Avis sur Un + une

"Un Une" c'est déjà trop pour moi...
Quelle mise en scène, quel tapis rouge pour Jean Dujardin qu'on croirait presque être envoyé en Inde pour le filmer lui et son sourire, comme dans un reportage, un peu comme dans ces émissions où on envoie des personnes célèbres à l'autre bout du monde pour les observer dans un contexte différent !!!
À peine ce personnage modifié, d'acteur, il passe juste à un musicien célèbre et riche, dont les signes extérieurs le précisent de toute évidence très bien, telle cette montre Chopard qu'il exhibe au poignet dans un pays où la misère est partout...
Mais comme lui annonce son hôte et réalisateur à son arrivée, la misère est la meilleure façon d'apprendre !
On démarre donc ainsi avec des problèmes existentiels de personnes riches qui voyagent en classe affaire, pour utiliser des trains indiens bondés, afin de se faire étreindre par la sainte Amma, la larme à l'œil...
D'ailleurs, Antoine allias Jean Dujardin avoue lui-même à sa compagne de voyage qu'ils ont en fait bien des problèmes de riches...
Sidérant ni plus ni moins d'observer toute cette contradiction, de se servir comme décor d'un peuple où la pauvreté est un état en soi, à accepter sans broncher, avant une prochaine vie meilleure !
Claude Lelouch se fait plaisir bien sûr, et fait en passant plaisir à quelques acteurs dans une romance amoureuse à sa façon !
On frise l'écœurement à plusieurs reprises même si les réflexions et sentiments de ces bobos pourront toujours intéresser certaines ou certains...
De plus le scénario est écrit sans aucune surprise, l'histoire étant prévisible jusqu'à l'issue évidente forcément !
Beaucoup trop léger dans l'esprit, sans la moindre profondeur d'âme, ce film niais et surfait pose même problème quant au pays lui-même où il a été réalisé, quant à ses habitants utilisés pour créer juste une ambiance...
Non franchement, Jean et Elsa, ensemble c'est trop, c'est trop franchement...
Le pragmatisme cliché de l'un ne faisant pas bon ménage avec la spiritualité de comptoir de l'autre.

Un navet de haute volée. Connaissant peu la filmographie de Lelouch, je n'avais pas une appréhension particulière avant d'aborder le film, mais le résultat est sans appel: son film est niais, faible, mal interprété et à la limite par moment du consternant.

Commençons par le casting. Hormis Dujardin qui apporte un peu de fraîcheur avec son côté naturel et sa bonhommie, il fait malheureusement face à une actrice sans talent. J'ai nommé Elsa Zylberstein, pas aidée certes de devoir habiter un personnage ennuyeux, mais cela n'explique qu'en partie sa difficulté manifester à jouer des expressions. Mais, à l'image de sa réputation (justifiée), Christophe Lambert fait bien pire en livrant une prestation triste, vide, monocorde, et presque gênante tant l'individu semble physiquement malade. Lelouch a peut-être voulu lui rendre service, c'est très aimable à lui, mais quel intérêt pour le spectateur de voir un acteur mal en point sur un plan personnel ?

L'intrigue est quelconque. Aucune passion, aucun intérêt même. On se désintéresse finalement du sort de cette romance, floue, avec des dialogues au ras des paquerettes. Le personnage de Zylberstein dévalorise la religion hindouiste tant il est caricatural.

Le paysage de l'Inde (bien que mal tourné) et Dujardin ne suffisent pas à sauver un film qui ne le mérite de toute façon pas.

J'ai adoré. jeu des comédiens, une histoire d'amour à la Lelouche avec une façon de filmer tellement personnelle. J'aime ce cinéma à la française. Non ce n'est pas ennuyeux.

