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    Résistance Naturelle
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    Alexarod
    Alexarod

    238 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2016
    J’avais bien apprécié la dénonciation de Mondovino, dans un milieu si aseptisé, parler d’un sujet tabou et mis sous silence par bon nombre de médias, ça change et ça renouvelle le genre documentaire, on apprend vraiment quelque chose. Cette fois Nossiter part dans la dénonciation des AOC et sur les vins naturels.
    Enfin disons plutôt qu’il se tape des vacances en Italie car ça ne se passe que là bas en gros, et les vins naturels sont assez vite zappés.
    Avouons que cette fois la caméra bouge moins, et que les scènes de la vie quotidienne servent la trame, en cela c’est mieux que Mondovino. Les problèmes actuels au niveau de la santé, ainsi que ceux des contradictions entre authenticité-terroir et industrialisation-AOC, sont bien identifiés. Ainsi on comprend bien la fausse « protection », la relativité de la qualité des appellations (10% de cochon italien dans le jambon de Bayonne), et l’uniformisation qu’apportent les AOC. J’apprécie également le fait qu’on montre à quel point le capitalisme a prit le pas sur le côté agriculture du métier de vigneron. Il doit maintenant prévoir, calculer, programmer (quitte à modifier son assemblage), rajouter des produits chimiques en oubliant les fondamentaux ancestraux, standardiser pour représenter une marque, avoir toujours un meilleur rendement, calculer sa marge… bref tout faire comme pour un produit industriel et être représentatif de l’air du temps. Cette fois Nossiter va au bout de sa démarche car on a les tenants et les aboutissants, même si on sent dès le départ que c’est orienté et pas mal à charge, sans trop de modérations. Mention spéciale pour la différence entre une terre traitée (sèche) et celle laissée naturelle.
    Par contre, je ne vois cependant pas l’intérêt des passages du cinéma muet, pour le côté traditionnel ? Cela rend plutôt pataud. On notera toujours pas mal de longueurs inutiles et de passages inadéquats ou sans rapports avec le sujet (le singe, la femme nue). Si le parallèle entre les racines des vignes et le passé humain est bien amené il n’est pas forcément vrai. Certains terroirs se font sentir dans le fruit sans pour autant traiter ou attendre des décennies que les racines creusent à des kilomètres.
    C’est là la limite de ce documentaire : Nossiter impose trop son point de vue sans nuances et ne laisse pas assez de place à l’objectivité. Avec 1h23 de film il aurait pu rajouter 20 minutes de développement pour équilibrer sans que cela gâche l’ensemble, au contraire. Au final c’est bien construit quand même, on comprend bien, il y a de bonnes images et des arguments valables, c’est mieux que Mondovino, mais ça reste trop orienté pour être vraiment de grande qualité, dommage on n’est plus très loin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Nourriture du corps, nourriture de l'esprit. Jonathan Nossiter aime le vin, Jonathan Nossiter aime le cinéma. Ces deux assertions suffisent à rendre d'emblée le personnage éminemment sympathique et l'idée d'associer, 10 ans après "Mondovino", ces deux passions au sein d'un même documentaire, sous l'angle de la préservation du patrimoine et au nom d'une certaine éthique et d'une certaine authenticité, est extrêmement séduisante. Pourtant, le résultat est plutôt décevant. La partie cinoche, surtout, le sujet n'étant vraiment que survolé, pour faire un lien artificiel avec le discours sur l'agriculture. Quant au choix des extraits de films censés illustrer le propos, il laisse vraiment perplexe. La poitrine généreuse de Sabine Haudepin dans "Max mon Amour", par exemple, c'est très bien mais il dit qu'il voit pas le rapport. Pour la partie pinard, c'est beaucoup plus réussi, grâce notamment aux différents intervenants dont le combat illustre parfaitement le titre du film, "Résistance naturelle". La plupart des docs consacrés au monde paysan se focalisent essentiellement sur les souffrances des petits agriculteurs, sur leur impuissance face à la modernité et face à la compétition des "autres", ceux qu'on ne voit (hélas) jamais, ceux qui polluent, roulent en Mercedes et se gavent de subventions. Même si le cas de ces moulins à vent est un peu abordé ici à travers notamment les aberrations kafkaïennes des certifications agro-alimentaires, pas de crises de larmes, pas de pathos mais une volonté de persévérance donquichottesque dans ses idées et dans sa vision du métier. Alors bien sûr, les points de vue militants tous orientés dans la même direction et l'enthousiasme débordant et parfois un peu gênant du réalisateur (on atteint par exemple le point Godwin avec une rapidité inouïe quand Nossiter affirme à son interlocuteur que sélectionner tel ou tel plant de vigne pour le cloner, c'est la même chose que ce qu'on fait les nazis en matière de politique raciale. Ah ouais ?) doivent délivrer leur lot de contre-vérités mais comme on est plus ici dans le domaine de la thèse enflammée plutôt que dans celui de la froide objectivité, ça passe. Ca passe d'autant mieux que Nossiter intègre assez judicieusement et astucieusement des images d'archives tirées d'un vieux documentaire des années 60 sur l'évolution du monde agricole en Italie. Par contre, on lui pardonnera difficilement la séquence d'animation assez hideuse du début du film qui compile un certain nombre d'amalgames douteux. In vino veritas, d'accord, mais attention à ne pas trop déborder.
    Craoux
    Craoux

