Avis sur Les mots pour lui dire

Hugh Grant est certainement le beau gosse d’Hollywood qui a eu le plus de mal à se recycler après une ascension fulgurante dans le genre presque exclusif de la comédie romantique très en vogue dans les années 1990 et 2000. Des films comme « Coup de foudre à Notting Hill » (Roger Michell en 1999), « Le journal de Bridget Jones » (Sahron Maguire en 2001) ou « Love Actually » (Richard Curtis en 2003) sont encore dans toutes les mémoires de celles qui ont été jeunes femmes au tournant du siècle. La mode s’essoufflant quelque peu et l’âge venant, Hugh Grant est resté en rade (seulement huit films en dix ans dont aucun succès). Son compagnon de route, le réalisateur Marc Lawrence (quatre films en commun) tente à intervalles réguliers de relancer la carrière de son ami. Cette nouvelle aventure du séducteur british, de bonne tenue sans être géniale permet à Hugh Grant tout à la fois de déployer son savoir-faire mais aussi d’exposer clairement les limites de son jeu stéréotypé. Surfant à son époque sur le même créneau, son compatriote Cary Grant était porteur d’une folie qui lui avait ouvert la porte des plus grands réalisateurs comme Alfred Hitchcock ou Howard Hawks pour aborder tous les genres cinématographiques. Un mélange subtil entre rouerie mutine et charmante maladresse semble être le registre certes succulent mais limité dont Hugh Grant ne peut se départir . Ces quelques réserves posées, on peut prendre un réel plaisir au plongeon tout habillé de ce scénariste hollywoodien en panne d’inspiration et de contrats dans le milieu puritain et compassé d’une université provinciale de Nouvelle-Angleterre. On sourit souvent aux gags et réparties bien senties renvoyées au beau Hugh par une brochette d’acteurs de premier choix comme J.K Simmons (« Whiplash »), Allison Janney ou la très craquante Marisa Tomei dont la fraîcheur n’est en rien entamée par l’approche de la cinquantaine. Si le sir Grant ne parvient pas à varier ses emplois, il sera condamné jusqu’à péremption à jouer les playboys distingués.

Titre trompeur pour ce qui n'est pas une comédie romantique, mais plutot et c'est surement mieux comme ça, une comédie de renouveau et une éloge du métier de scénariste et du talent d'écriture. Rare sont les films qui font ainsi l'éloge de l'écriture et c'est ce qui fait le charme de ce film. Autre charme du film, la ravissante Marisa Tomei en plus de Hugh Grant au rôle bien écrit mais appauvri par la mise en scène très "standard" du film qui empêche tout élan au récit. Donc un film bien écrit et mal mis en scène, au moins c'est raccord avec le sujet.

Ce film part d'une très bonne intention
spoiler: mais ce qu'il manque ce sont les répliques justes, piquantes et acidulés auxquelles Hugh Grant nous a habitué dans le film About a Boy On met dans ce film le scénariste ou dialoguiste de About a Boy et il change de catégorie pour devenir un film culte.

Bonne surprise pour cet opus, en sortie directe DVD. Dialogues pertinents avec une bonne dose d'humour, tant mieux pour un film qui traite en autre de la construction d'un scénario. A voir sans retenue. 3 étoiles et demie.

Les mots pour lui dire est un film sur l'histoire d'un scénariste d'Hollywood qui finit dans un fac de province où il donne des cours sur les scénarios.... bizarrement, le film manque quand même d'un scénar solide avec le grain de folie et la fantaisie qu'on aime retrouver dans les comédies romantiques américaines.... c'est bien mais on comprend à la fin qu'il ne soit sorti qu'en dvd en France. Ils auraient dû se concentrer sur l'histoire entre Marisa Tommei (étrangement sous exploité) et Hugh Grant (qui fait du Hugh Grant, on en attend pas moins)......Ils auraient dû leur dire.....

