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    La Fosse aux serpents
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    3,9
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    11 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2021
    C'était un film intéressant mais trop déprimant pour moi. J'ai trouvé la première heure très bien et Olivia de Havilland fait un excellent travail dans le rôle principal mais pour moi ça s'est essoufflé après une heure. La fascination de la femme malade mentale a commencé à s'estomper et c'est devenu trop déprimant à regarder pendant la deuxième heure. Ce n'est pas seulement qu'elle était mentalement dérangée mais elle était si malheureuse et l'institution psychiatrique n'était pas non plus une partie de plaisir. Il y a beaucoup de gens malheureux dans cette histoire malheureuse. Ce n'est pas un film facile à regarder. Mark Stevens joue le rôle du mari c'est-à-dire qui souffre depuis longtemps et Leo Genn est agréable dans le rôle du médecin attentionné. Je ne sais pas si La Fosse aux serpents est fidèle aux hôpitaux psychiatriques de l'époque mais je doute que vous ayez vu un médecin comme on le voit ici lors d'une séance du comité de révision agiter un doigt méchant devant le visage d'un patient c'était irréaliste. Aucun médecin ne tourmenterait un patient de la sorte devant tous ses pairs. Dans l'ensemble c'est un mélodrame trop déprimant pour moi mais je suis sûr que d'autres trouveront cela très divertissant...
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2021
    C’est dans la tête.
    Deuxième balade dans les services fermés des hôpitaux psy après Une Vie Volée. Cette fois, on s’attache à l’histoire de la jeune Virginia, romancière sévèrement perturbée. Son mari la fait séjourner dans une institution où elle est doit guérir grâce aux services du docteur Kik. spoiler: De services en services, les conditions d’enfermement changent et ses camarades de chambrée également
    . En écrivant ce petit pitch, je me rends compte des similitudes entre cette fosse aux serpents et l’histoire du personnage de Winona Ryder dans Une Vie Volée. On retrouve donc une écrivaine qui comme dans le film de Mangold raconte sa propre histoire par des monologues en voix off. Les hauts et les bas de la condition de Virginia sont symbolisés par ses changements de bâtiments. spoiler: Un coup elle gagne de la liberté, un coup elle en perd en passant du service numéro 10 au service numéro 33
    . Il s’agit donc de gravir les échelons. En bas, tout en bas, c’est la fosse où elle croit voir des animaux grouillant dans le chaos. Au delà de cette histoire personnelle adaptée de ce qui serait l’autobiographie de Mary Jane Ward, c’est aussi un regard sur l’évolution des pratiques psychiatriques. Si l’électrochoc est alors encore une méthode acceptable, le bon docteur Kik propose d’aller chercher le mal à sa source. Et ainsi, le suspens du film repose sur la cause des troubles de Virginia. On pourra regretter une interprétation qu’on aurait aimé plus impliquée (on aime penser à Elizabeth Taylor en 1958 pour Soudain l’été Dernier). En revanche, la vraie réussite est la mise en scène à la fois pleine de drôlerie et de trouvailles visuelles. La traduction à l’écran des angoisses de Virginia est absolument excellente. On pourra reprocher quelques longueurs et quelques répétitions mais l’ensemble se suit avec plaisir et on se laisse embarquer dans cette histoire une fois qu’on commence à assembler quelques pièces du puzzle.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2019
    A l'aube des années 50, le cinéma américain commençait à s'intéresser un peu aux arcanes du monde psychiatrique. Ni une, ni deux, Anatole Litvak ouvrait la porte et réalisait donc cette « Fosse aux serpents », qui tiré d'une histoire vraie, nous montre le long processus de réhabilitation d'une jeune femme internée dans un hôpital psychiatrique après avoir fait une énorme dépression l'ayant conduite à la folie. Commençons par ce qui à mon goût cloche un peu. Premièrement, le film comporte quand même quelques scènes superflues. Notamment l'une des dernières ( spoiler: où les patientes se laissent aller à accorder quelques pas de danse à des messieurs