    19 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2014
    Au delà du documentaire passionné sur la démarche bio-biodynamie-vin naturel qui, au passage, s'attache à porter la critique sur le système AOP (appellation d'origine protégée) viticole mis en place en Italie, j'ai adhéré à la vision de Nossiter, vision qui doit nous interpeller ... l'agriculture que l'on met en œuvre en dit beaucoup sur la nature de nos liens sociaux, sur le modèle de société qui nous est sournoisement imposé si on ne "résiste pas" ! Ainsi, ces 4 viticulteurs/trices ont à cœur, avant tout, de respecter une terre qui - comme ils disent - ne leur appartient pas et qu'ils veulent "transmettre" sans l'avoir ruinée, souillée et stérilisée comme si elle ne devait être que le substrat inerte souhaité et voulu par l'agrochimie capitaliste, pour qui l'exploitation de type familial dérange, n'a plus sa place (la PAC contribue à cet état de fait). Maintenir la terre "vivante", quel beau crédo ... quelle approche digne de leur métier ! ... Oui, sans aucun doute, l'agriculture (le modèle d') est une question de culture, au sens où elle nous éclaire sur nous-mêmes, sur la place qu'on se donne sur cette Terre ! .. J'ai moins aimé le montage (les incrustations de vieux films .. n'ai vraiment pas compris pourquoi on a droit à ces séquences de "vieux" Chaplin), la réalisation (caméra portée à l'épaule .. super-chiant et fatiguant pour l'œil).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Un film indépendant tres intelligent, totalement libéré des influences des grandes majors americaines, libre du format et de la production, sans personne pour imposer sa vision, Nossiter permet la création d'un veritable ovni, renouant avec ces débuts et mundovino on y apprend beaucoup sur notre société
    acgaltie
    acgaltie

    3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2014
    Jonathan Nossiter nous convie à partager une partie de belle campagne italienne ponctuée de moments de mémoire cinématographique, et enluminée par la philosophie de résistants au formatage du vin et de la pensée. Ce sont des faiseurs de vins naturels harcelés par les lobbies qui tiennent toutes les administrations, de l'AOC à l'Europe du commerce financiarisé. Mais, à la grande différence des spéculateurs et des technocrates réductionnistes, les dissidents ont une philosophie aussi profonde, foisonnante et ramifiée que les racines de leurs vignes - couramment plusieurs mètres pour une vigne naturelle, quelques dizaines de centimètres pour une vigne abreuvée de chimie. Comme ils le soulignent, c'est sans doute un effet de leurs breuvages riches en minéraux puisés profond dans des sols vivants. Justement, l'un d'eux nous montre la différence entre sa terre chouchoutée depuis trente ans et celle d'un voisin adepte de la violence chimique : la sienne est souple, aérée, tissée de systèmes racinaires. Elle fleure bon le champignon. Elle ravirait Claude et Lydia Bourguignon, nos pédologues préférés. L'autre est desséchée, compacte et dure, vide de vie. "Elle sent la lessive". Comment ne pas croire ces amoureux et connaisseurs de la vie quand ils disent que boire les jajas issus des sols morts de l'agriculture subventionnée (et manger les farines des blés appauvris) n'a pas d'effet néfaste que sur la santé, mais aussi sur l'être, sur sa pensée, sur sa capacité de résistance ? Surtout quand on pense aux additifs ! Serait-ce là l'une des causes de l'effondrement de la pensée critique et des "forces vives" depuis une trentaine d'années ?

