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    Le Cas Richard Jewell
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    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2020
    « Le Cas Richard Jewell » nous démontre une nouvelle fois que notre Clint Eastwood a des mains de magicien pour diriger ses acteurs !
    Quel talent, quel tact, quelle puissance ce réalisateur possède et sait insuffler à chacun des personnages de cette histoire effrayante et incroyable, et dont le duo Paul Walter Hauser et Sam Rockwell à lui seul nous émerveille déjà dans tout ce qu’il dégage en terme de bienveillance et d’émotion !
    On en reste cloué tant ce que tous les deux partagent à travers la défense de Richard, est dépeint avec une finesse des rapports humains, comme on a vraiment rarement l’occasion de le percevoir !
    Paul Walter Hauser surprend par tout ce que l’on ressent de plein fouet dans son mal être quotidien, là où le doute, la soumission et la gêne ne font que le verrouiller, alors que Sam Rockwell sera le roc qui le portera à bouts de bras, sans faiblir et sans faillir...
    Humour, malice, rogne et colère seront tour à tout au rendez-vous, comme jamais on ne l’aurait espéré.
    Chapeau les artistes vraiment !
    Ce drame dont Richard Jewell est l’enjeu malgré lui, est extrêmement bien amené et démontré dans son mécanisme machiavélique, initié conjointement par un gouvernement qui a coûte que coûte besoin très vite d’un suspect à dénicher, et par les médias dont cette journaliste, prête à tout pour sa carrière et sa gloire, sera un maillon effroyable et abject d’un système implacable, impitoyable et particulièrement injuste, qui sera relayé en plus et à fortiori par la population...
    Du héros au criminel, il n’y a donc qu’un pas, tel un couperet dont Richard sera la victime potentielle idéale !
    Quelle maestria dans l’art de nous décrire toutes ces étapes, toutes plus révélatrices et effrayantes les unes que les autres.
    Ce que vont vivre ce fils et sa mère âgée (magnifique Kathy Bates), en étant harcelés et montrés du doigt, va virer au cauchemar le plus total avec toute l’humiliation qui en découle...
    Ce phénomène, en étant adapté du roman « The Suspect » avec autant de conviction, de réalisme et d’authenticité, a par conséquent, la faculté de faire craindre le pire, quand on pense au piège dans lequel n’importe quel citoyen pourrait se faire prendre, juste pour rassurer la population, et ceci de la part de n’importe quel gouvernement à la recherche de n’importe quel coupable !
    Édifiant et plus que convaincant, franchement bravo !
    Nicothrash
    Nicothrash

    291 abonnés 2 918 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Encore un fait divers traité avec classe et talent par le dernier géant de l'âge d'or d'Hollywood, c'est fou comme l'on est (presque) toujours impatient de découvrir sur grand écran un métrage de Clint Eastwood, et l'on s'y trompe rarement. Une fois encore, il nous livre un film fort, notamment en émotion dans lequel un monsieur tout le monde devient héros malgré lui avant d'être littéralement détruit par la vindicte populaire, bien aidé en ce sens par des médias déjà avides de sensationnel en 1996. La personnalité de Jewell est des plus intéressante car il a bien malheureusement toutes les caractéristiques du coupable idéal, peu agréable, à l'intellect un rien sous développé, patriote sans limite et amateur d'armes à feu. Il n'en faut pas plus aux médias et au FBI pour accuser à tort cet américain pataud bien trop zélé et premier degré. L'histoire en elle même est révoltante et déjà touchante, mais que dire du casting ? L'inconnu Paul Walter Hauser crève l'écran en retournant l'opinion d'une part de toute une population et d'autre part de toute une salle de cinéma dans le sens inverse, Kathy Bates, enfin sortie de American Horror Story est extrêmement juste et Sam Rockwell est tout simplement génial ! La mise en scène, typiquement eastwoodienne, fait une fois de plus en sorte que l'on n'en manque pas une miette malgré un rythme pas toujours flamboyant. Une fois encore, Eastwood touche et nous livre une copie quasi parfaite et tapant juste, ce n'est peut être pas LE chef d'oeuvre du réalisateur mais le job est largement fait et Le Cas Richard Jewell est clairement un très bon métrage en tout point de vue, à voir absolument.
    HawkMan
    HawkMan

