Avis : Battle of the Sexes - Page 3

Un petit film pour une histoire pas inintéressante mais pas transcendante non plus.
Pas désagréable mais pas franchement indispensable.
Il y a d'autres trucs à voir avant.

Le film vaut surtout pour son du d'acteurs qui donnent un véritable rythme au long métrage. Les passages tennistiques sont passionnants et bien réalisés, mais ce biopic manque d'originalité et est trop timide pour sortir des carcans lourdingues du genre.

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J'attendais ce film avec impatience, en apprenant qu'il allait être déprogrammé du ciné, j'ai vite couru le voir. Toutefois je ne peux pas dire que le film ait répondu à mes attentes, pourtant je ne pensais pas en avoir de si grandes. Je m'attendais à visionner un biopici sur une championne se battant pour la reconnaissance de l'égalité homme et femme dans le milieu sportif. J'ai trouvé que ce thème était finalement peu aborder et que le film se consacrait davantage aux histoires d'amour de la championne et les tabous des années 70. Non que ça ne m'intéresse pas mais ce n'est pas ce que je venais voir. De fait, j'ai trouvé le film long et je me suis même endormie peu de temps avant le combat final entre Billie Jean King et Bobby Riggs. On ne peut malheureusement pas résumé un film sur son dernier gros enjeux, mais c'est certainement le point le plus intéressant et le plus lourd de sens. J'ai par ailleurs fortement apprécié ce match entre les deux protagonistes, qui mettait de la tension même si on en connaissait la finalité. Cette scène a eu pour moi plus de sens, car elle reflète vraiment le combat pour l'égalité par les commentaires des managers, sportifs, de l'attention du public. Je ne peux malheureusement pas enlever ma déception, ni même me baser sur une seule scène sur deux heures de films. Pourtant le casting est plutôt alléchant, les décors et les costumes superbes et représentants bien l'époque et tout cela enrobé par la magnifique bande originale de Nicholas Britell. Le film m'aura malheureusement moins conquis que "Little Miss Sunshine".

Une comédie dramatique sur le féminisme dans le sport, un rien grandiloquente malgré de bons acteurs. Dommage qu'elle manque d'audace et se disperse.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr

Magnifique ! Superbement interprété, beaucoup d'émotion. Billie Jean, un personnage fort et attachante. J'ai été transporté par l'émotion et j'aurai adoré voir ce match en vrai

Loin de s’intéresser vraiment au sport en tant que tel – on verra finalement peu la raquette taper la balle – le duo Jonathan Dayton et Valerie Faris (Little Miss Sunshine) prend le parti de nous parler de féminisme dans les années 70. Une belle idée sabotée quelque peu par le tandem incapable de donner du rythme et de l’intensité au long-métrage. La caméra s’abandonne à son scénario et ses acteurs, ne parvenant pas à provoquer le frisson au-delà des mots.

Film efficace, normalement développé, bien joué par Emma stone et Steve Carel.
Néanmoins ses qualités font ses défauts: cela restera un film assez lisse, avec peu d'enjeu, où les thémes sont très tendance et de plus en plus Consensuelles : le féminisme, la différence de traitement entre les hommes et les femmes dans le sport, l'homosexualité féminine.
Au final, ce qu'il y a de terrible dans ce type de films, c'est qu'on a pas grand-chose à penser de plus de ce que le film nous montre.
Dommage parce que ces femmes là sont de très grandes championnes . Notamment Margaret Court l'australienne qui possède le important palmarès de victoire en grand chelem 24 victoires non encore égalé par les redoutables sœurs Williams avec 23 chacune.
L'entraînement y est peu montré, et vous remarquerez que ces dames dévorent des frites en guise de dîner pendant les compétitions.... Et sont sponsorisés par une marque de cigarette... Cela a bien changé.
Par contre elles ont déjà une coiffeuse pour leurs coupes de cheveux.

De la part de Jonathan Dayton et Valerie Faris, ce n'est clairement pas le titre le plus original ou le plus surprenant. Logique, vu que ce récit retrace fidèlement une histoire vraie racontant un chapitre méconnu en France du tennis américain, ayant permis de nombreux progrès pour les femmes dans ce sport et sans doute de manière plus globale. À ce titre, pas de grandes surprises, mais un film sympa et parfois vraiment touchant, les deux réalisateurs sachant s'y prendre pour nous brosser dans le sens du poil sans rendre cela trop lourdingue ou facile. C'est un peu manichéen mais pas trop, juste lucide dans le rapport femmes-hommes qu'était celui de l'époque, Bobby Riggs étant, certes, présenté comme un macho prétentieux, mais loin d'être antipathique pour autant, au contraire. Enfin, « Battle of the Sexes » ose aborder avec pudeur la question de l'homosexualité de la championne Billie Jean King, autre aspect important relativement important du récit, surtout lorsqu'on apprend les conséquences qu'elles auront dans la vie de cette dernière. Un moment plaisant, sur un sport peu abordé (euphémisme) au cinéma tout en traitant d'un sujet pour le moins d'actualité, le duo Emma Stone - Steve Carell fonctionnant à merveille. Un Dayton - Faris mineur vaut toujours mieux que le tout-venant.

