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    The Disaster Artist
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    166 critiques spectateurs

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    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Drôle de démarche que celle du nanar. Le succès et la réussite reposent sur l’imprévisible, or rien ne l’est plus que Tommy Wiseau. Lui-même un personnage mystérieux pour le monde et son entourage, il convoite de conquérir Hollywood avec la meilleure des intentions. James Franco adapte ainsi le roman de Tom Bissell et Greg Sestero, meilleur ami de Tommy, afin d’y voir plus clair dans la conception d’un projet unique. Il en a réaliser un petit paquet, mais rien n’a résonné comme cette lettre d’amour que les cinéphiles ne négligeront pas.

    « The Room ». Singulier dans la présentation, mais très fastidieux pour en étudier le squelette, fracturé par l’absurde et une approche trop amateure. Il y avait peu à défendre sur la qualité de l’œuvre en soi, et pourtant, il y a matière à extraire l’essence même de ce qui en fait un nanar mémorable. Souvent pris à contrepied par sa silhouette imposante et son caractère insouciant, Wiseau s’est lancé dans une grosse « campagne publicitaire », où le support cinématographique lui donne accès à un tremplin miraculeux vers les hautes marches des studios de Los Angeles. Bien entendu, le temps a fait son effet et lui a accordé une opportunité qui reflète exactement toute la valeur principale du film, thème centrale de sa vie par la même occasion. Le monde impartial du cinéma, notamment en tant que comédien, n’est accessible qu’avec le soutien moral et financier d’une généreuse entité. Reste à le trouver. Cette difficulté est donc mise en avant, illustrant ainsi un univers fermé et rappelant la sélectivité d’une carrière qui ne valorisent pas tant que cela les efforts et les jeunes talents. Or, le talent déserte entièrement le jeu de Wiseau et un recul est nécessaire sur son ambition de se dévoiler au grand public, malgré un handicap qu’il peine à justifier.

    Greg, également acteur amateur, se lance rapidement dans des auditions, dans l’espoir d’élever sa condition et de se propulser parmi les grandes stars. Sa rencontre avec un Wiseau énergétique ne le laisse pas indifférent et ensemble, un lien fraternel se crée où le bonheur leur sourira tant qu’il reste intact. On comprend rapidement la position de l’auteur qui n’hésite pas à mettre en avant son ami excentrique et sa maladresse pour l’acting de ses personnages. Autour de ce dernier règne un soupçon de mystère qui est réservé pour les lecteurs, mais le film parvient à récupérer l’essentiel, à savoir, une étude sur le comportement humain et la réponse d’un être oppressé vers son auto-déstructuration. Tommy est une personne troublée, malgré son caractère qui le pousse à aller de l’avant. Et malheureusement, il régresse plus qu’autre chose et même Greg a du mal à trouver sa place. Il fallait donc le faire soi-même, car la meilleure opportunité qu’ils puissent espérer ne pouvait venir que de leur partenariat.

    La genèse du projet est soumise à la comédie, où les frères James et Dave Franco offrent une étonnante performance, notamment pour l’interprète qui s’efface dernière le personnage de Wiseau. On a beau s’en moquer, mais la mise en scène parvient à rendre justice au mégalomane dont la souffrance est exposée, sous les traits d’une tragédie qu’est sa propre vie personnelle. Adoubé comme une bête de foire, la comparaison ne le laisse pas indifférent et ce sont toutes ses rencontres qui l’ont conditionné à se cristalliser en cette anti-performance de premier degré. Et dans son élan de folie, Greg reste assez lucide pour croire en ce qu’il promet. Les deux recherchent le succès mais divergent par bien des aspects. Cependant, Tommy a le don de regrouper toute une équipe le soutenant autour d’un projet bancal. Et malgré le multi changement d’équipe technique qui nous a été épargné de l’intrigue, l’œuvre s’incline devant un « The Disaster Artist » qui hérite du succès le plus miraculeux, car l’opportunisme reste le mot clé dans un tel manque de rigueur. C’est avec enchainement de péripéties touchantes et poignantes que cette adaptation gagne un pari colossal, celui de convaincre un public qui ne demandait qu’à être diverti et qui en sort bien remanier en bonus.
    pierrre s.
    pierrre s.

