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    La Peur
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    Paul G.
    Paul G.

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Il faut prendre en compte, probablement, les moyens techniques employés pour le film. Dire "qu'il n'y a pas assez de spectacle" n'est donc pas vraiment recevable ici, et de toutes manières, ce ne serait pas du tout conforme au roman (autobiographique) de Chevallier. Le problème est là : le roman est beaucoup plus riche que le film ne le laisse penser. Les combats de Neuville-Saint-Vaast, point le plus fort (et marquant) du roman sont mal rendus, et se perdent dans l'histoire qui laisse croire à un environnement perdu tout au long du film. L'hôpital et ses personnages sont en revanche bien rendus. Mais le film passe à côté, et en fait une sorte d'interprétation vaguement mièvre et esthétique d'un récit qui ne l'est pas du tout. La peur dont parle Chevallier, c'est précisément cette tranchée immonde de cadavres qui semble constituer le monde entier, dont on est prisonnier, et dans laquelle on ne distingue plus les vivants des morts. A la place, on se concentre sur le personnage principal, sa voix off, et sa fiancée dont on ne comprends plus très bien les plans (très français : du nu gratuit et dénué de sens), et rien ne passe auprès du spectateur, ou alors sans grande impression. Bref, le roman est réduit à une trame, de quoi fournir la base d'un film qui permettra de caser les idées esthétiques de "l'auteur" du film. Je ne connais pas le réalisateur, ni ses films, mais le livre m'avait paru l'un des plus importants de la littérature de guerre. Ce film ne m'a rien apporté, et est même assez inutile, quant à l'intérêt que peut susciter le livre de Chevallier.
    selenie
    selenie

    5 324 abonnés 5 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2022
    D'emblée, la volonté de se focaliser sur la "peur" des soldats est sans doute une bonne idée même si ce n'est pas spécialement inédit, le réalisateur insistant sur la volonté de "rendre son film le plus viscéral possible". Salutaire et inspirant comme objectif mais c'est justement sur ce point que le cinéaste râte un peu sa cible. En effet, sur les "visions" manquent singulièrement d'imagination et sont peu évocatrices, sur ce point on ne peut que revenir au magnifique "Les Croix de Bois" (1936). L'autre bémol vient de la peur elle-même, elle n'est pas si palpable que dans d'autres films précédents et reste assez "sage" à l'instar des horreurs des tranchées qui se résument à des cadavres plus ou moins biens placés et/ou empilés. Par contre le réalisateur fait d'autres choix plus judicieux, avec des couleurs qui se délavant au fil du temps pour devenir de plus en plus terne, ce qui fait un parallèle saisissant avec l'évolution de l'uniforme. Damien Odoul signe un film ludique sans être trop explicatif mais qui manque de force et d'audace pour finalement rester trop scolaire.
    Site : Selenie
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 241 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2020
    Gabriel, Bertrand et Théophile sont tous des amis qui se joignent à la première vague de ferveur de la guerre en 1914 et sont envoyés pour combattre «le Bosch». Gabriel laisse derrière lui sa petite amie Marguerite et le film se raconte surtout à travers les lettres qu'il lui envoie. Cela se joue au fur et à mesure que l'action à l'écran se déroule et se développe alors que nous sommes confrontés à toutes les horreurs auxquelles lui et ses camarades doivent faire face. Il y a aussi des scènes d'hôpital très réalistes et bouleversantes et des représentations graphiques de l'horreur de la guerre et de la folie qui ont affligé certains de ces pauvres hommes. C'est comme de la poésie par endroit, car la narration coule avec une largeur de langage bien qu'elle concerne certaines des choses les plus fondamentales. Les détails d'époque et les uniformes semblaient être parfaits. Ils ont commencé dans leurs uniformes du 19ème siècle avant de se rendre compte de ce que c'était une erreur et sont passés au bleu gris avec de vrais casques. Il y a de la vraie saleté partout et certaines scènes sont dévastatrices en particulier celle d'un bombardement. La peur est un film sur lequel certains se moquent car ce n'est pas vraiment un film de guerre. Mais j'ai été transpercé, attiré et repoussé dans une égale mesure. Les performances sont excellentes. C'est un cinéma séduisant, bouleversant, poétique et incroyablement brillant...
    Biertan64
    Biertan64

