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    Paterson
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    Blog Be French
    Blog Be French

    32 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Ce film marque le retour du cinéma de Jarmusch dans une mélancolie citadine que l'on apprécie particulièrement chez le cinéaste. En effet, avec Only lovers left alive, le réalisateur américain se perdait dans une critique acide et prétentieuse de la société, oubliant la poésie simple et efficace de ses films précédents. Avec Paterson (qui est à la fois le nom de la ville où se déroule l'histoire et le prénom du personnage interprété par Adam Driver), la poésie devient le sujet central du film, mais aussi sa périphérie par le biais des choix esthétiques faits par Jarmusch. L'histoire de ce chauffeur de bus, griffonnant sur son carnet quelques poèmes lors de ses pauses, est rythmée par l'amour qu'il porte à Laura (Golshifteh Farahani en un personnage de fausse artiste qui essaie de multiplier ses domaines de prédilections à la manière d'un rayon Ikea), les déboires que lui fait vivre son bouledogue Marvin, ainsi que les discussions entendues lors des ses voyages en bus. Au milieu d'Allen Ginsberg et de William Carlos Williams, Paterson garde son calme, sa sensibilité, son humour, pour transformer une bribe de vie en un florilège de poésie. Avec son douzième long-métrage, Jarmusch prouve qu'il revient au meilleur de son cinéma !
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    13 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Habitant de la ville de Paterson, car il en en porte également le nom, Paterson est conducteur et poète.
    Alors qu'il profite de ses moments libres pour écrire des poèmes, on le suit du début de sa journée, quand il se lève pour laisser sa jeune femme amoureuse et partir travailler dans son bus, jusqu'à la fin de la journée, quand il rentre retrouver sa femme et le chien de celle-ci qui va entreprendre une vilaine vengeance. Bien joué,un film un peu ennuyeux et qui ne m' a pas emballé autant que je l'aurais souhaité.
    Fabrice H
    Fabrice H

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mai 2020
    C'est l'ennui qui guette cette ville de Paterson où l'on semble s'enliser !! La mollesse et la non poésie naturaliste pathétique d'un non événement filmique ennuyeux pour dépressifs chroniques qui ont besoin d'une cure de repos !!
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2016
    Ni détestable, ni franchement enthousiasmant, le dernier Jarmusch ne se classe clairement pas parmi ses réussites fulgurantes, mais le contenu même du film ne pouvait guère déboucher sur autre chose tant l’auteur se complaît à filmer le quotidien le plus banal, en évacuant systématiquement tout ressort dramatique. Il fait ainsi reposer l’intégralité du métrage sur une douce poésie, légèrement léthargique et des personnages attachants à force de naïveté face à la vie. On est parfois touché au détour d’une scène, d’un geste, d’un regard et l’on apprécie toujours l’atmosphère cotonneuse des films de l’auteur, à la lisière de l’indolence. Toutefois, l’aspect répétitif du script et la durée de deux heures épuisent un peu la patience du spectateur. Du coup, le métrage ne tient pas toutes ses promesses sur la longueur.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    56 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    Jim Jarmusch. Rien qu’à la lecture du nom du réalisateur, vous saurez ce que « Paterson » va vous présenter. Le quotidien de quelques personnages, aux côtés desquels nous allons évoluer en toute simplicité l’espace d’un instant. Le sexagénaire a d’ailleurs toujours su prendre son temps, dans son cinéma comme dans la vie. En plus de trente ans de carrière, il n’a proposé qu’une dizaine de longs-métrages parmi lesquels, les mémorables « Coffee and cigarettes » et « Broken Flowers ». Ses adeptes verront donc la venue de « Paterson » d’un très bon œil, d’autant plus qu’il a fait chou gras lors de sa projection à Cannes en mai dernier. Amateurs de ces instantanés de vie, nous nous sommes donc laissés aller à la découverte de Paterson, chauffeur de bus et poète amateur, évoluant dans une ville fantôme du New Jersey.

