Avis : Premier Contact - Page 2

Un peu déçu par les premiers pas dans la science-fiction de la part de Denis Villeneuve. Une fin magnifique permet de terminer sur une bonne note un film un peu long et ennuyeux, déjà vu, et où il ne se passe hélas pas grand chose. Restent des images superbes et un scénario qui s'accélère sur la fin.

J'entends que des avis dithyrambiques sur ce film, je n'ai jamais eu l'occasion de voir un seul film de Denis Villeneuve, je n'ai vu la bande-annonce qu'une fois il y a des mois et je me suis éloigné de toute promo. Je vais le voir et là...

Premier Contact est un film de science-fiction qui traite de l'arrivée des êtres venus d'Ailleurs. Mais ce dont il traite avant tout, c'est de la communication.
Que ce soit entre les extra-terrestres ou entre les Humains, et si ce le film se limitait à ça encore...

Avant de commencer par le propos du film, commençons par des éléments plus mineures mais toujours importantes. Tout d'abord l'esthétique.
spoiler: Villeneuve doit beaucoup s'inspirer de 2001: L'Odyssée de l'Espace car la division que formait Stanley Kubrick entre l'Homme et le Progrès avec des formes soit rondes, soit rectangulaires, est utilisée ici pour marquer la division entre les Hommes et les Extra-Terrestres. Tout ce qui se rapporte à l'humain est montré avec des formes rectangulaire parfaitement droites (étagères, écrans d'ordinateurs) tandis que ce qui est extra-terrestre est montré avec des formes rondes (la Coque, le langage qu'ils utilisent). On remarquera d'ailleurs que l'entrée de la Coque est rectangulaire mais avec des coins arrondis, symbolisant une sorte d'union et montrant subtilement qu'ils ne sont pas hostiles.


Retenez ça car on y reviendra.

Chacun des acteurs étant excellents, ce serait une perte de temps de parler d'eux. Ce qui compte le plus ce sont leur personnages qui, non sans être dénué de personnalité (à l'exception de Louise Banks géniale), serviront plus d'outils pour le propos du film.

Tout d'abord, Villeneuve fait un joli travail sur le réalisme traité dans la situation totalement surréaliste qu'est la venue d'extra-terrestres sur Terre. La paranoïa et la peur des êtres humains immerge dans cette situation. Les extra-terrestres ont juste à se montrer et cela suffit pour que les humains se détruisent eux-même sans la moindre action des êtres venus d'ailleurs.
Et cette paranoïa de l'inconnu sera le principal enjeu du film. Que se passerait-il si les humains attaque les visiteurs ? Et si ils ne font rien, que se passera t-il ?

Mais le principal atout de Premier Contact est sans aucun doute son écriture (et la mise-en-scène de Denis Villeneuve qui la sublime bien sûr).

spoiler: Le thème c'est la communication. Louise Banks (Amy Adams) dit au début du film que tout fonctionnement de civilisation est basé sur la communication. Et là-dessus c'est clair que c'est vrai. Les humains ne communiquent jamais entre-eux et les nations ne cessent de se faire la guerre, ce sont ces conflits qui provoquent tous les obstacles à l'accomplissement de la mission des personnages principaux: découvrir l'intention des extra-terrestres. Cela est mis en évidence lorsque Banks et Ian (Jeremy Renner) découvrent qu'il faut l'aide de chacun des 12 Vaisseaux et donc qu'il faut s'entraider avec les 12 nations concernés à travers le monde pour le découvrir (d'ailleurs, on revient sur les formes que j'ai cité plus haut. Le chiffre que Ian découvre avec la masse de codes extra-terrestres est constitué de chiffres ronds, tandis que lorsqu'il traduit ça en fraction pour rendre ça compréhensible, il obtient "12" qui est un nombre constitué de deux chiffres: un rond et un droit).