Je trouve que le genre de ce film est un peu trompeur. Dans une "comédie romantique", on s'attend à ce que, à un moment donné, l'histoire d'amour éclate, hors là, si ce n'est une petite attirance à la fin avec Holly, on ne verra jamais ces deux individus franchir le pas. Il faut aussi me dire comment fait Holly pour être libraire, serveuse, professeur de danse et étudiante en même temps..
A part ça, c'est une comédie à voir, sur un thème rarement utilisé je trouve, "les scénaristes" mais trop peu à se mettre sous la dent lorsque l'on s'attend à une romance.. 2.5/5

Avant de parler du film, je ne comprends pas une fois de plus, le choix des distributeurs qui ont choisi ce titre français et cette affiche ce qui laisse penser qu'on va voir une comédie romantique, peut-être pour attirer les fans de Hugh Grant, alors que non l'intrigue ne tourne pas autour de la romance et c'est tant mieux. Ce film est dans la lignée de ce qu'à déjà fait Marc Lawrence ça peut se laisser regarder, mais sans plus. J'ai aimé le fait que ça parle des scénaristes parce qu''on les oublie trop souvent en plus il y a pas mal de références, j'ai aussi aimé les nombreux personnages secondaires qui donnent du rythme au film en multipliant les situations, mais malgré ça, l'intrigue ne m'a pas emballé plus ça, c'est trop classique et ça manque d'enjeu.

Rien de honteux, au contraire même, à se faire un petit "feel good" movie matiné de romcom de temps à autre… Alors ce "The Re-Write", a priori encore inédit en France ? Hugh Grant - vieillissant et un peu fatigué quand même : "check !" Un parcours des plus prévisibles, qui verra le personnage perdu / détestable - ici pourri par Hollywood, ah ah - renoncer au nihilisme et à boire et à coucher avec des nymphettes pour adhérer aux valeurs supérieures de la "transmission" (professorale, parentale) et pour tomber sous le charme d'une mère courage qui croit dur comme faire au vieux rêve américain (il suffit de vouloir pour pouvoir, en gros) : "check !". Les seconds rôles en or, pour ajouter de l'humour, de la bizarrerie, de la couleur : "check !"… Le très moyen Marc Lawrence, coutumier du fait, ressasse ses trucs habituels de scénario et de mise en scène, qu'on avait appréciés dans "le Comeback" et dans "Où sont passés les Morgan ?", un cran en dessous néanmoins : il faut reconnaître que la première moitié du film est laborieuse, gênante même par instants, et l'on souffre un peu pour Hugh Grant, acteur à la légèreté en général sympathique, qui peine ici à créer un personnage cohérent - sans même parler, un comble, de nous faire rire. La conclusion de "The Re-Write", plus romcom, est totalement lénifiante, bien entendu, mais fonctionne paradoxalement plutôt mieux. Un demi-échec, ou un demi-succès, donc, suivant notre humeur du jour.

Impensable. Oui, impensable que, pour je ne sais quelle raison, The Rewrite soit sorti directement en vidéo. Hugh Grant fait du Hugh Grant. Mais pour qui est fan, comme moi, c'est un bonheur de le retrouver une nouvelle fois dans la peau du séducteur blasé, désabusé, amer, à l'humour pince-sans-rire. Le rôle de sa vie. Même à cinquante-cinq ans, il est tout à fait crédible. En gros, je me suis bien marré des mésaventures de ce scénariste has-been envoyé au fin fond de l'Amérique enseigner l'écriture de films dans une université tenue par un ex-marine. On a une petite critique des producteurs de cinéma à Hollywood qui ont tôt fait de vous oublier sitôt le premier échec mais surtout un éloge de l'écriture. Je ne sais pas si le réalisateur et scénariste Marc Lawrence est le mieux placé mais on peut même considérer The Rewrite comme une vraie leçon par moment d'écriture de scénario. Oui, j'ai eu l'impression d'être replongé en 1998 à l'époque de Coup de foudre à Nothing Hill ! Carrément ! Pourtant, le propos n'est pas le même. L'histoire d'amour est peu explicite. Ce prof a trop de soucis en tête (son fils avec qui il tente de recoller les morceaux, l'écriture d'un nouveau film, les cours à donner) pour y penser. Donc ne pas se laisser tromper par l'affiche. J'avais un peu perdu Hugh Grant depuis les Morgan. Ce n'est pas forcément The Rewrite qui va le remettre sur le devant de la scène. Je le regrette. Continue à nous offrir des The Rewrite, Hugh. Même si ça n'a pas la dimension d'un Love Actually, pas grave. On a plutôt besoin de rire en ce moment. Et d'être aimé.