    348 abonnés 3 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    James Franco est absolument génial, est son film résonne comme un vibrant hommage au septième art. J'attends maintenant de découvrir l'oeuvre originale.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    230 abonnés 2 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2019
    J'ai beaucoup aimé ce film à la "Ed Wood", la comparaison étant inévitable avec le film de Burton mettant en avant un autre réalisateur désastreux. James Franco et son frère s'en donnent à cœur joie, surtout le premier, dans cette fable sur le rêve hollywoodien. Un film sur la persévérance, un portrait pathétique d'un homme sans talent mais persuadé d'en avoir. Ce film donnerait presque envie de jeter un coup d'œil à ce nanar moderne qu'est "The Room", film dramatique à la base, qui se révélera plus comique qu'autre chose. Un peu l'inverse de "The disaster artist" finalement, qui est parfois plus proche du drame que de la comédie. James Franco est fantastique dans le rôle de Tommy Wiseau, obscur personnage, clown triste et artiste incompris (ou incompréhensible).
    Félix F
    Félix F

    204 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2018
    Un biopic étonnant, sur un personnage extrêmement particulier il faut l'avouer, Ce film est intéressant car il montre comment un personnage si particulier est arrivé à ses fins. Un film vraiment bon et vraiment fidèle à la réalité, qu'il faut rapidement voir.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2020
    The Disaster Artist est un long métrage intriguant et très perturbant ou il est difficile de se positionné. Il n'y a pas de complet désespoir ou de tragédie à proprement parlé dans le film de James Franco mais il est du moins au début difficile de connaitre le prochain tournent opéré. Qui plus est au vu du rire ! Celui-ci est une réelle interrogation selon moi. Toutefois si l'étrangeté est de mise le regard posé sur cette petite troupe vire très vite à la bienveillance et se sort du risible abusif. Le ridicule ne tue pas bien au contraire il est glorifié et estampillé Art de Vivre. Un film qui m'a un petit peu rappelé le somptueux film de Tim Burton Ed Wood mais aussi plus récemment Le Joker de Todd Phillips ! Un sacrée parallèle. James Franco et ses comparses s'en sortent en tout cas très bien et frise le grandiose par certaines occasions.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    133 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Un film Ovni à l'image de son héro. Sans trouver le temps long, je n'ai pas adoré ni trouvé hilarant The Disaster Artist. L'histoire quoique assez incroyable méritait elle d'être portée sur Grand écran ? Je n'en suis toujours pas persuadé. spoiler: J'en retiendrai la performance incroyable de James Franco et le renversement dans la relation des deux héros. Alors que baby face gagne confiance en lui et développe des responsabilités affectives et professionnelles, Tommy Wiseau reste bloqué dans son personnage immature de gamin jaloux. J'ai aussi trouvé qu'il se dégageait une intensité dramatique exceptionnelle à voir notre Tommy, alors qu'il n'a ni le bagage culturel, ni les connaissances techniques, ni le talent d'acting ni même les codes sociaux les plus basiques, avancer dans son projet fou, mué uniquement par sa conviction d'être fait pour la cinéma. Nous sommes abreuvé par les injonctions à suivre nos rêves mais pour Tommy c'est suivre un rêve alors qu'on est insomniaque et que tout le monde cherche à vous reveiller. Vous me direz c'est facile de jouer ses kouilles quand son compte en banque est illimité mais il aurait été bien plus simple de s'acheter un yacht et de partir aux Seychelles avec des putes. La scène de la projection est la plus belle. Mon rire s'est rapidement éteint, touché par cet homme inadapté à la vie mais assez courageux (ou inconscient) pour se livrer entièrement dans son film et donner à son personnage des réactions aussi hallucinantes que lui pouvait en avoir dans la vraie vie "human behavior". Sauf que chez Tommy l'absurde est plus proche de la folie (médicale) que d'un humour 2e degré. Et pour cette déclaration sincère, cette mise à nue authentique, le monde le rejette. Et même s'il s'agit d'une réaction normale cela n'en reste pas moins poignant. Le film s'en sort par le rire via une pirouette en prétendant que Tommy souhaitait son film comique. La vérité est plus cruelle, tout était sincère.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    77 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2018
    James Franco est un génie. Complètement barré mais un génie. Je le savais déjà ça mais avec "The Disaster Artist", il le montre comme jamais.