Ce qui est d'autant plus génial dedans, c'est le dernier tiers du film qui vient apporter énormément de profondeur au récit et qui fait beaucoup penser aux films de Christopher Nolan.

spoiler: Ce rebondissement où l'on apprend que ce que l'on a vu depuis le début n'était pas des flash-backs mais des visions du futur que Banks gagne à force de traduire le langage extra-terrestre. Même si la théorie linguistique dessus paraît tiré par les cheveux, toute les explications sur le langage rendent cette théorie crédible à l'écran. Villeneuve s'amuse à tordre et retordre son histoire tel un puzzle avec une histoire du temps linéaire et non-linéaire. Le fait que Banks perçoit le temps d'une autre façon grâce à cette théorie évoqué par Ian au milieu du film donne une épaisseur homogène au film. Elle perçoit tout en même temps, ce qui fait que le futur peut aussi influer sur ce qu'elle fait dans le passé (et vice versa), il n'y a pas de "ligne" temporel mais un "cercle" infini, une boucle où le temps va et revient en continu en elle (peut-être est-ça qui a poussé Ian à la quitter, car en apprenant le langage Heptopodes à la population, n'a t-elle pas mis la planète dans le même état qu'elle ? Je n'en sais rien, c'est l'un des seuls éléments auquel le film reste mystérieux. D'ailleurs avez-vous remarquer que le nom de la fillette "Hanna" est non-seulement un palindrome mais est aussi entièrement constitué de lettres droites qui sont montré attaché et arrondi à la fin du film ?). Et le film montre symboliquement que si les peuples communiquaient entre-eux, le monde serait enfin en paix.

Premier Contact ne se marque donc pas comme l'un des meilleurs films de cette année 2016, c'est aussi une oeuvre de science-fiction qui sait où aller et qui nous prouve que Denis Villeneuve est un metteur en scène exceptionnel.
Avec de la chance, Premier Contact pourrait devenir un classique de science-fiction d'ici quelques années, qui sait ?

PS: Abbott et Costello était un duo d'humoriste des années 40-50 et qui avait créé un sketch très connu basé sur le langage. Vous savez, le gag "Who". ;)

Je m'attendais à mieux je suis déçu. Au final il ne se passe pas grand chose dans ce film. La tension monte au fur et à mesure on attend attend mais rien. Mais je salut la remarquable interprétation de Amy Adams dans ce film, elle y est très touchante

pas mal mai je suis pas s.f donc pas forcément aimer.Sinon il est impeccable les effets le jeux d acteur et une très belle Amy Adams hummm. sinon film très lent mai bonne histoire.

La SF par Denis Villeneuve, tout simplement. Deuxième film que je voit au cinéma cette année, deuxième claque! Que ce soit dit tout de suite, si vous doutiez du talent d'Amy Adams, le film que j'ai vu avant Arrival est Nocturnal Animals et il suffit de la comparer dans ces 2 rôles pour voir qu'elle excellente. Le film en lui même? Imaginez un scénario a la Nolan, filmé par Dolan mais avec tout le génie de Villeneuve. La tension apporté durant la rencontre avec les aliens est incroyable! Les acteurs sont excellents, la BO géniale comme toujours mais surtout je vais m'attarder sur 2 aspects techniques particulièrement frappant, le montage et le son. La gestion du montage est parfaite, on alterne avec intelligence et subtilité les grosses scènes et les moments intimistes. Le son quand a lui est dingue, il se propage et résonne dans tout la salle au point de faire trembler les portes! J'avais pas vécu ça dans une salle depuis Mad Max: Fury Road! En conclusion, Arrival est un film de SF beau et intelligent, proche de la perfection et captivant malgré la "lenteur" ambiante. Il rappelle énormément Contact de Robert Zemeckis dans son traitement d'une arrivée alien à laquelle l'humanité n'était pas prête. Brillant, normal c'est Denis Villeneuve.

On peut toujours compter sur Denis Villeneuve pour faire des films ennuyeux ou sinistres, et j’avais détesté les deux que j’ai vus, “Incendies” en 2011 et “Sicario” en 2015. Je ne change pas d’avis avec cet “Arrival”, et c’est un véritable exploit que de rendre aussi morne un film d’anticipation, après “Le jour où la Terre s’arrêta” (celui de Robert Wise, en 1951) et “Rencontres du troisième type”, puisque le sujet est le même : la visite sur Terre des extraterrestres. Le personnage principal est une linguiste, que l’armée charge de déchiffrer les mystérieux messages affichés par les visiteurs, qui ressemblent un peu à ceux que Spielberg avait introduit dans sa version très ratée de “La guerre des mondes”, des poulpes gigantesques à sept tentacules ne s’exprimant que par des pictogrammes en fumée noire qui se condensent sur une surface plane en y laissant des dessins plus compliqués que les hiéroglyphes des anciens Égyptiens, mais... elle va y parvenir, bien entendu.

