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    L'Homme irrationnel
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    3,6
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    448 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 octobre 2015
    J'attends toujours les Woody Allen comme j'attends Noël et sa magie et là je suis un peu déçue. Certes un duo d'acteur qui fonctionne, une Emma flamboyante, des dialogues savoureux et une intrigue sympathique. Mais le rythme est trop lent et la 1ere partie ne m'a pas convaincue. Pas le meilleur cru mais agréable tout de même.
    Au passage, une note de Dexter dans le jeu du serial Joachim killer.
    Avoine M.
    Avoine M.

    46 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    A un moment dans le film, le spectateur envisagera une intrigue tordue genre machination mais il devra déchanter assez vite et c'est dès lors d'un oeil éteint - ni le regard immense de Emma Stone, ni la bedaine imposante de Joachim Phoenix n'arrivant à le distraire - qu'il suivra une histoire verbeuse et languissante, farcie de scènes inutiles et ce jusqu'à un rebondissement qui aurait mérité plus de développement mais n'est prétexte qu'à un final à la Hitchcock malheureusement sans enjeu. Mais on parle beaucoup de philo dans ce film et, se souvenant avec émotion que Temps et Durée fût le sujet de cette matière à son bac et qu'il aurait pu donner Irrationel Man comme exemple du truc qu'on trouve interminable alors que non, quatre-vingt-dix minutes se sont seulement écoulées comme prévues, le spectateur estimera en écrasant une larme furtive que ce petit instant de nostalgie vite réprimé vaut bien une deuxième étoile.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Lorsque Abe Lucas est nommé professeur de philosophie à l'université de Newport, sa réputation est déjà sulfureuse : on le dit séducteur à tout vent, exerçant son charme tant sur le personnel féminin enseignant que sur les étudiantes fascinées par sa présence et son aura. Rien de surprenant par conséquent à ce que Rita, une collègue mal mariée et en recherche d'émotions fortes, ainsi que Jill, jolie intellectuelle qui n'a d'yeux que pour son professeur favori et délaisse son falot de fiancé, cèdent l'une et l'autre aux attraits de l'aventure sentimentale avec le don Juan chez qui l'on découvre toutefois quelques faiblesses inquiétantes. Le moyen de le sauver ? Il faudra compter avec le hasard qui entraînera bien sûr une nécessité qui elle-même redonnera toute la vigueur nécessaire à notre étalon fatigué. Car Abe est bien sûr le jouet d'angoisses existentielles : on est chez Woody Allen, il ne faudrait pas l'oublier. Abe est prof de philo, rappelons-le : aussi la morale de Kant et l'existentialisme d'un Kierkegaard n'ont aucun secret pour lui, et c'est bien entre ces deux pôles de la philosophie classique que la pensée du séducteur va osciller. Avec un autre phare pour l'éclairer - ou le plonger dans les ténèbres : Dostoïevski, l'auteur bien sûr de "Crime et châtiment". Et c'est ainsi que chemin faisant le film, très allénien dans sa première moitié, va virer au thriller façon Hitchcock. Certes les lumières sont à peu près les mêmes que celles des derniers films, plongeant le spectateur dans une sorte de bien-être visuel, certes les mots d'esprit ne cessent de fuser, mais l'angoisse va bientôt surgir et il suffirait de peu de chose pour que le film produisît quelques "sueurs froides". Seulement voilà : Woody is Woody et l'on ne saurait changer en profondeur l'esprit de ses films. Du reste, qui oserait le souhaiter ? Trop heureux sommes-nous de retrouver notre Woody en pleine forme dirigeant de main de maître deux fabuleux acteurs, Joaquin Phoenix, parfait dans son rôle de don Juan fatigué, et Emma Stone, plus séduisante que jamais et impeccable dans son rôle de tentatrice puis de détective improvisée. Woody maître du suspense ? Qui l'eût cru ?
    samu
    samu

