Avis : American Nightmare 3 : Elections - Page 6

American Nightmare 3 : Élections est, comme son titre l'indique, encore plus politique que les deux précédents. Clairement, il y a un parallèle à faire entre la violence des élections américaines qui viennent de se terminer et ce film. D'ailleurs, la sénatrice semble être la jumelle de Hillary Clinton avec trente ans de moins. Malheureusement, Clinton n'aura pas connu le même destin suprême. Donc plus politique et toujours aussi enragé. Si vous avez aimé les deux premiers et son concept (une nuit par an, les crimes sont légaux aux États-Unis et la police, les pompiers et les hôpitaux n'ont pas le droit d'intervenir), vous sauterez à pieds joints sur celui-là. On aurait tort de le classer dans le registre des films d'épouvante-horreur. A part un type déguisé en clown qui va surgir brusquement sur l'écran, on est plutôt dans le film d'action teigneux et crade des années 70/80 avec Charles Bronson et Sylvester Stallone période Cobra. Paul Verhoeven aussi mériterait d'être cité. J'avoue que le compte à rebours avant le début de la purge fait son petit effet. Parce qu'ensuite, c'est parti pour une heure trente où les Américains deviennent complétement barges à vouloir s'entretuer parfois même au sein d'une même famille. Et je ne serais pas plus étonné que ça qu'un tel système finisse par se mettre en place. Pas demain ou après-demain mais dans des décennies...allez savoir. Sacrée idée de la part de James DeMonaco. Moins fraîche qu'en 2013 mais c'est tellement immoral, barbare, totalement dénué d'humour et de sentiments, que ça en devient jouissif à regarder.

Franchement bof au point de mettre endormi devant.
Prévisible et clairement de trop dans cette trilogie.
Se sera le dernier que je regarderai.
J'ai le un et deux à la maison car le thème était très prometteur mais là on touche le fond.
Très déçu.

Le premier American Nightmare était un huis-clos qui ne m'avait pas emballé des masses par contre j'avais apprécié sa suite qui avait un style qui n'était pas sans rappeler celui de Carpenter (surtout NY 1997) mais ce 3ème opus ou l'on retrouve Frank Grillo n'apporte pas grand chose de plus. On sent que James DeMonaco veut apporter plus de profondeur à son univers en abordant la politique mais le côté subversif de la chose ne décolle jamais vraiment, American Nightmare 3 : Elections ressemble au 2nd opus d'ailleurs on dirait que le réalisateur a voulu y rajouter les idées qu'il n'a pas pu mettre dans le précédent film. Après l'ensemble n'est pas ennuyeux mais on reste sur sa faim peut-être je ne sais pas aurait-il du y mettre en scène des gangs rivaux qui s'affrontent lors de la Purge. En tout cas on regrette le manque d'imagination.

On arrive au bout du bout. Une presque "saga" essoufflée qui n'arrive pas (plus) à se renouveler. Le coté déjanté reste plaisant ... un peu mais les illogismes de l'ensemble et les probabilités béatifiantes couronnent un mauvais film ! 1/5 !!!

Très bonne suite, qui se rapproche du 2 que 1. L'action soutenue, les personnages intéressants. Un plaisir de revoir Elizabeth Mitchell.Le principe reste toujours génial. spoiler: Dommage que le concept soit tué dans ce dernier film, ça aurait pu se poursuivre en films, série ou bd

Troisième volet de "The Purge", avec cette fois l'idèe d'un thriller politique et de lutte des classes! Un peu mieux que le deuxième èpisode avec une nouvelle nuit d'angoisse et les consèquences que l'on connait! Plus de violence gore, de violence graphique et de situations horribles...avec le luxe d'une guillotine en pleine rue! Une Amèrique chaotique survivant à la moralitè de sa situation! Le charismatique Frank Grillo revient et cicatrise toujours aussi bien! Dommage que James DeMonaco retombe dans ses travers, la « religionalisation » du meurtre spoiler: via le final est bien dure à avaler en lorgnant dans la caricature religieuse!
On a quand même quelques passages d'anthologies spoiler: comme cette voleuse de bonbons qui dèbarque avec sa bande au volant de voitures enguirlandèes!
En attendant le n°4...

Portrait d'une Amérique décadente qui offre à ses citoyens une journée pour laisser libre cours à leurs plus viles pulsions. Un troisième opus plutôt efficace même s'il a tendance à un peu trop forcer le trait.

American Nightmare 3: Election est le meilleur opus de la trilogie. Celui qui offre la plus grande maîtrise, la plus grande maturité. James DeMonaco appréhende enfin son concept à la perfection et son propos devient beaucoup plus tranchant, incisif, profond. Bien entendu, il reste de l'humour et de l'épouvante mais ce n'est pas le but de cette histoire.

Ce film est une critique évidente de la société américaine, de la violence qui est omniprésente, de la discrimination, de l'exclusion. Cette violence qui ne peut être refrénée, atténuée, vaincue. Une fois de plus, la fameuse Purge est là pour la recueillir le temps d'une soirée annuelle mais cette fois-ci, ce ne sera plus comme avant !

