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    Fatima
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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2015
    Avec une mise en scène épurée, Philippe Faucon montre avec finesse la réalité des banlieues, avec le poids du regard des autres et la honte ressentie de ne pas être en conformité avec les lois sociales. Mère courage, Fatima est aussi une artiste qui s'ignore, une femme à l'intelligence vive qui préfère courber l'échine pour assurer à ses filles une vie meilleure que la sienne. Le cinéaste filme ces femmes avec une infinie douceur et une grande justesse. Du beau cinéma qui rend hommage à toutes les "Fatima".

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    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 février 2016
    Fatima avait un mari - elle en a divorcé. Ce dernier a refait sa vie, pas elle. Elle, elle élève ses deux filles, Souad, 15 ans, qui se la joue "rebelle", avec parler racaille (en glandant en 3e), et Nesrine, 18 ans, s'essayant à une 1ère année de fac de médecine, appliquée et conformiste. La dame est "technicienne de surface" pour une société de nettoyage de bureaux et autres locaux collectifs (plus quelques heures de ménage, majoritairement payées "au noir", pour une bourgeoise largement imbuvable, évidemment - alias Isabelle Candelier). Des signes de la constance de son implication ? Elle apporte des petits plats à Nesrine, qui a pris une chambre en ville, et l'aide pour son loyer en engageant ses bijoux au Crédit Municipal. En quoi cette vie honnête et laborieuse diffère-t-elle de celle de Mme Martin (autochtone) ou de celle de Mme Dos Santos (immigrée européenne), ses voisines à même existence terne et obérée - à supposer qu'il y ait encore quelques Mmes Martin ou Dos Santos dans la cité de Fatima, ces espèces-là s'y raréfiant en accéléré ?... Quelle mère digne de ce nom ne fait pas tout pour le bonheur et l'avenir (espéré radieux) de sa progéniture ? Où que ce soit, dans le monde entier ?.... Avec un "pitch" aussi peu engageant, on attend au moins quelque traitement original, ou au moins attachant/empathisant (etc. du même tonneau). Mais on n'aura donc ni scénario, ni effort pour faire montre d'un style cinématographique intéressant, et des "actrices" vivant simplement à l'écran ce qui ressemble à leur propre quotidien. Hum... voilà qui ressemble à un de ces reportages-"tranches de vie", dont la propagande télévisuelle nous régale fort libéralement.... Seule "complication" : Fatima, qui vit pourtant depuis plus de 15 ans en France, mais s'habille comme au bled et vit en vase clos, ne lit pas notre langue, ne l'écrit a fortiori pas, la parle très mal, et même ne la comprend pas toujours – bonjour les efforts d'intégration.... Deuxième (et dernière..) "complication" : Fatima s'essaie à truander la sécu, après une chute malencontreuse dans l'escalier de son immeuble (lors de ses activités de ménagère - donc, ni accident du travail, ni accident au moins de "trajet"), dont son médecin traitant ne voit, même avec beaucoup de bienveillance, plus aucune séquelle, au bout de 5 mois de repos pris en charge. Je laisse à ceux qui se risqueraient à visionner l'opus, l'"émerveillement" de la découverte finale : un "épilogue" d'une grande fraîcheur. On se pince.... ce pauvre prêchi-prêcha lourdement xénophile, qui ne nous apprend rien (ce qu'aurait pu, éventuellement, faire un vrai documentaire), qui ne nous émeut jamais (ce qu'une prétendue fiction si "édifiante" devrait savoir faire !), réalisée de la façon la plus plate qui soit, interprétée par des amateurs au "jeu" mécanique et répétitif (Fatima a UNE expression à disposition) est le "meilleur film français" de l'année 2015 (César 2016). Et remporte 2 autres statuettes ce 26/02/16 (après d'ailleurs le Prix Louis-Delluc, fin 2015).... La boboïsation du cinéma hexagonal dans toute sa "splendeur" a encore sévi ! Le palmarès des Césars est corseté dans une thématique annuelle bien-pensante, sans l'ombre d'un doute, depuis pas mal de temps. Après 2014 et le triomphe de l'idéologie LGBT (en écho à la loi du 17/05/13, et à l'introduction du "genre" à l'école) - "Les Garçons et Guillaume, à table", 2015 et l'exotisme de "Timbuktu" (l'islam en Afrique noire), voici en 2016, année d'expansion de l'immigration africaine de masse en Europe, un très convenu "Fatima".... Une surprise ? Pas vraiment - quand on remarque que le film, sorti début octobre dernier, est toujours à l'affiche 5 mois plus tard, en dépit d'une audience globale plutôt étriquée (environ 161.000 entrées). Même pas besoin de le ressortir, son sacre était dans les tuyaux dès le départ... Ne reste plus qu'à y envoyer les scolaires, pour en gonfler les chiffres de fréquentation. Le nom du réalisateur (Philippe Faucon) ne me disait rien. Faisant quelques rapides recherches, je vois que la thématique de sa filmo est singulièrement orientée autour de l'immigration maghrébine - très monocolore donc. Et me souviens d'un film visionné en 2007, "Dans la vie". Je notais alors : "... il y a plus à entendre (texte ânonné par des "comédiens" fort peu convaincants) qu'à voir, dans ce film dépourvu de scénario, de cadre et de montage. Au mieux, c'est une sorte de documentaire, très partisan d'ailleurs .." Ce Faucon-là n'a rien d'un phénix, décidément.... Mais il est dans le sens du vent - et cela suffit pour faire son beurre dans la France du cinéma subventionné...
    colombe P.
    colombe P.

