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    Youth
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    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Ce film m'a fait penser à une visite dans une galerie d'art : il nous est présenté une suite de scènes avec chacune sa particularité artistique et Il faut vraiment reconnaître au réalisateur un talent incroyable de mise en image !
    Si la forme est plutôt soignée, le fond, lui, est beaucoup plus simple : dans un centre hôtelier luxueux de soins au coeur des Alpes, on suit les états d'âmes de deux octogénaires et d'autres pensionnaires.
    Les thèmes abordés sont universels : l'amour, la vie, la vieillesse, le temps qui passe, les émotions, les réussites, les échecs...
    Vous l'aurez compris, il n'y a pas vraiment d'histoire, j'ai traversé cette oeuvre comme on parcourt un musée.
    Ayant personnellement besoin de plus de fond au cinéma pour m'émouvoir, ma notation restera frileuse.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2015
    S'il y a une sorte de génie commun de l'image qui court à travers le cinéma espagnol, que dire du cinéma italien -très en retrait actuellement mais qui avec Paolo Sorrentino vit toujours comme au temps des plus grands: Fellini, Risi, Scola.....

    Il n'est pas si vieux que cela, Sorrentino, comment fait il parler si bien du temps qui passe et du temps qui reste? Déjà, ce thème était au cœur du génialissime Grande Bellezza.... Dans Youth, il brode avec un art inouï autour des façons d'affronter -ou plutôt de refuser d'affronter- le temps qui passe: arrêt sur image -l'avenir n'existe pas ou fuite en avant -le passé n'existe pas...

    Fred (Michael Caine) et Mick (Harvey Keitel) sont des amis de soixante ans; il y a soixante ans, ils ont été amoureux de la même fille; et soixante ans plus tard, ils se posent toujours la question de savoir si l'autre a couché avec elle -ou pas.... Leurs enfants se sont même mariés, sauf qu'au moment où le film débute, le fils de Mick vient de lâcher d'une façon parfaitement inélégante Léna, la fille de Fred (la belle Rachel Weisz) au profit d'un boudin. Ca perturbe leur amitié? Pas tant que ça. Ils ont eu des femmes, des enfants, mais ils n'ont jamais été ni bon mari ni bon père parce que comme tous les créateurs, les grands artistes, leur vie était entièrement tournée vers leur profession, leur art, leur création. Des vieux égoïstes? Oui.

    En tous cas, Michael comme Harvey n'ont rien perdu avec l'âge de leur pouvoir de séduction. Si l'un d'eux veut m'épouser, je suis là!

    Fred et Mick se retrouvent dans un luxueux hôtel de remise en forme comme seule la Suisse sait en produire. Fred a été un grand chef d'orchestre, un compositeur reconnu et il ne fait plus rien. Il se paye même le luxe de rembarrer la Reine d'Angleterre qui souhaite l'anoblir au cours d'un concert où il dirigerait ses œuvres pour elle. A toute question il a une réponse toute faite: ma fille dit que je suis apathique. Que dire de plus.... Mais vous, spectateurs, vous comprendrez à la fin du film qu'il cache un secret -et probablement un lourd remords.

    Au contraire, Mick est un réalisateur débordant d'énergie, et il a réuni autour de lui toute son équipe de scénaristes pour peaufiner sa prochaine œuvre qui sera son film-testament... Et la question de savoir si l'âge n'a pas émoussé son potentiel créatif, il se garde bien de se la poser.

    Et voilà, c'est un patchwork de petites touches, de petits moments souvent cocasses au milieu de la pittoresque faune de l'hôtel: l'ancien footballeur vedette devenu monstrueusement obèse; le couple très chic qui se fait la tronche et n'échange jamais un mot (mais nous réservera peut être des surprise, qui sait?); la petite masseuse qui sourit tout le temps malgré son appareil dentaire et danse dans sa chambre devant des cassettes de chorégraphie; le professeur d'escalade attaché à l'hôtel qui, au vu de la clientèle, ne doit pas avoir énormément de travail; le moine bouddhique qui lévite? ou pas? sans oublier le passage d'une Miss Univers extrêmement nichonnante qui transforme les deux vieux amis en loups de Tex Avery.... Et Jimmy! Jimmy, acteur venu s'isoler pour répéter, s'imprégner d'une future composition (quand vous verrez de qui il s'agit vous comprendrez qu'il fallait une sacré imprégnation....), jeune californien désespéré de ne devoir sa célébrité qu'à un rôle de robot dans un blockbuster alors qu'il a joué des rôles intellos dans des films indépendants, c'est Paul Dano, qu'on retrouve toujours avec plaisir et dont on s'émerveille qu'il puisse faire une telle carrière avec un physique... difficile. Quand il atteindra le cinquantaine et que le problème d'être mignon ou pas ne se posera plus, gageons qu'il sera un acteur que tout le monde s'arrachera!

