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    De sas en sas
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    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2017
    Les films de prison sont monnaie courante dans le cinéma. Mais moins les films qui se situent du point de vue des familles au sein des parloirs. C'est tout l'enjeu de ce film "De sas en sas" dont le titre à lui tout seul raconte le parcours de combattant des épouses ou des parents pour visiter leur proche dans le centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis. La galère est d'autant plus importante que nos héroïnes se retrouvent depuis l'entrée dans un ensemble de pièces où la climatisation est absente et la chaleur insupportable. Alors, au-delà même de leur positionnement social de dominées par rapport aux surveillants, les tensions montent. La qualité première du film est liée aux actrices qui portent ce film avec passion. Peut-être d'ailleurs un peu trop car très souvent, le film dérive vers beaucoup d'hystérie et d'excitations collectives. L'énervement général finit même pas lasser, et surtout faire perdre de vue le destin nécessairement brisé de ces familles du fait de l'incarcération d'un des leurs. Le format (1 heure 20 environ) est juste et suffisant car, malgré la dimension courte du film, le spectateur pourrait succomber à une sorte d'ennui. Mais la réalisatrice parvient toutefois à mettre en scène avec brio ses actrices dans les espaces limités de la prison. Ainsi, le film se transforme en une sorte d'espace théâtral où les personnages sont grossis pour leur donner l'existence et l'épaisseur narrative suffisantes. Mais "De sas en sas" demeure un joli projet, au service d'une cause, celle des femmes ou mères de détenus, dont on parle trop peu.
    Ciné2909
    Ciné2909

    63 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2020
    Évoquer l’univers carcéral c’est généralement s’intéresser à ce qui se déroule au cœur des prisons, Rachida Brakni a choisi une autre direction. La réalisatrice a préféré se focaliser sur les proches venant en visite et qui finissent par perdre, à leur façon, une certaine liberté. Comme le résume son titre, De sas en sas apparaît comme une sorte de huis-clos progressif durant lequel on partage la longue attente des personnages. Au fur et à mesure que le temps passe, émergent les fragilités de chacun que ce soit l’usure psychologique de ces visites ou encore l’indifférence qui finit par prendre le pas. Une première réalisation qui propose une vision originale complétée par un casting de qualité, voilà une occasion parfaite de s’évader à travers l’écran.
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2017
    Un film exceptionnel, qui aborde avec subtilité l'arbitraire maltraitant auquel sont soumis les visiteurs des prisonniers. Majoritairement, ce sont les femmes, qui vont voir les hommes. Au parloir, l'être aimé est le père, le fils, le mari ou le compagnon, le frère... Mais ces visiteuses ne sont pas coupables. Si elles sont pleines de culpabilité, mais elles ne sont pas coupables au sens juridique du terme et pourtant... Ce huis-clos est exemplaire, ces femmes sont actrices de métier pour certaines, d'autres ne sont pas professionnelles, mais cette troupe fonctionne admirablement bien et l'émotion est intense. A voir absolument !
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2018
    Un premier film original pour Rachida Brakni qui nous présente l'univers carcéral d'une manière différente puisqu'elle s'intéresse aux personnes qui viennent rendre visite aux détenus. En regardant le film, on comprend mieux le titre puisque pour arriver à leur but qui est de voir leurs proches, ces personnes doivent s'armer de patience pour franchir toutes les portes des différents sas. Je ne savais pas que c'était un tel parcours du combattant pour accéder à une simple visite et la réalisatrice joue de ça en créant un huis clos qui va peu à peu devenir oppressant et gagner en intensité. Dans ce drame carcéral, on retrouve des femmes de tous horizons et de tous âges aux personnalités différentes. Elles forment pour la plupart une petite famille puisqu'elles ont l'habitude de se retrouver ensemble, mais comme dans toutes les familles, il y a des disputes qui peuvent éclater. Ce film est réaliste et très naturel. On assiste à de petits instants de vie et dialogues qui nous permettent de mieux connaitre ces personnes tout en installant les enjeux puisque toutes ou presque ont une histoire à raconter. La réalisatrice dresse en quelque sorte plusieurs petits portraits de femmes, des femmes qui sont soit pleines de vie soit fatiguées par cette situation. Dans une moindre mesure, Rachida Brakni parle aussi des gardiens de prison qui sont au bout du rouleau et fatigués de devoir toujours se battre contre les détenus, mais aussi contre les familles pas toujours agréables. Le temps de ce pénible passage, que ce soit pour travailler ou rendre visite, ils sont tous prisonniers de ces murs au même titre que les détenus eux-mêmes. "De sas en sas" est un drame puissant qui brille par son originalité et par le talent de ses actrices. Un huis clos bien mis en scène qui est étouffant et qui monte en puissance jusqu'à un final explosif.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2017
    La réalisatrice aborde le film de prison sous un angle original. (...) Un essai inégal mais prometteur.

