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    Youth
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    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    Pas fan dithyrambique de Paolo Sorrentino de base, celui-ci se regarde. C'est assez sommaire comme critique, je l'accorde. Mais on ne sait pas vraiment ce qu'il veut nous dire. Peut-être pas assez documenté, çà aussi je l'accorde, on ne peut néanmoins pas le classifier dans le contemplatif car certain plan sont laid. Comme son compatriote Garrone, son cinéma prend un virage. Saura t-il bien le négocier?
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Moi qui d’habitude me pose comme défenseur du cinéma de Paolo Sorrentino je vais bien être obligé pour cette fois de m’abstenir de cette tâche, ça me fait presque de la peine car je m’attendais tellement à aimer ce film, j’en avais même fait un de mes favoris pour tenter de sauver cette bien terne année 2015, en vain. Après La Grande Bellezza le réalisateur italien explore encore une fois la vieillesse, ce temps qui passe et où la vie perd sa substance en ne laissant que regrets et réminiscences, toujours ce regard pessimiste sur le monde qui l’entoure, un air de déjà vu ?

    Car oui, Youth m’a semblé être une sorte de remake camouflé de l’excellent Grande Bellezza, mais ce coup ci avec des stars américaines en guise de vitrine, c’est la seule chose que je craignais à vrai dire, cette volonté d’appuyer avec insistance et redondance là où le public veut être touché et amusé, avec la maladresse inhérente à ce genre de transposition hollywoodienne, et c’est exactement ça. Sorrentino s’est sans doute mis dans l’idée de revenir à Cannes deux ans après s’être fait coiffé au poteau par Kechiche et sa Vie d’Adèle pour décrocher la très prisée Palme d’Or, et résultat il est encore reparti bredouille, quand ça veut pas vous me direz … Seulement à force de tirer sur la corde ça fini par péter, et pour le coup Paolo ne fait pas illusion de par cette volonté affichée de plaire par tous les moyens sans prendre soin au préalable de retirer ses gros sabots. C’est triste. De même intrinsèquement son dernier long métrage ne manque malheureusement pas de défauts.

    Les parallèles à son œuvre précédente font qu’en ce maestro campé par Michael Caine on retrouve tout à fait le cynisme du personnage de Jep Gambardella, le masque du deuil, ce détachement irrévérencieux, jusque dans l’allure classieuse, tentant de renouer des liens avec Lena (Rachel Weisz), sa fille à l’éducation bafouée, dans cet hôtel luxueux perdu dans les montagnes suisses. On a d’ailleurs droit au passage à une belle palette de personnages : le réalisateur et beau frère de Ballinger (le monde est petit) Mick Boyle (Harvey Keitel) ayant pour ambition de pondre son testament filmique en se retranchant avec son équipe de scénaristes; l’acteur dépressif Jimmy Tree (Paul Dano) peinant à s’extraire de son image de one-shot-hero; une bedonnante ex-star mondiale du football en cure de remise en forme (♫ olééé olé olé olééé Diegooo Diegooo ! ♫), la sculpturale et plantureuse Miss Univers, un gosse bossant son violon jusqu’à hérisser les petits poils des oreilles de notre maestro, un type barbu et farouche trainant autour de Lena, etc.

    Ce qui fonctionne dans ce film c’est la complicité entre Caine et Keitel, ils font un boulot formidable, leurs scènes de colloque enchaînant les arrières plans somptueux et intimistes donnent un ton juste en terme d’interprétation, et cela malgré une certaine pauvreté d’écriture, ou du moins d’un script dépourvu de bonnes idées et manquant cruellement de sensibilité et surtout de subtilité. Car pour un film traitant la vieillesse il ne nous met à aucun moment en émoi, et là c’est extrêmement dommageable parce qu’à mon sens tout se devait de tourner autour de ce côté touchant et cruel de la fin de vie, des regrets douloureux, de la dernière ligne droite, pour transparaitre de tous pores avec une grande sincérité. Il n’y a qu’un passage véritablement intéressant dépeignant cette représentation, et d’ailleurs très beau, où les jeunes mains d’une masseuse viennent pétrir la peau froissée de Ballinger, l’unique moment de grâce du film (avec peut être l'entrée vaporeuse et lumineuse de Miss Univers dans la piscine face aux yeux médusés des deux vieux briscards), car pour le reste c’est un peu de l’esbrouffe il faut bien le dire, le lyrisme de certains personnages, celui de Dano en tête, sonnent complètement faux et donne l’impression que chacun a son petit mot brillant à placer sur sa condition malade, au final c’est ce manque de pluralité des caractères du panel de cet hôtel qui est étrange.