    Notons, le bref passage de Jane Fonda -en star chérie de Mick-, choucroute blonde et prothèses mammaires -littéralement monstrueuse, totalement fellinienne, sans doute ce que la pauvre Jayne Mansfied serait devenue une fois septuagénaire si elle avait vécu...

    Moments cocasses, moments surréalistes, moments émouvants et grands moments de cinéma tout court -comme lorsque Fred dirige, en pleine nature, un concerto pour sonnailles au milieu d'un beau troupeau de Brunes des Alpes.... là, oui: c'est du Fellini! Le maître n'aurait pas trouvé mieux!

    Alors, quand on se dit que ce grand film, ce film génial, personnel, profond est reparti de Cannes bredouille quand la palme est allée à cette daube poussive et indigeste de Dheepan, on se dit: zut! Est ce que le cinéma, le vrai cinéma, le cinéma plaisir est mort? Est ce que pour faire l'intéressant il faut tirer les grosse ficelles du mélo social? On ne comprend pas. Que les frères Coen aient cautionné ça: on ne comprend pas.

    Vive le cinéma, vive Sorrentino, et courez y, courez y, courez y!!!
    jaja77
    jaja77

    57 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    pas un mauvais film, mais je m'attendais à voir une oeuvre exceptionnel au vu du prix remporté au festival de cannes. un drame sur le vécu de 2 personnages d'un âge bien avancé qui se remémore tout ce qu' il ont faits ou pas durant leur vie antérieure ( l'amour, l'amitié, la famille, leur travail etc..). voilà , pas mal. il y a quelques passages vraiment très bien réussies avec des moments drôles ainsi que des scènes très bien réalisées techniquement et visuellement. le point négatif, du film c'est la durée de 2 heures qui mènes à pas mal d'ennuie par ses quelques longueurs et lenteurs à pas mal de moments.voilà pourquoi je notes 3 étoiles maximum.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    Ce film est un bijou ! Ce réalisateur un génie !
    La critique est comme toujours très divisée et tranchée, certains crient à l'imposture quand d'autres qualifient Paolo Sorrentino de nouveau Fellini. Quant à moi, je suis un inconditionnel amoureux de son cinéma et Youth est pour moi l'un de ses plus beaux films. Les dialogues sont ciselés, la photographie est exceptionnelle, le sujet nous plonge dans une émotion forte mais comique ! Quel talent !C'est un chef d’œuvre !
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2015
    Je reconnais que certaines poses « auteuristes » et une certaine complaisance à filmer certains corps obèses et/ou âgés a quelque chose de parfois agaçant et surtout d'un peu creux. Cela dit, quelques dialogues et scènes mises à part, difficile d'être insensible à cet univers extrêmement élégant et soigné, où l'on suit avec plaisir chaque personnage, chaque situation, chaque échange qui, sans être d'une originalité folle, livre pas mal de réflexions sur le temps, la vieillesse, la vie sans presque jamais se départir d'une douceur, d'une bienveillance sur chacun, sans pour autant occulter leurs défauts ou leur égoïsme. Au final, il a beau ne pas se passer des centaines de choses, j'ai constamment été sous le charme de ce décor idyllique, de ce bel éloge de la culture, sans oublier quelques visions aphrodisiaques du plus bel effet (ceux qui l'ont vu devineront aisément à laquelle je pense en particulier...), le tout porté par un superbe duo Michael Caine - Harvey Keitel, bien entouré par Rachel Weisz et Paul Dano. A défaut d'être un coup de cœur, voilà en tout cas une expérience qui ne m'aura pas laissé insensible et dont je suis sorti presque tout troublé : j'ai aimé, tout simplement.
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2015
    Après le souvenir intact de la Grande Belleza dans lequel tout me semblait plausible et poétique à la fois, c'est une véritable déception que j'ai ressentie avec ce nouveau film. Paolo Sorrentino appuie lourdement sur l'inévitable dégradation physique due au temps qui passe. Le scénario multiplie les personnages sans leur donner une véritable existence. S'en ressent une certaine lourdeur, malgré quelques éclairs de génie dans la mise en scène, qui toutefois, reste assez présomptueuse. Des dialogues, parfois violents, sonnent parfaitement justes et restent un point fort du film. Le fidèle Luca Bigazzi offre une photographie particulièrement réussie. Les deux truculentes et trop courtes apparitions de Jane Fonda, sont un régal. La très belle Rachel Weisz, dans un rôle superflu, est étouffée par les excellents Michael Caine et Harvey Keitel. Grâce à leur prestation respective l'ennui devient supportable.