Déçu. La publicité m’avait fait espérer un film d’une tonalité, d’un rythme et d’une inventivité équivalents à ceux de « itinéraire d’un enfant gâté » ou « roman de gare ».
La réalité : une histoire centrale banale, astucieusement amorcée par une idée de film innovant (qui nous laisse vite tomber), très bellement illustrée par des images exotiques pleines de couleurs et de sens culturel exotiques (les documentaires TV sur l’Inde nous en abreuvent régulièrement). Longuissimes laius entre deux interprètes talentueux dont les talents ne trouvent pas à s’exprimer pleinement. Lourds gags pseudo philosophiques. Caricature éculée de l’ambassadeur-chauffeur (pauvre Lambert). Fin archi-prévisible pour un film qui ne parvient pas à se terminer. Quel dommage que Lelouch n’ait pas équipé Dujardin d’aspirine en quantité suffisante, le film aurait été plus court !

Un film très agréable, très bon cru pour Lelouch qui sait bien nous transporter en Inde et nous imprégner de l’atmosphère et de la spécificité indienne. On sent un profond respect, pour cette nation et cette culture si atypique . C’est quelque part un hommage aux valeurs, de la culture indienne. L’intrigue est intéressante, avec cet artiste musicien , grand compositeur, venu enregistrer la musique d’un film indien, qui va tomber sous le charme de la femme d’un diplomate de l’ambassade de France. Ils vont entreprendre un périple au bord du Gange , fleuve sacré dans la religion Hindou , source de la vie,( car la femme est stérile), puis une visite vers un Gourou femme , "Amma" , qui va bouleverser le sens de leur vie, et remettre en question certaines certitudes acquises dans le monde occidental. On comprend bien que c’est ce qui est arrivé à Lelouch lui même qui rencontra « Amma », et que cette rencontre fut déterminante ( elle est célèbre pour donner des « darshan » , des étreintes, apaisant et purificateur). Les dialogues sont intéressants, très bien écrits, très décalés, beaucoup d’humour, on est bien dans du Lelouch, avec aussi une part d’improvisation, où le couple Jean Dujardin et Elsa Zylberstein prennent un vrai plaisir à collaborer. Le film se déroule sur un rythme lent, mais assez envoûtant, très indien. Le final, à retournement de situation, est très émouvant et Lelouch nous embarque totalement, comme il sait si bien le faire . Un bel Opus.

Personnellement ce film m'a fait penser à"Pékin express" ou à un documentaire "connaissance du monde" et je me suis ennuyé. Le scenario n'est pas terrible, les dialogues n'en parlons pas on se demande même si les comédiens n'improvisent pas. Il reste les acteurs plutôt convaincants mais on se traine durant presque deux heures et dans la salle de nombreux spectateurs ont eu moins de patience que moi. Voilà pour le reste je n'arrive pas à comprendre les 4 et 5 étoiles et les mot chef d’œuvre de certains critiques. L'ennui c'est que je lis ces appréciations en général avant de choisir mon premier film du mercredi et là Un Une = 2 tout au plus

Lelouch revient à son sujet de prédilection, la belle et grande histoire d'amour avec, toujours, le romantisme en prime. Cette fois le réalisateur y ajoute une grande dose d'exotisme, une pincée de mysticisme et y accole un couple aussi hétéroclyte qu'en symbiose. Lelouch signe un petit film façon Rom Com mais sans originalité, presque trop académique, sans surprise outre l'opération charme de Jean Dujardin face à la fleur fragile Elsa Zylbertsein. Pas désagréable, plusieurs scènes qui frôlent la grâce, quelques bons moments mais assez bancal, voir maladroit, dans l'ensemble.