    151 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2020
    Nouveau film du grand Clint Eastwood, le Cas Richard Jewell est tiré des faits réels autour de l'attentat survenu pendant les JO d'Atlanta en 1996, lorsqu'un agent de sécurité, Richard Jewell, le 1er à avoir trouver la bombe et donc celui qui a sauvé des dizaines de vie, va passer de héros à d'ennemi public n°1, suspecté par le FBI d'être le poseur de bombe.
    Le film est très sobre, souvent drôle grâce aux acteurs très talentueux, et malgré le scénario qui laisse peu de place au suspense, on se laisse entraîner dans cette incroyable histoire.
    Bref : du très bon Clint comme souvent qui arrive toujours à retranscrire des histoires invraisemblables sur grand écran.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2020
    Après l'attentat du Thalys ou le crash du boeing dans l'Hudson (et autres biopics) nouveau fait réel pour papy Eastwood. Je me souvenais de l'évènement lui même, pendant les J.O. de 1996, mais pas de l'enquête. Le suspens en a été d'autant plus grand. D'entrée, j'ai été pris. Une première montée d'adrénaline jusqu'à l'attentat. Puis l'enquête et la défense parfaitement, mais classiquement, écrites et mises en scènes. Une tension qui monte crescendo jusqu'à un dénouement qui, je l'avoue, m'a laissé en larmes. Formidable interprétation d'ensemble aussi. Paul Walter Hauser, que je ne connaissais pas, outre sa ressemblance avec Jewell, assure et tient tout le film sur ses épaules. Les seconds rôles ne sont donc pas en reste. Katie Bates (nommée aux Oscars et au Golden Globes pour ce rôle), Sam Rockwell, Jon Hamm ou Olivia Wilde sont tous impeccables. Le cas Richard Jewell nous présente donc une vraie descente aux enfers, injuste et implacable, ou comment les forces de l'ordre et la presse peuvent détruire des vies sans le moindre scrupule (ni la moindre preuve !). Et cela ne s'est pas arrangé depuis l'avènement des réseaux sociaux. Au final, un très beau film, prenant, émouvant, solide, carré, efficace. Un très bon Clint Eastwood.
    margauxperso
    margauxperso