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2015
    Pour certains, le cinéma de Paolo Sorrentino ne serait qu'entreprise baroque niaise et boursouflée. Laissons-les dire, ils ont leurs raisons : le réalisateur napolitain, depuis Il divo, n'a jamais fait dans la nuance et c'est justement sa grandiloquence et son style pompeux qui le démarquent de ses contemporains trop souvent frileux ou énigmatiques (voir un certain thaïlandais porté aux nues). Youth est un opéra qui tient autant de Thomas Mann que de Fellini (le film est aussi dédié au grand Francesco Rosi) dans une atmosphère d'hôtel/clinique suisse très particulière. Autant fragmenté que La grande bellezza, Youth est plus lisible dans ses deux thématiques principales : la vieillesse et les affres de la création. Certes, le film peut s'avérer inégal, voire faire du surplace parfois mais au détour d'une scène, la virtuosité de Sorrentino s'exprime illico, presto et allegro. Et puis, quelle direction d'acteurs : Harvey Keitel et Michael Caine sont grands, Rachel Weisz, Paul Dano, un sosie de Maradona et Jane Fonda (formidable), ne sont pas en reste. Et les vaches suisses sont parfaites. Alors Youth, un film qui sent le vieux ? Non, ce sont la plupart des autres films qui en ont l'air.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2015
    Comme les critiques du Figaro, je pense que Youth méritait largement la palme d’Or au dernier festival de Cannes…mais le jury des frères Coen n’a pas suivi…le film divisant profondément la Croisette…moi j’ai adoré…le film ne se réduit pas à son affiche, qui représente à peine 30 secondes sur près de 2 heures de film…mais il faut reconnaître que la plastique de Miss Univers est parfaite et se laisse contempler…et nos « petits vieux » sont comme dans un bain de jouvence en faisant trempette avec elle «Quel que soit l'âge qu'on a, on peut regarder vers l'avenir et c'est la condition pour rester jeune. L'avenir nous donne de la liberté et la liberté nous donne un sentiment de jeunesse» rappelle Paolo Sorrentino pour justifier son titre... Cette histoire de deux amis, un chef d'orchestre, Fred Ballinger (Michael Caine 82 ans) et un réalisateur Mick Boyle (Harvey Keitel 76 ans) qui se retrouvent dans un établissement thermal en Suisse, préoccupés par leurs problèmes de prostate et qui voient re-défiler leur vie, leurs amours de jeunesse qu’ils ont pu partager, leurs œuvres, leurs échecs, dans une relation toute de pudeur et de complicité...…Fred, le compositeur chef d’orchestre, se considère définitivement en retraite, refuse les propositions d’écrire ses mémoires, malgré l’insistance de sa fille qui est son assistante, refuse de diriger son œuvre maîtresse devant la Reine pour l’anniversaire du Prince Phillips…mais retrouve ses gestes de maestro, en dirigeant un concert de clarines au milieu des alpages qui entourent l’hôtel . Mick le réalisateur, en dehors de sa cure, s’est enfermé dans l’hôtel avec son équipe de scénaristes pour écrire le scénario de son film testament …qu’il destine à son égérie Brenda Morel ( Jane Fonda 77ans)…considéré comme un réalisateur à femmes, il voit apparaître lors d’une promenade toutes les actrices qui ont jalonné sa carrière…En dehors de ces deux compères apparaissent une série de personnages, à la Fellini, un curiste sosie de Maradona, obligé de se déplacer avec une canne et une bouteille d'oxygène qui se met soudain à jouer avec une balle de tennis pour l'envoyer par une série de coups de pied magiques à une hauteur vertigineuse, une jeune masseuse à l’appareil dentaire qui répète en permanence une chorégraphie de sa chanteuse fétiche…un jeune acteur Jimmy Tree venu travailler un nouveau rôle, qui doit le sortir du rôle qui a assuré son succès , un rôle de robot où son corps est masqué…et j’en passe…Les trois stars sont formidables de justesse, les deux hommes en créateurs aigris et Jane Fonda en caricature de vieille actrice qui jaillit pour cracher sa vérité au réalisateur « Tes derniers films étaient de la merde, tu ne comprends plus le cinéma, ta carrière est terminée»…. Et que dire de la scène finale, où Fred a accepté finalement de diriger son œuvre devant la reine avec une soprano, autre que sa femme…Sumi Jo, éblouissante…le film m’a tout à la fois ému, attendri et amusé …est-ce que parce que moi-même je me rapproche de ces âges…mais jeune ou vieux …allez le voir !!!
    Marceau G.
    Marceau G.

