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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 7 novembre 2019
Il est clair que le Tim Burton des grandes années 1990 a disparu à force de ne pas avoir su faire évoluer son cinéma; Son "Dumbo" un peu formaté s'il est honorable, est très loin d'atteindre la magie et la poésie de celui réalisé en images animés par Walt Disney en 1941. On attend forcément mieux du réalisateur " de "Ed Wood" (1994) et de "Big Fish" (2003).
Du Tim B. Comme il sait en faire. En revisitant Dumbo avec son côté personnel mais sans mettre de côté le Dumbo connu dans notre enfance. On voyage, émotion et beauté. Du Disney comme il sait parfois le faire mais issu totalement Mais quoi qu'il en soit c'est un film à voir en famille. On pourrait voir les 3 premier quart d heure comme un remake. Puis par la suite comme une suite mais le tout toujours maîtriser et épatant de A à Z.. Un des meilleurs films de Tim B.
Tim Burton nous offre un spectacle flamboyant et visuellement magnifique. les effets spéciaux sont à couper le souffle. si les grandes lignes de l'histoire restent les mêmes quelques personnages supplémentaires offrent un plus indéniablement.
Un bon "disney live" mais de qualité inférieure aux dernières productions !! Visuellement c'est réussis avec de bons FX et une belle photo !! Niveau rythme par contre, je le trouve assez inégal et un peu mou par moment !! Le casting de renom est bon mais seul Eva Green sort du lot sur son interprétation !!
Danny DeVito et Michael Keaton, le retour du duo de Batman, le défi ! Ça fait plaisir de retrouver DeVito sur le devant de la scène dans la peau d'un monsieur Loyal confronté à un éléphant doté d'oreilles gigantesques. Tim Burton met en lumière une nouvelle fois non pas un monstre (ce qui serait méchant pour Dumbo) mais des êtres en marge de la société, différents et malmenés. Dumbo, bien sûr, séparé de sa mère. Mais aussi les enfants Farrier orphelins de la leur. Et le père revenu de la guerre avec un bras en moins. C'est ensemble, en étant unis, qu'ils vont pouvoir résoudre les défis mais c'est aussi deux visions du divertissement qui s'affrontent. Une familiale défendue par Medici et une industrielle par Vandevere où l'humain est absent, où l'animal est une source de profit avant tout, où les conditions de sécurité pour les artistes ne sont pas assurées parce que ce qui compte c'est d'avoir les numéros les plus dangereux pour attirer le plus de spectateurs possible. Heureusement, et c'est ça qui est réconfortant chez Disney, les animaux ne restent pas emprisonnés. Ce sont eux qui ont le dernier mot à la fin. Ils ne restent pas des bêtes de foire vivant en cage spoiler: mais retrouvent leur liberté dans leur habitat naturel.
Nettement meilleur qu'Alice. Cette fois Tim Burton se recentre plus sur les personnages, leurs sentiments, bref, l'histoire plus que les effets spéciaux (très réussis). Je suis moins convaincu par le personnage de Colin Farell dans le registre "Tim Burtonnien" et les 2 enfants un peu quelconques. A y réfléchir idem sur Michael Keaton...à part Helena Bona Carter et Johnny Dep (absents ici), Dany De Vito (génial) c'est pas si facile de rentrer dans ce mélange de comédie excentrique et de sérieux/sincérité.
C'est visuellement très beau et le récit est assez émouvant. Il y a du rythme. Cette aventure familiale séduira aussi bien les enfants que les parents.... On l'a vu en 4DX qui je trouve n'est pas très exploité par rapport à d'autres films (vu en 4DX). Mais ça reste génial quand même comme lorsque l'actrice est sur le trapèze on a la sensation d'être en train de se balancer ou quand l'acteur fait du cheval. je mets 14/20. Les deux jeunes acteurs sont excellents.