Connaissez-vous "Amma" (Amritananadamayi) ?... Le septuagénaire Lelouch bâtit grâce à elle son dernier film en date ("Un plus Une"), sorte d'"Un Homme et une Femme" pour le 21e siècle, "revisité" (autour de l'éternel féminin) à la sauce "zénitude" et thaumaturgie sympa. Dujardin s'essaie à nouveau en Belmondo, du pauvre - donc ici "lelouchien" (l'original ayant été distribué à plusieurs époques de la filmo de Cl). EZ est toujours aussi jolie - et dénuée de talent. JD figure un auteur de musiques de films à succès à la Francis Lai (le vrai signant le sirop musical du film - sans surprise, puisque l'octogénaire est LE compositeur lelouchien). Alice Pol (la régulière du héros) est moche, et Christophe Lambert (le régulier de l'héroïne), ravagé par l'alcool, éteint - pour compléter le casting. On est en terrain ultra balisé : la romance lelouchienne. Scénario pauvre et jolis décors (l'Inde, de Bombay à Bénarès, puis au Kérala, en train, avec le petit peuple....). Très dispensable.

L'histoire en tant que tel sort des sentiers battus, on ne peut pas le lui enlever.
Le quatuor d'acteurs fonctionne, c'est évident, ça reste assez naïf et on peut regretter le manque de visibilité d'un pays qui est censé mettre en avant la vie par dessus tout, mais pas seulement celles de nos petits Français (plutôt celles des Indiens tant qu'à faire!)

Claude Lelouch signe avec Un une une comédie romantique sobre sans prétention. Il est donc assez difficile d'avoir un avis détaillé sur le film car il dispose d'une mise en scène très propre et très joliment ancré dans une Inde poétique avec nos deux personnages incarnés par Jean Dujardin et Elsa Zylberstein, tous les deux très convaincants. Dans l'écriture, rien n'est jamais trop exagéré, les sentiments ne sont pas sur-évalués et Lelouch ne tombe pas dans la facilité romantique. Après il y a toujours quelques scènes qui viennent faire tâche dans le récit, qui ne semblent pas souvent coller au reste de l'ambiance. D'autres sont un peu longues ce qui rend le film de temps en temps assez lent. Mais les dialogues très poussés et très "réalistes" viennent dynamiser ce rythme qui a parfois tendance à tomber. Ainsi le film est une belle oeuvre qui ne cherche pas à faire dans la difficulté, bien qu'il y en ait une qui aurait pu être évitée : Christophe Lambert, qui dispose d'un personnage intéressant mais d'un jeu tout simplement moche et décrédibilise totalement la puissance du rôle. Pourquoi l'avoir choisi lui pour ce rôle, aucune idée. Mais en dehors de cela Un Une reste agréable. C'est une comédie assez douce qui vient flotter nos esprits.

« La destination importe peu tant que l’on fait la route à deux » affirme la critique presse de Télé 2 semaines. C'est une très belle phrase et celle-ci la décrit bien à travers ce film. Un une, raconte une incroyable aventure et histoire d'amour en Inde. Antoine est compositeur de musiques de films. Tout réussit à cet homme plein d'humour et de légèreté. Sa vie va être chamboulée lorsqu'il part en Inde travailler sur une version de Roméo et Juliette de W. Shakespeare. Il y fait la rencontre d'Anna , une femme très différente de lui, mais qui l’attire fortement. spoiler: Le réalisateur mêle fantasmes, rêves et scènes d'amour au sein du récit.
Il est vrai qu'au début du générique, Un une nous fait penser à Pékin Express, l'émission télévisée M6, avec ces paysages de l'Inde qui sont magnifiques au plus au point, c'est coloré, renversant... Ce qui rend l'oeuvre de Lelouch charmante. Une distribution séduisante dans son ensemble. Jean Dujardin s'avère en très grande forme dans la production, j'ai beaucoup aimé son personnage qui est à la fois drôle et épatant ! Sa complice, Elsa Zylbestein est très touchante. Elle arrive à ressortir plusieurs émotions. Néanmoins, on a un Christopher Lambert troublant dans sa performance, il est neutre, banal... Alice Pol est convaincante. Le jeu d'acteur est d'un naturel (pour le duo Dujardin et Zylbestein). Des dialogues justes, amusants et irrésistibles. Il y a pas mal d'émotions, de belles scènes notamment, spoiler: celle de l'aéroport, la retrouvaille ou la rencontre inattendue.
Elle est bouleversante et très émouvante. Beaucoup de philosophie est présente à propos de la vie, qui s'avère intéressant dans le fond. De jolies plans ! Egalement, pour sa bande sonore. Par contre, quelques longueurs viennent s'ajouter... En conclusion, Un une est un road-movie agréable, plein d'humanité et de tolérance. Pour les amoureux de romance et de voyage, je vous le conseil. Un beau petit film français !

