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    Le procès de Viviane Amsalem
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    alexandre75
    alexandre75

    13 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Un brin longuet ce huis clos parfois étouffant, bien joué (heureusement), mais qui sert surtout de documentaire sur ce qui peut se passer dans un pays où la loi religieuse uniquement machiste est d'un autre âge...... Etouffée par les traditions, cette femme digne dont le visage est celui d'une tragédienne grecque, subit le carcan d'une procédure indigne avec comme seule issue le mari qui accepterait de "répudier" sa femme......

    Parfois drôle, on suit cette (très) longue histoire tragi comique, mais quand même, je le répète, un peu longuette..... A voir surtout à titre documentaire.... On se dit que c'est parfois digne d'un "grand Guignol" tellement cela paraît surréaliste, et pourtant bien réel....
    David B.
    David B.

    39 abonnés 558 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2015
    Attiré par les bonnes critiques, je découvre un film en huit-clos, bavard, où il se passe peu de choses. Une grande déception même si les douleurs, la désespérance, les incompréhensions des personnages sont bien retranscrits, notamment dans les regards. J'ai également été sidéré sur les pratiques judiciaires en Israël sur les questions morales et la place des femmes...
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Film admirable, magnifiquement interprété, qui nous fait passer par différentes émotions au fil du récit. A ne pas rater.
    duerer
    duerer

    35 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2014
    Superbement filmé, sensible et terrifiant en même temps, dénonciateur d'un système sans être manichéen et réducteur...
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2014
    Ne fuyez pas ce huit-clos austère ! Ce film est la critique la plus RADICALE de la société Israélienne, ou la justice rabbinique, machiste et profondément traditionnelle, ne fait même pas le poids face au bon vouloir d'un homme marié qui ne veut pas divorcer. Sans être ultra-féministe, le film porte une exigence sur la place de la femme dans la société. Ronit Elkabetz et Simon Abkarian sont à-bso-lu-ment parfaits !
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2014
    Voila un film formidable -passionnant. Et qui nous donne beaucoup à réfléchir sur la valeur du concept de démocratie, dans la mesure où on le réduit à la possibilité de choisir des dirigeants par des élections parfaitement libres et contrôlées. On nous donne toujours comme exemples de démocratie: l'Inde, Israël! L'Inde, où des marmots de huit ans travaillent toute la journée dans des fabriques qui ressemblent plus à des trous à rats, pour contribuer à la survie de leur famille? Israël, où une femme ne peut disposer d'elle même? Où est elle, la supériorité de la démocratie, dans ces cas là? Ronit et Shlomi Elkabetz, les inséparables frères et sœurs qui, de film en film, nous font voyager dans l'univers étouffant d'un pays étranglé par sa religion, ont réalisé une œuvre formidable mais qui, il faut le reconnaître, n'est pas faite pour les amateurs d'action puisqu'on passe deux heures enfermés dans un tribunal rabbinique, à suivre des dizaines d'audiences ponctuant les cinq ans qu'a duré le procès de demande de divorce de Viviane, interprétée par la belle Ronit.

    C'est que dans ce beau pays, la seule chose qui compte, c'est la répudiation de l'épouse par le mari. Celui ci ne veut pas divorcer? Il ne prononce pas les mots de répudiation. Et basta.

    Devant le tribunal rabbinique, le seul apte à en juger, Viviane vient donc demander que l'on contraigne son mari au divorce. Elisha (Simon Abkarian, qui donne, avec une extrême sobriété, énormément d'humanité à ce personnage qui pourrait facilement tomber dans le caricatural et le haïssable) est défendu par son frère Shimon (Sasson Gabai), apprenti rabbin et passablement borné. Viviane par Carmel (Menashe Noy), avocat fort laïque -et d'ailleurs il ne porte pas de kippa dans cette noble enceinte rabbinique, ce qui déplait fort au tribunal!

    Elle s'est mariée jeune, elle a eu quatre enfants. Elle venait, elle aussi, d'une famille très religieuse (tout comme l'avocat dont Shimon ne cesse de rappeler la filiation avec un célèbre rabbin!). Mais petit à petit, la bigoterie de son mari l'a rendue anti- cléricale, elle est partie, elle revient pour suivre les préconisation du tribunal, elle repart, elle ne peut plus voir cet homme, elle veut le divorce à tous prix, à n'importe quel prix. Elle est irréprochable, elle n'a jamais eu d'amants, elle continue à préparer la nourriture de son mari et à verser son salaire sur le compte commun, on ne peut rien lui reprocher, mais à chaque fois, le tribunal machiste revient là dessus, essaye de la prendre en faute, de la coincer..... jamais tribunal n'a été moins impartial! Elle veut le divorce, elle veut partir, pas pour refaire sa vie, pas pour se remarier: pour être libre de cet homme qu'elle ne supporte plus. Les regards que le couple se lance, chacun de leur banc: la marque de deux très grands acteurs.