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2020
    Je ne connaissais pas ce fait divers et je trouve toujours intéressant de mettre en lumière ces moments grâce au cinéma. Ici, on a tout pour passer un bon moment : une histoire captivante, un bon casting, et une excellente réalisation. Je n'en demandais pas plus ! Mention spéciale aux 2 acteurs principaux du film (Sam Rockwell et Paul Walter Hauser) qui réalisent ici une formidable prestation.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2020
    Alors que le film passe la demi-heure, on voit le personnage Bobi Jewell regarder le journal TV on l'on voit "son" fils, le VRAI Richard Jewell alors qu'il est en passe de devenir la nouvelle célébrité nationale. Le télescopage entre réalité et fiction est saisissant. Sur l'écran cathodique, la légende commence à s'écrire. Et nous, spectateurs, regardons les personnages vivre l'envers de cette situation.
    Cela fera donc quatre fois que Clint Eastwood s'intéresse à ces héros de l'Amérique, après American Sniper, Sully, ou Le 15 h 17 pour Paris. Pas des gars parfaits ni même particulièrement appréciables. Juste des individus qui à un instant T ont fait la différence. Laissons de côté l'œuvre consacrée au Thalys, car Le Cas Richard Jewell a bien plus en commun avec les drames biographiques menés par Bradley Cooper et Tom Hanks.
    Richard Jewell (Paul Walter Hauser, formidable) n'a rien de la grande figure héroïque fantasmée : il est bedonnant, il vit encore chez sa maman, a sa carte au NRA et chasse des cerfs. Cependant, il est méticuleux dans son job et ne sait pas bluffer. Une bien mauvaise habitude, surtout face à une certaine caste médiatique qui a tôt fait de le porter au nues un jour pour le vouer aux gémonies le lendemain. Elle est ici personnifiée par la reporter Kathy Scruggs (Olivia Wilde, épatante), véritablement sangsue qui ne recule devant rien pour un scoop. L'image réservée aux services fédéraux n'est pas plus reluisante, à voir les procédés qu'ils emploient pour distordre les faits.
    Contrairement aux films où il se met en scène avec beaucoup d'humour, Eastwood continue ici la réflexion entamée il y a quelques années sur l'héroïsme. Et notre propension à le déformer sitôt qu'il prend l'apparence du banal.
    Alors, ne sombrons pas dans la caricature. Le personnage campé avec brio par Olivia Wilde finit par se nuancer lors du dernier acte, atomisant les critiques qui lui furent adressées. De même que l'agent du FBI (Jon Hamm, parfait), finalement plus pathétique qu'autre chose à s'inventer un ennemi à l'instar des chaines de télé qui se fabriquent des héros sur mesure. Le regard du cinéaste est désenchanté une fois de plus, mais pas cynique puisqu'il conserve le regard tendre qu'on lui connaît.
    Sur son héros bien sûr, mais également sa mère (fantastique Kathy Bates) ou son avocat (Sam Rockwell, toujours génial).
    Et si finalement, l'héroïsme tenait à cette capacité à rester vrai de bout en bout ? Simple mais pas facile quand on vit dans un monde qui réclame du factice.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Franchement pour un projet qui est passé de mains en main, le Cas Richard Jewell porte bien la marque des derniers films d'Eastwood en proposant, encore une fois, une vision des héros américains. Et franchement c'est, je pense, l'un de ses meilleurs films. Forcément le sujet du film résonne avec l'actualité avec le fameux danger résidant dans les hommes blancs frustrés. Ce qui est intéressant dans ce cas là, c'est que justement la personne est innocente mais elle colle au profil type du poseur de bombe solitaire qui a besoin de reconnaissance et donc forcément elle va s'en prendre plein la gueule alors même que personne n'a la moindre preuve contre lui, si ce n'est que justement, il a le profil type. Il faut que ça soit lui, alors le FBI va tout faire pour que ça soit lui.

    Je ne sais pas si le film colle réellement avec les faits (bien qu'en lisant la page Wikipédia ça a l'air d'être assez fidèle), mais c'est vraiment effrayant de voir comment un acharnement policier et médiatique totalement infondé peut détruire une personne.

    On le voit bien dans le film, Richard Jewell a un bon fond, il veut devenir policier, il veut défendre l’État, la veuve et l'orphelin, il veut bien faire son travail, il est consciencieux, mais malheureusement pour lui il veut trop bien faire, quitte à faire un peu trop de zèle, ce qui lui vaudra plusieurs ennuis. Et le réel problème est là, sa ferveur à être « un bon flic » va le mettre sur la sellette.

    Et donc en parallèle de l'action du FBI, action qui semble être au bord de l'illégalité, on voit les agissements de la presse, comment la presse façonne l'opinion et surtout comment elle peut la façonner à partir de rien du tout. Il suffit de jeter un nom en pâture, sans forcément beaucoup plus d'informations pour que la campagne de calomnies commence et qu'elle soit relayée un peu partout.

    Tout ça dégénère bien vite et je trouve ça réellement intéressant à montrer. La presse a un rôle à jouer, mais ce rôle implique une responsabilité, celle de ne pas publier n'importe quoi juste pour avoir une exclusivité sans réfléchir aux conséquences que ça peut avoir.

    Néanmoins je dirais que le personnage d'Olivia Wilde, qui joue la journaliste rendant public le nom de Jewell, est peut-être le point faible du film. Disons que Eastwood, alors qu'elle semble prête à tout pour un scoop, lui offre un semblant de rédemption qui sort un peu de nulle part. Malgré ça, elle est très bien dans son rôle et de manière générale, la distribution est juste parfaite. Paul Walter Hauser est merveilleux, on voit immédiatement qu'on a affaire à un bon gars, mais malheureusement qui ne sait pas comment se comporter avec les autres, qui est raillé et rejeté, vraiment il fait de la peine à voir. La paire qu'il forme avec Sam Rockwell fonctionne réellement bien, les deux sont un peu paumés, Rockwell est un peu le feu, tandis que Jewell va être la glace, plus stoïque, conciliant, voire naïf, ce qui permet aux confrontations entre les personnages d'être intéressantes.

