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    Le procès de Viviane Amsalem
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le procès de Viviane Amsalem" et de son tournage !

    Cannes 2014

    Le Procès de Viviane Amsalem a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2014.

    Pour le droit au divorce

    Depuis toujours et encore aujourd'hui, le mariage civil est proscrit en Israël, l'union des deux époux étant intrinsèquement liée au code religieux. De ce fait, lors d'une procédure de divorce, l'époux doit donner son accord pour que la séparation puisse être officialisée. Même si la femme déclare son approbation, tant que le mari n'a pas donné son aval, la procédure ne peut être enclenchée. Tout l'enjeu du Procès de Viviane Amsalem repose sur cette loi religieuse qui n'a jamais subi d'évolutions et qui prive les femmes du droit au divorce : "Le Procès..." n’est pas seulement l’histoire de Viviane mais il est une métaphore de la condition de ces femmes qui se voient comme "emprisonnées à perpétuité" par la loi. "Le Procès... ", par conséquent, représente la condition des femmes à travers le monde, partout où - parce qu’elles sont femmes - elles sont regardées par la loi et par les hommes comme inférieures aux hommes."

    Viviane trois fois

    Le Procès de Viviane Amsalem clôt la trilogie entamée par la fratrie Shlomi Elkabetz/Ronit Elkabetz avec Prendre femme (2004) et Les Sept jours (2007). Le dénominateur commun de ces trois volets prend le nom de Viviane, une femme luttant pour son émancipation, dont le rôle est interprété par la réalisatrice elle-même.

    Multilangue

    Dans Le Procès de Viviane Amsalem, les personnages parlent hébreu, anglais mais aussi français, trois langues qui s'appliquent chacune à des situations bien précises et manifestent des intentions propres.

    Par exemple, le français et l'arabe sont utilisés lors de conversations intimes et confidentielles et renvoient à tout ce qui est d'ordre profane. Quant à l'hébreu, la langue majoritairement parlée en Israël, "c'est une langue sacrée, on ne doit pas l’utiliser pour des conversations banales, quotidiennes." Ces écarts de langage autorisent selon les réalisateurs, "un certain confort et crée une intimité entre les personnes composant la famille."

    Jamais deux sans trois

    L'acteur Simon Abkarian qui campe Elisha, le mari de Viviane, semble être l'acteur fétiche de 

    Shlomi Elkabetz et Ronit Elkabetz puisqu'il tourne pour la troisième fois sous leur direction après Prendre femme (2004) et Les Sept jours (2007).

    Une question de point de vue

    Dans cette configuration-là, un huis-clos ayant pour sujet un procès, les deux réalisateurs ne souhaitaient pas se positionner comme des observateurs qui assistent à un fait de justice mais plutôt retranscrire à l'écran le point de vue de leurs personnages : "La caméra est toujours positionnée du point de vue d’un des personnages, qui regarde un autre personnage. Celui qui n’est pas regardé n’est pas visible. Nous, les réalisateurs, nous ne racontons pas notre histoire en imposant un point de vue unique sur l’histoire, mais par le prisme varié des personnes présentes dans l’espace devant nous. Un point de vue subjectif dans un lieu supposé objectif."

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