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    Fils de
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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 159 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 août 2023
    Hervé Pierre-Gustave (dit "HPG") est acteur de film porno et depuis peu, père de famille. Hervé a du mal à trouver sa place de père et Gwenaëlle, sa compagne, commence à s’impatienter jusqu’à le mettre au pied du mur, qu’il prenne enfin ses responsabilités et arrête sa carrière dans le X.

    Raphaël Siboni s’était déjà intéressé à HPG à travers Il n'y a pas de rapport sexuel (2012) et HPG lui-même s’était déjà mis en scène à travers divers documentaires, notamment On ne devrait pas exister (2006). Force est de constater qu’il a toujours ce besoin de reconnaissance et de se mettre en scène lorsqu’il n’est pas hardeur dans un film X.

    Avec Fils de (2014), le film oscille maladroitement entre le docu et la fiction, à telle point que l’on ne parvient jamais à faire la distinction entre les deux, la frontière est mince et c'est ce qui perturbe le plus (qu’est-ce qui est réel ou faux ?). HPG se met en scène, filme sa famille, les premiers pas de ses enfants Énora et Léni, ses engueulades avec sa compagne (où il se fait mener à la baguette), ainsi que l’abandon de son prochain film de fiction (il plante l’équipe de tournage le premier jour, en pleine crise existentielle).

    HPG y apparait imbu de sa personne, bordélique, indécis, insupportable et parfois pitoyable, bref, rien n’est fait pour que l’on s’y attache ou que l’on s’y intéresse. A travers son documentaire ou devrais-je dire, son autoportrait (de 70min), il persiste une fois de plus à étaler son narcissisme où il est de tous les plans et ne laisse que très peu de place aux autres.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2018
    Portrait drôle mais souvent très touchant d'un acteur X qui tente de trouver une certaine harmonie entre son métier et sa vie de famille. Entre docu et fiction on surfe clairement sur le style Maiween. L'ensemble est assez foutraque, mais quand le film s'arrête, on se dit qu'on aurait bien aimé qu'il dure un peu plus longtemps.
    alouet29
    alouet29

    66 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2016
    Sous prétexte pédagogique ou intello blasé, ce film est rasoir : pas de dialogue, pas de trame dans la narration, peu d'implication des acteurs. bref, c'est à oublier très vite !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Égo-centré, foutraque, casse-gueule, un peu complaisant parfois, mal branlé aussi (!), mais attachant. Et puis, la scène avec Christophe à l'harmonica est touchante. Le précédent, Les mouvements du bassin, m'avait laissé pantois. Pas celui-ci.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Symptomatique de la difficulté de se recycler dans le cinéma dit traditionnel, les précédentes réalisations d’HPG étaient trop expérimentales pour toucher un public autre que celui qui lui connaissait déjà sa carrière de hardeur aguerri. C’est cette gêne de vivre avec cette image sulfureuse qu’il décide de mettre au centre de cette autofiction naturaliste, appuyant sur le nouveau défi qu’est sa paternité. Devoir se montrer un être mature et responsable semble en effet devenir un enjeu personnel énorme dans ce film constitué de morceaux de vie, alternant entre son activité professionnelle et sa vie de famille. Mais ce patchwork narratif brouillon, dont certains passages n’ont pour seul but que mettre devant la caméra quelques amis (en particulier la scène avec Christophe qui est aussi inutile que plombante), n’a dans sa globalité aucune structure dramaturgique cohérente. Si l’on comprend la démonstration introspective de l’acteur et que quelques scènes sont amusantes dans le rapport à la pornographie, un court-métrage aurait été beaucoup plus efficace pour fournir le même résultat.
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2014
    Voici une sorte d'ovni cinématographique. J'ai entendu ce matin HPG à la radio et suis allé à la sorte de première ce soir, puisque l'équipe était présente. Le film sort dans une seule salle à Paris! Bravo au cinéma La Bastille d'avoir l'audace de le programmer. La salle était comble. Ce fut l'occasion de constater l'humour d'HPG, sa vulnérabilité, son jeu avec ses failles narcissiques. Pas de porosité entre le monde des enfants et ce qui appartient au monde des adultes. Tel est le fil conducteur qu'il revendique pour son film. Cela rappelle ce magnifique article du psychanalyste hongrois contemporain de Freud, Sandor Ferenczi, intitulé "Confusion de langue entre les adultes et l'enfant", publié en 1933. HPG nous parle de son devenir père et de son métier de hardeur. Le propos de son film n'est pas pervers. HPG nous expose ses doutes, ses questionnements, ses incertitudes, ses moments où l'érection ne vient pas alors que la mécanique du sexe ne lui a jamais posé de problèmes jusqu'alors. Je ne sais que penser de ce film. On rit souvent, on peut être attendri, notamment lorsqu'on déambule avec son fils ( l'affiche en est extraite). Cet homme s'expose. Ce n'est pas la première fois. J'ai découvert qui était HPG en voyant le documentaire de Raphaël Siboni intitulé selon un slogan lacanien "Il n'y a pas de rapport sexuel". J'allais ajouter que HPG me rappelait un film dans lequel jouait Eric Cantonna, dans un rôle à contre courant et, recherchant de quel film il s'agissait, je découvre que ce film s'intitule "Les mouvements du bassin" et qu'il est réalisé par... HPG!! Comme disait Pierre Desproges, dans la minute nécessaire de Monsieur Ciclopède : "étonnant, non?" J'ai rendu visite à mon père aujourd'hui et curieusement, alors qu'HPG s'interroge sur sa paternité, moi qui suis père depuis près de trente ans, j'entends aussi ce titre du film, d'une place de fils. HPG s'interroge sur qu'est-ce que ça fait d'avoir un père, qui gagne sa vie dans le porno, il interroge Izia en lui demandant d'imaginer que son père soit ainsi. Autrement dit HPG délègue à d'autres de porter la question en tant que fils de... Son évitement est touchant, ce d'autant qu'il racontait à la radio ce matin que son père ne lui parlait plus.
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