    Paterson, c’est l’excellent Adam Driver ! Le comédien, qui possède déjà une longue liste de rôles hétéroclites, a rarement déçu. De Kylo Ren (personnage emblématique de la saga « Star Wars », bien connu des plus jeunes) à Paul Sevier (dans « Midnight Special »), Adam Driver a revêtu de nombreux costumes en gardant une constante : sa voix grave et son jeu impeccable. Bientôt à l’affiche de « Silence » (le dernier film de Martin Scorsese), le jeune trentenaire voit sa carrière décoller et des rôles plus importants lui sont confiés. Il faut dire que le comédien donne de sa personne. Pour « Paterson », l’acteur a pris des cours de conduite de bus, histoire d’apporter un maximum de crédibilité à son personnage.

    Paterson, le héros éponyme/homonyme, est le prétexte pour faire des rencontres de vie, du couple qui se déchire aux étudiants ambitieux. Le microcosme filmé par Jarmusch s’anime avec une authenticité rare en ces temps de scénarii abracadabrantesques. Qu’il est bon de revenir à une simplicité rassurante, au quotidien qui enchante. Ce qui nous charme et fait l’intérêt du film pourra au contraire agacer les fans d’action, qui ne comprendront pas une seule seconde l’intérêt d’un tel film. Et si ce n’était finalement que prétexte à prendre une bouffé d’oxygène, à se poser et à prendre son temps ? Dans cette vie de tumulte, c’est plutôt rare, non ? D’ailleurs, le personnage d’Adam Driver reflète la fracture que l’on peut avoir avec la vie ultraconnectée. Dans « While we’re young » (de Noah Baumbach où il partage l’affiche avec Ben Stiller), il incarnait déjà un jeune homme rétro, fuyant la technologie et préférant l’authenticité à la modernité. Ici, Paterson préfère manier le stylo plume plutôt que le stylet tactile. Il se laisse vivre par un quotidien bien rôdé, fait de réveil à la lueur de l’aube à la promenade nocturne du chien, prétexte à pousser la porte d’un bar cocooning où il rencontre un tas de gens.

    Si l’histoire raconte le quotidien banal d’un couple ordinaire, elle laisse une grande place aux mots, aux émotions qui prennent corps sous la pointe d’un stylo pour s’envoler sur l’écran dans une traduction subtile et mélodieuse. Les mots ce sont ceux de Paterson (écrit en réalité par Ron Padgette, un des poètes favoris de Jarmusch), maladroits, sans rime (mais ce n’est pas important soulignera le personnage) et pourtant le reflet sincère de son quotidien qu’il affectionne. L’ombre de la poésie est d’ailleurs présente partout : dans son carnet, sur son établit, même chez les badauds qu’il rencontre et celle de William Carlos Williams (originaire de Paterson) plane plus que tout. Sa compagne, Laura (la séduisante Golshifteh Farahani – vue dans « Exodus » ou « Go Home ») l’encourage d’ailleurs a publié son carnet intime, afin qu’il partage ses mots avec le monde entier.

    Vous l’aurez compris, les amateurs de l’univers de Jim Jarmusch retrouveront tout ce qui fait son cinéma atypique. Les autres trouveront probablement le film très très long. Les instantanés de ces sept jours de vie de travail et de couple n’apporteront rien au public qui les suivra, si ce n’est un peu de poésie qui permettra au temps de se suspendre l’espace d’un instant. Nous ne sommes pas sûrs de revoir « Paterson » mais revivriez-vous une semaine quelconque de votre vie ?
    Julie M.
    Julie M.

    8 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    Filmé au rythme d'une vie, lente et redondante, un film où l'on ne voit que de la poésie et de la finesse. Une mise en scène et des plans sublimes.
    axelle J.
    axelle J.

    106 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Je suis tombée sous le charme de cette histoire qui raconte le quotidien simple et tranquille d'un couple et de leur chien.
    Ce film présence une nonchalance bienvenue.
    C'est frais, reposant, sensible.
    J'ai complètement adoré.
    François V
    François V

    32 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Jarmusch raconte la vie ordinaire des gens, ici un jeune couple, qui, quelque soit leur talent, vivent leur “talent”… et ne font pas “le choix” de sombrer dans la télé-réalité, le consumérisme, le sexe en bande, la violence, l’alcool, etc.. Au contraire, ca reste bien sage. L’un sublime son quotidien par des poèmes, l’autre décore son intérieur et prépare avec amour le “bento” de son husband chéri.