    Les témoins défilent. Dans cette société patriarcale, peu de femmes sont invitées à donner leur avis (dans une scène très drôle, une voisine parle sous le contrôle de son mari!). Tout le monde dit du bien d'Elisha, homme respecté et écouté dans toute la communauté religieuse. Quoique. On apprend, au détour d'un témoignage, qu'il se montre extrêmement intolérant. Qu'un membre de la communauté psalmodie un verset de travers, et le voilà soumis à la vindicte du saint homme!

    Pour Elisha, toute la vie tourne autour d'une observation scrupuleuse des dogmes. Par exemple, il n'a jamais voulu apprendre à conduire: dès fois que, poussé par une abominable tentation, il se laisse aller à prendre sa voiture et conduire pendant le Shabbat! Mieux vaut ne pas apprendre à conduire et ne pas avoir de voiture. Au moins, le Diable ne passera pas par là! Viviane se fiche du Shabbat. Elle se contente de préparer une bonne bouffe, point.

    Elisha l'a sûrement aimée. Et sûrement, il l'aime encore. A sa façon, comme un très beau meuble. Jamais il ne lui a dit un mot gentil, jamais il ne lui a apporté un bouquet de fleurs, jamais il ne s'est préoccupé de ce qu'elle ressentait. Mais il ne veut pas divorcer, même si il sait qu'elle le hait et d'ailleurs, ils n'ont plus de vie sexuelle depuis belle lurette: c'est sa propriété. Elle lui appartient. Il ne lâchera rien. Il ne se rend pas aux convocations, il fait pour ça quinze jours de prison , mais il ne lâchera rien. le tribunal est excédé, et dans sa partialité, il déclare qu'il ne veut plus voir le couple infernal. Tant pis pour Viviane.

    Ce film est formidable, plus haletant qu'un thriller, même si les mêmes scènes se reproduisent, encore et encore.... C'est à voir absolument (on se rend compte que sur ce plan, ils sont pires encore que les musulmans. Un certain nombre de films iraniens nous ont montré des femmes arrachant leur divorce à des mollahs bonasses; ici, les rabbins sont terrifiants

    Et en sortant, vous faites une prière: Mon Dieu! Délivre nous des bigots et des intégristes! Et: Vive l'état laïc!
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    Les vieux préceptes ont la vie dure, et il faut parfois des années et des décennies de patience pour les faire tomber. D'innombrables arguments et des pleurs incessants pour faire comprendre que les choses changent, et doivent évoluer. Le Procès de Viviane Amsalem, création sortie de nulle part, est une petite leçon de cinéma qui invite au respect, tant pour son propos que pour sa technique irréprochable.

    Actrice et réalisatrice de ce film, l'israélienne Ronit Elkabetz dénonce un fait incompréhensible et cependant bien réel dans son pays : l'impossibilité pour une femme de divorcer sans l'accord de son mari. Elle traite ce sujet houleux de façon très intelligente, en nous parlant du lien qu'a son peuple avec la religion, et de cet éternel paradoxe : le respect qu'on doit accorder à autrui s'opposant à l'inégalité totale entre une femme et un homme.

    Dans ce procès, on trouve Simon Abkarian, toujours fabuleux de mutisme et de charisme fragile. Il symbolise à lui-seul l'homme et sa fierté destructrice. En empêchant Viviane de divorcer, il préserve son statut de mâle dominant et la contraint à n'être que son épouse, et non une femme à part entière. Tous les témoins passant un à un à la barre représentent un parfait tableau de cette société éthiquement conservatrice : hypocrites et parfaitement conscients des erreurs de leurs croyances.

    Dans ce huit-clos accablant, les protagonistes se mettent véritablement en scène devant des spectateurs irrités par tant d'iniquités. Le septième art sert alors de témoin dans ces procès qui ne devraient plus exister, tandis que le public est seul juge de ce qui se déroule sous ses yeux. La caméra, n'effectuant aucun mouvement pour ajouter à cette œuvre une atmosphère stérile, ne nous lasse à aucun moment. Pourtant, six ans se passent dans cette salle où le destin d'une femme, mais aussi son honneur, sont en train de se jouer. Cette histoire intime prend alors une autre tournure, celle du combat pour la liberté. Un grand tour de force.
    tonnegrande
    tonnegrande

    7 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2016
    Film qui dure 1H50, en audio français. Pas donc en Vost. Ce film aurait pû être un documentaire. L'histoire se déroule en Israël, durant un procès religieux, c'est à dire rabbinique, à 8 clos. 1 femme veut simplement divorcer parce qu'elle n'aime pas, sur le plan émotionnel, son mari, ou plutôt parce qu'elle a compris que son mari ne VEUT pas l'aimer selon les critères de l'épouse. POUR LE TRIBUNAL du Film, si le mari ne bat pas sa femme, s'il ne la trompe pas, si le mari respecte les règles morales de la religion, s'il paye toutes les factures de la maison, s'il donne de l'argent à l'épouse, qu'il laisse son épouse fréquenter et inviter à la maison, qui elle veut, alors la femme n'a aucune raison de divorcer, ni de crier ou critiquer son mari, ni de lui faire le moindre reproche ni de se moquer de lui. La fin du film est incroyable. J'ai aimé ce film que j'ai regardé jusqu'au bout, mais je ne veux plus le regarder. Je donne donc 5 étoiles.
    mousscoco@aol.com
    mousscoco@aol.com

