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Yves G.
1 251 abonnés
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3,5
Publiée le 29 mars 2018
En 2003 sort "The Room", un film écrit, produit et réalisé à grands frais par Tommy Wiseau qui y joue le personnage principal. Le film est un nanar d'anthologie, si mauvais qu'il suscite une hilarité contagieuse et devient vite un film culte. James Sestero avait rencontré Tommy Wiseau quelques années plus tôt dans un cours de théâtre. Il a partagé un appartement avec lui à Los Angeles et a tourné dans "The Room". Il a tiré de cette expérience tragico-comique un livre publié en 2013 "The Disaster Artist".
Qui est Tommy Wisseau, le producteur/réalisateur/acteur dont "The Disaster Artist" raconte l'histoire ? Le film de James Franco laisse planer le mystère. La notice de Wikipedia lève le voile sur son lieu et sa date de naissance ainsi que sur l'origine de sa richesse. Je vous laisse la consulter - ou pas.
Le film a raison de n'en rien dire ; car le personnage de Tommy Wiseau est d'autant plus fascinant que son passé reste nimbé de mystère. James Franco est proprement stupéfiant dans son interprétation. Son accent vaguement est-européen, son visage déformé par un accident de voiture, ses cheveux huileux, ses ceintures improbables : James Franco/Tommy Wiseau a une dégaine impayable. Le personnage nous reste étranger et c'est tant mieux. On ne saura pas si c'est un monstre d'orgueil ou un être écrasé de timidité. Les deux probablement. Sur un point en revanche, le doute n'est pas possible : Tommy Wiseau est un acteur calamiteux.
Ne partez pas avant la fin du générique. On y voit quelques extraits de "The Room" et on découvre avec quel soin minutieux James Franco en a recréé les scènes jusqu'aux moindres détails. Ce qui nous semblait excessif, outrancier, too much apparaît devant nos yeux ébahis et hilares pour ce qu'il est : le reflet de la réalité.
Il n’est pas nécessaire de voir le comparatif final entre certaines scènes du vrai film et celui que James Franco réalise brillamment pour comprendre l’envergure cinématographique que représente ce film. Le réalisateur y joue avec superbe le héros malheureux d’un tournage désastreux qui conduira à l’émergence d’un nanar devenu culte « The room ». On le projette encore actuellement dans une salle à Los Angeles toutes les nuits à minuit. James Franco entraîne dans la folie de son héros, un personnage totalement habité par un monde qui le fascine mais qu’il ne contrôlera jamais. C’est tout l’antagonisme d’une histoire très bien écrite et tout aussi bien interprétée. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Genèse d'un nanar (The Room) devenu culte aux États-Unis. Et tentative d'approche de son auteur, Tommy Wiseau, un Ed Wood moderne... À défaut de profondeur ou d'un point de vue original en matière de réalisation, le film est amusant, dans une veine ridicule et potache. Il peine à jouer sur une corde plus sensible, mais se suit avec une curiosité constante.
Le comique prend quand même le pas sur le dramatique dans cet hommage à la fois tendre et moqueur à son sujet. En narrant l'histoire d'un nanar aussi improbable dans sa gestation que dans son aboutissement, James Franco fait œuvre de cinéphile, décortiquant la genèse de ce projet fou avec précision et un soin maniaque, au point d'y laisser un peu le développement des personnages sur le bord du chemin (à l'exception des deux principaux auxquels les frères Franco apportent beaucoup). L'humour qui baigne l'ensemble est assez cynique et désarçonnant (égratignant un peu le fonctionnement hollywoodien au passage), mais The Disaster Artist, loin d'une comédie folle et débridée (sauf dans sa dernière partie), accomplit sa mission avec beaucoup de malice, offrant l'envers du décor à nos regards et tâchant de donner une réelle humanité à ce personnage haut en couleurs.
faire un film sur l'un des cinéastes les plus nuls d'Hollywood Tim Burton l'a fait avec un chef d'oeuvre Ed Wood . après ce n'est pas facile . sur les comédiens sont excellents dans le mauvais jeu, mais que c'est bavard bavard bavard, ce n'est pas ennuyeux mais pas tres drôle et tres surfait . peut être a voir si il n'y a rien d'autre ?
