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    Léviathan
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    176 critiques spectateurs

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    Alex Motamots
    Alex Motamots

    4 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2023
    J’ai aimé les squelettes en ruine dans le fleuve : bateaux, animal marin.
    J’ai aimé Pacha, le flic sensible que sa femme mène par le bout du nez.
    J’ai té étonnée d’entendre les condamnations lues à toute vitesse.
    J’ai aimé le revirement du récit et le doute qui’plane.
    J’ai failli avoir une cirrhose à voir les litres de vodka que les personnages boivent.
    Et j’ai aimé que le Leviathan ne soit pas celui auquel je pensais.
    Mais un film un peu long et contemplatif, parfois.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 382 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    L'histoire est simple et peut être racontée en trente minutes et je ne comprends pas ces plus longs tournages et ces actes dépressifs pour rien. Le paysage est spécial et les gens vivaient dans une vie si désordonnée. Je peux comprendre l'isolement, la bureaucratie, le pouvoir, le gouvernement avec leurs astuces mais il n'y a pas besoin de moments aussi ennuyeux avec des visages d'acteurs qui ne me montrent rien. Je peux comprendre en trois secondes maximum ce qu'ils pensent mais il n'est pas nécessaire de rester quelques minutes dans le même cadre dans la même position et dans le même sentiment. Ce film a créé l'idée que les Russes savent simplement comment boire de la vodka et vivre comme des solitaires sans motivation ni espoir dans leur vie. Léviathan est film ennuyeux et très décevant...
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    61 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juillet 2020
    Une intrigue simple et tellement étirée en longueur qu'on pourrait croire à une production chinoise : y avait-il matière à pondre un film de plus de deux heures quand on voit la lenteur à laquelle progresse le scénario ? Les enjeux sont dilués dans des litres de vodka, si bien qu'on se désintéresse très vite du sort réservé à ces personnages aussi tristes et froids que le climat du nord russe. Certes Zviaguintsev semble décrire avec fidélité et conviction la société russe contemporaine, ses mœurs et travers, mais cela ne compense que difficilement le manque de poigne et l’absence de rythme.
    John Henry
    John Henry

    98 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2020
    Il y a quelque chose de terrifiant dans ce Leviathan, il n'y a pas la place pour respirer, à peine pour espérer. Et pourtant on reste un peu étranger à cette oeuvre puissante mais hermétique. Il y a un désespoir profond au mal russe, il n'y a aucune échappatoire mais on reste un peu extérieur à ce déluge apocalyptique
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mars 2020
    Extrapoler un scénario complet d’une intrigue simple : aspiration sociale & inspirations surnaturelles, voilà le défi de Zvyaguintsev pour Leviathan.

    Promouvant la distance spatiale, avec de grands paysages, des sons qu’on entend de loin, de récurrents trajets en voiture & des phrases longues, le réalisateur est comme réticent à montrer la proximité. Il voulait que le film soit déduit par le spectateur, l’appâtant dans le trou de souris d’une interprétation mise à l’étroit. Alors l’esprit se fixe sur une chose : le titre.

    Inception discrète d’un symbole qui transcende le quotidien, le léviathan va devenir la métaphore & le leitmotiv du visionnage. On croira le voir entre les épaves, on craindra son courroux quand un caillou est jeté dans une eau calme, & lorsqu’une baleine perce la surface de l’eau au loin (toujours au loin), ce n’est évidemment pas une baleine.

    La menace biblique, franchement ésotérique, devient une menace – franchement ésotérique – pour l’image-même que l’on contemple, transformant l’écran en l’océan que déchire l’évent du monstre ; l’air de rien, cela amène du rythme dans une vie de tous les jours assommante. En effet, les plans sont beaux mais les lents travellings tous les mêmes – ou bien s’agit-il de la vérité annoncée par le pope, ce “reflet de la réalité qui n’a pas besoin de se travestir” ? Le peuple de Mourmansk ne vit effectivement qu’aux heures où les nuages se déguisent de couleurs vives, des moments qui bornent des journées courtes, mais Zvyaguintsev est trop mystique pour jouer les fildeféristes climatiques de la contemplation pure.

