Derniers Avis sur Le Jour de mon retour

Je me souviens d'un vieux reportage de Thalassa sur le même sujet. C'était fascinant. Là, un peu moins. Rendez-nous Georges Pernoud !

Ce récit, inspiré d'une histoire vraie, n’est autre qu’un défi humain diront certains, un pari insensé diront d’autres. Le rythme est un peu lent mais de belles photos maritimes et côtières apportent une touche exotique qui ne laissent pas indifférents, sans toutefois apporter l’immersion attendue. La réalisation est linéaire et se focalise sur des détails au lieu de se concentrer sur la tourmente psychologie de ce marin inexpérimenté. L'aventure est malgré tout surprenante et touchante bien que la réalisation soit un peu académique, sans pouvoir dire qu’elle nous laisse sur notre faim dès lors qu'il s'agit du portage cinématographique d’une histoire bien réelle. Un film révèle également les implications de ce tour du monde dans l'univers de la presse et de la finance et ce n’était déjà pas très « beau », même à cette époque !

Un remake du film les Quarantièmes rugissants de 1981, inspiré d'une histoire vraie. L'histoire d'un homme, marin amateur, perdu en lui même, qui accomplira peut être le plus grand des exploits.. L'honnêteté.

Biopic super prenant avec un Colin Firth encore au top mais ça il nous y a habitué !! Je ne connaissais pas l'histoire de cet amateur qui a voulu jouer au grand navigateur et franchement j'ai adoré découvrir son histoire car cela laisse un peu bête tant sa supercherie était grosse et peu discrète !! Le seul petit bémol de ce film c'est qu'il atténue les intentions malveillantes et fourbes du vrai homme d'affaires qui avait tout manigancé afin d'entourlouper le monde pour la gloire et pas pour éviter un désaveu auprès de sa famille !

Colin Firth prend la tête de cette histoire incroyable basée sur les événements réels de la tentative du marin amateur Donald Crowhurst de faire le tour du monde à lui seul sur son trimaran auto-conçu dans le cadre de la course aux Golden Globe du Sunday Times. Le réalisateur James Marsh transforme une personne et un événement par ailleurs assez controversés en une histoire sympathique et assez touchante. Cependant alors que l'histoire est sûre de retenir un regard sympathique ce que le film ne parvient pas à réaliser et à exécuter correctement c'est de démontrer à quel point Donald Crowhurst était vraiment isolé et consommé par la pression. Le film avait besoin de plus de temps cela aurait permis de nouvelles scènes de Donald sur le bateau de sorte que le public aurait pu puiser dans cet isolement. Au lieu de cela le film montre le bateau et la famille de Crowhurst cela bien sûr maintient la tension émotionnelle élevée mais c'est dramatiquement faible. Le film a nécessité moins de temps pour renforcer la toile de fond émotionnelle et plus de temps pour accentuer le point dramatique de l'histoire. Le Jour de mon retour est un film qui en fonction de ce que vous êtes venu voir vous l'apprécierez plus ou moins. La toile de fond émotionnelle est parfaitement orchestrée ne manquant jamais un battement et faisant entrer le public dans le thème de soutien mais le point dramatique du film est sur estimé et ne fait pas grand-chose pour aider le public à comprendre Donald Crowhurst...

The Mercy est agréable à suivre, un jeu d'acteur convaincant. Cette histoire d'une dramaturgie extrême est tout bonnement passionnante. C'est malheureusement sur ce point que l'on peut émettre une critique négative, James Marsh disposait d'un scénario épique qui aurait dû l'amener à réaliser un film plus profond. On a plutôt l'habitude que le cinéma enjolive ou surjoue les évènements, les biographies. Ici, c'est un peu l'impression inverse. La réalité de cette histoire est probablement beaucoup plus dure psychologiquement que ce que nous a transmis le réalisateur. On aurait aimé ressentir davantage la torture interne qu'a vécu Donald Crowhurst, l'amenant à plonger dans les abysses de la dépression.