    38 abonnés 1 407 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2020
    "La Peur" part d'une bonne intention, l'envie de montrer au plus près ce que fut la boucherie de la 1ère guerre mondiale, par le regard de jeunes recrues. A filmer au niveau de la boue, l'effet est assez bien rendu avec un certain réalisme. Pourtant le ton psychologique, rythmé par une narration très littéraire en voix off, plombe l'ensemble sur la longueur (même si le mécanisme image/voix off colle bien au début et aux premières scènes de combat). Trop monotone pour captiver tout le monde mais quelques réflexions, pensées de ces poilus méritent d'être entendues (ne pas oublier que c'est tiré d'un roman de Gabriel Chevalier, souvenir de ses années de tranchées).
    Simplicissimus
    Simplicissimus

    3 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 février 2020
    Les intentions du réalisateur étaient fort louables : montrer l'horreur de la guerre, dans un cloaque sanglant fait de bruit et de fureur.
    Mais le résultat donne un film où les acteurs gueulent plutôt qu'ils ne jouent ; des effets boursouflés et maniérés qui rapprochent quelquefois le film du grotesque ; et un comédien principal, ânonnant son texte, et dont on ne peut pas dire que le charisme saute aux yeux.
    Anarky A
    Anarky A

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2019
    Damien Odoul dans une oeuvre et une réalisation dans doute pleine de bonne volonté tente de nous immerger dans le monde infernal que fut le quotidien des poilus dans les tranchées de la grande guerre. Tout d'abord il faut reconnaître quelques points positifs : la photographie est très bien réussie. Pour le reste on nous sert des acteurs plutôt mauvais et fades ( si ce n'est sans compter Ferdinand le soldat fou ou encore " nègre" ) qui sauvent quelques peu le film par leur charisme un tantinet maladroit parfois, sinon on a l'impression que les acteurs ne donnent rien et s'ennuient eu mêmes. En passionné de la guerre de 14 - 18 je m'attendais à voir des batailles. Que nenni , des scène d'attaque mal filmées, mal cadrées ( à part le bombardement de nuit en 1917), on ne sais pas où on est, quand on est des personnages apparaissent et disparaissent sans aucune logique la voix off nous raconte des horreurs que nous ne voyons pas nous rabâche sans cesse les choses sans nous les montrer, bref une totale déception la première fois mais une certaine ambiance qui incite à revoir le film. La faute, à mon avis, à un budget trop petit pour une telle ambition .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Un film complètement raté, qui a dû ne coûter que moins d'un smic et que l'on actionne à la télécommande pour arriver plus rapidement à la fin. Des explosions bidons, simplement peintes par-dessus l'image et la sempiternelle parlotte creuse, avec son lot d'absurdités et d'âneries bon marché. Les millions de morts de la guerre de 14, symbolisés par une dizaine de soldats et c'est tout. L'absence totale d'action, autre que suggérée, il ne reste que la peur... de voir un autre film semblable.
    jean l
    jean l

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 septembre 2018
    un film vraiment raté encore film raté sur la premiére guerre mondial ,y aurai pourtant tellement a dire sur cette boucherie mais on tombe toujours sur unfilm baclé historiquement et les dialogue ,le ton du narrateur et la mise en scene son une catastrophe ,c est a la limites de la caricature , les dialogue du soldat son d un ennuyeux ,et les acteur son vraiment mauvais
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    58 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 octobre 2017
    Mal filmé, mal réalisé, acteurs faibles, souvent inaudibles (ils ne savent pas articuler !), décors minimum, ce film est un ratage, malgré la bonne volonté de ses auteurs. Une voix off insupportable.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    44 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2017
    Une production soignée qui livre un film spectaculaire, sur la Première Guerre mondiale, vu à travers les yeux d'un jeune soldat qui perd ses illusions et qui apprend ce qu'est la peur, dès qu'il est envoyé en première ligne. Un témoignage de guerre littéraire, qui offre une approche originale de la vie de ces poilus, à travers les horreurs du conflit et le dégout au quotidien. Sublimé par ses images fortes, " La Peur " est un film avec de bonne intentions, qui traite son sujet avec efficacité et qui démonte les notions de bravoure et d’héroïsme.
    Eselce
    Eselce

