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    La Taularde
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    140 critiques spectateurs

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    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    16 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Taulardes : la réalisatrice a bâti une prison où elle s’est elle-même enfermée à coups de clichés plus attendus les uns que les autres. Et c’est bien dommage.♥♥

    Malgré son jeune âge, avec Taulardes Audrey Estrougo réalise son quatrième film sur la condition féminine en milieu carcéral. Dans son œuvre précédente, Une histoire banale, elle racontait déjà un récit décliné du point de vue de la femme, pour mieux dénoncer le viol, cherchant à annihiler la présence de l’homme. Ici Mathilde Leroy (Sophie Marceau) vit ses premiers jours en prison après avoir aidé son mari à s’évader. Plutôt que de sauver sa peau en le dénonçant aux autorités, elle préférera se sacrifier, jugeant dérisoires les deux années dont elle doit s’acquitter, comparées à la peine maximale dont il pourrait écoper.

    Produit par Julie Gayet (également actrice) et tourné à Rennes, dans la prison Jacques Cartier (fermée depuis 2010), le film capte avec un réalisme accru le quotidien de femmes désormais rassemblées par la même détermination: celle de vouloir survivre. Force est de constater que la réalisatrice maîtrise l’outil cinématographique avec précision, arborant des cadrages assurés, que ce soit en split screen ou en contre-plongée, de manière à grossir le trait décrivant l’état mental des personnages. Peu de champs-contrechamps dans des scènes où l’action se situe du point de vue de Marceau et de ses tourments intérieurs.

    On croît à la sincérité de la démarche de la metteuse en scène de vouloir dénoncer certains abus commis dans les prisons pour femmes (avec ce médecin qui se fait de l’argent sur le dos des détenus) en mettant aussi en exergue la profession difficile de surveillante (personnage attachant qui souhaite bonne nuit à chaque cellule). Pourtant, dès les premières images, on est agacé par les idées éculées que véhicule Taulardes sur la vie carcérale, sans jamais proposer le moindre regard neuf. Tout y passe : les piqûres de punaises de lit, les toilettes qui débordent, les murs crasseux, etc. jusqu’au bizutage de Mathilde par sa codétenue, Kanté. Cette dernière lui volera son matelas, changera le poste de télévision à répétition et pénétrera même son intimité sous la menace d’une arme.

    On sent bien l’intention de vouloir créer une œuvre foncièrement naturaliste en utilisant par exemple le maquillage de Marceau qui, tout comme son interprète, finit par devenir absent. Elle est de tous les plans, ou peu s’en faut, cependant, elle ne convainc pas dans le rôle d’une femme ordinaire se retrouvant subitement en prison et qui, au fil des jours, se rebelle et découvre en elle une force qu’elle ne se connaissait pas. Elle ressemble à s’y méprendre à Guylaine Tremblay dans la série québécoise Unité 9. Les deux personnages sont des professeures de lettres, incarcérées par amour d’un proche, qui reprennent certaines des gardiennes sur leur conjugaison ou leur orthographe. Et que penser de la présence de Suzanne Clément dans les deux projets? Cette dernière incarnait dans la série un personnage bavard haut en couleurs qui semble ici avoir perdu notre intérêt tout comme son accent québécois. On se demande encore pourquoi.

    Sans faire la révolution, le film aurait gagné à être dans l’inhabituel, le moderne et la témérité au lieu d’enfoncer des portes déjà béantes. Certes, Taulardes reste bien écrit et fait la part belle à des actrices de talent (Anne Le Ny et Marie Denarnaud en tête). Chaque personnage a son moment de gloire mais cela ne suffit pas à le relever de la lourdeur que la réalisatrice lui a imputé à négligence.
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2016
    Le film de prison est un genre à part entière ultra balisé, que ce soit l’univers carcéral masculin, féminin ou même adolescent avec les maisons de correction. « La Taularde » n’invente donc strictement rien et ce n’est pas l’originalité qu’il faudra venir chercher ici. Qui plus est, le fait de mettre Sophie Marceau en tête d’affiche pour nous immiscer dans ce quotidien si particulier n’est pas une bonne idée de prime abord. Dès le départ, l’identification à son personnage n’est pas facile et l’actrice joue parfois faux. Plus le film avance, plus elle s’efface derrière lui et plus on parvient à s’immerger et oublier l’actrice. Cependant, une comédienne moins connue aurait peut-être mieux servi le film.

    Ensuite, plutôt que de se cantonner à une chronique carcérale pure et dure, la réalisatrice Audrey Estrougo ajoute une intrigue secondaire justifiant la présence du personnage principal en prison. Pas très claire et surtout tout à fait dispensable, elle dilue l’intérêt du film inutilement. Mais « La Taularde » ne se limite pas à ses défauts qui l’empêchent néanmoins d’être un bon film. Le fait que tout manichéisme soit évité est d’abord à saluer. Des détenues aux surveillantes, la psychologie des seconds rôles a été correctement étoffée. Certaines sont plus dures ou mauvaises que d’autres mais les frontières entre le bien et le mal restent assez poreuses et la batterie d’excellentes actrices choisies pour les incarner aide à la nuance.