    6 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Film poignant sur un sujet difficile les acteurs sont simplement excellents. Je le conseille vivement.
    jeff78800
    jeff78800

    7 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2014
    Excellent, remarquablement interprétés, mise en scène superbe, le jeu des acteurs, leurs regards tellement parlant, et cette histoire incroyable, tellement grotesque qu'on a envie d'en pleurer. Il n'y a pas une image, une parole de trop dans ce film.
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2015
    Le film ne m'a pas spécialement plu parce que c'est très long et un peu ennuyeux sur la longueur, mais l'histoire m'a laissé sans voix, car un tel parcours pour obtenir un simple divorce est quand même assez dingue surtout quand on ne connaît pas tout ce qui se fait dans les autres pays. L'histoire est révoltante voir énervante avec ce mari hautain, ces juges insupportables et leurs pensées moyenâgeuses qui mettent la femme au service de l'homme. Le réalisateur a pris un vrai risque en ne faisant qu'un simple huis-clos, mais en même temps, ça permet de créer une vraie tension, seulement je trouve qu'illustrer tout ce qui se dit par des scènes aurait eu plus d'impact et ça aurait donné un peu plus de fraîcheur à l'histoire qui logiquement tourne assez vite en rond. L’interprétation des acteurs est quand même assez remarquable.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2016
    Ce huis clos israélien ressemble plus à une pièce de théâtre qu'à un film de cinéma. On a du mal à s'enthousiasmer pour ce divorce qui s'éternise. En positif, il y a les portrait réussi des différents personnages et un éclairage sur le poids du religieux dans la vie des israéliens
    Wisdom
    Wisdom

    20 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Pour une fois, je n'ai pas découvert ce film en salle obscure mais lors de sa diffusion par la chaine Arte, que je félicite au passage. Quelle découverte ! D'abord du talent éclatant de l'actrice principale et co-scénariste, la très regrettée Ronit Elkabetz, malheureusement décédée en avril de cette année. Ce film est la conclusion d'une trilogie commencée avec "Prendre Femme" et continuée avec "Les Sept Jours". Ensemble, ces trois oeuvres dessinent le portrait d'une femme étouffée par une société ou la religion et les traditions prennent une place prépondérante, au point d'en dicter la politique et la justice. Viviane demande le divorce, mais celui-ci ne peut être accordé que par son mari devant un tribunal rabbinique qui manifestement fait peu de cas de sa souffrance et de ses opinions. Face à cette société patriarcale qui opprime les esprits, les corps et les coeurs, une femme crie en silence, dans ce huit-clos quasi-clinique ou tout l'espace est laissé aux acteurs. Et quels acteurs ! D'une parfaite justesse, ils vous porteront du début à la fin de ce drame essentiel et sobre, sans oublier par-ci par-là de distiller une petite touche d'humour ou de légèreté. J'ai été plus que captivé par le combat de cette femme pour sa liberté, et n'ai pu m'empêcher d'avoir une pensée pour toutes les femmes victimes d'abus de toutes sortes, et en particulier pour celles qui, avec leurs enfants, en Syrie ou ailleurs, subissent de plein fouet la cruauté impitoyable des hommes...
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2014
    bon deux heures de procès sans autre chose que des champs contre champs sur les juges et les plaignants, cela a un petit côté austère qui n'est pas très photogénique il faut l'avouer.......D'autant que l'arrière plan est toujours le même, un mur neutre et nu.......
    Par contre après il est vrai que cette "discussion" prend à témoin le spectateur sur certains comportements bien figés au cœur des instances judiciaires israéliennes......
    Ce ne sont pas des dialogues techniques fort heureusement, mais bien une confrontation de mœurs, voire d'éthique entre un homme et une femme....Lequel sera le plus psychorigide ? lequel sera le plus humain ?
    C''est un peu l'enjeu de cette construction "sémantique"....
    Le film reste assez monocorde dans sa construction, mais interpelle vraiment, et nous réserve une fin à la Farhadi (iranien) ? tout à fait passionnante........Le film est aussi une question de nerfs, celle des spectateurs est aussi à l'ordre du jeu, devant cet huit clos oppressant (peu d'humour) et très austère......
    Mais on se laisse tenter forcément......
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 juillet 2014
    Il y a dans cet interminable et pénible procès(comme un vrai divorce)quelque chose que les Anglais appellent le bathos,un errement,une hésitation entre le sublime et le banal..qui tombe malheureusement complètement à plat,malgré deux scènes fortes où Ronit Elkabetz sort ses tripes,là aussi gâchées par un petit rictus qui leur donne un air faux,et puis il y a cette fin qui n'en est pas une(très à la mode au cinéma en ce moment)avec un dialogue incompréhensible(ou peut-être est-ce moi qui avait décroché)qui fait que l'on ne sait pas ce qui se passe après que Viviane a fermé la porte,genre faux suspense.
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