Vivement un film où Hugh Grant va pouvoir sortir de ce cycle vicieux de comédies romantiques américaines de bas étage ! Quand j'ai vu "The Rewrite", j'ai pensé, tiens ça ressemble à "The Come Back" mais cette fois, il n'est pas compositeur has been, il est scénariste has been. Eh bien, pas étonnant puisqu'il s'agit du même réalisateur et scénariste. Comme ce cher Hugh, il aurait bien besoin de renouvellement. Pire, il n'a même plus le droit à une partenaire connue. Celle-ci est d'ailleurs tellement inconnue que leur romance n'est qu'à peine développée. Bref, ce n'est pas un divertissement désagréable, mais c'est une film sans grand intérêt,au scénario prévisible, où on dirait Hugh Grant joue comment il doit être dans la vie réelle, une personnalité blasée en grand manque de reconnaissance... Courage Hugh !

Une gentille comédie américaine. Hugh Grant égal à lui même en scénariste Hollywoodien raté. Il avait écrit un grand succès il y a 20 ans, suivi pour deux navets, et ensuite plus rien. Il est grillé à Hollywood et plus personne ne veut de lui. Son agent lui propose de prendre un poste d’enseignant dans une université de la côte est des USA, comme substitut alimentaire. L’ambiance intello de l’université lui déplait, Il se fait piégé par ses étudiantes, et parait souvent ridicule. Finalement il se piquera au jeu, tombera amoureux d’une des étudiantes et s’orientera vers une nouvelle carrière. A noter la présence de Marisa Tomé, toujours aussi charmante et agréable, c’est dommage qu’elle n’ait pas fait une plus grande carrière, car c’est une actrice très solide et très plaisante . Un bon moment de cinéma pour une comédie à l’humour pince sans rire très british.

Et encore une comédie romantique avec Hugh Grant... mais qui ne fonctionne plus. On sent comme un réchauffé de l'excellent "Coup de foudre à Notting Hill" et l'attachant "Le Come-Back" (dont les producteurs des deux premiers sont également ceux de "Les Mots pour lui dire"), l'envie en moins. Plan-plan, mou du genou, indolent, utilisez le terme qui plaira, l'idée est la même : on ne rit pas beaucoup et l'on ne s'attendrit pas trop pour cette comédie romantique, donc ni comédie ni romantique. Les gags ne sont que de timides jeux de mots dispersés par moments dans de longs dialogues, le côté imbu du personnage principal agace vite, le final est couru d'avance, mais la partenaire de jeu (outre sa beauté, on ne le remet pas en question) n'assure pas le service, au point qu'on se moque bien de voir les deux tourtereaux ensemble ou non à la fin. L'intrigue de la classe d'écriture offre quelques rares moments drôles, et les étudiants sont encore ceux qui s'investissent le plus dans ce film. Sans charme, sans éclat de rire, juste une mauvaise copie des précédents films de la même équipe technique.

Un petit plaisir coupable sans nul doute, mais retrouver Hugh Grant dans ce qu'il sait faire de mieux, finalement, est rarement une déception...Les allusions à Jane Austen et à son rôle dans Orgueil et Préjugés a ravi le fan de l'écrivain britannique que je suis... Sinon, bien entendu, c'est plutôt convenu dans le déroulé de l'intrigue, mais le contrat est rempli : on sourit, les répliques cyniques pleines d'autodérision font toujours aussi mouche et les personnages secondaires sont loin d'être inintéressants. Film passé complètement inaperçu, qui n'a même pas bénéficié d'une sortie en salle... et pourtant bien au-dessus du lot de la plupart des sorties hebdomadaires. Mais je ne cherche même plus à comprendre les politiques de distributions.

Ce n'est effectivement pas une romance, ni même une comédie, mais un réjouissant cabotinage de Hugh Grant au sommet de son humour très Britannique presque comique, à travers une suite de situations déplacées où l'acteur excelle, par son air ingénu rendu plus drôle encore avec l'âge, en tant que professeur d'écriture de scénarios assumant d'emblée toutes les conséquences de son dilettantisme, dans ce n-ième film de campus américain.

le genre qui colle à la peau de H.Grant. Son retour dans la comédie romantique n'est pas fracassante mais plaisante. Le scénario écrit pour lui,comble son bonheur et donne une nouvelle fois l'occasion de nous servir ses frasques,ses postures et mimiques tellement "So British ". L'actrice M.Tomei est très belle mais semble un peu effacée par la prestation de son mentor. Agréable divertissement sans tomber trop dans la facilité. Manque peut être parfois ce petit grain de folie ou bien une scène cocasse.