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    Zaneta
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    10 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Ce film, implacable description d'une réalité sociale, séduit par ses non-dits, sa concision et son style sans fioritures.
    traversay1
    traversay1

    3 082 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2015
    Les roms sont considérés comme des citoyens de seconde zone en République tchèque (comme un peu partout, hélas), cette communauté étant la cible depuis plusieurs années de rassemblements fascistes incitant à la haine et à une ségrégation raciale encore plus forte. Petr Vaclav, cinéaste qui avait consacré son premier film aux roms a ressenti l'urgence de répondre à cette situation avec Zaneta qui montre très précisément à quel point la société tchèque refuse leur intégration les marginalisant et les accusant de vivre sur le dos des "vrais habitants." Zaneta, s'il adopte un style réaliste, n'est pas pour autant un simple documentaire. À travers son héroïne, le film suit le parcours de combattante d'une femme qui lutte pour sa dignité en dépit des quolibets et des insultes, et ne se laisse pas tenter par l'illégalité. Le film ne cède que rarement à quelques excès démonstratifs, pour la bonne cause. Et jamais à un quelconque misérabilisme ou complaisance. Zaneta est aussi une histoire d'amour dans un couple qui vit cette position d'exclus de façons différentes. S'il y en a un des deux qui a du courage et ne se laisse pas abattre, c'est évidemment la femme, incarnée par l'époustouflante Klaudia Dudova, découverte par le réalisateur lors d'une fête rom.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 651 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Le Monde titre un peu rapidement, Zaneta, une Rosetta rom …le hasard des programmations fait qu’Arte programmait hier Rosetta… ce qui rapproche les deux films…deux jeunes femmes à la recherche d’un emploi leur permettant de retrouver leur dignité, mais en ces temps de crise quoi d’original dans cette situation… loin du minimalisme des frères Dardenne ( action limitée au va et vient entre une vieille caravane dans un camping désert et une baraque à gaufres, caméra à l’épaule corps perpétuellement en mouvement) Petr Vaclav introduit une dimension ethnographique, le film se situant au sein de la communauté rom de Tchéquie, une communauté sédentarisée mais marginalisée, logée dans des HLM miteux, exclue du monde du travail et soumise au racisme sur fond de populisme d’extrême droite , mais aussi pour une femme, une société machiste où les frères se liguent pour ramener la femme à son compagnon…nous sommes plongés dans un univers de précarité, d’enchaînement fatal vers l’exclusion et la tentation d’actions illégales. Le film donne par ailleurs une vision assez noire de la société tchèque, d’une administration tatillonne, avec toutefois quelques moments de répit dans ces fêtes communautaires qui sont autant de moment de grâce dans une atmosphère générale plutôt glauque…où l’on cherche vainement une raison d’espérer.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Les joues rougies par les larmes et le froid sec de l'Est, Zaneta survit, tous les jours. Pour sa fille, mais aussi pour conserver sa dignité. Cherchant un travail dans une République Tchèque ouvertement raciste, la jeune Rom ne sait plus comment s'en sortir.

    On connait le refrain, les inégalités se creusent, tandis que les élites deviennent encore plus riches et les pauvres encore plus malheureux. Dans un quartier désaffecté où la fumée des usines brouille un paysage sans vie, Zaneta souffre. Constamment en plan fixe quand elle est en entretien (chez le docteur, au service d'allocations), cette jeune femme ne peut échapper à un cadre qui semble lui faire son procès. Comme si elle méritait cette descente aux enfers.

    Petr Vaclav filme le quotidien d'une population laissée à l'abandon avec justesse et sincérité. Avec peu de moyens mais de fermes intentions artistiques, il pose un regard pessimiste sur l'impasse dans laquelle cette communauté se trouve, tout en optant pour une visée contemplative. Un peu lent à se conclure toutefois, cette œuvre souffre de transitions trop longues, comme celles où l'héroïne alterne entre son appartement, celui de son père et le foyer.

    Avec des notes fortement documentaires, Zaneta montre une situation politique désastreuse. La République Tchèque, pays en pleine construction, est confrontée à une transition difficile. C'est ce que met en avant le réalisateur de Marian dans ce film non dénué d'espoir. Partout où elle vit, Zaneta s'obstine à faire le ménage malgré l'insalubrité de ses logements. Symbole que jamais elle ne baissera les bras.
    cyclo86
    cyclo86