    124 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2016
    Excellent film très simple et très touchant et très vrai.
    Moi j'ai été très intéressée et émue.
    Et je précise que j'ai été le voir à sa sortie, bien avant les Césars.
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2016
    Un film qui ressemble plus à une sorte de documentaire sur la vie de Fatima, mère maghrébine qui parle mal français mais qui va se démener tant bien que mal pour que ses filles aient un avenir en France. Le sujet est plus que réaliste, Fatima travaille comme femme de ménage, du matin au soir et vit pour ses filles. Ce que j'ai bien aimé c'est la différence entre Souad et Nesrine. Nesrine se rend compte des efforts de sa mère et travaille énormément pour réussir dans la médecine, tandis que Souad ne travaille pas à l'école et est source de problèmes.
    Un sujet de société très bien réalisé.
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Réalisée par Philippe Faucon, cette histoire est tournée comme un reportage relatant l’intégration en France d’une famille algérienne. Je n’ai pas perçu ce film comme un drame avec un scénario, mais plutôt comme un documentaire, traitant des sujets tels que les problèmes de générations parents-enfants, ou de différences de cultures franco-magrébines. La mise en scène est bien faite et le jeu des actrices généreux, mais le rythme est lent et manque sérieusement de pep. De plus, l’absence de sous-titrages rend incompréhensibles certaines scènes comportant des dialogues en langue arabe.
    labellejardinière
    labellejardinière

    71 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 février 2016
    Voilà donc le "Meilleur film français" pour 2015 - récompensé par le César idoine (plus 2 autres, de moindre prestige) le 26 février 2016..... Pas de concurrence ? Même à se limiter aux films nommés, "Marguerite", avec un sujet original, un vrai metteur en scène, d'excellents acteurs, plein d'autres qualités techniques d'évidence, était un César suprême tout à fait cohérent ! En fait, le seul possible, eu égard aux 7 qualifiés. Mais il fallait du "social", et de préférence du social "signifiant" - cela restreignait donc le "choix" des votants de l'Académie à "Dheepan" et "Fatima". Comme l'immigration tamoule n'est pas quantitativement significative en France, il ne restait que la Maghrébine "Fatima". CQFD. C'est quoi ce film (de Faucon) ? Un faux docu, avec une non-actrice en montre (rôle-titre), une histoire d'une banalité confondante, tenant sur un confetti, pas de mise en scène, beaucoup de dialogues surréalistes (arabe dialectal pour la mère/français - plus ou moins châtié suivant la fille - pour Nesrine et Souad, ses rejetonnes ados), mais aucun fond..... Rien à quoi se raccrocher, pour le spectateur normalement constitué. Rien pouvant, même de très loin, rivaliser avec du vrai "cinéma social", comme les Britanniques savent, eux, en faire. Juste un produit communautariste de série - comme il en pleut à la télé française.....
    cinoque
    cinoque

    10 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2015
    Archétype parfait du "film d'auteur français": sujet social traité avec finesse et empathie, mais, mais, mais, pas une once de cinéma.
    Pauvreté des situations, mise en scène gauche et figée ( c'est un film "assis", on compte les mouvements d'appareil...), personnages "emblèmes" et désincarnés, dialogues informatifs et édifiants, récit où rien ou presque ne passe par l'image (le film pourrait, la plupart du temps, devenir, sans problème pour sa compréhension, une pièce radiophonique), direction d'acteurs "blanche", lenteur générale, etc.