    Les vignerons présentés par Nossiter ont échappé au désastre. Bien vivants, en empathie avec les animaux et tout ce qui les entoure et les construit, ils nous abreuvent de paroles longues en bouche et en tête. A peu près :
    Le paysage est un bien commun et, dessous, les 40 premiers centimètres de terre contiennent la majeure partie de la vie.
    L'agriculture, c'est reconstruire l'humus que l'on exploite pour faire pousser,
    Par les racines, la plante dialogue avec la terre, avec le terroir (donc, la réduction du système racinaire par l'agrochimie...).
    Et beaucoup d'autres du même tonneau.
    En complète rupture avec la réduction industrielle de l'agriculture et du vin (et de "la culture" officielle qui méprise ses racines), en rupture aussi avec les AOC qui "ne sont plus un bien commun" et protègent les pollueurs et les intérêts des industriels plutôt que les paysans honnêtes et les terroirs, ces vignerons parlent un langage qui réjouit autant l'oreille que leurs vins semblent réjouir le palais. Un régal.

    ACG
    NoPopCorn
    NoPopCorn

    25 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2014
    L'amour est dans le vin !
    Malgré un sujet d'actualité tout à fait pertinent et le côté attachant des protagonistes très impliqués pour leur cause, ce documentaire pourtant instructif ne nous a pas embarqué, le rythme trop lent et le montage ayant eu raison de notre volonté d'apprécier ce moment.
    Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    Un documentaire dans lequel on apprend beaucoup de choses sur le monde de l'agriculture et, plus particulièrement, sur le monde des vignerons. Très bien réalisé, très bien monté.
    Shawn777
    Shawn777

    459 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2019
    Ce film documentaire, réalisé par Jonathan Nossiter et sorti en 2014, est assez moyen. Malgré ses bonnes notes, je n'ai en effet pas vraiment accroché à ce documentaire, je dirais assez spécial, pourtant vu deux fois. Ce documentaire a pour sujet le vin et se concentre sur quelques vignerons en Italie qui nous parle de leur passion, de leurs problèmes etc. Bon, tout d'abord, il faut dire que je ne suis pas spécialement fan de vin, à titre personnel, enfin j'apprécie évidemment mais pas au point de m'y intéresser de cette façon. Mais après tout, je me suis dit, pourquoi pas en apprendre un peu plus sur ce sujet. Et il est vrai que nous avons des parties intéressantes, je le reconnais tout à fait, mais je trouve que le film ne fait bien trop souvent que de survoler le problème, ce qui est assez dommage. Nous avons certes des avis bien tranchés sur certaines questions posées et des problèmes mis en évidence mais on ne s'attarde pas vraiment sur ces questions importantes. En dehors de cela, nous avons également tout un autre côté du film qui est celui du cinéma. Rien à voir, vous allez me dire, avec le sujet principal, et c'est vrai, on ne va pas se le cacher, cela n'a rien à voir. Mais le réalisateur a pourtant réussi à lier les deux sujets ensemble, ce qui nous donne quelques métaphores intéressantes, bien que certains extraits choisis soient assez étranges et pas vraiment en relation avec le propos (ou alors, il faut vraiment chercher loin !). Enfin bon tout cela en une heure vingt-cinq et c'est quelques fois assez long, le réalisateur s'attardant quelques fois sur des choses assez futiles qui nous font sortir du film. En ce qui concerne la réalisation, elle n'est pas mal du tout et nous voyons quelques fois que le réalisateur se risque à quelques plans originaux. "Résistance Naturelle" est donc un film certes intéressant par certains côtés mais qui peut également laisser indifférent par d'autres.
    Veluma T.
    Veluma T.

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Sujet intéressant, bien que pas assez poussé à mon goût. Certains passage conforte les propos de Bourguignons et autres défenseurs de la Terre.

    Par contre une gros déception dans la façon dont s'est filmé, on en a presque mal au cœur! même mon petit cousin débutant peux mieux faire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Ce film est un bijou sur le vignoble en toscane version bio-dynamique, avec le plaisir d'entendre cette belle lingua italiana, et un subtile parallèle avec l'amour du cinéma. A ne pas manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 juin 2014
    J'ai vu ce film hier, lors d'une soirée - débat oragnisée par l'Utopia de Bordeaux et assortie d'une dégustation d'excellents vins de producteurs locaux bios, et de ceux de Corrado Dottori (de petits bijoux !!)
    Il faut le voir, car ces témoignages sont à la fois émouvants, et émanent du simple bon sens.
    Je regrette juste de ne pas avoir un peu plus d'informations sur le type d'amendes évoquées par les producteurs et qui mettent leurs exploitations en danger, ainsi que sur les rendements ...
    Si, après çà, vous avez encore envie de boire les "grands crus" à prix insensés et remplis de chimie, c'est à désespérer !!
    Allez-y sans modération !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    une ode à la nature et à la joie de vivre, un hymne solaire à la liberté...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mai 2014
    Comment un vin pourrait il etre surnaturel ? Tous les vins sont naturels, sauf ceux sur terroir constitué de kriptonite
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    il faudrai faire pareil en france et dans le monde pour protéger notre planéte
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