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    Mon fils
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    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    12 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2015
    Souvenez-vous des meilleurs films d'Eran Riklis, que vous avez tant aimés : Les Citronniers et avant lui La Fiancée syrienne… Cette manière de filmer : sensuelle, efficace, joviale. Mon fils est de la même veine et de la même qualité : il rend la complexité d'un pays, de deux pays, accessible, intelligible, sensible. Dans tous ses films qui traitent d'Israël et de la Palestine, Riklis prend le parti d'un humanisme volontariste, capable de briser toutes les frontières et qui fait foutrement du bien par les temps qui courent.
    Mon fils raconte l'histoire d'une double rencontre qui défie les préjugés, qui bouscule les appartenances identitaires. Une histoire bien ancrée dans l'histoire récente : on est entre 1982 (la guerre du Liban) et 1991 (la guerre du Golfe), et l'adolescence de Lyad va être marquée douloureusement par ces conflits, l'histoire collective s'imbriquant étroitement dans sa construction intime.
    Isabelle G
    Isabelle G

    21 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2015
    J'avais beaucoup aimé Les Citronniers et Mon fils ne m'a pas déçu. Toujours de beaux portraits de femmes israéliennes et arabes... Et un très beau film sur comment grandir, trouver sa voie, s'affranchir des diktats de la société et de la famille pour trois adolescents. Bien sûr ici le contexte politique complique d'autant plus la donne... Malgré quelques longueurs sur le dernier tiers, Mon Fils donne à réfléchir tout en dressant des portraits d'humains imparfaits, ayant chacun leur vérité, leurs raisons et leur part d'humanité.
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2015
    Le cinéma israélo-palestinien-égyptien nous a habitué à nous surprendre avec de vrais petits bijoux. Ici, je ne sais pas pourquoi mais la sauce ne prend pas. C'est bien fait, bien réalisé mais l'histoire abracadabrante nous empêche probablement de croire au film.
    Christoblog
    Christoblog

    750 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2015
    Eran Riklis (Les citronniers, Le voyage du directeur des ressources humaines) est un réalisateur que j'aime beaucoup. Ses films sont parfois dénigrés par la presse un peu snob (dernier exemple fourni par les Inrocks à propos de Mon fils), mais je trouve pour ma part qu'il est l'exemple type du bon artisan : il fait des films qui sont pensés pour intriguer et intéresser les spectateurs.

    Mon fils remplit une fois de plus son rôle en dressant le tableau touchant et complexe d'un israélien arabe surdoué, Iyad. Ce dernier est envoyé dans un lycée très coté dans lequel il n'y a quasiment que des juifs. Bien entendu, après une période d'adaptation, le personnage principal se fait principalement des amis juifs. Les circonstances de la vie vont progressivement l'amener à faire des choix cornéliens...

    En choisissant de quitter les chemins rabattus du conflit entre communautés, Eran Riklis fait un choix audacieux et payant. Le tableau qu'il dresse de l'évolution de son personnage au fil des années (le film s'étire sur une décennie) est sensible et complexe. Les acteurs et actrices y sont tous formidables, et la mise en scène, quoique sage, n'en est pas moins très efficace.

    Sous ses abords proprets et doucereux, Mon fils s'avère bien plus complexe qu'il ne parait au premier abord. Malgré quelques imperfections, il mérite vraiment d'être vu et confirme l'excellente forme du cinéma israélien.
    leoline
    leoline