    5 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2015
    Quand j'ai entendu meilleur film de Woody Allen des 10 dernieres années, j'y suis allé les yeux fermés..et quelle deception !! Film linéaire, bavard, lent, manque de suspens ..seule le personnage de la jeune etudiante, inconstante dans son amour, joue tout un panel de sentiments, agréable a voir varier telle une girouette
    Dan75011
    Dan75011

    33 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2015
    Très déçu par le nouveau film de W Allen. Le scénario n'est pas très crédible qu'il s'agisse du charisme de Joaquim Phoenix en prof bedonnant, impuissant et plus ou du volet "thriller" du film. Film très bavard comme d'habitude, l'humour en moins. Je me suis ennuyé!
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    J'adhère totalement à ce nouveau film de Woody Allen. Il y a tous les ingrédients que j'apprécie chez ce cinéaste dans ce film. De l'humour, de l'absurde, du cynisme, un questionnement existentiel, des pensées à propos du sens de la vie, de la mort.
    Le personnage Joaquim Phoenix est fascinant. Totalement dépressif, balançant des punchlines en voix off puis retrouvant goût à la vie après un acte incroyable. Et justement, c'est la morale du film, agir et moins parler et c'est drôle que cela vienne d'un professeur de philo comme l'est le personnage principale. En outre, Emme Stone est toujours sublime et enfin, ça fait très plaisir d'entendre le clavier bien tempéré de Bach au cinéma.
    Du très bon Woody Allen qui tient un propos très subversif dans ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 octobre 2015
    Je me suis ennuyée, dialogues sont longs, l'intrigue n'est pas captivante. Woody Allen pense répondre à toutes les questions posées par Dostojevski dans un film ennuyeux d'une heure et demi...
    Christophe L
    Christophe L

    7 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Woody Allen, avec "l'homme irrationnel" n'atteint pas le niveau de son film sorti en 2007 "Le rêve de cassandre", qui déjà flirtait avec avec l'intrigue policière. Une bonne première partie qui n'assure pas un parfait lien avec la deuxième : du jamais vu pour ce réalisateur ingenieu même si on comprend qu'elle est pourtant essentielle. Habitué à jouer de la torture psychologique, les personnages interprétés par Joaquin Phoenix [Her, Two lovers, La nuit nous appartient, Walk the line...] et Emma Stone [Birdman, The amazing spider-man, La couleur des sentiments...] sont absolument exquis mais on voit venir l'histoire de loin, très loin. Les seconds rôles, de haute volée : Parker Posey [Vous avez un message, Une affaire de coeur, Scream 3, The eye...] et Jamie Blackley [Si je reste...], jeune acteur qu'on reverra sans aucun doute, contribuent également à se délecter de cet imbroglio amoureux...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2015
    J'ai beaucoup aimé ce film avec son héros attachant et romantique dans sa vision noire, désabusée et même désespérée de la vie, dans un style évoquant à la fois Chateaubriand et Woody Allen ... C'est un film qui fait se poser des questions. spoiler: Peut-on faire une bonne action en commettant un acte réprouvé par la loi ? Ici un crime, un crime parfait puisque insoupçonnable, sans mobile apparent, le meurtre d'un juge corrompu, personnage sans scrupule tout à fait indigne de sa fonction mais inamovible car ayant le pouvoir, dans le but de protéger une femme inconnue et ses enfants d'une très grave injustice qui rendrait leur vie insupportable.
    [/spoiler]J'aurais pu mettre la note de 5/5 mais l'accompagnement musical m'a plutôt déplu ainsi que la fin du film qui ne correspondait plus à l'éthique du personnage. spoiler: Sans doute Woody Allen n'a-t-il pas voulu le rendre trop sympathique en lui faisant commettre un acte qu'on ne peut que désapprouver, contrairement au premier, sans doute pour "sauver la morale" ] .
    Un film que je n'oublierai pas.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2015
    "Fantaisie" cinématographico-philosophique, où un enseignant "libéral" (c'est-à-dire gauchiste, à la mode américaine), Abe Lucas (Joaquin Phoenix - bedonnant) qui vit mal la crise de la quarantaine, schopenhauerien non assumé, alcoolique et impuissant, trouve la voie de sa libération, intellectuelle, comme générale : l'acte gratuit. Ce qui lui ouvrira le lit de Jill, 25 ans, sa meilleure étudiante (Emma Stone - à nouveau distribuée, après "Magic in the Moonlight"), en suivant celui de la compatissante Rita (Parker Posey), une collègue scientifique, un poil plus âgée que lui. "Hasard et coïncidences"... selon Woody Allen - où sont convoqués (notamment) Dostoïeski, les existentialistes français, Hannah Arendt (pour la "banalité du mal" - justifiant le destin du juge Spangler) et le courant romantique..... Pour l'occasion, WA délaisse à nouveau son cher New-York, pour le fictif "Braylin College", du côté de Providence (RI) - ce qui donne à son propos un cadre "New England" très photogénique (c'est déjà ça..). Pour ma part, je suis à nouveau déçue par l'opus annuel de Allen.... Ceci se répétant d'année en année, depuis (pour moi) son dernier très bon film (en 2012), "To Rome with Love". Cet "Irrational Man" peine à trouver le rythme idoine, tire à la ligne, pour arriver à la durée filmique standard (1 h 35 ici, génériques compris).... Où est la verve allénienne, dans le dialogue, surtout ?.... "Brillant, cynique, intelligent" - comme le proclame l'affiche française, reprenant un commentaire journalistique enthousiaste ("Télérama"..) ? Hélas, non : poussif, à moraline, pseudo-intello.....
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2016
    Le dernier Woody Allen (le 47e en date) reçoit des critiques contrastées : Télérama adore, Le Monde et L’Obs font la moue, Pif Gadget n’a pas tout compris.
    Et moi ?
    I. – Si un Woody Allen, même imparfait, reste un excellent film…
    II. -… le réalisateur new-yorkais atteint peut-être les limites de son œuvre