    Ok. Je trouve cela facile et énervant, décalé dans le monde que nous vivons et ca m'a fichu en boule ! Précisément, parce que le film a pour décor le quotidien dans le monde que nous vivons.Ce choix de vie des gens ordinaires où chacun s’adonne à sa passion, ce qui est cool mais surtout décide qu’il n’y a plus de croix à porter.

    La suite>>>http://zbrelion.tumblr.com/post/154992206294/paterson-ou-lautisme-au-monde
    Caine78
    Caine78

    6 000 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2020
    Plus ou moins manqué à sa sortie, sa diffusion télévisuelle était une belle occasion de voir l'un des Jim Jarmusch les plus appréciés de ces dernières années. À raison, car c'était vraiment pas mal. Bon, évidemment, on reste chez le dandy aux éternels cheveux blancs, donc ne pas s'attendre à un rythme trépidant, mais en définitive, cela s'inscrit pleinement dans la logique du film : le quotidien sur une semaine d'un chauffeur de bus poète à ses heures perdues (ou gagnées, d'ailleurs!), où il ne se passe rien de vraiment extraordinaire, mais où les différentes rencontres, les échanges, notamment ceux avec son épouse, forment une harmonie touchante, séduisante, renforcée par ces balades en bus à travers la ville où l'on prend plaisir à écouter les conversations des uns et des autres pendant quelques minutes. Le trait n'est ainsi jamais lourd ou caricatural, prenant constamment en affection ses personnages (parmi lesquels le chien Marvin trouve pleinement sa place, la lucidité de ses « interventions » lorsque les discussions de ses maîtres deviennent trop ennuyeuses étant à saluer) rarement épargnés par les galères diverses, tous joliment interprétés : à ce titre, il fallait bien la beauté, le charme et le talent de Golshifteh Farahani pour rendre aussi séduisante cette héroïne légèrement perchée (euphémisme) et aux goûts pour le moins étranges dans tous les domaines. Quant à Adam Driver, il se montre toujours aussi « expressif dans son inexpressivité », composant un protagoniste résolument attachant et d'une grande délicatesse. On sent, quand même, le poids des minutes dans le dernier quart, notamment à travers cette (trop) longue spoiler: conversation avec le poète japonais
    , si bien que j'avais une certaine tendance à décrocher sur la fin. Mais bon, excepté ce léger ennui final, il serait dommage de passer à côté de cet élégant portrait, donnant l'étrange impression que Jarmusch aurait pu raconter presque n'importe quelle semaine de la vie de ce couple que cela n'aurait pas changé grand-chose au récit, ce qui, dans la logique de l'œuvre, s'avère bien plus une force qu'une faiblesse. L'un des meilleurs films de son auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 juin 2021
    Elégant, doux et poétique, le Paterson de Jim Jarmusch est une forme d'élévation du quotidien, qui se transforme en une véritable source de bonheur. Des bizarreries, des détails amusants, des personnages insolites : pour peu que vous soyez réceptif à cette forme de cinéma paisible, écrit avec tact, et un peu à contre-courant des tendances actuelles, le résultat final risque bien de vous ravir. A noter l'excellente interprétation d'Adam Driver, un acteur au charisme rare.
    John Henry
    John Henry

