Derniers Avis sur SEA FOG - Les Clandestins

Le film souffre de quelques longueurs et le scénario est assez pauvre.
En revanche les décors sont réussis , les acteurs sont très bons même si le casting reste assez inégal.
Les acteurs ne surjouent pas comme dans beaucoup de films coréens et c'est vraiment plaisant.
Le film en lui même reste un bon thriller.

3,5/5

C'est ridiculement outré dans l'interprétation et prévisible dans les événements.
Les acteurs en ont tellement trop (cris omniprésents, yeux constamment exorbités) que ça en devient un cartoon.

Afin d'éviter la casse à son vieux chalutier, un capitaine accepte d'embarquer des clandestins. Et évidemment ça part en cacahuètes !
Produit par Bon Joon-ho, un thriller maritime violent qui mélange les genres avec plus ou moins de succès.

Un huis-clos maritime, co-scénarisé par Bong Joon-ho et le réalisateur du film Shim Sung-bo, à mi-chemin entre le drame social qui était un peu sous-traité dans le film de Roland Emmerich "En pleine tempête" avec son histoire de marins pêcheurs en proie à de sérieuses difficultés financières et contraints de faire une succession de choix moraux douteux puis littéralement abjects et le strict thriller qui, sur fond de trafic de clandestins, s'avère diablement efficace et impeccablement rythmé. Une intrigue vraiment captivante grâce à une bonne quantité de rebondissements très bien amenés et une écriture à la fois percutante et pleine de sensibilité et de profondeur psychologique. Sous de faux airs d'oeuvre simpliste, une plongée certes puissante mais globalement assez maladroite dans la violence de trafiquants d'être humains qui s'abandonnent de façon un peu trop théâtrale à leurs plus bas instincts. Reste tout de même une ambiance envoûtante et quelques séquences très marquantes. Une belle oeuvre.

Film catastrophe, survival, drame, romance, polar, thriller, film social, le film emprunte un peu à tous ces genres, se révélant être plus un vrai film de genre qu'un constat poignant et implacable sur l'immigration clandestine en Corée du Sud ou sur la condition des pêcheurs. Mis en scène avec intelligence, joué avec brio, écrit avec des nuances, on est placé tour à tour dans la peau du capitaine puis du jeune marin qui veut s'en sortir, sans oublier la petite clandestine qui va mettre le bordel en restant vivante, et la narration nous embarque dans un cauchemar mental assez éprouvant. Surtout, le film ne choisit pas vraiment de camp, ne jugeant ni les pêcheurs ni les clandestins, montrant qu'aucun sort n'est plus enviable que l'autre (superbe dialogue entre eux, où l'un pense trouver une vie meilleure en Corée quand l'autre lui dit qu'il a à peine de quoi bouffer au final), le film se sert de l'arrière-plan social pour analyser des personnages partis dans une logique jusqu'au boutiste, renonçant à leur humanité pour assouvir des instincts plus primaires. Clairement, c'est un film choc, qui en voulant s'extraire des carcans bien pensants pose bien d'autres questions, n'apporte que peu de réponse, spoiler: et joue malicieusement la carte de l’ambiguïté dans son final
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SEA FOG est film à la fois tragique et social et son côté film d'horreur me parait une interprétation erronée. Ces migrants chinois embarqués sur un bateau poubelle que son capitaine veut à tous prix conserver correspondent à une réalité objective tout comme la violence sexuelle de certains, l’âpreté au gain ou leur vénalité des officiels. Mais aussi l'humanité et la générosité du jeune marin tombé sous le charme de cette malheureuse chinoise.La mort des migrants est totalement accidentelle liée à la vétusté du navire et la découpe des corps morts, qui n'est pas montrée, correspond à la nécessité absolue dans laquelle ils sont tous de faire disparaître les traces de leur forfait. L’enchaînement de violence qui s’ensuit au sein de l'équipage n'est qu'une suite diabolique de concours de circonstance liée à la terreur dans laquelle chacun est projeté.
Le réalisateur montre la cruauté des situations sans complaisance avec un trame dramatique bien construite dans ce huit clos maritime. Le film nous renvoie inexorablement à tout ce que nous ne voyons pas en Méditerranée et que nous redoutons d'apprendre.

Un bon film, bien fait, avec les travers habituels du cinéma Coréen : rythme narratif irrégulier, usage des temps d'introspection des personnages au mauvais moment, comportements des protagonistes pas toujours crédibles. Mais au-delà, le propos percute le spectateur par son premier degré et son ineluctabilité. C'est dur, c'est sombre, c'est désespéré, mais qu'on est loin d'Hollywood et de sa soupe en conserve écoeurante et sans saveur ! Ça fait du bien ! A voir.