    LA SUITE :
    Philippe G.
    Philippe G.

    20 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2017
    Petit bijou absolu que ce film qui, de par son ambiance et son schéma - même si bien sûr l'histoire n'est pas la même - me rappelle DOUZE HOMMES EN COLERE de Sidney Lumet. Rappelez vous ce film où il est question de douze jurés enfermés dans une salle de délibération pour décider si l'accusé du procès était coupable ou non. Ici, il n'est pas question de procès mais plutôt de huit - ou neuf femmes, excusez, je n'ai pas véritablement compté - en attente de voir leur père, frère, fils ou compagnon, lors d'un parloir. Il s'agit bien entendu d'un huis clos psychologique, oh combien propice à une analyse de personnages. Réaliste au possible, étouffant, poignant, où le spectateur se sent par moment pris à la gorge. Film où l'administration pénitentiaire n'est pas montré sous son meilleur jour; je m'étonne d'ailleurs que les autorisations aient pu être obtenus auprès de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Mais peut-être les instances hiérarchiques avaient elles l'intention de montrer au public l'absence de moyens dont elles disposent, surtout à deux mois de ce que l'on sait...Quoiqu'il en soit, allez absolument voir ce film étincelant à tous point de vue: mise en scène et interprétation.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2017
    Fatma, sa fille Nora, Judith, Marlène, Houria, Sonia, sont des mères, des sœurs, des épouses de détenus, qui viennent leur rendre visite un jour de canicule.

    « De sas en sas » est le premier film de Rachida Brakni, l’actrice devenue célèbre par son mariage avec Eric Cantona.

    Elle met en scène un gynécée d’une dizaine de femmes, circulant dans une prison de pièces en pièces (la fouille, le vestiaire, le linge, la fouille à nouveau) jusqu’au parloir. Certaines sont des habituées rodées à l’exercice ; d’autres sont des novices qui en découvrent les codes. Face à elles deux gardiens de prison qui souffrent aussi, de la chaleur et de l’atteinte, mais que leurs fonctions – et leur sexe – obligent à se tenir à distance.

    L’idée de départ de ce film, qui jamais ne montrera les hommes que ces femmes viennent visiter et se focalisera tout du long sur elles, n’est pas sans intérêt. « De sans en sas » souligne combien la violence carcérale ne touche pas seulement les détenus, mais frappe et contamine tous leurs proches et, au premier chef, les femmes qui les entourent, celles qui, par fidélité et/ou par obligation, sont les plus assidues au parloir. « De sans en sas » évite l’écueil d’une succession de portraits, qui auraient pu être brossés à coup de flashback lourdingues. Pour autant, faute d’un scénario suffisamment étoffé, ce huis clos théâtral n’évite pas le piège de l’immobilisme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2017
    Une pure merveille. Le film très touchant grâce à des actrices exceptionnelles !
    Merci pour ce beau moment
    luc I.
    luc I.

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    D'un point de vue social ce film n'a pas le moindre intérêt. La prison est caricaturée (murs décrépis, chaleur insoutenable, pas d'eau, pas de sièges...). Le personnel pénitentiaire est désagréable, inhumain, dépressif, violent, voire même pervers. Les familles sont agressives, animales...
    D'un point de vue artistique le film est long, le scénario inexistant, l'esthétique pauvre.
    Ce film est une fiction mais à vocation sociale qui donne à penser une recherche de véracité dans le tableau qui est fait du monde carcéral. Il aurait fallu le dépeindre comme il est et non comme l'auteure a voulu le montrer au public. Tout laisse à penser une volonté de truquer la réalité. Ce n'est pas rendre justice aux familles qui se battent pour garder leur dignité, au personnel qui exerce un métier difficile et aux associations qui recherchent l'amélioration des conditions de détention et d'accueil des familles.
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