    ). Je ne sais pas. J'ai eu l'impression que cette petite partie ne s'imposait pas vraiment. Deuxièmement, on pourra être quand même quelque peu déçu de la fin même si on avait à l'avance qu'elle serait ainsi. Je crois que, pour le coup, une petite entrave à l'histoire, avec l'aval de la principale intéressée bien évidemment aurait été souhaitable. Vue la gravité du ton, ça aurait été plus adéquat. Et troisième défaut (Litvak n'y est pour rien), c'est que le film (1948 oblige) est charcuté par le code Hays. Ainsi, nous sommes par exemple privés des scènes de narcoses dans tout ce qu'elles ont de plus explicite. Venons en aux qualités. Premièrement, l'histoire est solide et menée d'une main de maître (Litvak n'étant pas n'importe qui). Deuxièmement, la réalisation est au point. En témoigne ce plan aérien en fin de film où la section 12 (ou 33 je ne sais plus) avec ses nombreuses patientes est filmée de haut, donnant véritablement l'impression que l'héroïne est plongée dans une fosse à serpents. En témoigne aussi la façon dont Litvak détourne le code Hays pour filmer en toute subjectivité les séries d'électrochocs. Et troisièmement, l'interprétation d'un casting très inspiré et mené par une excellente Olivia de Havilland dont la prestation serait à montrer dans tous les cours d'arts dramatiques. Sur le même monde, suivront ensuite « Shock Corridor » de Fuller et le surpuissant « Vol au-dessus d'un nid de coucou » de Forman.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Réputé pour avoir été, en 1948, la toute approche cinématographique du sujet délicat de la psychanalyse freudienne La Fosse aux serpents, directement adaptée de l’autobiographie de Mary Jane Ward, une ancienne internée en asile psychiatrique, est restée une œuvre dont le réalisme, apporté tant par cette source forcément bien documentée que par l’interprétation troublante d’Olivia de Havilland, accentue considérablement le potentiel mélodramatique. Même si son scénario reste très littéraire dans son développement assez succinct des relations entre les personnages (élément qui aurait fait du film une magnifique fable humaniste), c’est dans la façon dont sont traités les variations de l’état de santé mental de Virginia et les soins qui lui sont apportés, avec notamment ses conversations avec son psy qui permettent de justifier des scènes de flashbacks touchants, que se créée une réelle empathie envers elle, elle-même source d’un profond suspense émotionnel. Mais la virtuosité de la mise en scène d’Anatole Litvak permet au long-métrage de ne pas être qu’un simple thriller médical puisque le point de vue altérée qu’a cette schizophrène de cet asile se transforme à l’image en un huis-clos oppressant illustrant son sentiment d’étouffement ainsi qu'en des scènes bien plus lyriques appuyant le message plein d'espoir de la conclusion.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    D'un freudisme très sérieux, ce drame d'Anatole Litvak est une plongée effrayante dans un monde d'angoisses et de ténèbres. Olivia de Havilland voyage au royaume des ombres de son enfance qui expliquent ses névroses et sa schizophrénie. Ancêtre de Vol au-dessus d'un nid de coucou, cette grosse production de Litvak rappelle la période psychanalytique de Hitchcock, notamment La Maison du Dr Edwards.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Grand film réaliste sur la folie et la psychothérapie. Le processus psychanalytique, l’anamnèse, la subjectivité, sont mis en scène sans simplisme, avec intelligence et honnêteté et sans effets spectaculaires gratuits (ce qui n‘exclue pas des recherches formelles). « La fosse aux serpent » est surtout estimable pour son absence de facilité comme de prétention. Les performances d’acteurs jouant les aliénés sont très impressionnants. Le fond est très classiquement freudien : il s’agit de traumatismes de type oedipien. Si l’on considère qu’il s’agit d’une limite, c’est que l’on pense que la théorie freudienne elle-même est réductrice.
    Guiguitelehamster
    Guiguitelehamster

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2011
    tout simplement un chef d'oeuvre. Ok, les notions de psychanalyse ont un peu vieilli, quelques aspects du film sont parfois manichéens. Mais al force du film est sa simplicité, sa précision dans la psychologie des personnages et l'intenisté qui se dégage. les acteurs sont hors du commun et olivia de havilland offre une composition particulièrement extraordinaire. Le film ne perd rien de sa modernité, il est même beaucoup plus moderne que bien des films contemprains! inoubliable!!
