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    Marguerite & Julien
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    71 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Film vibrant de poésie sur une histoire d'inceste entre frère et sœur qui ne s'engage pas mais qui en représentant une non-existence pousse le spectateur à réfléchir sur sa position sur des sujets similaires. Spectateur qui se trouve tirailler entre un amour fou où chacun peut se reconnaître et l'inceste qui nous semblerait être un thème moins connu. Les éléments anachroniques sont là pour nous faire prendre conscience du caractère intemporel, nous invitant toujours nous, spectateurs, plus de 400 ans après les faits, à la réflexion.
    spoiler: -On est quoi alors ? -On n'existe pas... -Alors ça va, si on n'existe pas, c'est pas grave
    Yannick D
    Yannick D

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2015
    J'ai vu ce film lors de sa projection en compétition au festival de Cannes. Je ne m'attendais à rien de particulier.
    Au final une belle histoire (vraie paraît-il).
    Le problème que j'ai eu, c'est que je n'ai pas tout compris...
    Pourquoi tous ces anachronismes ?
    Pourquoi cette Ford Mustang au milieu des calèches ?
    Pourquoi cet hélicoptère du temps de la royauté ?
    Pourquoi ces micros dans ce tribunal d'un autre temps ?
    Pourquoi ... ?
    Laurence Z.
    Laurence Z.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2015
    C'est un très beau film ! Subtil, poétique et intemporel. Le casting est parfait, les décors, costumes, dialogues, rien n'est laissé au hasard. Jérémy Elkaïm est vraiment magnifique et Anaïs Demoustier a un charme fou. Tous les acteurs jouent divinement bien. Mais le film ne se limite pas à une rencontre d'acteurs. Il est très émouvant et touchant. Il fait réfléchir aussi.
    Nous y sommes allés avec nos ados de 13 et 16 ans qui ont eux aussi été très touchées.
    Une belle parenthèse au milieu des blockbusters de fin d'année.
    Caine78
    Caine78

    6 020 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    Bon, on ne pourra pas reprocher à Valérie Donzelli de n'avoir rien tenté, celle-ci enveloppant son film d'anachronismes curieux qu'elle mélange avec un esprit proche de celui de Jacques Demy, cette dimension « vrai-faux conte de fées » n'étant d'ailleurs pas si mal rendue, donnant en tout cas un cachet assez original et attachant à l'œuvre, notamment dans sa dimension minimaliste. Reste que cette histoire d'inceste entre un frère et sa sœur met en définitive bien plus mal à l'aise qu'elle ne touche, leur relation plus maladroite qu'autre chose et la prestation décevante de Jérémie Elkaïm ne facilitant pas les choses. Après, ce fait divers assez sordide remontant au XVIIème siècle n'est pas inintéressant, mais malgré ses efforts, la réalisatrice ne parvient qu'à de rares instants à rendre la complexité d'une telle union, comme si elle s'était finalement plus intéressée aux « à côté » et à cette narration plutôt stimulante qu'au cœur du récit, les rares inspirations concernant Marguerite et Julien n'étant en définitive quasiment jamais exploitées. Pas déshonorant donc, mais pour une histoire qui avait intéressé Truffaut en son temps, on est très loin de la franche réussite.
    Petiot L
    Petiot L

    28 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Un sujet qui ne donne pas du tout envie !
    Heureusement le film est raconté comme une histoire à des enfants , avec un beau visuel ,des bons acteurs , un romantisme, et toujours un coté atypique.
    Autre intérêt du film ; l'histoire est ancienne et vraie , et apparemmment tournée sur les lieux.
    Difficile malgré tout d'y accrocher pleinement .Sujet trop difficile.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2015
    Les anecdotes au cinéma sont toujours bonnes à prendre. Au départ, ça ne devait pas être la réalisatrice de La Guerre est déclarée qui devait être derrière la caméra pour tourner Marguerite et Julien, mais… François Truffaut, quarante ans plus tôt ! Il est certain que cette histoire d’inceste entre un frère et une sœur mis à prix n’aurait pas eu la même saveur.

    La surcharge formelle (effets spéciaux, arrêts sur image, clichés, lumière) dévalue le propos du film, pourtant très fort et rarement montré au cinéma. Donzelli ancre son récit dans une période précise (XVIIème siècle) mais joue néanmoins avec l’espace et le temps pour perdre son spectateur en utilisant des éléments anachroniques (micro, hélicoptères). L’idée est bonne mais le caractère contemporain de l’œuvre n’est que suggéré. Les dialogues sont attendus, le rythme trop lent et le scénario paresseux. La bande son, forte et bien présente, ne changera rien à l’ennui que l’on éprouve devant ce film.