    I.- Ne boudons pas notre plaisir, Woody Allen reste toujours Woody Allen
    On prend plaisir à le retrouver chaque automne aussi ponctuel qu’un roman de Amélie Nothomb ; avec ses acteurs toujours différents et toujours identiques, remarquablement dirigés, son débit, son humour, ses thèmes de prédilection.
    Un mot sur sa tonicité : Woody Allen filme à tout allure. Avec lui, pas un temps mort, pas un instant d’ennui. Son montage est très cut, coupant les scènes sans attendre leur achèvement. Les dix premières minutes sont un modèle du genre, qui devraient être montrées dans les écoles de cinéma pour leur capacité à introduire et à caractériser les personnages.

    II. – Mais le cinéma de Woody Allen tourne de plus en plus à vide. Comme une culture hors sol dans un milieu social CSP déconnecté de son époque et des enjeux qui la traversent.
    Tout est artificiel dans L’Homme irrationnel. Joaquin Phoenix n’est pas crédible dans le rôle du professeur de philo dépressif. Emma Stone, aussi charmante soit-elle, ne l’est guère plus dans celui de l’étudiante enamourée. Et le meurtre parfait, façon Crime et Châtiment, qui meuble la seconde partie, se juxtapose pesamment à la comédie romantique qu’annonçait la première partie. Du coup, sans bouder son plaisir, on reste extérieur au film, spectateur d’un film plaisant qui nous divertit sans jamais nous happer.