    Après j’ai bien compris que le réalisateur voulait aussi jouer la loufoquerie, c’est un parti pris qui peut évidemment se défendre mais personnellement je ne vois pas en quoi ça sert le film et son sujet, le rendu s’en retrouve même parfois involontairement ridicule alors qu'il ne devait, je pense, absolument pas l'être, comme lorsque le perso de Caine orchestre les cloches des vaches, on se croirait presque dans une pub pour du chocolat suisse, c’est vraiment ça le projet ? Ou Maradona et sa séance de jongles improbable, il aurait juste fallut se contenter de ce regard envers cette balle perdue sur le court de tennis et lui suffoquant, ça c’était pas mal du tout, mais à l’arrivé le ressenti est à la limite de la bêtise purement inutile. C’est assez terrible de constater à quel point l’émotion ne marche quasiment jamais, qu’elle soit mélancolique ou truculente, Sorrentino veut nous mixer une sorte de cocktail mais le mélange s’écoule sans véritable saveur, c’est le principal problème. Malgré tout le cadre reste toujours impeccable, là il n’y a rien à dire, la photographie est de très bonne facture, Sorrentino brille par son sens du formalisme épuré, de plus la bande son est assez variée et plaisante pour donner un minimum de personnalité au dossier, mais ça ne suffit pas.

    Ce fameux background haut perché peine à distiller sa beauté cachée, ses ambivalences, cette passerelle entre la vieillesse et la jeunesse se montre même trop évidente, tout est dit et affiché alors que tout se devait justement d’être plus évasif et mutique pour laisser au public son propre ressentiment, ses sensations, et non par un matraquage symbolique exacerbé si ce n’est caricatural. Cet hôtel devait à mon sens être un purgatoire féroce pour absoudre les âmes égarées, en nous bombardant de longs moments de silence, se laisser aller à la contemplation, à la sacralisation, proposer quelque chose d'un peu plus austère pour la contrebalancer vers une fraicheur (re)naissante. Et pourtant il y a des éléments qui vont en ce sens dans le film, le manque d’oxygène, l’espace majestueusement clôt, l’élévation, l'aveu, la chute, mais tout est maladroitement exploité par cet abus de palabres sans fond et beaucoup trop écrites pour être foncièrement sincère par rapport à son propos.

    Youth est ma première vraie déception chez Sorrentino, à la hauteur de l'attente, une tentative vaine et poussive de percer à Hollywood avec tous les codes identifiables du m’as-tu-vu classique, dépourvu de réelle sensibilité, l’excès de balourdise fini par se retourner contre lui, tellement que le message de son film ne provoque qu’une indifférence édifiante. Le père Paolo devrait plutôt s’en retourner dans sa grande Botte pour se remettre au boulot afin de redorer son blason et retrouver la grâce, la vraie.
    reymi586
    reymi586

    399 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Le dernier film de Paolo Sorrentino est très surprenant. On suit l'histoire de ces deux vieux hommes en fin de parcours interprétés par les grands Harvey Keitel et Michael Caine. On a parfois du mal à suivre mais il se dégage globalement de ce film une certaine grâce, un humour grinçant et de la poésie.
    dai72
    dai72

    121 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2016
    Je n'ai rien compris, je n'ai pas saisi le sens du film, son intérêt, son message. Je me suis ennuyé pendant 2h, me demandant très souvent pourquoi je regardais ce truc incompréhensible, lent, ridicule. Et je ne sais toujours pas !!
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2015
    Premier film que je vois de Sorrentino et j'avoue être surprise par sa réalisation : (originale) Surtout les plans "tableaux" fixes de personnages dans des costumes ou sans d'ailleurs qui viennent rythmer le scénario, ils sont très esthétiques cependant ils n'apportent pas grand chose à l'histoire...Beaucoup trop de personnages dans ce film que l'on ne cernent pas trop ( la masseuse qui prône le tactile...Maradona qui est là on ne sait pas pourquoi...l'enfant seule a répéter son violon???le boudhiste qui lévite??? et même si Michael Caine est le personnage principal on peine à le suivre non pas dans son rôle d'acteur parce qu'il est magnifique, Keitel aussi, plus une mention spéciale pour Jane Fonda qui laissera une grande trace dans le film , mais dans son histoire de chef d'orchestre égoïste, aigri, et figé dans ses émotions. Ce qui est dommage dans ce film c'est que le mal être des artistes en fin de carrière (et qui de surcroit se pavanent dans le luxe c'est beau mais c'est chiant) vient trop empiéter sur le sujet, la thématique de fond, qui a mon avis aurait pu être plus approfondie et aurait donné plus de substance au scénario : les regrets et les remords d'une vie passée.....
    cinoque
    cinoque

    10 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 septembre 2015
    Cinéaste médiocre, cynique et vulgaire ( cf "La Grande Belleza"), Sorrentino aligne ici les considérations les plus éculées sur "la vieillesse, l'art, l'amour, la mort...etc."
    Visuellement on est entre la pub Milka et la plaquette pour spa montagnard de luxe.
    Il n'y a pas de scénario et les trois bons
    comédiens embarqués dans cette cure ont l'air de se demander ce qu'ils font là...
    Un naufrage dans les alpages...
    alexandre75
    alexandre75

    13 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Allons, soyons beau joueur : j'ai insisté pour aller voir ce film hier et puis.... quelle déception !
    Cette histoire sur la vieillesse, le bilan de vies, le décalage par rapport à la jeunesse (qu'elle envie forcément et c'est normal), quelle lourdeur......