À cela, on mêle des retours en arrière, montrant que la dame est séparée de son mari et qu’elle élève toute seule sa petite fille, mais, rassurez-vous, elle va trouver l’Amour avec un collègue, et les extraterrestres, qui ne sont pas méchants, spoiler: s’en vont à la fin
, comme toujours.

À noter que le baratin publicitaire habituel est encore une fois mis à contribution pour appâter le public : que l’actrice principale hésitait à faire une pause dans sa carrière, mais que ce scénario s’est « imposé comme une évidence » et qu’elle n’avait plus le choix, « il fallait [qu’elle] fasse ce film » – on a lu cela dix mille fois, sans la moindre variante. Elle eût mieux de s’en tenir à la pause dans sa carrière. Le seul acteur intéressant est Forest Whitaker, qui joue un colonel, mais il a fait bien mieux auparavant.

Jamais critique ne m'a semblé plus facile à écrire; on peut aller manger au Mac Donalds et aller voir Rogue One ou aller manger un poisson cuit à la vapeur et ensuite aller voir "Premier Contact", les deux vous nourrissent mais pas de la même façon...

Le début de Premier Contact laissait présager un très bon film de science fiction sérieux et ambitieux qui nous donne vraiment l’impression de ressentir les mêmes sentiments mélange de peur et de curiosité que les personnages mais telle une baudruche, le film de Denis Villeneuve n’arrêtera pas de se dégonfler et de décevoir. L’apparence des Extra-Terrestres, la répétition des scènes, et la fin trop ouverte laissée à la libre interprétation du spectateur nous laissera clairement sur notre faim. Au final, le film s’adresse clairement aux spectateurs les plus cérébraux, ceux qui cherchaient un film de science fiction plus divertissant feront probablement mieux de se rabattre sur Rogue One, A Star Wars Story qui sort la semaine suivante. [Lire la critique complète sur le site]

D'où sort ce concert de louanges sur ce film ? La critique des "pros" ne voit pas l'arnaque ? Villeneuve, si brillant et inspiré d'habitude, nous fait une sorte de bouillie indigeste et prétentieuse entre Three of life et Interstellar. Sauf que la bouillie ne prend pas car on a des personnages qui font de la figuration, des ellipses ridicules et une fin qu'on a compris au bout d'une demi heure. Rencontres du 3eme type et Abyss peuvent dormir tranquille. Quelle énorme déception de la part de ce cinéaste si doué. Jeremy Rennern'a rien à jouer pendant 2h et Amy Adams semble concourir pour le titre de sosie de Nicole Kidman.

"Premier Contact" est un long-métrage de SF épuré aux accents linguistiques et géopolitiques. Porté par un casting trois étoiles, ce film original et captivant offre non seulement un moment d'extase visuelle rare (la photographie parvient à créer à partir de seulement quelques nuances une simple mais spectaculaire perspective) mais aussi matière à réflexion (hypothèse de Sapir-Whorf pour la science, décomposition et anticipation du temps pour la fiction). En proue, Amy Adams prend sans aucun doute du galon avec son rôle et Jeremy Renner est à la hauteur de sa constance, tandis que dans un rôle secondaire Forest Whitaker apporte une expérience bienvenue. Jóhann Jóhannsson signe sa troisième collaboration avec le réalisateur canadien à l'aide d'une bande-son modeste mais non dénuée de profondeur. Il est néanmoins dommage que, dans un tel objet de curiosité cinématographique et surtout scientifique, il puisse manquer une certaine cohérence dans le scénario, le final étant précipité (alors que le rythme est lent) et le dénouement assez irrationnel (là où le film se veut fondé scientifiquement). Toutefois, Denis Villeneuve livre, après trois thrillers (bien distincts) en seulement deux ans, un film de science-fiction audacieux et ambitieux qui préfigure son tant attendu "Blade Runner 2049", au programme l'année prochaine.