    1 178 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2017
    L'histoire d'un jeune soldat dans les tranchées françaises de la Première Guerre Mondiale. Une mise en scène soignée mais des acteurs qui récitent trop pour faire naturels. Cependant, nous avons une vision du vécu de la guerre par de jeunes générations et la vie des premiers blessés de guerre au sein des hôpitaux. Beaucoup de narration qui semble comme des écrits du ressenti de la guerre par le soldat.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Au commencement la voix monocorde de Gabriel flotte à peine au-dessus du tumulte d’une frénésie guerrière. Très vite, la parole devient l’axe des images ; leur mouvement s’y rattache et le film entre doucement en vibration. Les tableaux se succèdent. La lumière de Rembrandt, la mise en scène et la netteté de Renoir, la cruauté de Goya, la folie de Bacon, les flammes et les nuits de Turner. Les boyaux de terre et les tripes de sang se tordent à l’écran, les hommes se rapprochent et les plans se resserrent. « Le cri » de Munch nous emporte dans l’onirisme de l’horreur. Albert Camus (l’étranger) s’invite le temps d’un échange entre le militaire et l’aumônier. Alphonse Boudard (l’hôpital) et Céline (voyage au bout de la nuit) le rejoignent juste ensuite.
    La guerre, les hommes, les âmes, les plaies, les cicatrices, les femmes, la vie, l’amour, la mort : Damien Odoul nous emporte, gorgé de culture, dans la valse macabre d’une humanité concentrée par la guerre. Une œuvre totale dont le spectateur tire un enseignement majeur : l’on peut vivre sa peur si l’on n’a pas peur de vivre.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    886 abonnés 4 804 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    "Je vais vous dire quelle occupation compte le plus à la guerre, c'est la peur".
    Un film fort et impressionnant qui rend compte de l'horreur de la guerre au travers de la lecture de lettres d'un jeune homme à sa fiancée ; seul lien qui le maintient en vie.
    Le film est plus qu'un témoignage terrible, c'est la brutalité mise en scène de façon très réaliste par le réalisateur avec un fond littéraire qui donne une grande force au récit et le rend bouleversant. Terrible fin qui n'est presque pas une libération pour les soldats traumatisés: "La paix était arrivée dans un grand ricanement"
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 janvier 2017
    Ce n'est pas une daube, car on sent qu'il y a de la maîtrise technique quant à l'image...

    Mais simplement une nullité quant aux décors, les costumes, le jeu d'acteurs.