    Non, décidément, il faut se raccrocher à ce léviathan qui reste mystérieux avant qu’on ne voie son squelette sur une plage, puis sa résurrection silencieuse, au loin (toujours au loin), accompagnant le retour en disgrâce de sentiments trop forts finalement trop peu évoqués.

    Quand le social se mêle au familial, tout se passe pour le mieux. Quand les acteurs jouent pompettes parce qu’ils ont bu de la vraie vodka pendant les dix prises de la scène, aussi. Mais le tournage prend du même coup des allures de défi qui défont la trame déjà fragilisée par trop de symboles creux.

    Ode judiciaire admirable, fortement documentée & immersive puis habile en déviations de toutes sortes, le film n’est pas parvenu à me faire percevoir ses éléments & protagonistes comme rayonnants ou résonants. Ce qui me conforte dans cette déception, c’est ce que Leviathan a de plus fort : Roman Madyanov & Anna Ukolova, & la figure religieuse qui flatte les dirigeants dans leur dictature administrative. La Russie n’a pas été ravie de voir ses Russes représentés comme des alcooliques manipulés par l’orthodoxie, & il faut avouer que ç’aurait pu être mieux fait.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    169 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    Un film philosophique d'une incommensurable beauté. Andrey Zvyagintsev touche au sublime avec "Léviathan". Aleksey Serebryakov est un comédien magnifique et on oubliera jamais sa prestation. C'est un film intégralement réussi : il n'y a pas un seul plan loupé, pas une séquence ou un mot ou un geste de trop. Une oeuvre d'art exceptionnelle, totalement aboutie, hors-normes, qui défie le temps.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2019
    Film sombre mais très réussi. Une famille recomposée vivant dans le grand nord russe doit affronter un élu local dénué de tout scrupule qui veut raser leur maison pour y construire un complexe immobilier. Les interprétations sont excellentes, de même que la mise en scène, très maitrisée. Le réalisateur dénonce à travers ce film les dysfonctionnements de la société russe, à savoir l'hypocrisie de l'église orthodoxe, et bien sûr le népotisme et le clientélisme qui règnent dans ce pays. Car s'il peut nous arriver de pester contre la démocratie et ses imperfections, le réalisateur rappelle la dure réalité d'un régime autoritaire où un chef charismatique s'appuie pour gouverner sur des potentats locaux tout-puissants. L’État, loin d'être au service de la population, dépouille au contraire les gens de leurs biens et de leurs droits, à travers un appareil judiciaire totalement corrompu. Un film poignant.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    Mise en scène subtile et image sublime d'une Russie désespéré et corrompu à souhait. Le scénario est rusé, dur, palpitant et captivant. Les acteurs sont touchants de vérité. Je m'attendais à supporter un peu le film (œuvre russe de 2h30) et finalement c'est le film qui m'a transporté. Brillant !
    Julien B.
    Julien B.