    C'est vraiment un film puissant qui prend clairement position contre les lynchages médiatiques et qui traite le tout avec beaucoup de pudeur. Il faut prendre des précautions avant de risquer de détruire la vie des gens et se méfier des biais de confirmation.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    296 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2020
    Encore une fois, Clint Eastwood nous livre un film impeccable sur un Monsieur Tout-le-Monde qui fut une fois dans sa vie un héros. Cette fois-ci on s’attarde sur Richard Jewell, l’incarnation vivante de l’anti-héros : petit, en surpoids, un peu bébête, moqué par ses collègues (voire même méprisé par moment), naïf dans sa fascination pour l’ordre et le fait d’aider ses pairs le poussant même parfois par abuser du peu d’’autorité dont il peut faire preuve. Bref, pas forcément la personne avec qui on fait connaissance facilement. Mais avec une subtile finesse, Eastwood arrive à provoquer de l’empathie envers ce Richard lorsque, après avoir accompli un acte professionnel consciencieux, ce dernier se retrouve fustigé par les médias et les autorités précisément en raison de cet acte qui l’a distingué du commun des mortels, C’est à ce moment que tous ses petits défauts vont se retourner contre lui, alors que derrière cette carapace faussement inquiétante se cache juste un homme frustré en quête de dignité. Rarement un film de Eastwood fut aussi politique et engagé que "Le Cas Richard Jewell" puisqu’il s’inscrit en directe ligne droite avec une actualité ou règne aux USA une certaine méfiance/haine des institutions fédérales et des médias : d’un côté nous avons une journaliste ambitieuse tellement obsédée par le scoop qu’elle est submergée d’immoralité ( spoiler: elle publie sans vérifier les dires, elle couche pour obtenir illégalement des infos, elle prie Dieu non pas pour les victimes mais pour qu’elle puisse trouver le coupable avant les autres concurrents journalistes !
    ) ; et de l’autre côté des agents du FBI à qui on reproche de pas savoir mieux protéger les citoyens qu’un petit agent de sécurité et dont le jugement est totalement fourvoyé ( spoiler: ils fondent leur accusation sur la ressemblance de l’événement avec un autre fait divers, ils font preuve d’actions et de stratagèmes indignes de leur fonction pour pousser le pauvre Richard à leur faire des aveux…
    ). Et au milieu de tout ça, nous avons un homme qui n’arrête pas de crier son innocence, dont les rares échanges avec les seules personnes croyant en lui sont totalement bouleversants : la relation mère-fils apporte des séquences touchantes avec des pointes d’humour et de jolis moments de tendresse, les échanges entre Richard et son avocat amènent alternativement le protagoniste à la réflexion et à la révolte. Le tout est magistralement porté par un casting sans faille : Paul Walter Hauser tout dans la retenue mais d’une subtile justesse, Kathy Bates absolument émouvante en mère-poule défendant de toute son âme la chair de sa chair (au passage, c’est ELLE qui aurait du GAGNER l’Oscar 2020 de la meilleure actrice dans un second rôle et non pas Laura Dern !!!!), Sam Rockwell une nouvelle fois impeccable avec une prestance de dingue, et Olivia Wilde surprenante qui incarne ici l’une des plus belles salopes sans éthique qu’il m’a été donner de voir dans un film. Toujours avec une maîtrise de la mise en scène très épurée, Clint Eastwood nous invite donc avec "Le Cas Richard Jewell" à suivre le parcours cauchemardesque d’un héros devenu paria d’une société du spectacle, des apparences et de l’instantané : une véritable montagne russe émotionnelle qui ne peut laisser personne indifférent. Du beau cinéma comme on l’aime : merci Clint….et vivement le prochain !
    VILLE.G
    VILLE.G

