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    L'Homme irrationnel
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    448 critiques spectateurs

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    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Ma critique des spoilers.

    Le dernier film de Woody Allen est plaisant, assez léger. Certains plans et idées de réalisation étaient très audacieux. Les acteurs font très bien leur boulot, Joaquin Phoenix et Emma Stone confirment leur talent mais j'ai trouvé que ça pêchait un peu au niveau du scénario. Notamment dans sa décision de tuer le juge et de finalement tuer Jill.. J'ai trouvé ça un peu confus
    Marc  Régis
    Marc Régis

    29 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Jouissif, une grande pêche... Une histoire qui vous tient en haleine jusqu'au bout. Du cinéma!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Comme chaque automne, Woody Allen offre son film-nouveau en pâture au public. Son quarante-cinquième long métrage nous apporte son autodérision, son amour des femmes dans une comédie policière aux senteurs de thriller philosophique. Comme souvent, le réalisateur sait s’entourer d’actrices à la vivifiante fraîcheur et d’acteurs irradiant leur jeu fougueux. Ainsi, on applaudira le professeur affectivement dévasté, perdu devant l’inutilité de tout ce qu’il a entrepris, militantisme, enseignement ou écriture. On admirera la femme inassouvie campée par Parker Posey. On savourera la pétulance d’Emma Stone irrésistiblement troublée par le caractère fantasque et torturé d’Abe.
    Outre la merveilleuse description des coulisses d’une université provinciale, toujours aussi inventif, le réalisateur sait nous amener là où il excelle, nous faire réfléchir, sans pour autant quitter ni l’écran ni l’action des yeux. En dépeignant délicieusement les errances existentielles de cet enseignant romantico-dépressif, il nous amène à nous situer par rapport à la morale et à l’action. Schématisant l’une par l’idéalisme de Kant, l’autre par le réalisme d’Heidegger, il nous conduit sur un chemin que l’existentialisme a souvent parcouru, la liberté dans le choix assumé. Désespérant de ne pouvoir donner à sa vie l’absolu qu’il souhaite vivre, ni l’implication dans des O.N.G., ni l’écriture de volumes appréciés par ses pairs ne lui ont donné la plénitude qu’il recherche. Mais Tyché, le malicieux destin des Grecs, le destin moteur de l’univers, vont l’amener à pouvoir agir. Une conversation surprise dans un bar, une injustice discernée, et voilà que se pose la question morale qu’il attendait tant. A-t-on le droit de supprimer un être abject, immoral mais puissant afin que justice puisse être rendue ? Au nom de quoi peut-on le faire ?
    Marchant dans les traces de Lafcadio, le héros perpétrant un acte gratuit dans les "Caves du Vatican" de Gide, il va se convertir en justicier masqué afin de rétablir l’équilibre entre le pot de fer et le pot de terre. Mais un crime n’entraîne-t-il pas un autre crime ? Un forfait intéressé ne suit-il pas un assassinat gratuit ? C’est là encore qu’intervient, tel un "deus ex machina", le retournement de situation providentiel, le clin d’œil humoristique, mais grinçant, qui éclaire la tresse filée par des Parques intervenant au bon moment.
    Débutant comme une comédie romantique, usant de son savoureux sens des dialogues croustillants, la maestria jubilatoire avec laquelle Woody Allen nous raconte cette histoire d’une succulente noirceur, ce spectacle à l’ironie mordante débouche dans un film noir aux accents hitchcockiens. Le réalisateur joue ainsi de l’intrigue, des pirouettes divertissantes et même du suspens pour se moquer de lui, vieux misanthrope désespéré.
    Sans être un merveilleux film, ce sera un excellent moment.
    Michel Tellier
    Chris58640
    Chris58640

