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    Une Vie
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    Dom Domi
    Dom Domi

    35 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    L'histoire d'une vie. Une vie de femme dans une époque pas si lointaine que cela. Une femme vivant au près de ses parents attentifs et aimants mais une femme qui ne peut pas prendre en main son destin, non pas qu'elle en soit incapable mais surtout parce que l'époque où elle vit, les convenances, l'environnement socio-culturel dans lequel elle vit ne lui permettent pas d'en être maître. Ainsi, elle subira, tout le long de son existence, la force destructrice de cet environnement, où le mensonge et les trahisons se succèdent régulièrement. Et à aucun moment, elle ne pourra réellement répondre par elle-même à ce qui la conduira à son malheur. Le poids de la religion, des convenances, du statut de la femme conduit inexorablement cette jeune femme à la catastrophe.

    Ce film reprend le roman de Maupassant de façon à lui rendre la force qu'il portait.
    Ainsi, se succèdent alternativement des scènes calmes ou sensuelles avec d'autres tristes ou violentes. Et elles sont violentes lorsque cette femme subit sa vie, comme pour nous montrer que le poids de la société qui pèse sur elle est destructeur.

    Et on peut transposer cela à toutes les époques et dans toutes les sociétés, c'est-à-dire à quel point l'endroit et les conditions socio-culturelles dans lesquels on vit influencent les relations charnelles et privées des êtres humains. Hier, comme aujourd'hui.
    Et aussi et surtout comment les femmes, notamment, se sont et doivent encore se " battre " pour pouvoir garder en main leur destin.

    Un très beau film, à l'esthétique très poussé, donne à " voir " le meilleur et le pire d'une vie de femme dans un univers patriarcal...

    domi...
    Pascale M.
    Pascale M.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2016
    J'ai beaucoup aimé ce film, véritable petit chef d'oeuvre du réalisateur Stéphane Brizé et tiré du roman de Guy de Maupassant : Histoire lumineuse et ténébreuse d'une femme qui démarre sa vie dans l'insouciance et l'illusion, qui va de désolations en désolations, mais qui au final s'ouvre à l'espoir éternel de la vie qui se transmet...
    axelle J.
    axelle J.

    108 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2016
    J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle adaptation du roman.
    Quelle délicatesse, quelle sobriété pour retranscrire cette histoire.
    Ce fut très agréable de suivre ce film très beau et particulièrement bouleversant.
    Danielle P.
    Danielle P.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 novembre 2016
    Rares sont les films que je condamne à ce point. Des les premières images on comprend que l'on n'est pas dans le monde de Maupassant. Les voix, les dialogues, le scénario, les images, la lumière, rien de rien ne retient l'attention. Aucune émotion, et des longueurs qui après nous avoir fait comprendre l'ennuie de cette femme, nous ennuie réellement. Désolée mais non.
    selenie
    selenie