    48 abonnés 624 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2020
    Magnifique ! Émouvant, fort et tout en finesse. Plein de surprises, parfaitement joué et filmé. Il est sûr que ça ne donne pas une bonne image des médias (américains dans ce cas là) ni de la police (américaine aussi dans ce cas là). Mais c'est un film américain et on peut penser qu'ils savent de quoi ils parlent. Franchement, Clint EASTWOOD est un très grand réalisateur.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Clint Eastwood a beau être âgé de 89 ans, ses qualités de cinéaste sont toujours aussi évidentes malgré quelques rares erreurs de parcours (Le 15h17 pour Paris). Le Cas Richard Jewell est une fois de plus une réussite évidente. Comme pour Sully, Eastwood traite un fait divers réel où un personnage ayant sauvé de nombreuses vies se retrouve dans le camp des accusés. Mais contrairement au personnage incarné par Tom Hanks, Richard Jewell est un personnage qui ne fait pas preuve d’une grande intelligence. Eastwood ne présente donc pas ce faux coupable comme un véritable héros mais comme un homme assez idiot et aveuglé par son patriotisme mais qui veut servir et être reconnu par ses contemporains. L’histoire est passionnante de bout en bout, la réalisation est d’une efficacité redoutable et l’interprétation, comme presque toujours chez le cinéaste, est de très haute tenue (en particulier Paul Walter Hauser dans le rôle-titre et Kathy Bates). Le Cas Richard Jewell est donc très certainement un des (voire le) meilleurs films de la nouvelle direction adoptée par Eastwood ces dernières années. Comme quoi, à quasiment 90 ans, celui-ci peut encore donner des leçons aux cinéastes plus jeunes.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Richard Jewell! Tout le monde se souvient des J.O à Atlanta en 1996! ils en on fait le coupable idèal mais de belles personnes comme Watson Bryant vont se battre pour lui! Dans sa 90ème annèe, Clint Eastwood montre qu'il en a encore sous le pied! Une lègende à lui seul, exemple d'une carrière extraordinaire! Mais au-delà de ce fait divers pour cette oeuvre bouleversante qui passe par plein d'èmotions, on peut aussi s'interroger sur la nècessitè qui pousse un cinèaste nonagènaire à raconter cette histoire hallucinante et terriblement efficace, à crèer cette intelligence et cette sensibilitè dans les faits qu'il relate! Une enquête rondement menèe et sous tension en permanence où l'on est tenu en haleine jusqu'à la fin! Le F.B.I qui fait pression, le pouvoir des mèdias...rien n'est vraiment èpargnè aux Jewel! L'acteur principal est top : Paul Walter Hauser a les èpaules pour jouer le rôle difficile d'un Monsieur Tout-le-Monde auquel il se distingue admirablement! Dans ce drame social, il est entourè par de formidables comèdiens comme Sam Rockwell, Olivia Wilde et Kathy Bates (surtout). En somme un film majeur du cinèaste qui n'en a dècidèment pas fini avec le 7ème art (cf. "Cry Macho")...
    Pascal C.
    Pascal C.

    23 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2020
    Que dire ? Un film excellent. Tout y est, l'ambiance, le jeu des acteurs, le scénario. Nous sommes transportés au cœur d'une histoire hors du commun par Clint Eastwood qui dit là les incohérences d'une société du spectacle comme les USA. Cela fait froid dans le dos. À voir absolument. Clint à son zénith sur son point fort: les héros ordinaires.
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2020
    Nouveau Clint Eastwood, nouveau sujet, nouvelle affaire. Ce dernier met en avant le cas Richard Jewell, agent de sécurité présent pendant les jeux d'Atlanta en 1996 et à l'origine de la découverte d'une bombe artisanale, épargnant ainsi de nombreuses vies. Son statut de héros fut de courte durée, le FBI le soupçonnant vite d'être l'auteur de cet attentat.
    Personnage un peu simplet, voire agaçant par moment, Richard Jewell n'en reste pas moins touchant par tout ce qu'il a subi lui et sa mère dans cette affaire, et par ce sentiment d'injustice qui règne tout du long. L'histoire nous tient en haleine grâce à une mise en scène et un traitement du scénario efficaces, mais aussi par l'interprétation des personnages secondaires comme Kathy Bates et surtout Sam Rockwell, brillant.
    Un film très intéressant à suivre.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    138 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2022
    Clint Eastwood est comme le bon vin, avec l'age (90 ans !!!), il est encore meilleur. Il aime bien reprendre les histoires vraies afin de mieux dénoncer les problèmes actuels (Invictus, 15h17, Sully, Mémoire de Nos pères, ...) Le point commun de toutes ces histoires vraies est la recherche du héros sans en avoir la tête ou la volonté, sorte d'homme sans nom de ses westerns passés.
    Le cas Richard Jewell, en narrant les attentats des JO 1996 d'Atlanta, pose clairement le problème du traitement médiatique, de la recherche du scoop comme quête impériale sans se soucier de la vérité, juste être le premier à sortir l'information. l'humain derrière est harcelé, désigné coupable sans autre possibilité de se terrer comme un fugitif innocent.
    Le réalisateur multi oscarisé, dirige encore les acteurs avec une empathie, une justesse qu'il maitrise à merveille.
    Paul Walker Hauser est touchant de vérité, sublimement secondé par Sam Rockwell qui connaît un de ses meilleurs rôles.
    Jorik V
    Jorik V