    Conclusion : Allez voir "L’Homme irrationnel" et faites-vous votre propre opinion !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 octobre 2015
    Je l'aime Woody, aussi je vais voir tous ses films . Au début j'étais déçu une fois sur deux, ensuite deux fois sur trois, l'homme irrationnel n'arrange pas la moyenne. Le sujet bateau, les dialogues longs ...longs..... interminables et cela sans l'humour juif new-yorkais qui sauve d'habitude bien des choses. L'acteur soi-disant tombeur de ces demoiselles pas excitant du tout , alcoolique et impuissant bien entendu . La jeune première qui devrait avoir dix ans de moins pour être à l'aise dans ses baskets habillée en midinette de quinze ans . Casting raté .Sujet bateau. Film raté. N'y allé pas. Moi si Woody ne prends pas sa retraite j'irai voir le prochain les fesses serrées plein d'espoir malgré tout.
    karnit
    karnit

    8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Un bien décevant woody Allen, malgré un jeu d'acteurs exceptionnel et bien orchestré, les dialogues sont souvent bâclés, un scénario au sentiment d'un déjà vu lointain. dépourvu de surprise, d'émotion ou de peps... Il sera classé sans doute parmi les pires films du réalisateur qui nous a tant de fois éblouis par ses films innovants...
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Même s’il est souvent associé à la comédie intellectuelle, Woody Allen a prouvé qu’il était également un excellent auteur de films policiers que ce soit sur un ton comique (Meurtre mystérieux à Manhattan) ou dans une veine plus dramatique (Match point).
    L’Homme irrationnel appartient à cette seconde catégorie. Malgré le sérieux de l’histoire, le scénario et la mise en scène d’Allen apporte une légèreté caractéristique de son cinéma qui permet de rendre quotidien l’intrigue criminelle. Pour réussir cela, Allen se permet de de prendre son temps pour développer les rapports entre les personnages (chose que s’autorisait le cinéma classique d’antan mais que le cinéma contemporain n’ose hélas plus de peur d’ennuyer le jeune public). Ainsi, l’histoire devient totalement crédible et fait penser au spectateur qu’elle peut lui arriver à lui aussi.
    Cette réussite est entièrement due au talent de Allen, qui fait une fois de plus preuve de finesse dans son travail de scénariste (il évite volontairement les discours trop intellectuels, ceux-ci n’ayant ici pas spécialement leur place) et dans sa mise en scène (toujours très discrète et mettant en valeur les acteurs). En outre, il réussit parfaitement à intégrer les voix-off de différents personnages (rappelant un peu le style épistolaire) sans que cela nuise au récit ou paraisse superflu. De plus, il se permet de baser le twist du film sur une réaction que peu de gens feraient dans la vie de tout les jours spoiler: (arrêter sa conversation et surtout changer de place dans un restaurant pour écouter clairement la conversation de la table d'à-côté sans avoir peur de se faire remarquer)
    et de faire accepter cela facilement au spectateur.
    Enfin, il ne faut pas oublier de saluer l’interprétation des différents acteurs tous parfaitement justes. On note que le personnage de Abe était à la base écrit pour Woody Allen avant que celui-ci ne décide de le modifier pour Joaquin Phoenix. Ce dernier arrive parfaitement à s’approprier le rôle sans que l’on pense une seule seconde au cinéaste, exploit rarement réussi quand Allen décidait de faire jouer à un autre acteur un rôle visiblement taillé pour lui (Kenneth Branagh dans Celebrity par exemple).
    Avec ce polar plein de légèreté (aspect renforcé par l’utilisation récurrente du morceau The "In" Crowd du Ramsey Lewis Trio) et totalement personnel, Woody Allen nous prouve une fois de plus qu’il est un maitre du film criminel et nous fait regretter qu’il n’ait pas plus souvent aborder ce genre dans sa carrière.
    Jordane Trubuil
    Jordane Trubuil

    18 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2015
    Un film vide qui me fait penser que Woody Allen est peut être devenu l’un de ces artistes décrits par Proust qui, trop vieux, ne travaillent plus qu’avec leur intelligence, réinvestissant leur style original pour composer des oeuvres qui ne disent rien. Il est regrettable que le réalisateur ait franchi la frontière qui séparait la légèreté de la vacuité.
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