Dans ce film, les scènes d'exposition des personnages avant la purge sont excellente. Il est très agréable de les voir évoluer dans leur environnement habituel avant de les balancer dans la folie de cette nuit, cela permet également de s'y attacher. On a droit aux meilleurs scènes d'exposition des trois films. On a finalement deux personnages importants, le gérant d'épicerie qui va devoir protéger son commerce, et la candidate à l’élection présidentielle anti purge. Deux rôles tenus par les acteurs Mykelti Williamson et Elizabeth Mitchell.

Ce que j'ai vu principalement dans ce film, c'est une critique acerbe de la religion. En effet, la violence est sanctifiée, inhérente à la religion, au nom de laquelle elle est d'ailleurs souvent exercée. Même si, elle a plus tendance à être politique, la violence religieuse est le prétexte parfait. Elle est inhérente aux textes sacrés, notamment de par la culture sacrificielle, notamment les animaux de l'ancien testament ou encore la passion du christ du nouveau. La Purge est ce sacrifice répété, encore et encore pour racheter les pêchés des hommes. Ainsi, toutes les séquences dans l'église font sens. Le fait que le candidat à l'élection présidentielle pour le parti de la Purge soit un pasteur fait sens.

A partir de cette fiction, l'auteur fait un constat lucide sur notre société, sa violence et son hypocrisie. Qu'il est loin le huis-clos décevant du premier opus qui ne regardait pas cette violence à la bonne auteur. Cette fois-ci, tout est bien fait, il n'y a plus ce sentiment d'inachevé, on sent que l'auteur est allé au bout de ses idées et a enfin exploité son concept à fond.De plus, armé d'un scénario en béton (sauf un point un peu bizarre), ce troisième opus est une vraie réussite.

L'année électorale. Ceux qui veulent partir partent. Même aux Etats désunis, cette phrase est à la mode. Et même aux Etats Unis c'est la débandade. Pauvre monde.

Sorti quelques mois avant les élections américaines, cette troisième purge est inévitablement un petit clin d'oeil, notamment à travers cette candidate qui pourrait ressembler à Hillary Clinton. Outre cela, on y retrouve bien sûr tous les ingrédients des deux premiers épisodes. Malgré le charisme de Frank Grillo, son acteur principal que j'ai beaucoup apprécié, cette nouvelle aventure descend comme la précédente d'un cran, offrant certainement moins de suspense. Toutefois, malgré la caricature religieuse trop appuyée avec ce pasteur qui veut exterminer les pauvres (alors que dans la réalité, l'Eglise aide et privilégie les laissés pour compte), on se laisse entraîner avec plaisir dans cette succession de fusillades et d'exécutions qui défoulent toujours son bonhomme. Sur ce, soyez épargnés ! Enfin, pas tous, évidemment.

Moins bien que le un évidement mais aussi moins bien que le deux. L'histoire ajoute quelques réponse à l'intrigue principale mais la trame du film et pas très intéressante.

Encore de quoi se divertir et expluser la violence en nous en ces temps tragiques. Le plus flippant était de se dire que tous les spectateurs étaient derrière moi.
Ce film a su se renouveler et reste un très bon opus. Les gens deviennent vraiment cinglés, certains débarquent de l'étranger juste pour participer à la purge. Cette dégradation de violence dépeint une société en proie à la rupture. Il ne manque pas grand chose pour que ce genre de film devienne réalité. Le pire, c'est que des gens y participeraient réellement et cela se transformerait en guerre civile, car ça ne s'arrêterait pas au petit matin.

Incroyable surprise ce film bien malin, sans pitié et bougrement efficace, son scénario, sa mise en scène, ses acteurs, il y a des scènes vraiment percutantes, j'ai retrouvé le new york 1997 et assaut de Carpenter, nettement supérieur à l'episode 2 qui est bon, un acteur principal Frank grillo aux anges... faites vous votre idée, j'ai été conquis

Si j'ai préféré le deuxième opus au premier, il faut bien avouer que ce troisième film de la saga "American Nightmare" montre des signes d'essoufflement. Le concept de La Purge trouve vite ses limites et ce dernier film ne présente rien de neuf à se mettre sous la dent. L'intrigue tourne rapidement en rond et une lassitude se fait ressentir. L'action y est plus ou moins efficace et le divertissement est correct.

Toujours aidée de sa saisissante idée, le troisième volet de The Purge reste un thriller aux multiples rebondissements avec des accents de cauchemar urbain en devenir, plutot bien mis en scène malgré de nombreuses approximations et raccords douteux. L'originalité de cet opus se trouve dans son discours plus politisé, plus religieux ou l'on montre que l'Amérique s'est construit sur la violence, et ou l'idée d'un monde meilleur, plus civique est exprimé. On retrouve avec plaisir des acteurs aperçu dans les précédents volets.