    5 544 abonnés 6 037 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2016
    Si on apprécie le sens de l'image (magnifique photographie) et un montage savoureux, une actrice principale tragiquement ravissante on aurait aimé sans doute plus de passion, d'émotion notamment avec les parents. Ensuite la dernière partie est sans doute un peu longue (tourne en rond car trop répétitif). Mais Stéphane Brizé ose autre chose avec audace et ambition. Le virage est prometteur, il signe là une tragédie sociale et romanesque d'une grande beauté avec une actrice (Judith Chemla) qu'on risque de revoir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    946 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2016
    Brize a le mérite de nous proposer une vision tentaculaire d'une vie dont l'amour aurait dû être la raison de vivre pour cette femme: "L'attente d'un amour proche qui emplissait son coeur".
    Mais la tromperie, les trahisons, les lettres, les visions comme des rêves, tout apparaît comme un aveuglement qui empêche justement cette femme de vivre.
    Le réalisateur use davantage de ces images fugaces au sein d'une narration peu conventionnelle qui pourrait dérouter que d'une linéarité classique en Cinémascope et grands renforts de musique. Austère, ponctué de respirations musicales graves et cruel comme le récit original.
    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2016
    Voici une nouvelle adaptation du roman de Maupassant.
    Ce film est très bien réalisé et interprété.
    Voilà du cinéma de grande qualité.
    Seul petit reproche : le format du film "carré" qui ne tient pas tout l'écran, c'est pénible.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    226 abonnés 2 892 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 septembre 2017
    Comment expliquer ce que je ressens sans être trop méchant ? Ca va être compliqué tant ce film est une plaie... Je n'ai jamais vu un tel loupé !! C'est mou, pompeux, récité, arrogant et inintéressant !! Je ne suis déjà pas un fana de Maupassant mais tout de même ! Cette adaptation de son roman est tout bonnement calamiteuse et je ne sais pas comment j'ai fait pour survivre à une telle épreuve !! A mettre aux oubliettes !
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    68 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2016
    Guy de Maupassant s'est révélé être un excellent scénariste. Souvenez vous de "Chez Maupassant", ces contes et nouvelles, merveilleusement adaptés pour la télévision.

    Maintenant, lorsqu'il s'agit non plus d'illustrer une brève et souvent pittoresque, même si cruelle, tranche de vie, mais une existence complète, surtout faite de deuils et de désillusions, c'est une autre affaire. On ne voit guère qu'un cinéaste japonais pour y arriver..... et bien justement, le réalisateur de Mademoiselle Chambon et de Quelques heures de printemps en est un!

    Cela dit, même si j'ai apprécié le film, je lui ai trouvé bien des longueurs et des langueurs. Stéphane Brizé a choisi le pointillisme; son film n'est qu'une mosaïque d'instants, il y a peu de paroles, on est déconcerté par le passage répétitif d'un flashback, voire d'un flashforward (ça existe???). Au fond, ce n'est pas la longueur du film qui reflétera le mieux le temps qui passe.... Est ce bien nécessaire de consacrer cinq minutes au repiquage des salades par Jeanne et son cher papa? Oui et non. Oui, si on considère que jupes crottées et pieds boueux caractérisent bien ces nobles normands qui, tout barons qu'ils soient, restent quand même des culs terreux, vivant des fermages et intransportables dans l'univers élégant des métropoles...

    Le film est illuminé par Judith Chemla, si jolie avec son physique un peu atypique, son beau profil crétois que Brizé filme avec délicatesse, qui passe de l'idéalisme de la jeune fille à l'amertume de la femme battue par la vie, même si on a du mal à la croire quinquagénaire... Un petit détail dans le registre génération: on a du mal à croire que Jean Pierre Darroussin et Yolande Moreau, excellents d'ailleurs, soient les parents de la jeune Jeanne. Ils sont largement entrés dans le terrain de jeu des papys, non?

    Jeanne, tout juste sortie du couvent, a de bons parents. Parents et fille, ils s'adorent. Mais ils la poussent quand même dans les bras de Julien (Swann Arlaud), qui a l'air si bien sous tous les rapports... et qui se révélera très vite pingre, brutal, et surtout infidèle -au point d'engrosser la servante et soeur de lait de Jeanne, celle avec qui elle a partagé son enfance, Rosalie (Nina Meurisse), un de ces coeurs simples et fidèles que Maupassant aime tant! Et puis, la liaison avec l'élégante Gilberte de Fourville (Clotilde Hesme), que Jeanne prenait pour sa meilleure amie...

    Il lui reste son fils, Paul (Finnegan Oldfield), sur qui elle a bien trop reporté d'amour et d'espoir. Oui, c'est une histoire terrible, douloureuse. Et qui, comme tout ce que raconte Maupassant, malgré (ou à cause?) de son enracinement dans un terroir, dans une époque, est universelle. Jeanne, ce sont toutes celles qui croient aux mots des hommes, ces coeurs purs qui se racornissent parce que la vie, c'est loin de l'idéal...

