Un film très intéressant à l’esthétique particulière, dont il faut souligner le sujet , rarement traité dans le cinéma Japonais.
Les premières minutes sont un peu difficile d’accès au cause d'un mélange technique, loin d'être mauvais, mais qui détonne et manque cruellement d'harmonie.
On pense alors que le film va continuer dans cette veine, mais il n'en est rien, après quelques minutes seulement , fort heureusement, on oublie d'une part cette petite entrée en matière un peu maladroite, et d'une autre, le traitement graphique devient bien plus réussi très rapidement, et ce, tout au long du film.
Mention spéciale pour les décors très expressifs et et très graphiques soulignant parfaitement l’atmosphère de ce que l'on peut imaginer être cette période, ainsi que la palette de couleur incroyablement sensible et particulièrement bien sentie pour beaucoup de séquences, qui vous plongeront dans une poésie certaines.
Enfin n'oublions pas le plus important l'histoire, qui est vraiment touchante sans jamais se complaire dans la facilitée, et ne diabolisant pas "l'ennemi", chose qui aurait pourtant été bien plus évidente dans d'autre type de production...
On verse sa larme, on pensera au "Tombeau des lucioles" bien entendu, mais le registre est tout de même bien différent et nettement moins extrême, ainsi que nettement plus onirique.
Enfin le film fait énormément de parallèles avec l'oeuvre de kenji Miyazawa, auteur Japonais classique, et son oeuvre "Ginga Tetsudou no Yoru"(Train de nuit dans la Voie lactée) qui inspira directement Matsumoto Leiji , le papa de Harlock(Albator chez nous) pour son "galaxy express 999" , une oeuvre culte au japon, dont je recommande évidemment avec ferveur les films, ou au moins le premier.