    On n'y croit pas depuis le début, petite liste très loin d'être exhaustive des erreurs, certaines monumentales :
    - deux jeunes gens de 18-19 ans couchent ensemble - dans une chambre s'il vous plaît, pas dans le foin -, sans être mariés... nous sommes en 1914, pas en 2014... m'ouais... ;
    - les soldats traversent la Champagne couverte de champs en friche ... en 1914 ... la France du nord était presque entièrement couverte de cultures... ;
    - on apprends que la Champagne est plate, mais plate... et de vignes ? ... point !... ;
    - certains soldats en Champagne - mais pas tous ! - portent au collet comme n° de régiment le n° 106 ... celui de Genevoix, lequel régiment était entre la Vaux-marie et les Eparges en 1914-1915 - ridicule : on a juste copié ce que l'on a vu dans le téléfilm "Ceux de 14" - qui lui est TRÈS réussi - sans se poser la moindre question ... des débiles ?...c'est cela, oui, vraiment... ;
    - ... et ils ont dès 1914 des bandes molletières, bleu alpine... ben voyons ;
    - parfois - parce qu'ils sont jeunes et fatiguent vite sans doute ? - ils sont transportés en camions ... en 1914 ! ... délirant ;
    - ils cantonnent dans des baraquements en bois, en janv. 1915 : non, les soldats cantonnaient dans des villages, des granges, etc. ;
    - l'officier (aux épaulettes rouges : ha, ha ha !) salut à la manière américaine, pas française : ç'a y est, on a sombré dans le ridicule, juste en-dessous du Titanic ... surtout les conseillers historico-militaires dont je ne veux même pas connaître les noms, et qui doivent se terrer dans une tranchée vers le Yukon ... pour se faire oublier, à tout jamais ... morts de honte... sans aucune excuse ... il fallait me demander : même en tant qu'amateur, je ne pouvais que faire mieux ! Même chose pour l'adjudant dans la scène finale qui salut encore à l'amerloque ;
    - beaucoup de barbus parmi les gradés, même en attente dans les cantonnement de l'arrière... or l'époque était plutôt glabre : les barbus c'est 1870, pas 1914. Les poilus l'étaient (poilus) quant ils restaient en première ligne ... ;
    - on est ni dans l'armée US, britannique (y compris canadienne) ni allemande, et pourtant les sous-officiers ne cessent de crier même au cantonnement ... ridicule pour ce qui est de l'armée française ;
    - dès 1915, ils ont des fusils Berthier modèle 1916... passons... ;
    - tout un troupeau de chevaux morts, entre les lignes de tranchées, sans même de harnais... un troupeau de mustangs en vadrouille peut-être ? ;
    - il n'y a pas d'usage de lance-flamme avéré avant 1916 par les Allemands autrement que dans le secteur de Verdun ... c'est pas grave ... ;
    - ... et l'herbe sur un sol saturé d'eau ? : elle brûle ... du napalm ? ;
    - reconnaissance dans un secteur de repos en 1917, dans les tranchées, notre héros avec un soldat de l'armée britannique (canadien) et cantonnement également avec des britanniques... le tout sans fusil bien sûr, casque en bandoulière, ah, non, le soldat britannique porte un casque Adrian (?!)... et comment croire que la coordination franco-britannique allait jusqu`à mêler les simples soldats pour des missions ?...;
    - beaucoup de décors de sapins ... typiques du nord de la France sans doute... ;
    - à l'arrière on porte le casque, mais 1/2 seconde après en première ligne, sous les bombardements, le képi suffit bien ... ;
    - ça gueule vraiment beaucoup dans ce film ... si le réalisateur était déjà venu en France (voir P.S., plus bas), il aurait peut-être remarqué que ce n'est pas en France comme au Canada, y compris le Québec, ou les USA - dans les films - ... on rigole fort, mais on ne gueule pas ... (en fait sans doute pas, car on se doute bien que que quelqu'un qui fait saluer un officier français comme un américain ne l'aurait pas noté) ;
    - en 1917 : notre héros n'a absolument (un miracle) pas de cicatrices de ses blessures de 1915 ... mais ça le démange quand même par là : lamentable... (maquilleuses en grève ce jour-là ?);
    - le Sergent de 1915 est passé en 1917 Maréchal des logis (ah, ah, ah !), et porte les galons d'Adjudant... que du bon, que du bon... ;
    - par contre, il faut reconnaître que les uniformes sont recouverts de boue de façon réaliste, même s'il en manque parfois (l'adjudant pataugeant dans la boue, les bandes molletières impeccables...)... ;
    - beaucoup d'acteurs n'ont pas des têtes vraiment française : l'infirmière, le prêtre (barbu : pourquoi ?) par exemple ... mais bon, vu le reste, ce n'est qu'un détail ;
    - etc, etc, etc.

    Et puis il faut ajouter que les images ne sont pas là pour simplement, (très) bêtement illustrer le film... non, elles sont le film.

    Je suis de ceux qui pense qu'en se documentant suffisamment il est possible de reproduire les décors et les costumes d'époque (idem pour le vocabulaire). Pour la guerre de 1914-18, la documentation est depuis longtemps colossale... donc aucune excuse pour une telle paresse, pour un tel travail bâclé !

    Bref, un film ridicule tellement les producteurs et réalisateurs ont pris peu de peine de s'intéresser à la France et à la guerre de 14-18. Mieux vaudrait faire des films sur d'autre sujet... (de plus, ils ont beaucoup projeté le Canada sur la France ou le contraire...). On dirait des Américains filmant la France (c'est toujours bidonnant) ... de la part de Québecois (voir P.S. plus bas) ... quelle déception !
    Et ça a reçu le prix Jean Vigo ... alors tout est perdu (c'est à désespérer) : un César d'accord, une palme à Nice, c'est suffisamment mauvais pour le mériter. Mais le prix Jean Vigo, merde, quand même !
    A oublier !
    Cazimir.
    P.S.: et voici le pire : c'est un film franco-canadien, le metteur en scène est français, le producteur (JPG) aussi ... aucune, aucune, aucune excuse !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 janvier 2017
    Ce film audacieux et sans compromis réussit à nous plonger intelligemment dans le gouffre de la guerre. Un film de proximité avec la cruauté et l’absurdité qui nous tient sous tension du début à la fin. Damien Odoul a réalisé une œuvre à la fois radicale et sensible dans laquelle des images d’une grande beauté sont bousculées par la froideur de corps inhabités. Un film rigoureux, qui résiste aux facilités et aux normes de l’industrie.
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