    358 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2015
    Un film doux et contemplatif sur l'amour et le temps qui passe. Paolo Sorrentino nous offre pour son dernier long-métrage un film d'une beauté absolue et d'une profonde mélancolie. Dans "La Giovinezza", l'histoire n'a pas tellement d'importance, elle se développe presque grâce aux personnages, qui sont à la fois les moteurs et les acteurs. "Youth" (comme son nom l'indique) parle de la jeunesse ; de la jeunesse de corps, mais surtout d'esprit, car la plupart de ces personnages aux âges avancés se refuse à la vieillesse. La magnifique introduction tout en grâce et en légèreté nous annonce directement la couleur. C'est un cinéma porté principalement sur les émotions. Un cinéma poétique et langoureux, naturaliste et profond, métaphysique et plein d'ironie. Des sentiments sublimement retranscrits par toute une palette d'acteurs impériaux (les deux vieux bougres Caine et Keitel en états de grâce, ainsi que Dano et Weisz, surprenants) et, croyez-le ou non, par un sosie obèse de Maradona ! Ce-dernier qui incarne en réalité très bien le propos du film ; puisque ce joueur de foot déclinant et plein de graisse, marchant avec une canne et se baladant sans cesse avec une bouteille d'oxygène, ne peux plus jouer au foot, mais pourtant aimerait bien, et trouve finalement rien qu'un instant le moyen de retoucher, une dernière fois sans doutes, à une balle ; c'est l'incarnation même de la vieillesse : une vitalité perdue et des moments de bonheur comptés. Le dernier film de Sorrentino parle aussi de la création (musicale et cinématographique), des arts qui nous font vivre. Une belle œuvre sur la vie donc.
    vincenzobino
    vincenzobino

    94 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Wouaah!!!
    Pas du tout attiré par la bande-annonce et n'ayant comme unique référence de Sorrentino "this must be the place" qui ne m'avait rien procuré, il fallait des belles critiques pour me pousser a le voir. Ces dernières vinrent heureusement et m'ont permis de passer un instant magique.
    L'histoire est on ne peut plus simple: celle de notre vie et de cette envie de revivre une seconde jeunesse. Mais c'est surtout un hymne a la reconnaissance d'autrui parsemée d'instants Felliniens somptueux (je ne suis pourtant pas du tout adepte du réalisateur de la Strada), de prises de vues exceptionnelles (notamment un montage magistral) et d'une musicalité bouleversante (sur ses 10 dernières minutes, générique inclus).
    Et quels acteurs, notamment Jane Fonda géniale, Rachel Weisz magnifique et Michael Caine et Paul Dano grandioses.
    A recommander vivement...
    Craoux
    Craoux