Difficile de critiquer honnêtement ce film sans en dévoiler l'intrigue, je ne vais donc pas beaucoup développer. Sachez juste que, malgré l'histoire, ce film n'est pas un film de science-fiction et que toutes les problématiques qu'il crée dans ce domaine n'ont pas de réponse. Si vous avez apprécié la densité et la rigueur d'Interstellar, sachez que c'est l'opposé, tout en longueur et en mystère. Le sentiment de frustration en sortant fait lui plutôt écho à la série Lost : il y a bien un dénouement, il y a bien un twist, mais quel déception...

Avis à chaud tout juste sortie de la salle, ma tête bouillonne encore. Ceux qui pensent voir un nouveau film SF avec une invasion extraterrestre comme on connaît si bien, ceux qui s'attendent à voir d'énormes effets spéciaux de baston et de tirs aliens/humains, passez votre chemin, ce film est bien plus que ça, c'est un film SF très cérébral où concentration et attention sont de rigueur.
Denis Villeneuve est un réalisateur talentueux, il nous l'a déjà prouvé à plusieurs reprises et il reste sur sa lancée. Le thème de cette histoire est le langage. Des vaisseaux viennent de se poser à divers endroits du globe, en lévitation, nous ne savons ni qui ils sont, ni pourquoi ils sont là, ni d'où ils viennent. Le docteur en linguistique Louise est engagée au côté de Ian Donnelly dans le but de répondre à ces questions. L'histoire se porte donc principalement sur un mode de communication et une nouvelle approche d'un langage dont nous ne connaissons rien. Nous sommes autant fascinés que les protagonistes qu'anxieux, autant curieux qu'angoissés par ces découvertes mis de bout en bout. On ne comprend pas tout, on ne comprend peut être pas pourquoi certaines scènes nous sont présentées (comme les flashbacks), c'est pourquoi il faut bien se fier à chaque phrase à chaque détail, pour en saisir toute la notion finale dans la dernière partie du film, notion qui se révèle incroyable, perturbante mais aussi magnifique.
Le scénario est superbement bien maîtrisé, tout comme le visuel ou l'ambiance énigmatique et émouvante du film. Je ne peux pas en dire davantage sans vous spoiler, je vous conseillerais tout simplement d'aller le voir si vous aimez ce réalisateur.

Pas aimé du tout.... un film avec certes des idées, de la musique (peut-on parler de musique ?!?), un suspense (peut-on parler de suspense ?!?), des extra-terrestres (peut-on parler d'extra-terrestre ? il faudrait déjà les voir un peu)....
Enfin dur de ne pas quitter la salle avant la fin, d'autant plus que 15 minutes avant celle-ci on peut déjà comprendre le pourquoi du comment.

« Premier Contact » est un très bon film de science-fiction, disposant d’une histoire classique, mais bénéficiant d’un développement innovant et d’une mise en scène soignée. Le rythme n’est pas très soutenu, mais l’univers et les réflexions proposées sont propices à un déroulement poussif. La distribution est d’un niveau supérieur, mais c’est Amy Adams qui bénéficie du rôle le plus marquant. La photographie est plaisante et les visuels extérieurs des vaisseaux spatiaux sont originaux. Un film divertissant et intelligent.

On reprend Le Jour où la Terre s'arrêta, Amy Adams remplace Jennifer Connelly dans le rôle d'une linguiste spécialiste des langues et civilisation.
Le film est creux comme le vaisseau spatial des aliens en forme de dolmen.
Que fait Forest Whitaker dans ce navet de rencontre extra-planétaire ?
On s'ennuie vite à essayer de comprendre des formes circulaires ressemblant à celle du film d'horreur the ring. La trame du film se construit sur le passé de la linguiste qui a perdu son enfant suite à une longue maladie. spoiler: Les aliens, ils sont deux, repartent à la fin du film sans jamais nous attaquer, ni nous vouloir du mal, d'ailleurs ces aliens ressemblent aux monstres du film The Mist
.
Ce film qui nous transporte nulle part, avec aucun message sociétal ni scientifique ni romantique.
Si vous cherchez un message, il vaut mieux voir Interstellar.