Claude Lelouch nous entraine dans un pays magnifique avec une très jolie histoire entre un homme et une femme que tout sépare. Le voyage est exotique et spirituel mélant le rêve et la réalité. L’histoire est belle. Un Une parle aussi de cinéma, en y ajoutant le tournage et le montage d’un film indien. Il y évoque la musique de film, et rend un bel hommage aux compositeurs. Claude Lelouch est en pleine forme. Sa caméra s’attarde sur l’Inde, sa spiritualité, ses rites, le Gange sacré, et Amma célèbre dans le monde entier pour accueillir et étreindre les pèlerins venus guérir de tous leurs maux. L’ensemble est exotique, romanesque et d’une réel beauté.
Jean Dujardin est lui aussi en pleine forme, juste et séduisant. Elsa Zylberstein est lumineuse. Le duo est magnifique et plein de séduction. Mais celui qui nous touche dans ce film est Christophe Lambert, émouvant.

Un Une est un joli film de Claude Lelouch, en pleine forme. Le charme opère

Fan de Lelouch, je ne pouvais manquer cette sortie de fin d'année. Bien m'en a pris : Jean Dujardin et Elsa Zylberstein composent un couple parfait à l'écran, transportés qu'ils sont tous deux, dans une quête de spiritualité emplie de couleurs et de parfums. Les clins d’œil à "Hommes Femmes, mode d'emploi" sont nombreux, quelques dialogues sont même un pur copier-coller et Claude Lelouch filme toujours les couples avec la même virtuosité.
Les seconds rôles (Alice Pol et Christophe Lambert) sont peut-être moins convaincants mais cela renforce la présence du duo magique !
L'alternance de dialogues (riches) et de musique (signée Francis Lai) est toujours présente dans ce cinéma, riche et capiteux. L'image est sublime. L'émotion à chaque plan... Un vrai bonheur

Je suis loin d'être une fan de Claude Lelouch (j'ai vu ce film dans le cadre d'une projo surprise pour le Label des spectateurs UGC) et autant dire que ce film ne me réconciliera pas avec la filmo du bonhomme. A l'exception de belles images et de quelques dialogues percutants dans sa première demi-heure, le film est assez indigeste, avec une mise en scène pompeuse et pompante, à tel point que la fin en devient agaçante si ce n'est ridicule. Lelouch veut nous en mettre plein les yeux et la tête avec un style romantique très (trop) appuyé, certaines scènes qui se veulent recherchées mais s'avèrent bien too much (plusieurs fois je me suis dit non mais c'est pas possible là). Bref, il nous en met plein la tête mais dans le mauvais sens du terme. Quant aux acteurs, leurs performances sont assez déséquilibrées : Jean Dujardin est comme toujours bon dans ce rôle sur-mesure de séducteur drôle et cynique alors qu'Elsa Zylberstein est assez insupportable, souvent en surjeu (il est vrai qu'elle n’est as servi par le montage). En seconds rôle, Alice Pol s'en tire bien dans les 10 min où on la voit et Christophe Lambert fait assez maladif qu'on en est un peu gêné.

Un une le nouveau film de Claude Lelouch était très attendu. C'est donc avec empressement que nous sommes allées le découvrir en avant première. C'est déçu que nous sommes sorties de la salle.Le film a tout d'une recette à succès mais il manque de dynamique, semble long et sans saveur... Critique complète à lire sur stoptoncinéma !