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    Brooklyn
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Brooklyn" et de son tournage !

    Genèse du projet

    Le postulat de départ était de réaliser un long métrage rendant hommage à la création artistique en banlieue, que cela concerne les musiciens, les rappeurs, les slameurs, les beatmakers ou lescomédiens. L'idée pour le réalisateur a été assez vite de raconter une histoire se déroulant dans un univers musical à Saint-Denis, ville qu'il connaît bien puisqu'il y vit. Pour Pascal Tessaud, le but était de filmer un microcosme, une association de musique qui serait le reflet de notre société, le tout ancré dans la réalité quotidienne de la banlieue parisienne : "Brooklyn est né de ma volonté de rendre hommage à ma culture : le hip-hop qui m’a fait grandir, réfléchir, construire et découvrir des artistes et une philosophie de vie précieuse. Réaliser Brooklyn pour moi, c’est payer ma dette envers une culture autodidacte, universelle, qui m’a donné envie d’ouvrir des livres, dans un questionnement artistique, politique, littéraire. Une culture totalement sous-estimée en France et quasiment oubliée par le cinéma français, à quelques exceptions près."

    Premier film

    Brooklyn est le premier long métrage de cinéma du réalisateur Pascal Tessaud qui a notamment réalisé plusieurs documentaires pour la télévision.

    Non professionnels

    Hormis certains visages connus tels que ceux de Liliane Rovère ou Jalil Naciri, le casting du film est surtout composé de comédiens non professionnels à l'image de la jeune fille qui incarne Brooklyn, KT Gorique, rappeuse suisse ayant notamment été championne du monde d'improvisation Hip Hop à End of the Weak à New York en 2012.

    Influences

    Pour construire l'ambiance de son film, Pascal Tessaud reconnaît s'être inspiré de cinéastes, qui comme lui, ont réalisé des "films guérillas" tels que Rengaine de Rachid Djaïdani ou Donoma réalisé par Djinn Carrénard. D'autre part, le réalisateur s'est nourri de l'influence de metteurs en scène majeurs du naturalisme, tels que John Cassavetes, Ken Loach, Maurice Pialat ou Abdellatif Kechiche.

    Autoproduit

    Brooklyn est un film qui a été autoproduit par Pascal Tessaud. Ce dernier n'a pas souhaité attendre de recevoir des aides de la part du CNC et a donc pris les choses en main en se débrouillant avec les moyens du bord. Pour le réalisateur, l'avantage de cette démarche est qu'il n'a pas eu à demander des autorisations à un tiers, et même si cela demande une certaine énergie, le film demeure personnel et appartient en fin de compte seulement à son auteur.

    Mélange des genres

    De l'avis même de son réalisateur, Brooklyn mélange plusieurs genres cinématographiques. Libre dans son propos et sa forme, il emprunte tout aussi bien au film musical qu'à la comédie tout en pouvant également se voir comme un drame social ou un documentaire.

    Improvisation

    Si les situations de l'intrigue étaient présentes dans le scénario, les dialogues ont quant à eux été le fruit de l'improvisation des comédiens. Pascal Tessaud avait des mots en tête qu'il disait à ses acteurs et ces derniers prenaient alors le relais. Cette manière de faire avait notamment comme avantage le fait que "tout parte dans tous les sens" et, en outre, cela permettait de dessiner le canevas scénaristique que le réalisateur avait en tête.

    La reconnaissance du cinéma guérilla

    Brooklyn appartient au registre du "cinéma guérilla", c'est à dire désignant un genre de films à très petit budget, regroupant des équipes réduites et filmant généralement sans autorisation avec des équipements légers. Ce type de cinéma, indépendant de toute contrainte, est de plus en plus reconnu depuis quelques années, à l'image des films présentés dans les festivals de cinéma. Outre Brooklyn présenté à la sélection ACID lors du Festival de Cannes en 2014, certains films ont été reconnus lors de différents évènements tels que Rengaine de Rachid Djaïdani présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et lauréat du Prix Fipresci ou Donoma réalisé par Djinn Carrénard et qui a remporté le Prix Louis Delluc.

    Un film acide

    Ce film est programmé à l'Acid au Festival de Cannes 2014.

    Brooklyn / Saint-Denis ?

    Vouloir filmer Saint-Denis mais intituler ce film Brooklyn est un peu une provocation de la part du metteur en scène, lequel explique : "Si mon film montre une réalité bien française, j'ai été influencé par un certain cinéma américain urbain. C'était une manière de parler des modèles de réussite de la jeunesse française. Dans les quartiers, il y a une sorte de rêve américain, parfois un peu cliché. Brooklyn parle de cette ambivalence : cette fascination pour une contre-culture étrangère, tout en étant une réflexion sur l’idéologie capitaliste qui pervertit les esprits en banlieue, dans des milieux pauvres. Ce titre évoque à la fois le meilleur de cette culture afro-américaine, son mythe de l'auto-entreprenariat, l'indépendance des milieux hip-hop, la solidarité et le pire : le bling bling ou l'obsession du gain. Cette contradiction me semble représentative de la jeune génération actuelle des banlieues, qui, perdue entre ces repères et la réalité du quotidien, ne sait plus faire les bons choix. C’est révélateur de toute la société qui vit dans la confusion des idéaux."

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