On peut comprendre au terme du film que celui-ci ait reçu un véritable acceuil sur le sol américain car il dépeint l'envers du décor d'un nanard voulu chef d'oeuvre cultissime chez eux, mais pourquoi un tel engouement chez nous ?? Ok c'est pas mal joué et interprété, mais ça n'a absolument aucun intérêt pour nous francophones. C'est comme si on faisait un film autour du making of du Gendarme a St Tropez et qu'on nous expliquait qu'avant d'être un film comique il se voulait être un véritable récit policier loupé.. À moins d'être un vrai passionné de cinéma faisant parti des aficionados de ce "The Room", ne vous jetez là dans ce film que si vous n'aviez rien de mieux à voir, ça casse clairement pas 3 pattes à un canard..
The Rom est une comédie écrite et filmée par un artiste inconnu du monde cinématographique et jouer avec un ami rencontré lors de cours de théâtre et on va vite s'apercevoir des difficultés autour des équipes embauchées pour monter le projet qui à la fin sera présenter en grandes pompes. Les frères Franco sont excellents â voir
Très bonne surprise. On pense beaucoup à Éd Wood de Tim Burton évidemment pour le sujet sur un metteur en scène raté. James Franco dépeint un portrait tendre et passionné pour cet artiste maudit et ridicule. Il joue d'ailleurs à la perfection tantôt touchant tantôt crispant. C'est aussi un film sur l'envie de réussir, sur la volonté d'y croire malgré tout. Bref une bonne comédie et un film malin. À voir !
J'ai passé un vraiment bon moment devant ce film. On ne sait jamais vraiment si on est dans un film autobiographique, une comédie, un drame ou un peu de tout ça. En tout cas, je me suis vraiment bien amusé les 20-30 dernières minutes, ce qui est finalement assez rare au ciné! Une belle réussite et une histoire fascinante.
Un film de cinoche sur le cinoche, qui prouve par son sujet que l’art est vraiment subjectif et qu’il s’apprécie ou non pour sa créativité et les émotions qu’il suscite. Même pour les nanars!!! Car “The Disaster Artist“ séduit plus par son histoire, celle d’un artiste mal compris à l’univers bien personnel et objectivement peu accessible, que par le film lui-même qui ne sera, lui, honnêtement jamais culte. On comprend l’intérêt de J.Franco-réalisateur pour le personnage iconoclaste de T.Wiseau, de son « monde » et de son « univers » particulier. Le néo-réalisateur n’a pas de mal à mettre en valeur la fascination suscitée par son personnage principal, comme il s’efface malheureusement derrière son sujet en y apportant aucune véritable touche personnelle. Reste une interprétation très habitée de J.Franco-acteur qui campe un « disaster artiste » bien truculent. Ni excellent, ni mauvais: “The Disaster Artist“ est une ode assez simpliste à la liberté de filmer.
Absurde et hilarant, voilà deux mots qui définissent bien the disaster artistes. On a du mal à croire aux faits réels et pourtant cela vient ajouter cette dernière touche d’incongruité.
" the disaster artist " écarté des oscars suite aux accusations portées contre James Franco est un biopic qui sort des sentiers battus. En effet l'histoire retrace l'incroyable parcours de Tommy Wiseau qui a produit le pire navet du cinema " the room" c'est vrai que nous rions devant le caractère risible de certains fait mais je fus davantage touche par la solitude de Tommy Wiseau. super performance de James Franco malheureusement écarté des oscars.
"The room" est hallucinant de naïveté, et profondément mal fait, mais pourtant, on reste à le regarder jusqu'au bout, scotché et abasourdi par cette étrange candeur débile. Fascinant de nullité. The disaster artist quant à lui est une vraie performance, celle de James Franco est bluffante, et la reconstitution du film original l'est tout autant.
Un film extraordinairement humain, encourage à suivre ses rêves et croire en sois même. Excellents jeux d’acteurs, j’ai ressenti bcp d’émotions. Je le conseille vivement.
L’acteur-réalisateur James Franco raconte ici l’histoire du film The room (2003), considéré comme l’un des plus grands nanars de tous les temps, en y incarnant le personnage réel de Tommy Wiseau, son fantasque réalisateur à la mystérieuse fortune – le tournage du long-métrage coûta la bagatelle de 6 millions de dollars. Cette comédie fine et intelligente qui prend pour cadre les plateaux de tournages hollywoodiens parle de l’envie de célébrité, du talent ou plutôt de son absence et du besoin impérieux de créer pour quiconque se sent artiste. Parfois un peu impersonnel, The disaster artist permet d’abord et surtout à Franco de nous offrir un jouissif moment de cabotinage à travers ce personnage hors-norme complètement décalé, sans aucun surmoi et passablement mythomane.