    14 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2015
    je viens de voir l'excellent film tchèque "Żaneta" sur la calvaire des roms dans la république tchèque actuelle ; je ne saurais dire comment ils étaient traités sous le communisme, mais les voilà qui regrettent ce régime, qui leur avait offert au moins logement et travail, en échange de leur sédentarisation. Depuis la chute du mur de Berlin, ils vivent en enfer. Żaneta est une jeune mère de famille, qui vit avec son mari, sans emploi, son enfant et sa jeune sœur. Ils sont victimes de la discrimination à l'embauche (normal : on n'embauche pas les "noirs", dit-il, car effectivement c'est ainsi qu'on les traite !), surendettés, et victimes d'usuriers qui ne plaisantent pas avec le remboursement (on te casse l'auriculaire, pour commencer), ou obligés de sombrer dans la prostitution (comme la sœur aînée de Żaneta, qui, ironie du sort, a comme client principal un politicien qui joue la carte des pogromes anti-roms) ou dans les petits trafics. Et pourtant, Żaneta, en dépit des difficultés, garde confiance dans l'amour qu'elle a pour son mari et son enfant, et incarne une sorte de résistance : l'actrice, admirable, m'a bouleversé. C'est un film qui ne donne pas à réfléchir, mais qui donne à voir : ouvrons les yeux, que diable !
    Loïck G.
    Loïck G.

    281 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2015
    C’est une vision très noire de la société tchèque que dévoile ici ce jeune réalisateur confronté à des démons que l’on croyait disparus. Mais entre les caïds locaux et l’administration imbécile, les petites gens, surtout les Roms n’ont guère d’issue à leur infortune. A travers le portrait de Zaneta, jeune mère courage, Petr Vaclav tente de trouver le chemin vers l’amour, mais les contingences sociales et familiales ont une telle emprise que l’impasse est de plus en plus réduite. A noter que tous les comédiens sont des amateurs, une performance d’autant plus remarquable que certaines scènes sont hallucinantes de tension et de danger. Beaucoup de violence rentrée, mais quand elle explose …
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    LBDC
    LBDC

    84 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2015
    (...) ZANETA est un film volontairement pesant. Aussi bien par son sujet et son ambiance, que par sa mise en scène ou sa photographie. Le réalisateur place le cadre, retranscrit l’environnement quotidien, gris, sale et froid, de ses personnages ; pour les laisser ensuite s’exprimer. Petr Vaclav n’a alors pas besoin de grands effets, le film traduit la condition pesante et fatigante des Roms, mais sans basculer dans l’hyper-réalisme, grâce à l’attachement qui naît pour ses personnages. ZANETA est engagé mais pas militant, préférant toujours nous parler des individus plutôt que d’aborder frontalement la condition des Roms. La lenteur du film permet de coller au sujet, exprimant de l’intérieur les doutes de ses protagonistes. On peut cependant regretter que ce rythme ne finisse, sur la durée, par trop peser et noyer finalement la dernière partie du long métrage qui traine en longueur. Peter Vaclav conclut néanmoins son film avec une très jolie fin, qui souligne la complexité des choix de Zaneta et la continuité de sa lutte.

    Critique par BB - L'intégralité sur Le Blog du Cinéma
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    122 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2015
    Avec ce film, on est dans une immersion totale dans une communauté qu'on connait peu. Aussi, on prend conscience d'un rejet incessant dont fait preuve cette communauté mal-aimée. On le perçoit notamment lorsqu'on voit Zaneta engagée dans une entreprise de textile. Son employeur - bien que bienveillant puisqu'il l'engage - la traite comme une handicapée, réduite aux tâches les plus ingrates.

    Sur le plan technique, le film est construit comme un documentaire. Tout d'abord, les castings se sont réalisés à la sauvage, auprès notamment d'une vraie communauté de Roms. De plus, la caméra se pose toujours dans une situation qui parait naturelle, qu'on image très spontanée. Aussi, les dialogues, les décors, les costumes, tout cela semblent vrai et cela accentue le sentiment immersif du film.

    En cela, Zaneta est une œuvre résolument éducative qui porte un message d'espoir et de tolérance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Un film fort...un vrai coup de poing que j'ai reçu à la vue de ce film...sous forme de documentaire un film engagé enfin c'est rare...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mai 2015
    La construction et la réalisation déroulent la puissance et la beauté de ce film. Les acteurs, et surtout Zaneta, donnent toute sa dimension au film. Leur jeu est parfait, un peu à l'inverse de leur vie.
    J’ai surtout aimé le rapport avec la naissance. La mère morte, une mauvaise belle-mère, des interruptions de grossesse à 14, 16 et 18 ans. Quand l’entrée dans la vie n’est pas bonne la vie devient difficile. Il est difficile de sortir du ventre maternel et de s’en sortir. Il faut trouver sa place à soi et celle dans la société. Même la sexualité est touchée. Une très belle scène sexuelle dans une baignoire reproduit l’accouchement. Elle montre la violence des eaux et un cordon (ombilical) qui veut étrangler la vie…
    Souhaitons que le rêve allemand, un ailleurs meilleur, une re-naissance se réalise dans le film et dans la réalité.
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