    1 195 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    Clint Eastwood continue de tourner à un rythme stakhanoviste qui pourrait faire pâlir Woody Allen en nous livrant un long-métrage tous les ans. Peut-être que son vieil âge (il a neuf décennies au compteur!) lui suggère de se dépêcher à tourner tout ce qu’il souhaite avant de tirer sa révérence. Mais cette précipitation joue probablement sur la qualité de ses films, en témoigne sa dernière livraison qui ne marquera pas les mémoires du cinéma, ni même les afficionados de l’œuvre de ce grand homme. Surtout que l’an passé, « La Mule », où il jouait également, était d’une toute autre trempe. Il boucle ici sa trilogie du héros ordinaire américain avec « Le cas Richard Jewell » après « Sully » et « Le 15 :17 pour Paris » qui n’étaient d’ailleurs pas beaucoup plus engageants.



    On ne peut nier que les rouages de cette affaire soient clairs et bien présentés. On comprend bien comment une figure de héros peut vite se transformer en suspect numéro un à cause d’une machine gouvernementale et d’un emballement médiatique qui broient l’individu. Le constat fait peur mais s’avère clair comme de l’eau de roche. Cependant, il n’était pas nécessaire de mettre plus de deux heures pour arriver à cet état de fait. Et le reste du long-métrage qui va s’employer à parler de la défense du héros devenu accusé n’est guère palpitante. Si les personnages de Richard Jewell, de sa mère et de son avocat sont plutôt bien creusés, on est moins satisfait de ceux de la journaliste campée par Olivia Wilde, proche du cliché dans son arrivisme et qui ne donne pas un abord reluisant du métier, ni de celui de Jon Hamm en agent du FBI dont la psychologie et les motivations apparaissent sibyllines. Les acteurs ne sont pas en cause, c’est davantage dû à l’écriture de leurs personnages. Ensuite, la mise en scène de notre bon vieux Clint apparaît quelque peu trop plate et pas vraiment adaptée au sujet. Plus de rythme, de tension et une image plus moderne auraient mieux convenu à cette histoire. Il semblait plus en forme sur les deux autres films précités sur ce versant.



    On ne peut pas dire que « Le cas Richard Jewell » soit un mauvais film ni même un film raté (d’ailleurs il est raisonnable d’affirmer qu’Eastwood n’a jamais vraiment réalisé de mauvais film). Non c’est juste une œuvre mineure qui fait un peu datée et qui n’apporte rien de neuf sur le sujet de plus que ne l’avait déjà fait « Sully » et son pilote injustement mis en cause. On pourra même trouver ce film paresseux malgré quelques bonnes scènes dont Eastwood a le secret, notamment celles de pression sur la cellule familiale et l’habitat de Richard Jewell. A contrario la scène de l’attentat manque un peu de tension et de panache. Un film entre thriller, biopic, drame et film judiciaire qui ne fera pas date mais ne mérite pas non plus l’oubli. Juste à voir s’il n’y a vraiment rien d’autre, le savoir-faire du réalisateur étant là. On préfère tout de même en général quand il est également devant la caméra.



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