    Certains sujets rarement vus au sein de ce cadre sont également traités ou au moins survolés. C’est le cas de la sexualité féminine pour ces femmes privées de contact masculin qui s’en remettent à la masturbation ou des restrictions budgétaires écrasantes soumises par l’Etat qui peuvent amener à de graves dérèglements. Un certain constat social est donc effleuré mais c’est lors d’uné émeute emplie de tension ou d’une agression qu’on ne voyait pas venir que le long-métrage nous surprend le plus. Des saillies magistrales qui relèvent le niveau d’un film qui hésite entre autopsie d’un milieu et véhicule de star.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    671 abonnés 1 413 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Quand une prof de lettres se retrouve projetée dans le monde carcéral pour avoir aidé son mari à se faire la belle, on se dit qu'elle a sûrement le mental et le niveau intellectuel pour tenir dans un tel endroit.
    Grosse erreur !! Sophie Marceau, très crédible dans ce rôle plus sombre qu'à son habitude, va petit à petit se perdre dans ce monde clos et hostile : une longue descente aux enfers commence pour elle...
    Hyper immersif (de nombreux plans-séquences utilisés), ce drame nous plonge dans la dure réalité des prisons pour femmes : violence physique et morale, injustices, racisme, corruption, manque de moyens, etc...
    100% de l'action se passe dans la maison d'arrêt, c'est à la fois ce qui donne une force au film mais aussi une limite d'après moi : on aurait aimé mieux comprendre ce qui se passait à l'extérieur (son fils, son mari) pour peut-être ressentir encore plus d'émotions.
    Ludovic D.
    Ludovic D.

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    Un non film à mes yeux ! Un film qui ne démarre jamais (pas de scénario) avec pour seul décor du début à la fin....la prison.Très décevant. Seul point positif ...une belle prestation de Sophie Marceau.
    laurence l
    laurence l

    116 abonnés 1 088 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2016
    Film sur le monde carcéral au Féminin, une "Taularde" parmi tant d'autres avec leurs histoires très personnelles. Quelques clichées que l'on pardonnera. Sophie Marceau et convaincante dans ce rôle très fort à interpréter, elle nous prouve qu'elle peux faire beaucoup d'autres rôles que ceux qu'on lui propose habituellement. Film coup de poing convaincant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    Grosse déception...l'univers carcérale est plutôt bien représenté. Sophie est au top mais la mayonnaise ne prend pas
    Olivier D
    Olivier D

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2016
    Cela a été un peu les montagnes russes pour moi avec de bons moments, puis de mauvais. Je m'explique un peu. L'histoire de fond est un peu bancale, on a un peu de mal à y croire. Sophie marceau est des fois très juste et puis à d'autres passages très moyenne. Les scènes de "bagarre" sont risibles, c'est très mal fait. Je n'ai également pas apprécié certains passages pour coller à l'actualité (épisode des tresses),la surpopulation des prisons,le manque moyens des surveillants... Pas mal de choses sonnent faux à mon sens, c'est forcé. J'ai néanmoins apprécié la vision donnée avec cette jeune surveillante trop tendre, qui est confrontée à cette dure réalité qui fini par craquer, ceci est un point positif ainsi que la fin. La dernière réplique est super je trouve et merci de ne pas avoir terminé sur un happy end comme trop souvent.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    ZONZON. Accusée levez vous. La grande Sophie au trou. Boum, ça crie, ça hurle, des insultes, de la grossièreté, pour finalement une histoire banale. Les clichés de la prison confinée, la mime Marceau sans conviction, déjoue. La dette est prête et l'épreuve commence. La prison c'est comme le cinéma, l'ennuie est le plus insupportable. Quiconque a pour prison la terre, a pour évasion le ciel.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    On y croit pas une seule minute! Pourtant Sophie Marceau se montre convaincante et s'est beaucoup investie pour jouer cette femme èduquèe incarcèrèe pour avoir contribuer à l'èvasion de son èpoux! L'univers carcèral, c'est souvent le monde des hommes! Femme engagèe qui se prèsente comme une rèalisatrice citoyenne, Audrey Estrougo connait bien le dossier! Ce qui lui plaît, c'est de filmer et de montrer ce qu'il ne va pas dans notre sociètè! Dans "Regarde-moi", elle s'intèressait dèjà à la jeunesse des banlieues ; dans "Toi, moi, les autres", au quotidien des sans-papiers ; dans "Une histoire banale", aux consèquences d'un viol chez une jeune femme! Pour "La taularde", Estrougo a visitè plusieurs prisons en relevant les anecdotes et brosse un portrait sans dètour des prisons de femmes! Cet ètat des lieux assez alarmant et peu crèdible est malheureusement tirè par les cheveux! On ne croit guère à ces taulardes hystèriques, si tristes soient-elles! il ne reste qu'à regarder la performance de Marceau et des matons, Marie-Sohna Condè et Carole Franck! Cela ne fait qu'avec peine, un tout petit film de prison de plus à voir. "Ombline", avec Mèlanie Thierry, ètait quand même plus rèussi...
    Alain D.
    Alain D.