    183 abonnés 726 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Au vu des 20 premières minutes de « L’homme irrationnel », franchement j’ai envisagé le pire… J’avais bien du mal à m’attacher aux états d’âme d’un Joaquin Phoenix bedonnant et enlaidit, à le voir louvoyer entre deux jolies femmes qui s’intéressaient sans que je comprenne bien ce qu’elles pouvaient lui trouver, à le regarder trainer sa dépression de cours de philo en cours de philo. Pendant ces 20 premières minutes, on ne voit pas bien où tout çà va nous mener et même si cela va nous mener au-delà du nombril d’Abe Lucas ! Et puis, grâce à la fameuse scène du diner (vous savez, ces resto typiques ou les banquettes sont dos à dos), le film devient subitement un polar, un vrai polar avec du suspens, des rebondissements, une fuite en avant inévitable, et un personnage de Abe Lucas qui n’est plus du tout pathétique. J’avoue que la bande annonce, qui ne dévoile rien de cette trame, m’a bien eu et qu’après cette première partie un peu lénifiante, le film décolle jusqu’à la scène finale, imparable, ironique et cruelle bien comme il faut. Le casting que s’offre Woody cette fois-ci est tout à fait pertinent, on retrouve la charmante Emma Stone de « Magic in the Moonlight » dans un rôle de jeune étudiante de bonne famille, fascinée par son professeur mais, contrairement à lui, plutôt saine et bien dans sa peau. Parker Posey est un peu effacée par l’interprétation solaire de la jeune femme. Joaquin Phoenix, qui n’a pas hésité à s’enlaidir pour le rôle, campe un Abe Lucas nonchalant et dépressif, qui fait peine à voir et qu’on peut légitimement trouver pathétique au début. Mais l’acteur apporte à son personnage, au fil des minutes qui passent, un souffle vénéneux : son regard change, on devine dans son attitude tout ce qui va amener au terrible final : ses doutes existentiels deviennent des certitudes malsaines, sa nonchalance se mue en une perversité sournoise, camouflée derrière des positions philosophiques dévoyées. C’est tout le cheminement psychologique de cet homme ô combien irrationnel qui est passionnante et Joaquin Phoenix n’y est pas pour rien. Le scénario, en plus de nous surprendre, est d’une intelligence redoutable car il pose des vraies bonnes questions philosophiques, comme çà, l’air de rien. Mu par ce qu’il croit être sa notion du Bien, débarrassé de ses doutes au profit de certitudes moralement plus confortables, l’innocent Abe Lucas glisse doucement mais surement vers l’autre rive, celle du Mal. Quand on arrête de douter, se soi, de ce qui est Bien ou Mal, des Autres, de l’intérêt commun, alors la porte est ouverte pour le pire. C’est de la philo que fait Woody Allen avec « L’homme irrationnel », n’en « doutons » pas ! Ironique… Bien sur, ce film là porte sa patte : rythme assez lent et linéaire, surabondance des dialogues, musique jazzy en fond, générique de débuts et de fin minimalistes. Il ne dure qu’1h35 mais honnêtement il m’a paru durer plus, ce que je ne mets pas à son crédit. C’est surement son début poussif et son rythme sans aspérité qui donne cette mauvaise impression. C’est que Woody Allen ne sait pas faire autrement, c’est un réalisateur à part dans l’univers du cinéma américain, il sort imperturbablement un voir deux films par an, il a toujours un casting haut de gamme et des scénarii originaux mais ses films ses ressemblent terriblement sur la forme. Il y a ceux qui adorent, ceux qui détestent et ceux qui, comme moi, penchent d’un côté ou de l’autre selon que le scénario les touche ou pas. A part son début un peu difficile, je regrette aussi que l’humour soit singulièrement absent de « L’homme irrationnel ». Allen met souvent dans la bouche de ses personnages des répliques savoureuses et des réflexions bien senties, on trouve souvent une ironie un peu acide dans ses dialogues et là… rien ou presque rien. Dommage, il y aurait sans doute eu matière. Mais malgré ses petits défauts, le Woody Allen 2015 est un bon cru, doté d’un casting réussi et d’un scénario subtil et bien écrit, il mérite d’être vu en salle.
    Marclille
    Marclille

    10 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2015
    La critique de la presse est excessivement élogieuse pour un film ne méritant pas autant de louanges.
    Le rôle du professeur de philosophie est improbable, l’héroïne se débrouille même si parfois les situations dans lesquels on la met lui rend la tâche ardue. Souvent inutilement bavard, parfois ennuyeux, la chute sauve (un peu) l'affaire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Eh bien le moins que l'on puisse dire c'est que le nouveau WA n'est pas terrible. Les 20 premières minutes sont ennuyeuses à souhait (à tel point que j'ai failli me lever pour partir) et il faut encore attendre une bonne dizaine de minutes pour entrer enfin dans le vif du sujet. Malheureusement, les dialogues pseudo-philosophiques sont creux et sans charme. L'humour si caractéristique de Woody est aux abonnés absents. Quant aux acteurs, je ne les ai pas trouvé convainquants : Joakin Phoenix est lymphatique et son jeu à l'image de sa silhouette épaissie : lourdingue. Emma Stone surjoue par moments. La mise en scéne, sans originalité, est plombée par cette musique de jazz récurrente des 70's. En bref, un film sans attrait aussitôt vu, aussitôt oublié.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 octobre 2015
    Préambule: Attention se n'est pas une comédie.
    Le coté "slow paced" m'a un peu perdu par moment, l'introduction à l'histoire étant un peu longuette notamment.
    Sinon le sujet est maîtrisé, la réalisation simple et efficace, Emma Stone me surprend pas mal, et Joaquin Phoenix avec du bide c'est bizarre.
    Polly6789
    Polly6789