    19 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2015
    Superbe ! Je ne suis pas un connaisseur de l'œuvre de Sorrentino mais j'ai adhéré en confiance à cette belle manière de nous conter une histoire, certes triste, d'amitié entre ces deux vieux artistes. Les dialogues se nourrissent de gravité, ou de légèreté, voire de futilité ... mais tout ce qu'il nous est donné à voir et à entendre permet de construire un puzzle, celui de la vie de Mick et de Fred. Ils ont environ 80 ans et l'avancée en âge les étreint, comme tout être normalement constitué. Elle est au centre du film - mais pas que -, avec le questionnement sur sa vie, le sens qu'on lui a donné ou trouvé. Et l'attention qu'on a accordée à ses proches. A-t-on privilégié la sincérité, ou le paraître ? Je crois inutile de m'épancher davantage tant il appartiendra à chacun(e) de fixer le curseur de son ressenti ! Je confesse que j'ai vécu un beau moment de cinéma. Quels acteurs (M. Caine est impressionnant). Une fois sorti de la salle, j'ai mis un certain temps à revenir à la réalité ...
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2015
    candidat aux césars , ce film a été oublié au profit du film de jacques audiard ,dheepan, un navet prétentieux ! une énormité de plus , merci au jury et aux critiques intellectuels ( libération , télérama entre autres ) . pour moi , j'ai été séduit par youth ,un film original , imprévisible , humain et drôle par moments . cela fait plaisir de voir des films qui sortent de l'ordinaire ,loin des blockbusters formatés , j' y associerai le tout nouveau testament lui aussi un film d' auteur ! pour revenir à youth , l' interprétation est formidable,mickael caine et harvey keitel bien sûr, mais aussi paul dano étonnant et rachel weisz magnifique et émouvante , sans oublier la suisse dans un rôle muet mais essentiel !
    Arnaud75016
    Arnaud75016

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2015
    Un grand moment de poésie, joyeux et varié, esthétique et très bien porté par les 2 têtes d'affiche. J'ai été charmé et transporté.
    Poupée zoom
    Poupée zoom

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2019
    Un lieu , déjà! lieu surréaliste, terrain favorable aux observations les plus superflues.Alors on y réfléchit sur la beauté , le pouvoir et l'amour .C'est drôle et tragique , une histoire entre un père et une fille qui se retrouvent . On sort de ce film avec un regard contemplatif et finalement , l'étrange et l'insolite ne sont pas si loin...Il faudrait avoir le temps de faire une cure de jouvence.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    La simplicité, c'est le plus difficile dans l'art.... Voilà un des thèmes illustrés par ce splendide "Youth". Avec, en "Défense et Illustration", l'histoire de Fred Ballinger (Michael Caine), compositeur et chef d'orchestre anglais "retraité" (présenté comme ayant été un moment un des familiers de Stravinsky - celui-ci mort à New York en 1971 est effectivement enterré avec son épouse à Venise, un détail donc tout à fait crédible, pour ce personnage de fiction), auteur des "Simple songs" (à découvrir à la fin..). Qui croise celle d'un ami de jeunesse, le tout aussi fictionnel Mick Boyle (Harvey Keitel), un Américain figuré en cinéaste travaillant à son "film-testament". L'un est octogénaire, l'autre le sera bientôt. Ils sont aussi liés par le mariage de leurs enfants, la fille du musicien (Rachel Weisz), et le fils du metteur en scène - lequel mariage prend l'eau... Les dernières scènes exceptées, le décor (grandiose) est unique : la Suisse alémanique, du côté de Davos, un hôtel de luxe (avec offre de "remise en forme" sophistiquée) pour "happy few" (on y voit aussi un acteur américain trentenaire - Jimmy Tree, alias Paul Dano, une ex-star du ballon rond, un "Pibe" aux franches allures de Maradona, mais "Marx friendly", ou la dernière Miss Univers en date - celle de l'affiche, façon "Suzanne et les vieillards" contemporaine... et même un sage extrême-oriental ressemblant beaucoup au dalaï-lama....). On est à la fin du printemps - on parle du festival de Cannes, après la visite de la star pressentie, en tant que vieille amie, pour le film de Boyle (scène avec Jane Fonda - suivie par une caméra impitoyable...). Sorrentino fait évoluer (au propre, comme au figuré) cet aréopage hétéroclite et baroque de plaisanciers et curistes dorés sur tranches presque deux heures durant. Deux heures de pur ravissement esthétique (au meilleur sens du terme - "La grande Bellezza" bis, à cet égard !), et de grande profondeur de propos, sans aucune afféterie pour autant (le temps qui passe, la douleur de l'absence, les émotions, toutes les émotions - seule chose importante dans une vie d'homme...?). Les interprètes (tous magnifiques) participent évidemment de la réussite formelle et intellectuelle (là aussi, dans le meilleur sens du terme) de ce nouveau et excellent film de Paolo Sorrentino. Un très grand réalisateur (bien sûr à nouveau "oublié" au dernier Cannes - le vrai - coutumier des palmarès bien-pensants, depuis de trop longues années maintenant).
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