Ce film est tout de même poignant et vous passerez, je pense, un bon moment. Pas de vague donc, dans la mesure où James Marsh s'est contenté de surfer sur un scénario pré-fait plutôt que de se plonger dans une analyse psychologique plus crédible de Mr Crowhurst.

"C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme"

Comment s'intéresser à un escroc pendant 1h30, en passant complètement à côté de l'incroyable parcours philosophique de Bernard Moitessier, leader de la course dont il est question ici, qui a choisi de renoncer à quelques jours de l'arrivée, et de ne plus jamais rentrer au port. Pathétique.

Le jour de mon retour nous fait passer un bon moment !

Bon film tiré d’une histoire vraie. S’agissant d’un des plus gros mensonges de l’histoire de la navigation, le film montre très vite les limites matériels et les capacités de Donald Crowhurst. Colin Firth est bien mis en valeur dans cette histoire jusqu’à changer physiquement afin de confronter l’isolement du personnage. Le montage du film est astucieux afin de varier les plans où finalement nous n’aurions que le personnage principal en mer. En résumé, le film a su mettre à l’écran cette incroyable histoire.

L'histoire d'un homme dont l'ambition démesurée lui fait perdre la boussole de son existence: c'est, en résumé succinct, ce qu'il faut retenir de cette histoire, présentée ici dans une mise en scène qui n'apporte rien d'extraordinaire, sur un faux rythme qui empêche le spectateur de s'immerger pleinement. Le casting ne fait guère d'étincelles (avait-il la matière pour cela?) et l'on n'est jamais vraiment étonné par les développements du récit. Peut-être ai-je un problème avec les films de navigateur, ce n'est pas le premier du genre qui ne m'accroche pas...

L'impeccable Colin Firth, semble un peu à côté de son personnage dans ce semi-biographique fictif, qui relate le récit d'un marin inexpérimenté, aux abois financièrement, engagé dans une compétition exigeante de tour du monde à la voile et sans escale, qui parviendra à se mettre en tête de course, mais tout ce périple se base sur un énorme mensonge. Le film à bien du mal à exploiter les enjeux, sans les sublimer, et la mise en scène peu inspirée n'aide pas beaucoup l'ensemble. La distribution fait son boulot mais, elle est vite sabordée par la narration qui ne leur permet pas de faire des choses très marquantes. Finalement, l'intrigue bien qu'elle soit intéressante sur le papier n'est pas pour autant palpitante. Quel dommage.

L'histoire (inspirée de faits réels comme on dit) est bien plus fascinante que la facture même du film. J'avoue m'être laissé piégé pensant que ce serait spoiler: une success story
. Pour moi, c'est le vrai point fort du film (si on n'a pas connaissance des faits).

Ce film repose sur de faits réels lorsque plusieurs marins ont tenté de réaliser le tour du monde sans escale et sans assistance pour la 1ère fois de l'histoire en 1968 lors du Golden Globe Challenge. L'histoire tourne autour d'un homme qui va se retrouver devant un grand nombre de difficultés et qui fera des choix incroyables et l'amèneront au delà du réel.
Cette histoire extraordinaire manque de panache pour en faire un grand film mais mérite d'être vu pour voir à quel point l'être humain est fragile mais aussi courageux en soi pour tenter l'impossible.
Bref : jusqu'où iriez-vous pour tenter une aventure au retour si incertain ?

Colin firth est comme d’habitude très bon dans ce rôle sur l’histoire incroyable de ce marin qui a menti sur son tour du monde à la voile. Émouvant.

De très bons acteurs, Colin et Rachel en tête pour nous raconter cette incroyable et triste histoire vraie. Le scenario aurait pu être plus dense et nous raconter un peu plus de la vie de l' homme en mer ou encore sur l'après retour. Mais le film reste très touchant.

J’ai découvert l’histoire de Donald Crowhurst à travers ce film. Un drame réalisé platement et qui se traîne, ne faisant qu’effleurer en surface la psychologie de ce marin du dimanche acculé par son inexpérience et ses mensonges au détriment d’aspects beaucoup plus porteurs. Je me suis alors surtout contenté des interprétations de Colin Firth et de Rachel Weisz.