    Malgré quelques scènes drôles : bons acteurs, l'ensemble est pesant, malgré les beaux paysages suisses et je suis ressortie de là, le moral à zéro. Il est vrai que je vais avoir 70 ans et que de "me mettre le nez dedans" fait mal......
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 octobre 2015
    Le succès rend aigri et la vieillesse détestable. Pour son nouveau long-métrage, Paolo Sorrentino brosse de nouveaux portraits masculins après avoir ébloui la communauté cinématographique avec Jep, héros pathétique de La Grande Bellezza. Ses nouveaux comparses se nomment Fred et Mick, deux vieux amis qui font le bilan de leurs vies dans un hôtel luxueux des Alpes suisses.

    L'italien revient exactement avec les mêmes intentions de grandeur que son précédent chef-d’œuvre, Oscar du Meilleur Film étranger. Sauf qu'avec Youth, le charme ne prend pas. Non pas parce que Caine ou Keitel passent à côté du film, mais parce que ce dernier n'est que plastique et beauté formelle. Le propos ? Répétitif et composé de poncifs sur la vieillesse. Prendre de l'âge ne fait qu'alimenter rancœurs, regrets et annihile la plupart de nos bons souvenirs. Si le pessimisme de son travail précédent tranchait avec une mise en scène inspirée, le cynisme injustifié de cette œuvre ne nous touche à aucun moment.

    Pendant ces deux heures, nous avons la douloureuse impression de croire que le réalisateur a eu le désir de parsemer exclusivement son scénario de phrases « coup de poing » et de dialogues d'anthologie afin de nous impressionner. Mais le spectateur soulignera un constat indigeste car le cinéaste oublie le principal : la sincérité. En rendant ses personnages tristes et acariâtres, il en fait des caricatures d'eux-mêmes que nous n'avons plus envie d'écouter. À force de les voir errer dans leur hôtel à ne plus savoir quoi faire, on finit par s'ennuyer autant qu'eux. Un comble.
    Juan L.
    Juan L.

    12 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 septembre 2015
    Sorrentino, excellent réalisateur pour la Grande Belleza est étonnamment médiocre dans cette copie de son film précédemment cité. Cette thematique "Suzanne et les vieillards" mis à jour est évidée de tout fantaisie. Rachel Weisz, fidèle à elle même, est toujours épouvantable. Michael Caine, grand d'habitude, joue la copie avilissante de Tony Servilo, Paul Dano est pathetique. La Suisse, ce purgatoire pour les riches, est un fond de décor ennuyeux et embourgeoisé sans l'élégance de la Rome de palazzos de la Grande Belleza ou la magnificence "vaticanienne" de Il Divo. Ce film se laisse regarder environ 30 minutes avant que vos jambes, votre cerveau (souvent dans cet ordre) et les mains vous propulsent rapidement hors de la salle pour éviter encore la perte d'une heure quarante de votre vie.
    antony Z.
    antony Z.

    66 abonnés 1 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    à apprécier sous deux différents angles. D'un point de vue artistique et technique, c'est très proche de l'excellence. Mais d'un point de vue divertissement au sens large du terme, c'est assez ennuyeux même si le thème traité est assez difficile à aborder. Le choix s'est porté sur une fable cynique du temps qui passe, de la réussite, de l'égo artistique... Somme toute, c'est ce sentiment d'ennui qui prédomine chez moi malgré le côté philosophique et émouvant des différents aspects de la vie abordés et un duo d'acteur remarquable.
    bsalvert
    bsalvert

    317 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    un film lent très lent mais avec une qualité d'images exceptionnelle, des acteurs qui jouent juste sans excès, naturellement.
    PLV : si vous n'aimez que les films d'action ce film n'est pas fait pour vus, par contre si vous aimez les surprises, il y a quelques apparitions de stars.
    Pascal I
    Pascal I

    661 abonnés 4 042 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Long et lent. Une multitude de situations qui ne relèvent pas le film. Une introspection inintéressante mais l'ensemble manque d'émotion. Très moyen 2/5 !!!
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    165 abonnés 1 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2015
    Voilà un grand film, autant par son intrigue que par sa qualité photographique, ses acteurs, sa musique et son scénario. Un film qui fait voyager, on en prend plein la vue. C'est réussi, je le conseille à tous les amateurs de cinéma.
    VILLE.G
    VILLE.G

    48 abonnés 622 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2015
    Franchement, je m'y suis un peu ennuyé.
    Pas vraiment d'émotion, pas vraiment de sens.
    Pas mauvais mais sans grand intérêt.
    Elthib7
    Elthib7

    60 abonnés 1 287 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Un film bien perché mais pas déplaisant à regarder... après c'est pas un film que je reverrai je pense car il est quand même un peu long... 2,5/5
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