    Disparaissant complètement derrière son personnage de Tommy Wiseau, l'acteur, qui enfile ici également la casquette de réalisateur, ressemble presque trait pour trait au réalisateur mystérieux de "The Room".

    Je ne vois pas beaucoup d'acteurs qui auraient pu avoir le grain de folie suffisant pour incarner Wiseau au cinéma et lui donner corps, tant physiquement qu'au travers de ses intonations, d'une manière aussi profonde.
    D'ailleurs, dans le générique, il y a une comparaison entre les scènes du film original et les scènes retournées pour les besoins de "The Disaster Artist" par les acteurs. La synchronisation est presque parfaite. Même les décors sont recréés au détail près !

    Mais ce qui m'a convaincu, peut-être plus que les performances des acteurs ou le courage qu'il a fallu pour lancer un tel projet, c'est le regard posé sur le réalisateur et sur son film. James Franco évite de tomber dans la facilité qu'aurait pu constituer une comédie dans laquelle il se serait moqué de la mégalomanie et de l'égocentrisme de Wiseau. A la place, il pose un regard attendri sur toute cette aventure qui, même si elle n'a pas accouché d'un chef d'oeuvre, a permis à certaines personnes de vivre leurs rêves.

    C'est cette belle démarche qui fait que le film fonctionne à bloc et qu'il mérite toutes ses récompenses et toutes les autres nominations. "The Disaster Artist" est finalement, et contre toute attente, une belle déclaration d'amour au cinéma dans toute sa diversité de la part des frères Franco.

    Et si en plus de tout ça, on rigole de bon coeur à plusieurs reprises, notamment grâce au flegme de Seth Rogen face à tout ça, que demander de plus ? Une très très belle surprise !
    dragoyo
    dragoyo

    92 abonnés 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2018
    3,5/5 Bien. C’est un bon film partant de la rencontre Wiseau/Sestero pour aller à la genèse de l’œuvre, poursuivre sur le tournage calamiteux et finir sur la première projection du film. Wiseau est très bien retranscrit et cette histoire est plus touchante que drôle en fait. Le ridicule de certaines scènes fait rire et l’incompétence de Wiseau qui s’acharne a un côté totalement fou. Mais on retient surtout l’intention, The Disaster Artist est réussi puisqu’on comprend comment on en arrive à ce résultat stupéfiant qu’est The Room.
    floramon
    floramon