Qui de mieux placé que Tim Burton pour réaliser une adaptation live de "Dumbo" pour Disney ? Grand fan des figures de "freaks", ce cirque lui permet de mettre en place un véritable bestiaire géré par un inévitable Danny DeVito et mettant en tête d'affiche Eva Green pour porter son spectacle. Au niveau du cast c'est impeccable et en terme d'adaptation c'est assez fidèle, ne cherchant pas à reprendre scène par scène le film original comme beaucoup d'autres films live Disney, surtout que beaucoup n'auraient eu aucun sens. Burton se contente juste d'apporter une patte différente et un peu plus moderne au classique et c'est déjà une bonne chose. Cependant, on regrettera qu'il n'apporte au final pas grand chose de neuf en dehors du côté vengeance/émancipation des protagonistes, ce qui s'est déjà fait par ailleurs. "Dumbo" reste l'une des meilleures adaptations récentes de films live Disney, mais encore une fois je prendrai toujours plus de plaisir à revoir le dessin animé.
On l’attendait avec impatience, Tim Burton a réalisé une version live du dessin animé « Dumbo » sorti en 1941 par Disney et basé sur le conte d’Helen Aberson écrit deux ans plus tôt. Colin Farrell est une ancienne star du cirque Medici Brothers. Ravagé par la Première Guerre Mondiale et amputé d’un bras, il est résigné à changer de métier et s’occuper des éléphants avec ses deux enfants. C’est alors qu’une femelle vient de mettre au monde un petit éléphant nommé Baby Jumbo. Mais ses oreilles sont de tailles démesurées. A force de se moquer de lui, tout le monde lui donna le nom de « Dumbo ». Séparé brusquement de sa mère, les enfants découvrirent que l’éléphanteau a la capacité de voler. Cela va attirer le plus grand cirque de New-York, le Dreamland Circus, où la trapéziste française Collette Marchant va devoir préparer un numéro dans les airs avec « Dumbo ». Cette dernière est jouée par Eva Green, qui est parfaite comme à son habitude. Colin Farrell n’est pas transcendant, mais fait le job dans son rôle assez discret. Michael Keaton est très bon dans celui du méchant propriétaire Vandemere. Les enfants sont insignifiants, voir inutiles. Mais saluons tout de même les effets spéciaux sublimement mis en scène dans une photographie respectueuse de l’époque où se déroule de l’action. Bien que l’histoire soit captivante du fait d’une grande prise de liberté vis-à-vis du dessin animé, il manque à ce nouveau « Dumbo » une émotion certaine. Le film semble avancer sans âme et sans épic entrain. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Dumbo est le 4ème film d’animation classique Disney sortie en 1941, adapté du livre de Helen Aberson paru en 1939. Ce film qui a marqué de nombreuses enfances a attendu 2019 pour connaitre une nouvelle adaptation et pas par n’importe qui, par Tim Burton ! Même si les derniers films de ce réalisateur n’ont pas été très marquants, il a toujours su donner une patte particulière à ses créations et encore une fois ici, on apprécie sa touche artistique ! Le film d’animation original ne durant que 64 minutes et avec beaucoup de chansons, le scénario devait forcément être modifié, approfondi, pour tenir la distance. Alors qu’à la base, l’espèce humaine était à peine présente, Tim burton a mis en avant la famille du cirque pour partager la vedette avec le petit pachyderme mutant. C’est intéressant de voir le respect de l’œuvre originel, à travers de multiples références, de clin d’œil, tout ce qui n’a pas été repris a été salué. Mélangé à cela, on retrouve l’univers fantastique de Burton, poétique, presque gothique, mettant toujours les rêves et la magie en opposition à notre société trop matérialiste. On retrouve comme à son habitude des acteurs qu’il a déjà mis en scène : Michael keaton et Danny DeVito dans batman le défi en 1992, l’actrice française Eva Green dans Dark Shadows en 2012et Miss Peregrineen 2016, des valeurs sûres qui, même si aucune prestation n’est vraiment exceptionnelles, assurent facilement le show. C’est un film familial par excellence, un peu drôle, émouvant, porteur d’espoir qui nous berce de jolis moments durant toute la projection. Bref, une relecture réussie du grand classique de l’enfance !