    28 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2015
    Voila une nouvelle production du moyen orient qui mérite toute l attention des vrais cinéphiles. Scénario impeccable et implacable, trame authentiquement jouée - avec pour mon gout 15 minutes de trop. Cela reste un petit bijoux de suspens...une sorte d Opéra de Puccini des temps modernes. Une photographie assez unique (sens propre et figuré) des deux mondes, des deux religions, des deux cultures, qui se regardent qui se toisent qui s affrontent et qui s enlacent aussi. Tout sonne juste. L'epoque année 90 tres bien reconstituée aussi. C est d un certain coté aussi un thriller...quant a la chute finale c est du Nadine Labaki avec et maintenant on va où ? !! (autre magnifique réalisatrice du moyen orient si compliqué!)... A voir d urgence car dans peu de salles a mon gout.
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2015
    L'action se passe principalement à Jérusalem. Les scènes montrent la vie d'un palestinien y vivant. Les images sont choisies pour ne montrer que la part arabe de Jérusalem. Le rapport palestinien/israélien est partiellement rendu. Les jeunes lycéens nous donnent un peu d'espoir, maigre quand même pour faire un bon film. La fin est un peu "too much" c'est dommage.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2015
    Il n'est pas simple d'être Arabe en territoire israélien. Eran Riklis, on le sait, a déjà consacré plusieurs films aux tensions permanentes entre les communautés arabe et juive : qu'on se souvienne entre autres de la splendide fable intitulée "Les citronniers" qui nous avait tant ému. Ici, c'est le destin d'un jeune Arabe, prénommé Iyad, que l'on va suivre. Iyad est un garçon intelligent qui fait l'orgueil de son père et que celui-ci décide d'inscrire dans un lycée prestigieux de Jérusalem afin qu'il bénéficie du meilleur enseignement possible. Le jeune homme y est admis mais il doit se heurter aux quolibets de ses condisciples, appartenant tous à la communauté juive. Toutefois il va trouver un véritable ami en la personne d'un garçon de son âge, Yonatan, un jeune Juif atteint d'une maladie dégénérative, dont il va s'occuper bénévolement. Parallèlement à cette belle amitié, va se tisser une histoire d'amour entre Iyad et une jeune étudiante juive de son lycée. Nous ne révélerons pas la suite de l'histoire. Ce qui est certain, c'est que cette surcharge dramatique n'est pas forcément du meilleur goût. Autant l'amitié entre le jeune Arabe et Yonatan est émouvante et convaincante, autant l'histoire d'amour a quelque chose de superfétatoire, d'artificiel qui nuit à la "vérité" de l'intrigue. Et pourtant le thème retenu est fort intelligemment développé puisqu'il s'agit de l'identité. Et l'on en revient au point de départ : comment peut-on être Arabe en territoire israélien ? Comment peut-on vivre au jour le jour en se heurtant à ces sarcasmes, ces contrôles, ces suspicions ? Et s'il suffisait de ruser - jusqu'à l'inouï... C'est le parti qu'adoptera Iyad mais nous n'en dirons pas davantage. Qu'il nous suffise de dire que le film débute comme une comédie, une de ces comédies ensoleillées comme le Proche-Orient peut nous en offrir parfois : c'est alors le temps de l'enfance qui est évoqué (Iyad a douze ans), un temps où malgré les épreuves on finit en règle générale par prendre les choses du bon côté. Mais à partir du moment où le cinéaste évoque l'adolescence de son héros, le film prend une tournure toute différente. C'est alors du côté du drame le plus sombre qu'évolue l'histoire : le jeune homme se trouve pris dans un engrenage politique qui le conduit à une véritable crise existentielle. Dès lors, c'est la mère de Yonatan - incarnée par l'admirable Yaël Abecassis - qui va constituer le pivot de l'histoire. C'est elle qui donnera une nouvelle raison d'exister à ce jeune garçon qui jamais ne se révolte mais qui vit douloureusement dans un contexte perturbé. Le thème de la filiation, explicite dès le titre du film, prendra dès lors tout son sens. Un film pluriel par conséquent, qui multiplie les rebondissements et se présente un peu comme un kaléidoscope de la société israélienne.
    paco43
    paco43

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2015
    Très beau film tout en nuances et en dignité ou tout est suggéré. Il montre l'absurdité d'un conflit entre deux populations proches séparées par l'histoire, la religion et les préjugés. Ce film efface subtilement les différences grâce aux sentiments amicaux ou amoureux. Les acteurs sont parfaits dans leur vérité et leur sobriété. Ce film démontré bien l'incohérence du racisme qui repose sur des préjugés.
    Fritz L
    Fritz L