    Pourquoi donc quand ils traitent un sujet "social" les réalisateurs français se refusent-ils toute réelle incarnation, pourquoi en font-ils souvent une épure conceptuelle ? Peur du "spectacle", trop vulgaire pour leur intelligence ?
    Le cinéma est un art visuel, un art du réel, nom de dieu ! Au cinéma il n'y a pas de concepts comme en littérature, un "arbre" n' existe pas, c'est un chêne ou un hêtre, il est sur l'écran, on le VOIT, comme de la même façon, une "jeune femme" aura immanquablement les traits de votre comédienne!
    Alors, s'il vous plaît, respectez le spectateur. incarnez vos récits (ou bien alors consacrez-vous aux thèses ou essais!)
    "Fatima" vient de recevoir le prix Louis Delluc... Oui, archétype français, décidément...
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2015
    Né au Maroc il y a 57 ans, Philippe Faucon est un réalisateur au talent certain mais dont on parle peu. Trop peu ! Présenté cette année à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, "Fatima" est son 8ème long métrage de cinéma et, une fois de plus, il s'intéresse au sort des immigrés dans notre pays. "La désintégration", son film précédent, avait pour thème (en 2011!) le terrorisme et la tendance, chez certains jeunes des cités, à se laisser prendre dans les filets de l'islamisme radical. Contrairement à ce film très pessimiste quant aux possibilités d'intégration de certains jeunes d'origine maghrébine, "Fatima" montre la face inverse, nettement plus importante en nombre, mais malheureusement souvent entravée par le comportement de certains de nos compatriotes : une volonté farouche d'intégration. Comme le dit Philippe Faucon : « Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'un forêt qui pousse ». La désintégration parlant de l'arbre qui tombe, le réalisateur sentait le besoin de faire un film sur la forêt qui pousse. Philippe Faucon est un cinéaste qui aime aller à l'essentiel, qui aime la concision. Dans "La désintégration", son film précédent, il était allé trop loin en accumulant les ellipses sur l'évolution psychologique des personnages. Dans "Fatima", il a su doser de façon parfaite son goût pour l'épure et une conduite de récit très bien menée. Tout en étant très réaliste sur la vie difficile de Fatima, et donc, de toutes celles qui partagent son sort, son film fait souvent la part belle à une sorte de poésie, issue sans doute des poèmes écrits par Fatima Elayoubi. Un film puissant et généreux.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2015
    Comme l’intégration est au cœur de ce film, on attend les sempiternelles questions sur une banlieue qui ne pourrait être qu’à feu et à sang. Philippe Faucon prend le contre-pied des clichés du genre pour dessiner le portrait d’une femme qui porte bien le titre du film. Mère, ballottée entre deux cultures, et entre deux filles, Fatima va sceller son reste de famille avec l’obstination de l’ancêtre. Le passeur d’une connaissance que les jeunes ne peuvent pas connaître. L’aînée demeure malgré tout très proche de sa mère, sinon de ses racines, face à sa cadette, une ado en révolte et colère. Fatima prend ses débordements en pleine face, mais demeure très aimante, très aidante. Philippe Faucon poursuit ainsi son exploration des dérives identitaires. Moins radical que par le passé (« Dans la vie », « La désintégration » …) il ajoute cette fois une touche de délicatesse, un brin de sagesse. Ca surprend, mais ça marche !
    Pour en savoir plus
    axelle J.
    axelle J.

    106 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2016
    J'ai été très intéressée par cette histoire vraie, touchante, juste.
    Pour moi ce film mérite bien son prix aux Césars.
    Excellent film vraiment.
    brunetol
    brunetol

    172 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mai 2016
    Rattrapage : je ne l'ai pas vu à sa sortie, je n'avais pas envie d'y aller, j'avais l'impression de tout savoir avant même d'entrer dans la salle. Et je ne me trompais pas. Essayons d'analyser l'objet : vraie fiction, faux documentaire, interprété par des non-professionnels, qui "jouent" chacun à la hauteur de ses possibilités, ce qui introduit déjà un problème. Selon que l'on suit Nesrine, la fille ainée, ou sa cadette, ou leur mère Fatima, on n'est pas dans le même registre de comédie (au sens de l'interprétation). On oscille entre le "jeu" assez crédible de Zita Henrot, le théâtre de lycée de Kenza Noah Aïche et le non-jeu de Soria Zeroual, femme de ménage philosophe au visage de madone. Toutes trois sont posées comme des trains électriques sur les rails du scénario et des dialogues raides de Philippe Faucon, et les saynètes s'enchainent, tantôt robotiques tantôt un peu émouvantes, mais sans que l'ensemble ne décolle jamais de son propos théorique, sans échappatoire. A qui s'adresse ce film ? Pas à moi, c'est clair. Sans doute suis-je sans cœur, ou sans conscience politique, mais c'est d'abord l'absence de cinéma qui me frappe, ou plutôt, de ce que j'attends du cinéma : de l'étonnement, de la curiosité, de la découverte, du style, de la surprise, du souffle, de la vie... ici tout parait mort par préméditation. J'ai déjà vu ce film cent fois. On me parle de douceur et de délicatesse. Je parlerais plutôt de stérilité, d'asepsie, à l'image de ces séquences où l'on voit Fatima nettoyer des vitres propres ou essuyer des éviers déjà étincelants. Un prototype de ce cinéma social, compassionnel, appliqué à outrance, dont le succès critique (et public) sent la bonne conscience consensuelle tant il évite habilement toute transgression. Fatima, figure édifiante de mère-courage, ressemble aux saints et aux saintes dont les curés de mon enfance adoraient nous dresser le portrait avec des trémolos dans la voix. Une image pieuse, lisse et au bout du compte antipathique, tant le réel ne semble pas avoir de prise sur son parcours immaculé. Ce que j'aurais voulu voir, c'est un vrai documentaire sur la vraie vie de Soria Zeroual, voire le making of détaillé de ce film, qui en l'état, ne me semble avoir aucun intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 mars 2016
    C'est donc ça le meilleur film français en 2015...
    Je suis déprimé de voir à quel point le réel a fini par écraser l'Art et donc le cinéma.
    Pour financer un film aujourd'hui, seul compte la thématique/le sujet traité.
    Et tant pis si l'histoire n'a que peu d'intérêt/de souffle et surtout tant pis si la volonté de faire du Cinéma n'est pas là. Je suis tenté de dire la même chose pour "La loi du marché" de Brizé.