    On arrive à reconnaitre par cette histoire, à priori à des années-lumière des thèmes de la cinéaste, de multiples similitudes avec son univers. L’amour impossible et présenté comme une passion dévorante est au cœur de Marguerite et Julien. Il est d’ailleurs évident de reconnaître la complicité entre Elkaïm et Demoustier. Unis par un désir ardent et empoisonné, ils incarnent avec douleur un terrible sentiment de révolte. Mais fâcheusement, Donzelli ne parvient pas à insuffler le dynamisme pop et flamboyant de ces longs-métrages précédents.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 décembre 2015
    « Marguerite et Julien » se joue de l’illusion par un indigeste mélange de styles visuels et scénaristiques, au point que l’on se demande si tout cela ne se place pas sur un second degré, pour dissimuler une comédie détournée, non pas dramatique ou satirique, mais la bonne grosse potacherie qui fait qu’il se passe peu de temps sans qu’un franc éclat de rire jaillisse devant tant d’inventivité humoristique ? C’est globalement la seule certitude qui me vient à l’esprit.

    Passant outre cette mauvaise foi caractérisée, je vais tenter d’y apporter un peu plus d’explications.

    A commencer derechef par les acteurs principaux, Anaïs Demoustier et Jérémie Elkaïm, trop vieux pour les rôles respectifs, l’espace temps au pays des contes de Donzelli double en âge la décennie entre l’enfance et l’âge adulte. Là où il aurait fallu des acteurs jeunes et inconnus, Demoustier semble tout droit sortie de l’Appollonide (c’est dire de sa fraîcheur !) quant à Elkaïm, le chef’op gratifie chacune de ses rides par des gros plans indélicats quand il ne transforme pas son visage, avec ses éclairages accentués, en celui de l’homme qui rit !

    La distorsion temporelle qui veut que se mélangent toutes les époques en une seule (nous allons quand même du 16ème au 20 ème siècle dans les accessoires), peut se concevoir, les anachronismes volontaires sont nombreux au cinéma (Anderson, Demy, Coppola…), à condition que cela ait un sens, une connotation parabolique, ou simplement un esprit de dérision. Jamais dans le film on ne sent une telle volonté, le scénario se révèle quand même plus qu’insignifiant et fainéant. On se demande encore à quel degré la version originale de Jean Gruault a été modifiée, on peut lui attribuer le pitch sans doute (dans l’esprit fait divers de « L’enfant sauvage », ou une certaine noirceur malsaine du type « L’amour à mort ») mais on peut douter toutefois qu’il soit l’auteur de ces dialogues indigents ou autres digressions scénaristiques. Cependant il y tient un petit rôle, peut-être a-t-il cautionné… peu importe le mauvais résultat est là.

    La mise en scène n’est pas en reste, au point que certaines scènes n’ont aucun liant, les personnages sont à un endroit à un moment, pfuitt à la scène suivante ils sont de manière improbable ailleurs (la fuite de Marguerite). Donzelli ne nous fait grâce de rien, gros plans hideux, arrêts sur images digne d’un débutant, aucune recherche ni approche psychologique des personnages, (un coup oui, un coup non) pour un ensemble assez bordélique peu cohérent.

    On comprend bien la plongée dans l’univers du conte ou du merveilleux (il faudrait vraiment être neuneu), aucune référence ne nous est épargnée (on y trouve même les petits ramoneurs de Mary Poppins !), ni du bestiaire de caractères humains qui lui incombe. La féérie est ici occultée, c’est plutôt un compte de faits inoffensifs qui plombent l’écran. Si l’intention était de souligner la portée analytique du Conte de fées, autant le dire direct, mieux vaut se plonger dans l’essai de Bruno Bettelheim, car là c’est très fun, et brillant d’intelligence.

    Il n’y a presque rien à sauver dans ce nanar ankylosé, on en viendrait presque à s’excuser auprès de Catherine Mouchet, de Samy Frey d’être dans la salle pour voir cela. Seule, la musique de Yuksek vient de temps en temps nous réjouir, ses compositions clavesynthées répondent elles au décalage voulu. Mais c’est bien peu…

    Alors bien évidemment il y a le mot magique pour cautionner une pareille ineptie, POP ! C’est un film pop (cela justifierait en soi toutes les fantaisies) ! Si à cela il faut y lire populiste, c'est-à-dire un film qui traite l’inceste sans le traiter vraiment (mais le buzz a bien fonctionné), ou qui veut choquer les bonnes consciences en générant des images choc (la fuite sur l’âne c’est d’un crétin !), ou encore qui n’a rien exprimer mais s’enrobe d’un univers tendance et bling bling… Alors oui « Marguerite et Julien » est un film pop !
    traversay1
    traversay1