    42 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2015
    Je ne sais pas si c’est la vieillesse ou Emma Stone qui inspire à Woody Allen des décors aussi bucoliques mais L’Homme Irrationnel reprend les mêmes décors enchanteurs que dans Magic In The Moonlight tout en y accolant certains questionnements tragiques d’un bon Match Point. Réfléchit, bien amené et comme souvent assez cruel, L’Homme Irrationnel est un concentré de ce qu’on aime chez Woody Allen: une bonne tragi-comédie sans fioritures.
    Non, Woody Allen ne fait pas toujours “les mêmes films”, il a simplement une patte, une manière de filmer et une manière de narrer qui lui sont propres. Et c’est toujours un régal.
    La suite en suivant le lien
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2015
    On est dans un cru "moyen" de Woody Allen, à cheval entre romance et policier......Cela se suit sans beaucoup de surprise hélas ni de twist marquant......On appréciera plutôt la relation entre Emma Stone et Joachin Phœnix, qui elle est à mi chemin entre romantisme et philosophie (lui est prof de philo, elle étudiante)......Il y a une ou deux répliques cultes qui se veulent cyniques (quand certaines personnes meurent la terre est un peu plus vivable) et un film qui avance sans ennui, c'est déjà pas mal (c'est toujours agréable 90 minutes, on reste bon ou mauvais) .....On est chez un Woody Allen, assez conventionnel, pas de musique à vous faire grimper aux rideaux, pas d'humour sous autre forme que celui d'un cynisme assez noir...... On reconnait peu sa patte en définitive, mais le réalisateur depuis 15 ans cherche apparemment son chemin......Qu'il reste lui même me semble un bon conseil, car au cinéma come dans la vie, l'authenticité finit par être reconnue.....Pour résumer, le film vaut plus par le jeu de ses deux acteurs principaux que par la griffe à peine perceptible de Woody;..A vous de voir.....
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2015
    Pas une comédie, plutôt une histoire sarcastisque, qui ne fait jamais rire, mais ricaner lors du retournement de situation final, auquel on s’attend, car on connaît Woody Allen.

    Un très désabusé professeur de philosophie, Abe Lucas, n’a plus le goût de la vie et de l’amour, mais il retrouve tout cela quand, délaissant les cogitations permanentes, prenant conscience que l’action est supérieure, il décide d’agir en tuant un salaud. Pourtant, deux hics surviennent : un innocent est arrêté à sa place, et l’étudiante qui est tombée amoureuse de lui et qui a tout deviné menace de le dénoncer à la police. Il décide alors de spoiler: la tuer aussi
    , mais une maladresse fait que spoiler: c’est lui qui meurt
    .

    Si l’interprétation est bonne, le scénario et surtout les dialogues sont un peu faiblards. En outre, on est un peu agacé par un détail qui n’est jamais signalé par la critique : la musique de jazz qui accompagne tout le film, toujours la même, surgit dès que les personnages cessent de parler et s’arrête dès qu’ils reprennent la parole. Pas très inventif...
    cceintrey
    cceintrey

    19 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Dans L'homme irrationnel, Joaquin Phoenix, présent pour la première fois dans l'univers du réalisateur, campe Abe Lucas, un professeur de philosophie n'ayant plus le goût de vivre. Il rejoint l'université de Braylin, une petite ville provinciale, pour y enseigner. Désespéré, il en arrive même à jouer à la russian roulette devant un groupe d'étudiants lors d'une soirée.
    L'étudiante Jill Pollard, incarnée par Emma Stone, est fascinée par ce professeur. Malgré sa relation avec son petit ami, elle est troublée d'abord par ses thèses puis par l'homme et son charisme.
    Parker Posey incarne un professeur de chimie, collègue de Abe, et également sous son charme.
    Ce film est l’occasion de retrouver Jamie Blackley, vu dans le mélo If I Stay, dans un rôle un peu lisse : Il joue Roy, le petit ami de Jill.

    On passe dans ce film de la comédie (romantique) au drame, avec la recherche du crime parfait. C'est un thème cher au réalisateur puisqu'il est traité également notamment dans Scoop, avec sa précédente muse Scarlett Johansson face alors à Hugh Jackman. Ce dernier film a beaucoup de similitudes avec Scoop, quand on y pense, la présence de Woody Allen en tant qu'acteur en moins dans celui-ci.

    Emma Stone, déjà présente dans le précédent opus du réalisateur, Magic in the Moonlight, joue une amoureuse pleine de charme et une enquêtrice hors pair.