    Brizé filme intensément la nature, chère à Maupassant, chère à ses héros. Comment ne pas aimer la terre? Il filme la côte ou les champs sous le soleil; ou sous la pluie normande, qui les transforme en glaise....

    Je reste un peu sur la réserve.... mais de toutes façons, comme vous adorez Maupassant, vous irez le voir! Je suis sûre que le film va très bien marcher.
    Roger O.
    Roger O.

    10 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    Après le magistral Loi du marché, Stéphane Brizé déçoit avec son adaptation radicale d'Une vie, le roman de Maupassant.  Le film repose sur un certain nombre de partis pris qui, une fois découverts par le spectateur, donc attendus, deviennent vite ennuyeux. Ainsi des dialogues qui sont, tous, dits suivant une intonation moderne: pas de grossièretés ou d'approximations jeunistes, mais une suppression systématique des négations et surtout une diction contemporaine. Voulant nous rapprocher du texte, Brizé l'éloigne de son auteur et de l'époque de l'action.
    Même esprit de systématisation dans l'alternance vite lassante des plans de nature grise où l'héroïne rumine son mal être et des images ensoleillées du bonheur d'autrefois.
    A plusieurs reprises, la mort des personnages est traitée de la même façon par des ellipses dont certaines sombrent dans le ridicule: la mère, épuisée, trouve que la journée est belle, et le plan suivant nous montre sa tombe. Mari, femme et amant plaisantent ensemble et le travelling qui suit nous fait découvrir leurs cadavres ensanglantés.
    On est donc devant un film magistralement interprété par Judith Chemla, Jean-Pierre Darroussin et Yolande Moreau, mais qui manque cruellement de vie et d'émotion car il semble être la lourde mise en place de théories trop longuement pensées.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    56 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2016
    En 1819, Jeanne qui est la fille d'un baron se marie avec un homme pingre et volage. On assiste à partir de ce moment à sa triste vie au fur et à mesure que les années passent.
    Adapté d'une histoire de Maupassant, ce film se montre austère. On assiste effectivement à la progressive dégradation de Jeanne, marquée par la relation avec son mari puis par celle avec son fils. L'histoire progresse souvent par l'intermédiaire des courriers que s'échangent les protagonistes, permettant ainsi à la sobre mise en scène de Stéphane Brizé de s'attarder parfois sur des situations anodines, renforçant le sentiment un peu désespéré que j'ai ressenti. La toute dernière scène spoiler: laisse toutefois apparaître une parcelle d'optimisme quand Jeanne accueille sa petite-fille
    .
    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2016
    Après quatre films avec Vincent Lindon, dont le subtil Mademoiselle Chambon, mon préféré, Stéphane Brizé s’attaque, après Alexandre Astruc en 1957, à l’adaptation d’Une Vie, de Guy de Maupassant, un roman paru en 1883, et que Maupassant aurait mis six années à écrire, non sans mal avoua-t-il… Stéphane Brizé reconnait lui-même que la densité du roman aurait nécessité un film de dix heures, et pour garder un film de deux heures, son approche est forcément elliptique. Son film occulte la tante Lison, personnage haut en couleur qui vit un regret amoureux, il occulte la scène du mariage, et l’on se demande alors si la scène d’amour entre Jeanne et Julien est transgressive alors qu’elle est censée être la nuit de noce...le voyage de noce en Corse est sans doute évoqué par le changement des paysages, plus lumineux et sauvages que la côte normande...le meurtre des amants est essentiellement présenté en plans fixes, comme des photographies de scènes de crime, tellement furtivement que l’on se demande si c’est la réalité ou une image rêvée…car le film abuse un peu de ces retours en arrière de moments joyeux, comme pour souligner la désespérance du moment présent, et finalement ce qui reste est une succession de scènes atones, scènes de la vie courante, passant du jardin au salon, d’une saison à l’autre, filmé sans lumière artificielle, à la lueur d’une flambée dans la cheminée ou d’une bougie, où Jeanne qui est de tous les plans apparait comme éteinte, à la déception succède la trahison, puis la tragédie…il ne s’y montre et ne se dit finalement pas grand-chose et le temps file…un peu trop lisse. Judith Chemla est touchante, tout en fragilité et délicatesse, qu’elle joue la jeune femme de 20 ans ou la femme délaissée et ruinée de la cinquantaine…mais faute d’émotion, faute de souffle romanesque on a peine à partager de l’empathie pour cette femme amoureuse victime de l’égoïsme des hommes…et l’on a envie de se replonger dans l’œuvre de Maupassant !!!
    Redzing
    Redzing