    98 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2017
    Il y a dans Paterson, ce frisson du quotidien, cette infime vibration de lumière qui nous surprend et nous enveloppe pour nous caresser la joue et nous dire, "va-s-y, lève-toi, ça va aller." Il fallait une écriture assez précise dans cette infinie variation d'une quotidien banal et balisé. Il s'en dégage une atmosphère onirique, dûe pour beaucoup à Adam Driver, d'une méticulosité naturelle assez bluffante. Evidemment le procédé a ses limites et le film, s'il ne s'enlise jamais, a parfois un peu de mal à transcender sa poésie évidente et naturelle. Une bulle de savon doux.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2021
    On suit la vie d'un couple composé de Paterson (Adam Driver), chauffeur de bus et de sa petite amie dans une petite ville du New Jersey du même nom que l'acteur principal: Paterson. Le film dépeint une semaine de la vie quotidienne avec toutes ses péripéties, ses anecdotes: les conversations des passagers du bus, les discussions dans le bar du quartier, le chien du couple qui aboie à chaque fois que le couple s'embrasse et surtout les poésies écrites par Paterson. Des poésies sans rime et assez quelconques mais le jeune homme est passionné c'est ce qui compte pour Jarmusch. Il tourne parfois ses personnages en ridicule, certains passages sont très drôles. De plus, le film est ultra esthétique avec la prédominance de noir et blanc sur tout le décor de l'appart, les habits, les pancakes, etc....La petite amie de Paterson se passionne pour ces deux couleurs et on les retrouve partout où elle se trouve, c'est sa marque de fabrique. Ce Jarmusch est beau, poétique, drôle, singulier. Une réussite
    philhag
    philhag

    24 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2017
    Sur le plan scénario, comme si les américains se devaient d'équilibrer les films d'animation et de fiction avec un cinéma soit disant-proche qui raconte une vie que les américains des villes rêvent mais ne connaissent plus (Comme Manchester by the sea). Bref, un scénario improbable, caricatural qui dessert de bons acteurs. Se laisse voir..
    FaRem
    FaRem

    7 387 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2017
    Une semaine dans la vie de Paterson, un homme qui vit dans une ville qui porte le même nom que lui qui est connue pour ses célèbres poètes. Cet homme a une vie totalement structurée, un peu comme tout le monde, j'ai envie de dire sauf que lui a vraiment une routine qui d'un point de vue extérieur parait ennuyeuse tellement les jours se ressemblent. Il se lève, écrit des poèmes, conduit son bus, rentre chez lui, découvre les nouvelles folies et expériences artistiques et culinaires de sa femme puis part promener son chien et rebelote. Jim Jarmusch nous fait vivre le quotidien de Paterson, ses petits bonheurs et problèmes à travers une chronique sans enjeux ni artifices qui est, par petites doses, à la fois poétique, amusante et touchante le tout sur une ambiance plutôt mélancolique. Un film un petit peu long et répétitif, mais un joli petit film quand même qui est simple, sobre, agréable et porté par non pas un bon duo, mais un trio, car il ne faut pas oublier le chien.
    cylon86
    cylon86

    2 250 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Paterson est chauffeur de bus dans la ville de Paterson, New Jersey. Poète à ses heures perdues, il écrit ses compositions dans un carnet secret et partage sa vie avec Laura, enthousiaste et avide de nouvelles expériences et Marvin, un bouledogue anglais irrésistible de roublardise. Son quotidien est rythmé par ses journées de travail et ses promenades du soir pour sortir Marvin et traîner dans un bar. Après "Only Lovers Left Alive", on se demandait ce que Jim Jarmusch allait bien pouvoir trouver pour nous charmer de nouveau. La réussite de "Paterson" tient dans le fait que le film se contente d'aligner les moments d'une vie étalés sur une semaine sans jamais faire décoller son intrigue. C'est dans la tranquillité du quotidien que le film trouve son rythme de croisière, ne se parant jamais d'éléments scénaristiques artificiels. Au contraire, Jarmusch fait entièrement confiance à sa succession de scènes pleines de vie, de poésie et de tendresse, filmant la vie telle qu'elle est, avec ses coïncidences, ses moments de beauté et ses petits rien qui la rendent si merveilleuses. Car en dépouillant son film de tout artifice, Jarmusch vient célébrer la vie en nous montrant tous ces petits bonheurs auxquels on assiste tous les jours et dont on devrait profiter plus souvent. Répétées chaque jour, les séquences s'emboîtent parfaitement et viennent créer une zone de confort dans laquelle on se sent bien et l'on se prend à se rêver poète. C'est donc avec une œuvre formidable que Jarmusch vient clore l'année 2016, un petit bijou poétique porté par la flegme touchante d'Adam Driver et le charme fou de Golshifteh Farahani.
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