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    La Vie très privée de Monsieur Sim
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Vie très privée de Monsieur Sim" et de son tournage !

    Une histoire qui fait écho

    La Vie très privée de Monsieur Sim est inspiré du roman du même nom de Jonathan Coe. Michel Leclerc explique avoir lu le livre à un moment où il traversait une période difficile de deuil et de remise en question : "Ce livre avait donc un écho très particulier avec ma propre vie, et découvrir cet homme qui avait tout perdu et qui était en plein questionnement, m’a bouleversé : je me suis totalement identifié à lui à ce moment. Puis, j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer directement Jonathan Coe et de le convaincre d’accepter cette adaptation."

    Un dépressif joyeux

    Ce qui a le plus convaincu Michel Leclerc d'adapter le roman réside dans le fait que le protagoniste est un dépressif mais qui a un fort désir de s'en sortir. Il confie : "C'est une sorte de dépressif joyeux pouvant donner matière à plusieurs scènes de comédie : Sim annonce à qui veut l’entendre qu’il est en pleine dépression avec un grand sourire comme s’il disait « j’ai adoré ce que j’ai mangé ce midi ». Il a une candeur, une franchise qui me bouleversent."

    Naissance du roman

    Jonathan Coe a eu l'idée d'écrire le livre en 2007, lorsqu'il s'est acheté une voiture équipée d’un GPS. Cette même année, il est parti visiter l'Australie et a aperçu une femme chinoise et sa petite fille qui jouaient aux cartes dans un restaurant. Ce sont ces deux anecdotes qui lui ont donné envie d’écrire un roman sur la solitude et l’intimité à notre époque dominée par les nouvelles technologies.

    Collaboration sur le scénario

    Michel Leclerc a à nouveau coécrit ce film avec sa compagne Baya Kasmi. Sur ce projet, l'écriture à quatre mains ne s'est pas passée comme d'habitude : "En général, notre écriture est le fruit de nos ruminations : l’un a une envie qu’il couche sur le papier (comme Baya avec Je suis à vous tout de suite), et puis on développe l’idée en ferraillant ensemble. Pour ce projet, j’ai commencé par effectuer un premier travail d’adaptation consistant simplement à mettre en exergue ce que je voulais garder du roman. Par la suite, on a beaucoup discuté ensemble des éléments qui rendaient le récit plus ou moins cinématographique : Baya a par exemple proposé certaines idées qui ne sont pas dans le livre et que j’ai intégrées au film (comme celle de l’épave du bateau à la fin)."

    Différences entre le film et le roman

    S'il a cherché à préserver le ton tragi-comique du livre, Michel Leclerc a voulu que son film soit plus drôle que le roman (qui l'est déjà). Ainsi, le protagoniste du roman est plus seul qu'à l'écran et le réalisateur a davantage développé les relations de Sim avec son ex-femme et sa fille, ce qui est passé par l'ajout de scènes comiques comme celles du dentiste ou de l'escapade.

    Bacri veut en être

    Jean-Pierre Bacri a voulu faire partie du projet pour son scénario centré sur l'histoire de cet homme émouvant qu'est Sim et qui fait écho à la solitude de chacun : "Cet homme met tout en oeuvre pour essayer de trouver de l’intérêt à son existence et un motif valable pour continuer à vivre. Il tente de nouer des liens avec les autres avec force, candeur et espoir. Il est passé à côté de sa vie, mais il ne le sait pas…", précise le comédien.

    Se perdre pour se retrouver

    L'histoire de Sim s'apparente à un parcours initiatique inhabituel qui prend la forme d’un road-movie. Le film, comme le roman, fonctionne donc sur cette idée selon laquelle il faut se perdre pour se retrouver : "Il n’y a donc pas d’âge pour se libérer d’un poids inexplicable qui pèse sur nos épaules. C’est pour cela que l’image de la carte routière est importante dans le film puisqu’il est question de chemins de traverse, d’itinéraire bis : toute l’éducation de Sim lui a dicté de suivre une voie qu’il a scrupuleusement empruntée jusque-là et à un moment donné, parce qu’il est en rupture avec son travail et avec sa femme, il décide de ne pas suivre le GPS de sa vie. En prenant cette décision, il trouve son chemin", note Michel Leclerc.