    C'est un film agréable et bien interprété, mais peu surprenant malgré le changement de ton. Le dénouement est dans la veine d'autres films de Woody Allen, rempli de sérendipité.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    Emma Stone doit inspirer Woody Allen. Elle était déjà envoutante l'année dernière dans Magic in the Moonlight, la voici éclatante dans L'Homme Irrationnel, à travers cette histoire d'amour interdit entre un professeur de philosophie et son élève. Le mélange de cynisme et de conte léger fait une fois de plus des merveilles. Les situations se suivent sans déplaisir, toujours ponctuées par quelques répliques bien senties, qui font mouche avant tout parce qu'on peut s'y reconnaître. Il y a aussi tous ces petits dialogues anodins qui pourtant contribuent totalement à la construction des personnages et à l'évolution de leur relation (le moment où Stone n'a pas envie de parler et s'invente un prétexte par exemple). D'ailleurs, celle qu'entretient le couple principal est assez complexe et rappelle le méandre émotionnel de Vicky Christina Barcelona. Le scénario s'éloigne des sentiers battus et propose quelque d'assez peu vu pour ce genre de film. Je n'ai pas envie de gâcher la surprise (bien que les enjeux soient clairement suggérés dans la bande-annonce), mais disons que le titre n'est pas L'Homme Irrationnel pour rien. En tous cas le virage est parfaitement pris, toujours en gardant un ton léger via les compositions musicales. Joaquin Phoenix est tout à fait crédible avec son gras au ventre et sa flasque remplie de scotch. J'ai quelques réserves pour Stone, bien que sa présence est toujours appréciable comme je l'ai dit plus haut. Il y a quelques mimiques pas assez subtiles qui m'ont sauté aux yeux et qui m'ont fait pensé "Ah tiens, ça c'est joué", c'est regrettable. En dehors de cela j'ai passé un bon moment avec ces citations de Kant, cette fac austère tout en bois et ces paysages naturels à l'éclairage épatant. Le Woody Allen de 2015 est un grand cru !
    Thierry L.
    Thierry L.

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    "L'homme irrationnel" est un très bon Woody Allen avec une chute incroyablement surprenante. La prise de vue est très artiste et soignée, sans compter la musique qui accompagne le film.
    De smet M.
    De smet M.

    10 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Cela fait maintenant dix ans que, chaque année, sans entrain, on va voir — cette expression n’a jamais été aussi vraie, tant on regarde peu ces films — le dernier Allen. Tous ont ceci de commun qu’ils se laissent aller à une facilité navrante de schématisation, suçant une idée jusqu’à la moelle et, s’il y en a un ou deux qui sortent du lot (citons Whatever Works pour son cynisme et Vicky Christina Barcelona pour sa sensualité), ils renvoient malgré tout à la caricature de lui-même qu’est devenu Woody Allen depuis Match Point : un névrosé amoureux surjouant son rôle.
    Or c’est exactement de cette façon grossière que débute Irrational Man : un professeur de philosophie dépressif, naturellement alcoolique, vaguement suicidaire et passablement — apparement — émoustillant pour la midinette d’amphithéâtre classique arrive sur le campus et va tout chambouler. Citations sur citations, devoir masturbateur qui s’intitulent certainement « essais critique sur la Critique de la Critique critique » constituent le quotidien de Abe, entre deux rasades de scotch. Pourtant, aussi énervant sur papier qu’il soit, la bonhomie étonnante de Joaquin Phoenix donne d’emblée à son personnage un caractère certes crâneur mais pas tout à fait perdu : déjà un humour devenu inhabituel chez Allen s’en dégage, humour qui suintera de ce personnage petit à petit comme pour se déverser dans l’ensemble du film. Ce qui étonne d’ailleurs au début, c’est la manière dont Allen se joue de ses clichés, alors même qu’on le pensait tout à fait incapable de se rendre compte que ses personnages en étaient. C’est justement par eux qu’il nous fait rire : cette scène où de jeunes étudiants s’extasient, du fond de leur cossu manoir, devant un pistolet, évoquant avec malice « la roulette russe » pour, une seconde plus tard, faire sous eux lorsque Abe, lui, ose le dangereux pile-ou-face en est un bon résumé.

    Mais si tout cela est plaisant, il ne suffit pas de sourire pour juger un film comme bon, d’autant que cet humour-là se fait encore un peu lourd et pour tout dire, on s’inquiète toujours sur la suite.

    Heureusement, quelque chose se passe et vient tout changer [...]

    Suite de la critique sur Pours Cinéphilie
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 janvier 2018
    L'homme irrationnel est intelligent, cynique et classe dans sa réalisation. Avec un retournement de situation le film surprend en son second acte et rend cette histoire très humaine en un sens.
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