    490 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2017
    Réalisé et coécrit par Audrey Estrougo, ce drame d'une intensité extrême prodigue un climat très lourd, dépeignant sans concession la cruauté de l'univers carcéral.
    Sophie Marceau, méconnaissable, réalise une excellente prestation pour ce premier rôle d'un registre peu usuel. Les seconds rôles sont également bien assurés par Anne Le Ny dans le rôle de Marthe et Eye Haidara. Des scènes très violentes, la totalité de l'histoire tournée en intérieur, ces éléments et quelques longueurs rendent le film difficile à supporter.
    Le pitch : Pour avoir fait évader son mari, Mathilde Leroy est à son tour écrouée. Mathilde a deux solutions : parler pour alléger sa peine ou continuer à se taire pour protéger la cavale de son bien-aimé.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    50 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Rares sont les films exclusivement féminins, d’autant plus dans le patrimoine français et « La Taularde » s’y inscrit comme une référence en la matière. Ce nouveau numéro de Sophie Marceau frappe dans un premier temps par son casting autant multigénérationnelle que multiculturelle. Oui, la composition répond à un véritable melting-pot de têtes d’affiches dans un mélange des genres brillamment exploité. Le long-métrage fait parti de ces œuvres qui ont nécessité un vrai travail de fond en amont pour amener une dénonciation trash mais au plus proche de la réalité. Ainsi, l’intrigue n’est pas toujours très clair concernant la situation de Mathilde, la protagoniste, mais peu importe, l’essence profonde du scénario repose sur le quotidien des femmes en prison. Même si l’histoire interne est empli de péripéties, la rythmique est volontairement construit sur une lenteur qui permet d’appuyer l’aspect réaliste du lieu. Un esprit idéologique très dérangeant qui suscite par moment le mal-aise de part son enfermement puisque aucune scène ne se situe en dehors du centre pénitencier de l’arrivée du personnage central, au début, jusqu’au final du film. En effet, le seul contact que Mathilde a avec l’extérieur est son fils, interprété par Benjamin Siksou, qui tente en vain de lui refiler un téléphone qu’elle peine à récupérer. Ce conditionnement spatio-temporel permet d’aborder d’autres sujets comme par exemple, le quotidien des surveillantes de prison qui subissent les mêmes traitements que ces prisonnières dans l’engouement d’un violent système.

    Bilan : Plus qu’une histoire de vie, c’est un sujet d’actualité superbement traitée.
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    C'est un film assez court (1 h 30), tendu, vif, percutant.
    On est plongés dans le milieu carcéral féminin.
    On suit l'entrée puis la vie d'une femme sur plusieurs mois dans une prison au milieu des autres détenues et des surveillantes.
    Bien entendu, cela ne sera pas de tout repos et on sera immergés en plein dans les tensions, les soucis, les problèmes.
    C'est vraiment un drame terrible et toutes les actrices sont parfaites.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 septembre 2016
    Un film sans ambition, ni maitrise formelle, le spectateur s'ennuie à mourir. Quand on pense, à ce que peut être un film sur le milieu carcérale (les évadés, la ligne verte ou un prophète) On s'étonne qu'un film aussi médiocre puisse voir le jour ! Vive les subventions !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    382 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Cet huis clos carcéral au réalisme accru brosse un portrait de femmes d’aujourd’hui qui tentent de lutter pour survivre face au mastodonte pénitencier dont on ne peut rien tirer, pas même un rouleau de papier-toilette. Sophie Marceau y est poignante, habitée par un personnage qu’on n’aurait pas cru fait pour elle, et pourtant. Elle est accompagnée d’une galerie d’actrices toutes aussi talentueuses, qui entre justesse et émotions, atteint un sommet de vérité.
    PLR
    PLR

    405 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    Un scénario hyper centré sur l'univers carcéral, féminin au cas d'espèce ce qui accroît la tension et le mal être du spectateur car on est sans doute moins habitué à cette violence latente. L'affaire de complicité d'évasion ayant ma tournée qui aura amenée là l'héroïne - car il fallait bien qu'il y ait une raison pour ficeler le scénario - restera très en arrière plan, à peine effleurée et somme toute pas du tout éclairée. Peut-être un peu dommage car cela aurait ajouté un petit aspect thriller. C'est parti pour nomination et prix d'interprétation pour Sophie Marceau. Un rôle difficile. Un jeu très réaliste.
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