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    Le temps de quelques jours
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    3,7
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    20 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Les sœurs de l'abbaye de Bonneval n'avaient jamais été filmées auparavant. Et pour cause : elles font partie d'un des ordres religieux les plus stricts de France. Mais Nicolas Gayraud a réussi à gagner leur confiance et sa caméra se faufile dans l'abbaye, captant au passage des réflexions très intéressantes. N'échappant pas à quelques moments contemplatifs, le film vaut surtout le détour pour ses personnages. On y découvre des nonnes loin d'être aussi bigotes et gâteuses qu'on aurait pu le penser. La plupart d'entre elles nous livrent de très belles pensées. Ça va d'une des plus âgées qui se promène et qui s'émerveille devant un escargot à une plus jeune qui explique pourquoi elle est rentrée dans les ordres. Toujours avec une sincérité touchante et avec une humilité constante, les sœurs expliquent la simplicité de leur philosophie de vie. On en ressort assez émerveillé, loin de s'être ennuyé.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    122 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    En mettant de côté le religieux (prières, méditations, etc.), Le Temps de quelques jours se penche sur le quotidien de religieuses retirées du monde et les interroge sur la vie qu'elles ont choisie. Plus qu'un documentaire, le film s'apparente davantage à un journal filmé. Nicolas Gayraud capte au jour le jour la vie de cette abbaye et la commente par des cartons explicatifs et non à l'aide d'une voix over. La caméra est comme un carnet.
    Enfin, comme happé par cet espace-temps en retrait du monde, le film se déploie lentement dans de longs plans qui s'étirent.

    Par ses choix de cadres et de rythme, Le Temps de quelques jours ralentit la course du monde et nous livre un film profondément humain.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    J'ai découvert le film ce matin à Versailles, un peu par hasard à la suite d'un article lu dans Le Monde. Je suis sorti bouleversé par la beauté et la joie de ces femmes. Elles sont libres, malicieuses, paisibles, dans leur vallée de l'aveyron et leur foi nous fait douter de nos choix. En sortant du cinéma, une voiture s'est mise à klaxonner à cause d'un camion qui bloquait la route. Les deux conducteurs se sont insultés violemment. J'ai eu envie de revoir le film... ou de partir les rejoindre... Merci Nicolas Gayraud pour cette parenthèse.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Avec ma compagne nous avons eu le privilège de voir ce film à Nevers , en avant première et en présence du réalisateur de Nicolas Garraud .qui était le premier à rentrer avec sa caméra dans l'un des ordres cisterciens les plus fermés de France .
    L'affiche et la Bande annonce était alléchantes ;On allait enfin savoir ce qui se passe derrière ces murs de l'abbaye de Bonneval , quelles étaient les motivations et les raisons de cet isolement , de cette vie dédié à la contemplation , au dénuement de l âme au rejet de tous ces biens matériels inutiles;
    Grande a été notre déception , le film est plat et sans saveur , une éloge de la lenteur;
    Le réalisateur filme le quotidien des soeurs qui ont bien voulu adhérer à son projet ( très peu finalement )avec sa petite caméra et nous délivre des plans interminaux , des dialogues au compte goutte et sans saveur (hormis deux jeunes noviciates qui n'ont pas encore prononcé leurs voeux et qui de ce fait ne sont pas encore coupées totalement du monde ).
    Pour le reste c'est long , et le rythme monocorde ne tarde pas à nous assoupir ;On n"apprend rien de secret ;les seuls dialogues vivants sont ceux entretenus avec le maitre chocolatier ( spécialité de l'abbaye )qui ne fait pas partie de la congrégation , qui rentre chez lui tous les soirs , et qui continue à occuper les lieux par seul amour du métier ;
    Que font les soeurs la journée ,hormis quelques ballades dans un beau site que l-on aurait aimé mieux découvrir . ? Quels sont leurs loisirs (en ont elles d'ailleurs ), peuvent elles sortir de ce cloître? où dorment _elles ? Ont elles d'autres contacts ? ...
    C'est secret , on n'en saura pas plus , on nous a mis l'eau à la bouche mais on ressort de la salle frustrés et affamés .
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 novembre 2014
    De films sur la religion, on a eu un magnifique ce mois-ci, avec "Chemin de croix". Mais ici, on tombe de très haut.