    3 097 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Il était une fois un frère et une soeur qui s'aimaient d'amour tendre. Las, au XVIe siècle comme aujourd'hui, la société considère l'inceste comme un crime ... Les échos cannois disaient donc vrai (cette fois-ci), Marguerite et Julien est raté dans les grandes largeurs sans grand chose à sauver du naufrage si ce n'est Anaïs Demoustier, voire quelques seconds rôles (Frédéric Pierrot, Sami Frey) et encore ! Valérie Donzzelli traite son histoire romantique et tragique de la même façon que dans La reine des pommes, son premier film (réussi, lui). C'est à dire en lui insufflant un peu de poésie et en tentant quelques audaces de mise en scène (anachronismes, plans figés). Mais rien ne fonctionne, tout semble exsangue dans cette passion que l'on voudrait fiévreuse et qui n'est que pompe funèbre. Le scénario est bien mince mais ce n'est pas là que le bât blesse, c'est davantage dans le caractère artificiel et superficiel de ce qui ressemble à un conte moral rendu de façon grotesque et insipide.
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Je vais passer sur les anachronismes, certains effets de mise en scène franchement mal choisis et une présentation en flashback qui n'apporte rien. Mais sur la prestation du duo amoureux, c'est une catastrophe. Jérémie Elkaim ne joue jamais juste, il ne paraît absolument jamais amoureux, à certains moments, il n'apparaît d'ailleurs même pas concerné par le film. Anais Demoustier, c'est guère mieux. La platitude de leur amour est immense. Comment ce film a-t-il pu se retrouver à Cannes ? C'est l'un des pires films vus cette année. Je ne vois rien à sauver dans le films, si ce n'est une bande son assez à mon goût.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    Ce film est un condensé de scènes douteuses à la base filmées et montées à travers une foule de tics de réalisation et une direction d'acteurs catastrophique, dans un emballage suintant de guimauve. Je suis intimement persuadé que l’on tient le Flash Gordon de notre siècle.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    385 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Projet ambitieux, Marguerite et Julien mélange les époques pour parvenir à une histoire universelle. Malheureusement, l'intrigue se limite à un amour sans borne, inévitable, plaqué comme le nez au milieu de la figure. Les applaudissements timides reçus pendant la compétition cannoise témoignent du peu d'enthousiasme qu'inspire le long-métrage. En bref, un film raté. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
    mat niro
    mat niro

    295 abonnés 1 721 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 janvier 2016
    Julien (Jeremie Elkaïm) et Marguerite (Anaïs Demoustier) s'aiment depuis l'enfance. Séparés, ils se retrouvent à la fin de l'adolescence. Le problème, et non des moindres, c'est qu'ils sont frère et soeur. De cet amour impossible va naître un enfant les contraignant à fuir en Angleterre. Le film sur cet amour incestueux m'a fait penser à un mièvre téléfilm de France 3 tant il est soporifique. Le sujet (au demeurant fort intéressant ) est traité de manière superficielle et je n'ai jamais réussi à m'imprégner de l'ambiance de ce drame.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 177 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Nos étoiles contraires. Les amours impossibles, les amours crucifiés. Quand la sève se sépare de l'arbre, quand l'innocence a besoin de silence. Ci-gisent le frère et la soeur. Pardonnez leurs.
    tixou0
    tixou0

    632 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2016
    Inspiré de faits réels arrivés au tout début du 17e siècle, sous le règne de Henri IV, ce "Marguerite et Julien" est une histoire, pour Valérie Donzelli (reprenant et développant, avec son habituel complice et ex-compagnon Jérémie Elkaïm un script des années 70 signé Jean Gruault et destiné à... Truffaut), uchronique (reconstitution cultivant les anachronismes, quelque part située entre les romans de cape et d'épée, ceux de Barbey d'Aurevilly - l'écrivain normand écrivit d'ailleurs sur le sujet - alternant électricité, chandelles et lampes à pétrole, coches et voitures de notre temps, avec paysages survolés en hélicoptère...), poétique (langage et prises de vue), épique, romantique, tragique (trois registres bien illustrés par une mise en scène démonstrative)... Cet habillage fantaisiste visant évidemment à rendre intemporelle la passion interdite des deux héros (13 et 16 ans "en vrai" - quand Anaïs Demoustier en a 27, et Elkaïm 10 de plus.... passons..) - pour un résultat plutôt réussi, visuellement surtout (et même, parfois, dramaturgiquement - même si cela pêche un peu à cet égard). Rappelons quand même qu'en droit positif français, l'inceste entre adultes consentants n'est absolument pas pénalement répréhensible (s'il empêche cependant le mariage entre personnes trop proches en parenté – et même en alliance).... ce qui gâte singulièrement cette pérennité voulue. Le sort des jeunes Ravalet est en fait très ancré dans le contexte historique - le "Vert-Galant" ayant d'ailleurs été enclin à gracier les amants fraternels, mais ayant dû y renoncer, en raison de l'adultère derrière l'inceste, la toute jeune Marguerite étant mariée, et le mariage étant un sacrement....
    ferdinand75
    ferdinand75

    453 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Un film réussi , sur un sujet compliqué et délicat mais traité de manière onirique et baroque. Valérie Donzelli a un vrai talent de mise en scène, mélangeant , le réalisme historique, le fantastique , la rêverie. L'arrivée d'un hélicoptère en pleine reconstitution historique est plutôt joyeuse ,et déconcertante. Les acteurs rentrent dans le jeu de Donzelli Et le couple Elkaim Demousiter fonctionne très bien.. Les acteurs de seconds rôles sont aussi excellents prouvant la grande capacité de Direction d'acteurs de Donzelli.Un film envoutant , original, hors des sentiers battus, à la bande- son détonnante.
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