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2010
    Quand un film se situe chez les fous (asile, clinique ou simplement maladie mental), il traite gènèralement deux thèmes, parfois rèunis en un seul: la lutte pour la lumière, la guèrison, ou le rayonnement malèfique de la dèmence! C'est en quelque sorte de la tension entre raison et folie qu'il s'agit comme "The Snake Pit" d'Anatole Litvak, l'une des premières approches des thèmes du freudisme dans les Etats-Unis de l'après-guerre avec le meilleur rôle d'Olivia de Havilland au cinèma! il faut savoir qu'elle a jouè son rôle sans maquillage dans un sujet casse gueule! Franchement il faut la voir entre èlectrochocs, hypnose et psychothèrapie, elle y est vraiment impressionnante! A sa sortie en 1948, le film de Litvak fit sensation pour son regard neuf sur un sujet alors peu portè à l'ècran! Aujourd'hui, il en reste un huis clos à l'atmosphère dense et irrespirable où la rèalitè, à force d'être concentrèe, finit par exploser à la conscience du spectateur grâce à une mèmorable composition de Olivia de Havilland...
    Plume231
    Plume231

    3 464 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2010
    Tourné à une époque où la psychanalyse était en vogue dans le cinéma hollywoodien, "La Fosse aux serpents" en est certainement son meilleur représentant. C'est un film "modeste" mais dans le meilleur sens du terme pour la raison que Anatole Litvak a évité l'écueil des scènes tapes-à-l'oeil à profusion (cf. La Maison du docteur Edwardes), ce qui rend d'autant plus mémorable et efficace les rares séquences de ce genre, en particulier ce fameux plan de la "fosse aux serpents". Sans grande théorie pompeuse, le cas de cette femme que l'on suit tout au long du film nous est présenté, à l'exception d'une scène, uniquement de son point de vue et avec une crédibilité incontestable. Tout y est amené avec une telle subtilité que le happy-end ne paraît pas à contre-courant du reste du film. Olivia de Havilland est tout simplement époustouflante, c'est une véritable performance d'actrice qu'elle nous livre là et non pas une performance de star, sachant ne pas éclipser le jeu remarquable de ses partenaires sans pour autant être éclipser elle-même. Elle nous livre sans conteste une des plus grandes interprétations jamais vu. Chef d'oeuvre n'est peut-être pas un grand mot pour qualifier ce film.
    Sébastien A.
    Sébastien A.

    1 abonné 118 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2009
    Un bon film bien réalisé par Anatole Livtak à voir pour la splendide interprétation d'Olivia de Havilland.
    Caine78
    Caine78

    5 991 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2010
    D'entrée, on est saisi par la beauté qu'a su donner Litvak à son oeuvre, que ce soit par le somptueux noir et blanc que par une ambiance particulièrement sombre mais remarquablement rendue par une mise en scène maitrisée au millimètre. Litvak a su qui plus est remarquablement associer le fond et la forme, les deux étant il est vrai quasiment irréprochables. On pourra alors regretter il est vrai qu'une ou deux scènes soient un peu excessives, que la psychanalyse empatisse légèrement le récit et que le happy end ne soit pas forcément convaincants : qu'importe. Ce dernier s'avère étonnament émouvant et sonne paradoxalement assez juste, grâce peut-être justement à cette émotion contrôlée de la part de Litvak. Le reste quant à lui est irréprochable, tant par la construction très intelligente et même assez brillante du scénario, nous faisant passer par tous les états, l'émotion donc, mais aussi la tristesse et même la joie. Et oui!! Car si le discours "les fous le sont moins que certains humains" peut parfois irriter, c'est bien loin d'être le cas ici, tant l'ensemble est parfois empreint de poésie et de scènes assez grandioses, témoignage d'un enfermement physique et mentale implacablement mis en images. De plus, les flash-backs s'avèrent pour une fois d'une réelle utilité et même assez judicieux dans la manière de les narrer. Dans ce rôle des plus compliquées à aborder, Olivia De Havilland est bouleversante et livre une prestation de premier ordre, un véritable tour de force. Il est donc peu dire que cette "Fosse aux serpents" est une magnifique réussite, non sans quelques très légers défauts ainsi qu'une petite tendance au manichéisme, mais tellement brillante et émouvante qu'elle ne peut en définitive qu'emporter l'adhésion. Remarquable.
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