    Les critiques favorables qui ont accueilli ce film semblaient viser plutôt le projet que le résultat. En un mot, jamais l’Abbaye de Bonneval, dans l’Aveyron, n’avait reçu la visite d’un cinéaste. C’est que l’ordre cistercien "de la Stricte Observance" (sic) n’est pas très ouvert, sauf aux hôtes payants, puisque le lieu a tout de même trente chambres louées aux touristes de passage ! Hormis de cette activité, les religieuses vendent le chocolat qu’elles font fabriquer par un chocolatier professionnel, qui sera l’un des rares personnages du lieu à paraître devant la caméra, avec une petite demi-douzaine de religieuses. Mais cet homme, qui avoue n’être pas religieux, avoir une famille et rentrer chez lui le soir, on ne le verra pas au travail, et on n’apercevra ce qu’il produit que de loin. Quant aux propos qu’il développe longuement, ils sont un peu fumeux et ne nous apprennent rien sur celles qui l’emploient.

    Les religieuses ? Parlons-en. Comme elles appartiennent à un ordre contemplatif, on se doute bien qu’elles doivent beaucoup prier et assister à des offices religieux, mais... on ne verra aucune de ces activités, et jamais les noms de Dieu ou de Jésus n’est entendu dans les quelques entretiens qu’elles consentent à la caméra. De leurs occupations journalières, on ne saura rien non plus, et c’est par la bande, d’après une vue d’une ancienne horloge réglant leur emploi du temps, qu’on apprendra qu’elles se lèvent à quatre heures et demie du matin et se couchent à huit heures du soir.

    La supérieure du couvent est l’une des rares qui parlent, et qui se montre assez prolixe, mais ce qu’elle dit est du niveau de "La philosophie pour les nuls" : ce qui compte, nous révèle-t-elle, c’est ce qu’il y a à l’intérieur de l’être humain...

    Restent les interviews de deux religieuses, plutôt jeunes et vives, surtout la première, qui a 31 ans, était ingénieur dans le civil (elle fabriquait des smartphones et des webcams), et qui a décidé d’entrer au couvent après un séjour d’initiation. Choc pour sa famille et ses amis, qui n’ont pas compris mais se sont fait une religion, si j’ose dire. Elle remarque néanmoins qu’elle "a envie de tout", les beaux vêtements, la bonne nourriture, les distractions... Rien sur les garçons, mais on devine. C’est la seule séquence qui justifie – un peu – de voir ce film, pourtant raté.