    954 abonnés 4 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    Amis dépressifs, passez votre chemin ! Adaptation du roman de Guy de Maupassant (que je n’ai pas lu), « Une Vie » est la chronique de Jeanne, bourgeoise du 19ème siècle qui va voir une vie déprimante sous tous rapports… A peine sortie du couvent, elle épouse un vicomte endetté qu’elle trouve mignon. Mais ce mariage s’avèrera rapidement sinistre, et causera petit à petit la faillite financière et émotionnelle de sa famille.
    Stéphane Brizé fait le choix étonnant de filmer en format presque carré, et souvent par des plans serrés. J’ignore si c’est lié à une contrainte budgétaire pour s’éviter une ample reconstitution d’époque. Toujours est-il que cela fonctionne bien ici. On a l’impression que notre héroïne ne respire jamais, enfermée dans un quotidien qui l’écrase et qu’elle ne sait pas gérer.
    La narration est elle-aussi un peu perturbante, enchaînant les ellipses. Plusieurs faits majeurs sont passés sous silence, pour n’être visibles que par des marques physiques ou psychologiques. Le résultat est parfois un peu longuet, mais là encore, cela renforce le sentiment d’isolement et de déprime de notre protagoniste.
    Et puis si « Une Vie » se focalise sur Jeanne, c’est aussi un portrait peu flatteur de son époque. Les jeunes femmes sont envoyées au couvent mais n’y apprennent rien de la vie (comment gérer un mariage, une fortune, des enfants, communiquer avec ses parents…). Le clergé peut jouer le rôle de médiateur/psychologue mais ont tendance à culpabiliser tout le monde.
    Avec en prime de bons acteurs (dont Judith Chemla qui porte bien le chagrin qui s’accumule), « Une Vie » est donc un film d’époque bien pensé et pertinent.
    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2016
    Stéphane Brizé, fort de ses talents reconnus d'adaptateur, s'est attaqué à une œuvre de Maupassant, innovante sur son sujet - à l'époque - mais qui apparaît aujourd'hui confite dans une forme classique qui en fait un thème-bateau des cours de français de nos lycées. Le réalisateur Brizé a beau faire des choix audacieux dans ses différents plans et mouvements de caméra, sa décision de tout centrer sur Jeanne (lumineuse Judith Chemla) et son point de vue, y-compris lors de sa nuit de noces à travers les méandres de son visage, finit par nous lasser. Les paysages de campagne et de plages battus par la pluie et le vent, le cycle des saisons, l'ennui de cette grande maison humide et froide achèvent de nous plomber le moral.
    Qui a envie de plaindre cette gourdasse, fin de race aristocratique de nos campagnes qui, à peine sortie du couvent où elle a fait ses études, s'engouffre dans la voie toute tracée de l'épouse et mère sans vraiment jamais remettre en cause les convenances de sa classe ?
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2016
    Adaptation audacieuse d'un classique de la littérature, toute de retenue et d'ascèse, loin de l'académisme de maints films à costumes. Le calvaire de L'héroïne fait écho à celui du personnage de "La Loi du marché" et Stéphane Brizé est expert dans l'art de l'ellipse et du dépouillement. Un Prix Louis Delluc mérité.
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