    L’ultra-moderne solitude

    Dans le film, Michel Leclerc s'est plu à tourner en dérision beaucoup des outils de communication de la société contemporaine (Sim parle sur Facebook, dialogue sur Skype...) pour montrer à quel point nous vivons dans une société multipliant les moyens de communication tout en isolant davantage les individus.

    Un autre visage de Bacri

    Michel Leclerc avait par le passé plusieurs fois proposé un rôle à Jean-Pierre Bacri dans l'un de ses films mais celui-ci avait toujours refusé. Si Bacri a à plusieurs reprises joué un dépressif, La Vie très privée de Monsieur Sim permet cependant selon le metteur en scène de découvrir l'acteur dans la peau d'un personnage courtois et vulnérable : "Il a d’un côté cette pudeur et de l’autre cette fragilité, cette part d’enfance qui affleure, et plus il vieillit, plus on lit la moindre émotion sur son visage, son moindre battement de cil parle. Par ailleurs, j’ai le sentiment que ce rôle-là pouvait l’amener vers autre chose : le film commence sur un Bacri plus habituel et évolue vers un personnage courtois, affable avec les autres, et surtout vulnérable."

    L'évolution de l'image

    Dans la première partie de La Vie très privée de Monsieur Sim, Michel Leclerc et son directeur de la photographie Guillaume Deffontaines ont voulu inscrire le personnage de Bacri dans une « France moche », "la France des ronds-points absurdes, des zones industrielles et des zones commerciales infinies, qui se ressemblent toutes, mais aussi des centres villes où l’on retrouve la même zone piétonne avec les mêmes enseignes". Dans la seconde partie en revanche, le film sort de cet espace pour entrer dans un univers plus lumineux. Le réalisateur voulait aussi que son film "s’achève sur un épilogue « hollywoodien », saturé de soleil, au bord de mer, tellement chromo qu’on peut légitimement se demander si on est encore dans le réel ou dans le fantasme."

    En voiture !

    Le film étant en partie un road-movie, plusieurs scènes se déroulent en voiture. Pour celles-ci, Michel Leclerc s'est demandé comment faire du GPS un personnage : "Au début, la caméra filme souvent Sim depuis le capot, ce qui est plutôt banal, puis elle traverse le pare-brises et adopte le point de vue du GPS qui devient pour Sim quelqu’un à qui il parle et qui finit par lui répondre. Par ailleurs, on a aussi essayé de traiter l’habitacle comme un cocon, où Sim se sent protégé du reste du monde. Sa voiture est hybride et nous avons été attentif aux sons ouatés d’une voiture électrique. Un silence enveloppant qui progressivement devient oppressant."

    On sort de Paris !

    La Vie très privée de Monsieur Sim a été un tournage inhabituel pour Michel Leclerc dans la mesure où le réalisateur tournait pour la première fois autant à l'extérieur de Paris. "On a entamé le tournage début septembre en Italie et il s’est achevé en février de l’année suivante dans le Vercors, sachant que le gros du tournage s’est effectué vers Bourg en Bresse et sa région. Ce temps long de tournage, sur plusieurs saisons, était très agréable car on avait un ou deux mois entre les différentes périodes où on a pu amorcer le montage et ajuster certains détails. J’ai bien aimé ne pas être à flux tendus en permanence."

    Un dépressif différent

    Jean-Pierre Bacri voit le personnage de Sim comme différent des autres dépressifs qu'il a pu incarner, de par sa candeur, son envie d'entrer en contact avec les gens et sa remise en question à un âge où l’on est en général pétri de certitudes.

    Caméo !

    Il y a dans le film un caméo de la compagne du réalisateur, Baya Kasmi (la femme que Bacri rencontre au bar lors de la scène de la discothèque). Ils collaborent ensemble sur tous leurs projets.

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