    9 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2018
    Un état des lieux délibérément pessimiste de la Russie moderne, corrompue dans sa justice par l'argent, dans son âme par la religion - toujours opium du peuple - et dans ses mœurs par l'égoïsme et la cupidité.
    Un film qui arrive à associer avec esthétisme le pessimisme au réalisme et qui dénote un réalisateur talentueux.
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2018
    Le titre annonce la lutte apocalyptique d’un jeune veuf quadra, petit propriétaire d’une maison et d’un lopin de terre abritant sa famille depuis 3 générations, vivant avec sa compagne et son fils. Si les films indiens contiennent souvent plusieurs histoires en une, avec un style coloré, romantique et dansant, cet effroyable drame russe de 2h20 en dévoile deux, mais dans un mode d’immensité glacée, mortifère et sauvage, à l’image d’une magnifique photographie du nord côtier de la Russie.
    Pressions, intimidations, chantages, menaces, agressions, noyades sous les complications administratives, judiciaires, pénales, sociales, politiques et municipales, sciemment étudiées pour écraser les hommes dans la légalité et la guerre des nerfs, habitent une saisissante mise en scène. La victime doit pourtant se battre et se débattre pour conserver son bien, convoité par un maire crapuleux et ses complices cravataires, religieux et policiers, parfaitement représentatifs du banditisme aux manettes de tout. Un ancien frère d’armes, avocat à Moscou, et dont les méthodes plus civilisées n’en demeurent pas moins vicieuses, vient l’aider à naviguer dans ces marécages tout puissants. Parallèlement, la dégradation de sa famille s’accélère depuis que son fils ne tolère plus sa belle-mère, rêvant de quitter cette province, surtout depuis qu’elle joue un jeu trouble avec l’avocat.
    Bureaucratie omnipotente, complications méthodiques, alcoolisme généralisé, culture de la corruption brutale et du non-dit menaçant que tout le monde entend, complicités entre clans policiers, politiques et sacerdotaux, palabres et hurlements, immobilisme volontaire et jeux truqués d’avance, ne peuvent qu’en appeler à la rage, la révolte ou à l’abrutissement impuissant. Andreï Zviaguintsev brosse un drame social, politique et affectif sombre et sans concession, à la fois intense, poignant et militant. La différence de style de cinéma ne choque pas et captive même par la clairvoyance de détails qu’on ne peut pas clairement pas inventer quand on n’est pas du pays.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 avril 2018
    Je découvre le cinéma et la langue russe, le scénario est lié aux convictions du réalisateur, des opinions critiques envers ses gouvernants, le contexte étouffant de la corruption provoque irrémédiablement la longue descente aux enfers d’un citoyen modèle type, l’alcoolisme fait des ravages dans cet immense pays enneigé, la misère sociale n’aidant pas, je ne suis que simple spectatrice devant cette histoire tragique.
    titicaca120
    titicaca120

    347 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2017
    après le retour , le bannissement , et Elena le réalisateur nous entraine
    une fois de plus dans sa Russie profonde où les petites gens souvent sans le sou
    alcooliques et tristes vivent une existence des plus misérables.
    ici dans Léviathan c'est expropriation corruption adultère qui donnent au film
    toute son importance.
    comme dans tous ses films sans exception la mort est présente une nouvelle fois.
    les acteurs sont magistraux et l'oeuvre est puissante.
    joevebulle
    joevebulle

    2 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    La victoire des forts contre les faibles, des méchants contre les gentils, dans un film plus que sérieux, c'est pas tous les jours qu'on voit ça. Si on ajoute un superbe jeu d'acteur (notamment Roman Madianov dans le rôle du mauvais), des paysages magnifiques, une ambiance de plomb, le tout arrosé de Vodka (une concurrence au film Wake in fright), voilà une recette à un super film. C'est le cas. Dommage que quelques égarrements gachent un peu la fête. A voir en VO de préférence.
    cortomanu
    cortomanu

    63 abonnés 402 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Un film russe de plus sur les turpitudes des caciques et autres possédants corrompus. Pas mal du tout mais n'apporte rien de bien nouveau sur ce type de films. Hélas pour les peuples concernés dans la vraie vie et les spectateurs au cinéma.
    Cine vu
    Cine vu

    123 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Quoi de neuf sous le soleil russe ?
    Encore faut-il qu’il en ait du soleil !

    L’histoire contée par Zvyagintsev (Le retour/le bannissement/Eléna) est bien sombre. D’autant plus qu’elle se déroule au nord de la grande Russie, près de la mer de Barents, où Kolia se bat au tribunal contre le maire qui veut l’exproprier pour de grands projets. Kolia ne se résout pas à quitter cet endroit (d’autant que le dédommagement est insuffisant) qui est sa maison et son garage.

    Zvyagintsev nous montre, lors, la lutte du petit (même aidé d’un ancien pote de régiment devenu avocat) contre les Puissants, si petits, si mesquins, si veules mais puissants quand même derrière leur autorité administrative. Donc rien ne change, nous pourrions être dans un récit de Gogol, une pièce de Tchekhov, un film de N. Mikhalkov; le soleil est toujours trompeur…

    Zvyagintsev contemple, semble t-il, le cadavre de la Russie, avec pour métaphore le squelette d’une baleine sur la plage; le temps est toujours aussi long.
    Une certaine Russie n’est peut-être pas encore morte (merci poutine) tandis qu’une autre peine à voir le jour… C’est sans doute le message de Zvyagintsev.
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