    163 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2015
    Empreint d’un sentimentalisme poussé, « Mon fils » ne peut laisser indifférent. En suivant le parcours d’Iyad, jeune musulman de Jérusalem pendant une décennie, c’est une page d’Israël qui est revisitée. Entre 1982 (début de la guerre du Liban) et 1991 (guerre du Golf) la tension était extrême er ravivait les haines auprès de populations qui jusque là cohabitaient pacifiquement. Mais comme à son habitude, Eran Riklis (dont on se souvient avec bonheur de « La fiancée Syrienne » et avec autant d’émotion de « Les citronniers ») s’attache plus à ses personnages qu’à une reconstitution historique et politique franche. Il édulcore les faits sans toutefois les trahir, ne retenant que les sensations de vécu qu’il distille avec finesse. Iyad est un très beau personnage, complexe et contradictoire, auréolé d’une envie de vivre au mieux et de s’en donner les moyens. Son mentalité, dans ses contrastes, est assez caractéristique d’une évolution des esprits de la fin du XXème siècle, où la volonté d’un processus de paix devenait possible. La fin, sans en dévoiler les aboutissants, signe le terme de cet espoir. Et si l’histoire est touchante, cela tient beaucoup aux acteurs. Le jeune Tawfeek Barhom surprend par la maturité de son interprétation, à qui Yaël Abecassis et Michael Moshonov donnent le change. Ce trio porte brillamment l’intrigue de bout en bout viscéralement et avec beaucoup de subtilité. Et si la mise en scène toute en retenue reste des plus conventionnelles, elle propage un charme efficace, dont la lumière et la musique en illustre bien les troubles.
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2015
    Quelle belle histoire que celle-ci, qui nous raconte que la population d'Israël est constituée pour un cinquième par des arabes. Ca n'est pas rien tout de même, cela n'a rien d'insignifiant. Ce film nous montre également qu'on peut être juif et raciste, qu'on peut être juif et tolérant et antiraciste, qu'on peut être arabe et raciste ou antisémite ou être juste arabe ou juif et que ça ne résume en rien l'individu. Je n'ai pas beaucoup de sympathie pour les militaires israëliens, qui sont souvent montrés comme brutaux et irrespectueux au cinéma. Ce qui est surtout stupéfiant dans ce film, C'est de voir la guerre surmédiatisée en Irak depuis les toits d'un quartier arabe. C'est d'une toute autre actualité que celle télévisuelle, qui nous était servie. "Mon fils" est un film vraiment touchant, qui montre qu'on peut être autre chose que des frères ennemis, même si tout n'est pas partageable...
    jonatlev
    jonatlev

    13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2015
    Excellent....comme l.est la production israelienne....emouvant..tres bons acteurs et tres bonne mise en scene
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 février 2015
    Certainement réelles en pleine guerre du Golfe, dans les années 90, les difficultés pour les arabes d'accéder aux universités et aux écoles ne sont plus d'actualité aujourd'hui. Le film donne ainsi une image ancienne de la société israélienne, qui peut induire en erreur un spectateur mal informé.
    Outre cet aspect, l'histoire est vraiment rocambolesque et improbable...Dire que l'envie de réussir puisse amener un jeune homme éduqué à usurper l'identité d'un mort, à renier ses origines et la famille qu'il aime est pousser un peu loin. Peu crédible, le scénario dresse aussi un portrait manichéen entre les arabes israéliens qui souhaitent la mort d'Israël et des juifs et les juifs qui vivent dans la haine de l'arabe.
    Ceci, encore une fois, est une vision simpliste qui ne reflète pas la réalité israélienne, beaucoup plus complexe et mélangée. On le voit d'ailleurs parfois dans le film, puisque le jeune arabe vit une histoire d'amour avec une jeune fille juive, qui l'aime en retour, que son meilleur ami est juif et qu'il finit par être intégré dans une famille juive.
    A mon sens, il est difficile de trouver un message cohérent à ce film, pourtant plein de bonnes intentions.
    Le seul message fort est certainement de mettre en valeur l'éducation comme une chance pour les arabes de créer leur pays, bien plus que le terrorisme et l'extrémisme.
    En ce qui concerne les acteurs, ils sont assez bons en général, excepté peut être le rôle de la jeune fille juive qui est interprété avec trop de froideur, un manque de profondeur compte tenu de la complexité des sentiments qui devraient l'animer.
    Un film qui fait voyager mais qui manque de réalisme. Pas indispensable à voir.....
    ffred
    ffred