On n’est pas face à un simple copié-collé du classique animé mais à une relecture que rien ne prédestinait à être aussi burtonienne. Au-delà des grandes lignes d’une histoire que l’on connaît déjà, Tim Burton et le scénariste Erhen Kruger ont même osé faire de « Dumbo » une critique, à peine déguisée, des mastodontes du divertissement alors que le film est produit par le plus grand d’entre eux. C’est gonflé et bien exécuté même si cela se fait parfois au détriment d’une réelle émotion et du jeu un peu chiche de certains des interprètes.
À la suite d’un Big Eyes au style particulier et d’un Miss Peregrine assez peu convaincant, Tim Burton revient à ses fondamentaux avec son traitement habituel d’une créature repoussée par tous pour ses difformités. Il choisit pour cela la figure de Dumbo, popularisée par Walt Disney pas moins de soixante-dix-huit ans auparavant, dont il reprend l’intrigue tout en enrichissant le background par sa touche personnelle. Ce retour aux sources est notamment marqué par le retour de deux de ses anciens acteurs fétiches qui ne s’étaient pas retrouvés sur un même tournage depuis le chef-d’œuvre Batman Returns : Michael Keaton (Beetlejuice, Batman) dans le rôle de V.A. Vandevere, businessman opportuniste cherchant à racheter le cirque en difficulté par tous les moyens, et Danny DeVito (Mars Attacks, Big Fish) dans le rôle du propriétaire Max Medici.
Tim Burton reprend également Eva Green (Dark Shadows, Miss Peregrine et les enfants particuliers) pour jouer la trapéziste Colette Marchant accompagnant Vandevere afin de dompter Dumbo. Mais c’est pourtant bien Colin Farrell (Dans l’ombre de Mary, Les Proies, Les Veuves) qui est mentionné en premier pour son interprétation d’Holt Farrier, un soldat veuf de retour de la guerre et père de deux jeunes enfants travaillant dans le cirque. Si madame Jumbo accouche cette fois-ci réellement de son petit, on trouve surtout de nombreuses similitudes avec l’histoire d’origine, à commencer par le regard et les barrissements terriblement tristes de Dumbo, qui provoque une émotion autrement plus intense que chez son modèle.
Et tandis qu’il commence à voler bien plus rapidement, le scénario ne s’arrête pas là et continue de plus belle avec l’arrivée de Vandevere, dont la moustache et la mèche semblent montrer qu’il s’agit d’une caricature de Walter Elias Disney en plus du cynisme dont le personnage fait preuve. Si Timothée est bien présent sous forme de petite souris qui ne parle pas et reconnaissable avec son accoutrement rouge, ce sont surtout les deux enfants qui sortent le petit éléphant de sa solitude. Le casting est enrichi d’un banquier joué par Alan Arkin (Edward aux mains argent) aux soldes de Vandevere et de plusieurs personnages d’une troupe bien solidaire, dont un Hindou sous les traits de Roshan Seth (Indiana Jones et le temple maudit, Street Fighter l’ultime combat).
Tim Burton renoue avec son savoir-faire d’antan : l’ambiance se veut bien plus sombre et grave que dans le film de 1941, avec un accent particulièrement mis sur le rejet de l’être différent, rappelant d’autant plus son cachet du début des années 1990. L’inversion des rôles d’adjuvant et d’antagoniste entre Michael Keaton et Danny deVito est d’autant plus surprenante que les mélodies de Danny Elfman subliment encore plus le côté fantastique de l’œuvre. Seul bémol : le film reste encore trop gentillet et il aurait été appréciable que le scénario reste tragique jusqu’au bout, pour marquer encore plus le fatalisme du personnage à la manière d’un Edward ou d’un Pingouin. Une très belle revalorisation de ce grand classique par un réalisateur de grand talent !