    Le cinéaste, qui fait là son premier film (c’est une commande du département où il est né), n’est pas très adroit. Ses images en caméra portée sont tremblotantes, et il s’offre sans raison un très long plan fixe et entièrement flou... d’un couloir vide. Le dernier plan est imité d’un film de Raymond Depardon : un interminable travelling arrière pris depuis sa voiture quittant le couvent. Séduit par cette référence, Depardon a beaucoup aimé le film, nous dit-on.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Un moment sublime, hors du temps, d'où l'on ressort emplie de doute par rapport à ses propres choix de vie et avec le désir de rejoindre ces soeurs, au moins le temps de quelques jours, pour plonger vraiment au fond de soi. Si le mot Dieu n'est presque jamais prononcé car il est l'indicible, la foi a pourtant rarement été filmée avec autant de grâce.
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    Je rejoins complètement Jacquou15 dans la critique de ce documentaire.
    Je me suis ennuyé par l'impression laissée par un réalisateur qui, s'il a eu la chance de pénétrer ce couvent, n'en a tiré que fort peu de témoignages, souvent inaudibles (un sous-titrage aurait fait du bien) et presque toujours peu intéressants. Beaucoup de plans sont eux-mêmes "contemplatifs". Nous sommes d'accord qu'il faut laisser du temps au temps et le voir s'écouler mais malheureusement trop de ces plans semblent être là en bouche trous. Le dernier plan de l'arrière de la voiture du réalisateur quittant définitivement Bonneval est caractéristique de la longueur et de l'ennui qui se dégagent de l'ensemble du film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Dommage ! Les soeurs interviewées sont extra, pleines de joie et de gaité, et intéressantes...mais on aurait aimé les entendre un peu plus et oui, en savoir un peu plus sur leur quotidien....Vont-elles parfois voir leur famille par exemple ? Au lieu de ça, on a droit à trop de plans lents et sans intérêt, et surtout mal filmés. Le "réalisateur" y a mis de la bonne volonté mais peu de technique et il a beaucoup de progrès à faire en terme de réalisation et de montage ! Mieux vaut éviter d'y aller à l'heure de la sieste. Le son n'est pas très bon non plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    5 étoiles pour la claques que ce film m'a fait ! En sortant du cinéma j'avais envie de partir les rejoindre dans l'Aveyron... C'est vraiment rafraichissant de voir des gens libres (non aliéné par le quotidien et les poids inutiles que nous nous infligeons).
    Merci au réalisateur, j'espère qu'un maximum de monde verra le film !
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 octobre 2014
    Plutôt déçu par ce film dont j'attendais plus...est-ce l'abbaye, ou est-ce le réalisateur qui a entrebâillé les portes de l'abbaye de Bonneval...le moins que l'on puisse dire est qu'elles ne furent pas grandes ouvertes !!! 77 minutes de film qui aurait pu prendre le format de 50 minutes d'un documentaire TV...beaucoup de remplissage, des coupures par des textes qui n'apportent rien, de longs plans fixes sur le vallon, sur les bâtiments de l'abbaye, un interminable travelling de fin, filmé de la lunette arrière d'une voiture...sur les trente nonnes , seules trois ou quatre ont accepté de témoigner devant la caméra, et encore des propos un peu décousus, entrecoupés de fous rires nerveux, et dont souvent le son laisse à désirer...on apprend pratiquement rien de leur engagement, de leur vie quotidienne...pas une seule séquence sur les offices, les chants, les silences du réfectoire ponctués de lecture recto-tono...une certaine complaisance pour le chocolatier dont le laboratoire me semble un peu désordonné et vieillot...c'est finalement raté et mal filmé...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 octobre 2014
    Comme quoi on peut être catho et écolo, sage et contestataire, vivre dans le silence et être bavarde, pratiquer l'ascèse et être heureuse, produire du chocolat et rejette la société de consommation, s'habiller de manière semblable et être coquette... et tout ça sans paradoxe et à mille lieux de la doxa.
    Comme l'a justement dit Laurent Delmas, on est très loin des "grenouilles de bénitier".
    Je ne vais plus à la messe depuis bien longtemps mais ces soeurs suscitent en nous un doute profond. Et si elles avaient raison? Allez le voir, mettez vos certitudes à l'épreuve!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 octobre 2014
    Ça fait du bien de voir des êtres humain. Il y'a dans ce documentaire un moment particulièrement magique avec la pluie en slow Motion dans le sens inverse Qui remonte vers le ciel que j'apprécie. En tout cas ces bonnes sœur sont très attachantes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2014
    J'ai traîné 3 copines voir le film hier soir. Elles me disaient "Tu rigoles, un truc sur les bonnes soeurs?!" . Finalement, quant elles ont vu la bande-annonce et les autres films à l'affiche elles ont "pris le risque" comme elles disent. Résultat, en ressortant de la salle on s'est regardé sans rien dire: on avait toutes la banane. Elles sont sublimes ces "bonnes soeurs", presque rock'n roll quand elles conduisent leur tracteur ou parle des chaussettes Shadocks du réalisateur en évoquant leur lecture de Sartre, Niestzch et Kant. Et l'air de rien, elles posent des questions d'une profondeur inouïe sur nos démons intérieurs, sur notre rapport au monde, l'importance de prendre le temps de regarder butiner les abeilles, et la possibilité d'être riche de sa pauvreté. Bref, ces femmes m'ont fait du bien, et en écoutant leur sublimes chants à la fin du film, j'ai senti l'émotion me remplir. J'étais bien et en même temps pleine de questions sur le sens de ma vie, de mon métier. Ce film pose tant de questions...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 octobre 2014
    Au croisement de Depardon et Strip-tease. Le grand écart entre la contemplation et l'amusement, entre la foi chrétienne ancestrale et un mode de vie criant de modernité et de liberté. Elles sont libres, finalement plus que nous, en sont fières et le confessent avec conviction. Un beau doc, un vrai. Chapeau réal.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 octobre 2014
    Le sujet était en or. Mais c'est raté. C'est mal filmé (on est surpris par l'amateurisme), mal monté, le réalisateur s'accroche désespérément à ce que l'on a bien voulu lui donner (quelques entretiens) au point d'en oublier les lieux (ou si peu, il filme le cloître à reculons, caméra à l'épaule tremblante et trébuchante, quelques endroits du couvent, et les extérieurs, on aurait bien voulu en savoir plus à défaut d'avoir plus de témoignages). Les images n'émeuvent pas, il y a trop de clichés. Quant aux questions posées aux moniales et au chocolatier du lieu, on se dit que ce monsieur ou ce garçon n'a pas grand chose à dire, et qu'il a peu à penser, et qu'il lui reste du chemin à faire. Je comprends mieux maintenant la critique de Télérama "Le réalisateur ­entrebâille, avec une sorte de respect contemplatif, les portes d'un monde profondément méconnu".
    "Il faut se garder de croire qu'on est arrivé. A un moment, il faut reprendre la route" (Saint-Augustin). Reprenez votre route Monsieur Gayraud, vous êtes encore loin. Mais je vous souhaite le meilleur, croyez-le.
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