Encore une claqué sud-coréenne tout en finesse, décidément, ce sont les meilleurs, il faut le dire haut et fort, oui ce sont les meilleurs encore et toujours depuis plusieurs années en matière de poésie noire, de thriller et de drame intelligent mais bon vous savez, cela ne plait pas trop aux distributeurs ou autres lobbies, cela rendrez les gens un peu moins c.. pardi, surtout pas, continuons avec de la grosse m...ou de la propagande aussi, c'est selon.
Foncez voir ce film subtil et assez déroutant dans sa deuxième partie, du suspense, de la réflexion, et des acteurs comme souvent, formidable et toujours cette image et cette mise en scène du plus belle effet, brumeuse, spectral avec un souci du détail toujours aussi fascinant suivant les plans
Foncez voir ce film et faites découvrir toutes ces perles sud -coréenne que beaucoup ignorent, hélas ...
Merci de m'avoir lu

« Sea Fog » est un film éminemment dramatique disposant d’une histoire sombre au développement violent. La photographie de Hong Kyung-pyo et la distribution menée par un Kim Yoon-seok au personnage rude sont pleinement efficaces pour mettre en lumière l’environnement impitoyable de la mer. Malheureusement, ces points positifs sont contrebalancés par le manque de subtilité et de réflexion du réalisateur, Shim Sung-bo. L’équilibre n’est pas au rendez-vous entre le désastre, le drame, la violence et une dépendance à une forme de romance irréaliste.

Shim Sung-bo qui n'a pas une longue carrière, si ce n'est un téléfilm, et un film en tant que scénariste; et pas un navet, il a porté sa plume sur Memories Of Murder (que je vous conseille vivement ! ).
Ce coup ci il confirme son talent, en s'attaquant a la réal de Sea Fog, une oeuvre particulièrement sombre qui prend une tournure assez inattendue. Même si le film n'est pas exempt de défaut... BO moyenne, certains personnages pas assez développé et surtout, la relation amoureuse entre le héros et la belle migrante beaucoup trop bancale a mon gout.
Mais même avec ces petits défauts le film nous captive, la majeure partie du film est un huit clos sur le navire, un navire qui va rencontrer beaucoup de malheur; et oui il y a des femmes à bord; et qui plongera dans le brouillard comme dans la folie.
Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler, 4/5

Entre l’effroi et le thriller, le réalisateur coréen filme sans retenue la descente aux enfers de migrants chinois en quête d’un peu de liberté. Le film s’inspire parait-il de faits réels, ce qui rend peut-être encore plus abominable la vision filmée terriblement crue et réaliste. Un scénario brutal, au cœur d’une mer déchaînée, des hommes prêts à tout pour survivre au détriment de leurs condisciples échappés d’une tempête, il est difficile de rester insensible à ce drame humain. Le brin de romance entre un marin et une rescapée permet encore de croire à l'humanité. Quand la folie s’empare de l’équipage, la tension redouble d’intensité. Mais je ne veux pas dévoiler l'histoire.

Le cinéma coréen est depuis une dizaine d'années devenu une manne pour les cinéphiles à la recherche de bon cinéma différent du cinéma hollywoodien. Le premier film de ce renouveau est probablement Memories of Murders de Bong Joon Ho. Devenu un des réalisateurs phare de cette nouvelle vague de cinéma coréen, il intervient en tant que producteur pour ce Sea Fog, premier film d'un de ses compatriotes. Et s'il n'atteint pas l'excellence de certaines œuvres de Bong Joon Ho, Sea Fog est malgré tout une petite claque.
La force du film est la surprise qu'il propose. spoiler: Partant d'un postulat de drame social, le film vire à 180° à sa moitié et part dans un trip violent et gore qu'on comparait presque comparer à un survival. Le retournement de situation est bien amené et relance le rythme du film jusqu'à la fin
.
Léger reproche cependant sur certaines personnages un peu ridicules ( spoiler: l'obsédé qui veut absolument la chinoise
) ou certains dialogues (ou traduction, VO oblige) pas toujours bons.
Hormis ces quelques défauts qu'on pourrait imputer à une première oeuvre, Sea Fog est une réussite qui démontre, s'il le fallait encore, la qualité du cinéma coréen actuel.

Quel dommage ! la possibilité de réaliser une pépite était bien réelle, avec un scénario qui débutait fort, une bonne intrigue, le monde marin bien représenté. Mais malheureusement, il s'est effrité pour ma part en plein milieu, spoiler: lors de la perdition des clandestins
, la suite est pour moi bâclée : l'intérêt présenté au début, que je rappelle, spoiler: consistait à passer en douce des clandestins
, ne fut plus valable, le métrage est devenu, à ma surprise, une scène de ménage, sans parler de la chute ...

Film coréen intéressant (il faut bien sûr aimer le cinéma coréen) qui aborde d'une part le thème des clandestins et d'autre part les femmes à bord d'un bateau.
Ce huis clos en haute mer est dur et réaliste à la fois. Le scénario va au bout des idées.

Malgré certains personnages assez caricaturaux (marin timide et transi d'amour vs marin obsédé sexuel) et certaines scènes hors sujet spoiler: (fait on l'amour après avoir assisté à un meurtre....??)
, "Sea Fog" reste tout de même un film de très bonne facture avec un Yun-seok Kim toujours au top.