Combat pour que les femmes soient payées autant que les hommes en qualité de joueur de tennis. Le film est trop caricaturale et il faut attendre plus d'une heure pour assister à un peu d'entraînement et de préparation pour le fameux match homme / femme. Un peu décevant, d'autant que la romance de Billy Jean n'est pas la bienvenue, le film offre un parti pris dès le départ un peu dommage, mais le match final est bien.

Décidément, le tennis inspire le cinéma en ce moment. Après Borg/McEnroe, voici donc la fameuse bataille des sexes. Mais Battle of the sexes est d’abord et surtout un très beau et fort portrait de femme. Première femme à gagner 100000 dollars en une année, première sportive à faire son coming-out, première femme décorée de la plus haute distinction civile américaine, créatrice de la WTA, etc etc. Billie Jean King est la femme de tous les records et des premières fois. Une militante qui a tant fait (et encore maintenant) pour démocratiser son sport, imposer le tennis féminin et toujours batailler pour les droits des LBGT. Ce nouveau film de Valerie Faris et Jonathan Dayton (Little Miss Sunshine) n’est pas un chef d’oeuvre mais le tout se tient très bien. Le propos est fort et chargé d’émotion. Et puis ces faits survenus dans les années 70 sont encore malheureusement totalement d’actualités aujourd’hui. Même si les choses évoluent, il reste encore beaucoup de boulot. Techniquement, la période est bien rendue (même si un peu kitsch). Le casting fait pour beaucoup dans le charme et la réussite de l’ensemble. Emma Stone est formidable dans le rôle de l’ex-numéro 1 mondiale, avec une certaine ressemblance physique. Un rôle qui pourrait lui offrir une nouvelle nomination aux Oscar en janvier prochain. Steve Carell est inénarrable en Bobby Riggs, également ancien n°1 mondial, misogyne et provocateur. Ils sont bien entourés par les talentueux Andrea Riseborough, Bill Pullman, Elisabeth Shue ou Sarah Silverman. Un beau film donc, plus puissant qu’il n’y paraît (finalement bien plus social que sportif), pour le beau portrait d’une femme qui n’a jamais baissé les bras et fait évoluer les mentalités pour rendre la vie (un peu) plus facile à nombre de personnes. Une grande dame.

Une mise en images incroyable de ce fait réel qui, derrière son spectaculaire, a fait avancer beaucoup de choses, dans le tennis bien sûr, mais pour les femmes en général. Billie Jean King est une femme qu'il faut vénérer pour cette victoire incroyable et sans appel contre le machisme et la misogynie honteuses dont souffre les femmes aujourd'hui encore, mais encore plus dans les 70's. Rien que pour ça, le film vaut le détour.

Adaptation d'une histoire vraie qui a marqué la société US... enfin, c'est ce qu'on veut nous faire croire. Reste un divertissement agréable toutefois, qui file assez vite et qui présente efficacement ses personnages jusqu'au dénouement, avec une vraie application dans la mise en scène. Le jeu des acteurs est impeccable, avec un S. Carrell détonnant, face à une E. Stone très juste. Le film brasse plusieurs thèmes mais échoue à aller au bout de chacun d'eux à cause d'un manque patent de subversion. Supervisé par l'authentique B.J. King et sa compagne, le film largement de nuance, à défaut d'imposer un point de vue policé et consensuel. En effet, King est décrite avec quelques défauts mais ça reste des défauts "mignons" et "acceptables" comme le fait qu'elle soit trop perfectionniste et qu'elle fasse passer son métier et sa passion avant ses amoureu(se)x. En face, des hommes presque invariablement présenté comme bête, misogyne, ignare et crasseux (sauf si vous êtes soumis à la femme ou gay), bref, c'est bien pensant mais bien fait, un film divertissant mais trop inoffensif. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Nous sommes dans les années 70, l'époque change, les femmes revendiquent de plus en plus le droit légitime d'être l'égal de l'homme dans notre société.
Nous allons suivre la championne de tennis américaine de cette période, Billie Jean King, numéro une mondiale et totalement impliquée dans la lutte pour la parité hommes-femmes dans son sport. C'est elle qui est à l'origine de la création de la WTA !
J'ai aimé beaucoup de choses dans ce film : le récit fidèle de cette "bataille des sexes" sur le court mais bien au-delà, la présence luminescente et électrisante d'Emma Stone dans le rôle principal, la bande-son excellente en adéquation avec cette décennie et enfin le thème principal qui dépasse largement la petite balle jaune et qui montre un véritable combat identitaire et engagé d'une femme dans un monde qui va si "mâle".
Un vrai petit coup de coeur de fin d'année, plaisant et attachant !
--> Site CINEMADOURG

Une belle reconstitution de l'Amérique des seventies portée par une belle distribution. Le film manque toutefois un peu d'originalité et de surprises dans son traitement.

Plus film militant sur la cause féministe que véritable film de sports, Battle Of The Sexes nous emporte complètement par son mélange entre comédie et drame parfaitement équilibré. Pas le temps de s’ennuyer un seul moment devant ce long métrage magistralement interprété par Emma Stone et Steve Carrell tous les deux impeccables et aussi attachant l’un que l’autre malgré leur opposition. Si le duo Jonathan Dayton et Valerie Faris se fait assez rare, ils font vraiment mouche à chaque fois et ce troisième film est tout aussi réussi que les deux précédents. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]