    Et pourtant Kechiche avec La graine et le mulet ou Laurent Cantet avec Ressources Humaines ont su travailler avec le réel mais à chaque fois avec une volonté d'y mettre un souffle, des enjeux, une histoire forte...

    Fatima c'est un peu "les femmes immigrées et leurs filles Pour les Nuls".
    Alors oui si vous vivez en Bretagne (d'où je viens) et que vous n'avez jamais vu de femme voilée et que vous n'avez jamais imaginé que ces femmes parlent à leurs enfants en arabe ou autres langues pendant que leurs enfants leur répondent en français... Fatima peut avoir un petit intérêt ethnologique... mais sinon...

    Et le problème reste le même : si le cinéma fuit sa mission d'Art pour se pencher sur du documentaire masqué autant faire du documentaire directement. Et si on me dit que les gens iront plus voir une fiction qu'un documentaire et que cela permet d'éveiller "les classes populaires" je continue à dire que c'est un leurre. Car la population qui va voir Fatima est en gros la population qui lit Télérama et Libération (oui je caricature un peu mais c'est pas loin de la vérité) et heureusement aussi le public qui est directement visé par le film... et qui n'apprendra rien de nouveau sur sa propre condition.

    Bref, ce n'est pas nul mais ces 1h15 (sans le générique) ne méritent "selon moi" pas d'avoir un césar du meilleur film et me semble plus destinée à être un téléfilm pour une soirée pyjama un vendredi soir sur France 3.
    ouadou
    ouadou

    72 abonnés 363 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2016
    Jusqu'au bout de l'ennui... Elle est touchante cette Fatima, ses filles aussi mais bon... D'un RER à un rdv chez le médecin, en passant par une scène de conflit mère/fille pas très bien jouée... Les 80 minutes sont bien longues
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Une des filles d’une femme de ménage ne veut pas nettoyer la merde des autres comme sa mère. Et il n’y a pas que les beurettes dans cet état d’esprit !
    Sujet crucial quand s’ajoutent au conflit des générations, les barrières de la langue.
    Ce film court est intéressant, même si ce n’est pas un grand film. Il aborde la vie en banlieue sans esthétisme, ni misérabilisme, avec optimisme et honnêteté, pour moi, avec justesse.
    Faut-il que le cinéma français soit si peu social pour que l’on s’étonne à ce point de pousser une porte d’appartement sans vue sur la mer, ni champagne dans le frigo ?
    Adapté du livre autobiographique de Fatima Elayoubi, la Fatima du film interprétée par une actrice non professionnelle totalement investie, trouve dans l’écriture un moyen de se guérir de bien des douleurs.
    Cette femme est attachante, car si elle n’a pas tous les codes, son énergie, sa finesse peuvent clouer le bec en douceur de bien des grandes gueules. Cependant son courage ne l’élève pas au rang d’ « héroïne du quotidien », expression qui vient trop facilement à l’esprit. Elle n’est pas une exception : combien de mères souvent bien seules élèvent leurs enfants, du mieux qu’elles peuvent ? L’une des filles travaille et n’écoute pas les appels « osez osez Nasserine », elle commence des études de médecine, la plus jeune proche du décrochage, a de la verve mais se trompe de colère, pour l’instant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Excellent film rempli de fraîcheur. On a tous envie de se battre avec cette maman qui essaie du mieux qu'elle peut d'aider ses filles. L'une veut entamer des études de médecine et l'autre commence à mal tourner notamment dans son parcours scolaire. Et en plus de cela, cette maman a le courage d'apprendre le français. Ce film est à la fois tendre, doux, rempli d'humanité et surtout donne une toute autre image de certaine banlieues trop souvent stéréotypées. Regardez le sans hésiter, vous en sortirai enchanté.
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