    62 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2020
    j'ai adoré, le film est hilarant, les acteurs sont super convaincants , l'histoire est captivante du début a la fin.
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 765 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2019
    James Franco fait partie de mes acteurs "géniaux". Il a une palette de jeu variée. Il se moque de son image ; ça va de « Délire Express » à « Harvey Milk », de « Flyboys » à « Spider-man », de « L’interview qui tue » à « 127 heures » en passant par les séries « The deuce » ou « 22/11/63 », de « Spring Breakers » à « La planète des Singes ». Ce serait long à énumérer. En qualité de réalisateur, idem, il n’a pas un horizon, il en a plusieurs. Il porte aussi bien le costume que le débardeur ! Le voilà dans la peau de Tommy Wiseau, le pire acteur, réalisateur et producteur du film « The Room ». Un type sorti de nulle part, dont on ne sait pas grand-chose quant à sa fortune, laquelle lui permet d'écrire, de produire, de réaliser et de jouer dans son premier film. James Franco ne cherche pas à romancer ou en rajouter. Il nous donne peu d’information sur le personnage. Comme l’entourage du film, le spectateur s’interroge sur son passé, son parcours et sa fortune. Un apprenti comédien qui vient conquérir la cité du cinéma avec un ami. La cité des Anges ne voudra pas de lui et pour cause, il n’a aucun talent. Alors, il décide de faire un film. S’il n’était pas riche, aurait-il pu faire son film ? Je ne le crois pas. Son écriture apparemment devait être aussi calamiteuse que son jeu d’acteur. Qui aurait pu valider son scénario ? Il a tellement d’argent, il achète deux caméras alors qu’il peut les louer ; il prolonge de quelques jours son film à l’affiche. L’argent permet tout mais pas le talent et encore moins la qualité. Mais Wiseau réalise son rêve. En effet, son film existe et peu de monde peut en dire autant. Son film est tellement désastreux qu’on finit par en rire. Comme dirait Coluche, « C’est nerveux ! » Les américains ont une formule qui dit en gros : « Tellement mauvais que c’est bon ! » De nanar, le film se range au rayon des films dits « culte ». D’un film qui se voulait « sérieux », Wiseau retourne la situation en revendiquant « une comédie » lui qui n’aimait pas les comédies selon son entourage. James Franco nous donne à voir un personnage hors norme, d’une grande naïveté, enfin, c’est ce que je veux croire. Je me pose même la question s’il n’était pas un brin autiste. Sa fortune conjuguée à sa naïveté l’ont conduit à la postérité ! En soi, James Franco rend hommage au nanar, qui, on le veuille ou non, fait partie intégrante du 7ème art. J’ai été bluffé de voir en fin de film les séquences juxtaposées des deux versions : celles de Wiseau et de Franco. Une mine d’or. C’est pratiquement un « copier/coller ». Et que dire du phrasé de James Franco qui, là encore, paraît être fidèle au phrasé de Tommy Wiseau. Un vrai travail de précision, de reconstitution. Plus que jamais à voir en V.O pour ce phrasé que j’allais dire inimitable mais si bien imité par James Franco.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2018
    En mettant en scène la fabrication catastrophique d'un film qui l'est tout autant et en interprétant son fameux réalisateur, James Franco se révèle plus convaincant en acteur qu'en cinéaste.
    On est loin du portrait d"ed Wood" de Tim Burton qui rendait hommage en cinéphile passionné à un cinéaste catastrophique mais plein de bonnes intentions.
    On est loin du "Ca tourne à Manhattan" où le cinéaste allait de galère en galère pour tenter de réaliser un film de qualité.
    Ici, James Franco montre un personnage peu sympathique, totalement égocentrique, pas cinéphile pour deux sous, à la fois mauvais réalisateur et mauvais acteur.

    En tant qu'interprète, James Franco prend par contre tous les risques. Dans un registre inhabituel, il est fascinant, ne masquant aucune tare de son personnage.

    Au final, son film n'est pas déplaisant à regarder, il y a du rythme et de l'humour. Ce sont les scènes d'émotion qui semble peu convaincantes.

    "The disaster artist" raconte la gestation d'un nanar devenu film culte (pas en France, à ma connaissance). Peut-être que le film de James Franco permettra à Thomas Wisseau et à son film "The room" de devenir culte ici aussi comme on a pu redécouvrir à l'époque du "Ed Wood" de Tim Burton les nanars de ce cinéaste.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2019
    ce n'est pas du "grand cinéma", Franco ne transcende pas son sujet, mais envisagé comme docu-fiction, c'est le premier bon film du genre que j'ai l'occasion de voir, au milieu d'une production à vocation télévisuelle qui insulte le goût et l'intelligence. Intéressant
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Les frères FRANCO géniaux, le meilleur film de ce début d'année du grand cinéma
    On rit beaucoup de cette histoire incroyable mais vraie de l'histoire de The Room et à son étonnant cinéaste Tommy Wiseau.
    A voir absolument
    iceman7582
    iceman7582

    39 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2019
    N'ayant pas vu le film original, c'est compliqué de critiquer ce remake. Toujours dans l'autoderision, James Franco nous gratifie d'un sacré bon numéro de looser ! Pour le reste, c'est un peu plat et lent. Je pense que pour apprécier pleinement il faut avoir vu l'original.
    Casimirismylegend
    Casimirismylegend

    43 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2018
    James Franco se montre épatant de bout en bout et nous offre un spectacle d'une grande force émotionnelle... Le spectateur se retrouve sur le fil du rasoir entre comique et pathétique, tenu en haleine. On savait que Franco avait du talent, mais là, réalisateur et acteur, c'est un coup magistral.

    Bravo.
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