    1 519 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2015
    Yaël Abecassis et Eran Riklis (Les Citronniers) sur la même affiche. Je ne pouvais que courir aller voir ce film. D'autant plus que le cinéma israélien me déçoit rarement. Une fois de plus, c'est une réussite. Si Mon fils est peut être plus classique dans sa forme que les précédent longs métrages du réalisateur, il n'en reste pas moins un très beau film. La mise en scène est discrète et s’efface derrière son scénario, nouvelle variation du conflit israélo-palestinien (en fait plus sur les relations entre arabes vivant en Israël et juifs israéliens), avec beaucoup de tact et de sensibilité. Sur quelques années, on suit le parcours d'un jeune arabe intégré un peu malgré lui dans la vie et le quotidien d'une famille juive et dans un lycée où il est le seul arabe. Un véritable parcours du combattant pour le jeune homme. Le tout sur fond de guerre du Liban et de première guerre du golf. C'est donc finement écrit, mélangeant drame, comédie, amitié et histoire d'amour (forcément impossible). On est là devant une très belle chronique sur la famille et sur la construction d'une identité dans un pays où il peut être difficile de trouver sa place. J'ai beaucoup ri et pas mal pleuré aussi. L'interprétation très convaincante de l'ensemble du casting est un atout majeur. On retrouve la formidable et très rare Yaël Abecassis, encore une fois parfaite (je l'adore depuis Va, vis et deviens et Sans toi). Les deux jeunes acteurs principaux sont aussi très biens : Tawfeek Barhom dans le rôle titre et Michael Moshonov, vu dans Lebanon et Le policier. Sans oublier l'excellent Ali Suliman (L'attentat) déjà dans Les Citronniers. J'ai donc passé un excellent moment, plein de rires et d'émotion. Mon fils, malheureusement sorti un peu dans l'indifférence générale entre Les nouveaux héros et 50 nuances de Grey, est une très jolie surprise et l'un des plus beaux et des plus attachants films de ce début d'année.
    islander29
    islander29

    774 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2015
    un film intéressant, en terme de portrait d'un jeune arabe qui essaie de s'intégrer au monde juif par le biais d'une école prestigieuse de Jérusalem (?)......Je confesse que le film a certaines longueurs et aurait gagner à être amputer de 15 voire 20 minutes, notamment dans le relationnel avec la jeune fille ou son unique ami, qui manque de fermeté et d'émotion....Cela fonctionne certes parce que l'histoire est à priori intéressante, mais les dialogues manquent de piquant et peut être de tragique par rapport à la situation de guerre que l'on vivait (passages suggérés seulement des SCUDS missiles longue portée venus des pays arabes)....La situation se dilue plutôt dans un relationnel d'amitiés et le film s'applique plutôt à l'ambiguïté de la situation de ce jeune homme .....Du côté bien étayé, on appréciera quand même le changement de caractère du héros et les beaux passages dans les rues de Jérusalem, sous le soleil, avec un petit manque de musique, mais attrayant quand même.......Ce n'est pas le meilleur Rikklis, je pense, le film est à voir, je pense, mais pas de façon indispensable....
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2015
    Très émouvant... et aussi désespérant tant on sent que le destin du jeune Iyad, brillant élève arabe dans un lycée israélien et amoureux d'une jeune juive, reste exceptionnel. Plus souvent dans le film, les juifs humilient les Arabes tandis les Palestiniens souhaitent que des bombes tombent sur Tel-Aviv. Cela se passe pendant la Guerre du Golfe. Depuis, vingt cinq ans ont passé... et rien n'a changé. C'est bien cela le drame. Rares sont ceux, capables de faire un pas vers l'autre. Mais on se prend à espérer que le film ne soit pas une pure fiction et que quelque part en Israël, il existe quelques Iyad et quelques Edna et Yonatan Avrahami, du nom des protagonistes de ce beau récit humaniste.
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