Mon compte
    Le Jour de mon retour
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Jour de mon retour" et de son tournage !

    Une autre histoire vraie

    Après Une merveilleuse histoire du tempsJames Marsh s'empare à nouveau d'une histoire vraie avec Le jour de mon retour. Afin de retranscrire au mieux cette histoire incroyable, le metteur en scène a mené d'importantes recherches et a tâché de cerner au mieux les motivations profondes de Donald Crowhurst :

    "En réfléchissant au parcours de Crowhurst, je me suis dit qu'il avait vécu une série d'échecs et qu'il a cherché à les surmonter en se lançant un défi encore plus fou à chaque nouvelle aventure, dit-il Il dégageait un charme et une énergie incroyables – et c'est ce qui le poussait à faire des choix aussi insensés que de participer à la course du Golden Globe. Il avait une grande confiance en lui et ça rejaillissait sur son entourage. Il a réussi à financer et construire ce bateau, si bien qu'il fallait veiller à ne pas négliger ce qu'il a accompli. Car s'il a connu des revers, il a aussi accompli des exploits spectaculaires."

    Autres films sur le sujet

    L'histoire incroyable du Britannique Donald Crowhurst a déjà inspiré plusieurs films, notamment Les Quarantièmes rugissants de Christian de Chalonge (1981) et La Vie très privée de Monsieur Sim de Michel Leclerc (2015). Par ailleurs, le documentaire Deep Water (2006) revient sur le parcours de Donald Crowhurst et le tour du monde en bateau de 1968.

    Travail de documentation

    Pour cerner au mieux le parcours et la personnalité de Donald Crowhurst, James Marsh a lu plusieurs livres sur son sujet et également plusieurs textes que le navigateur a lui-même rédigés comme ses carnets de bord, ses journaux intimes et les lettres qu'il écrivait à sa femme. Le réalisateur a aussi plenché sur plusieurs ouvrages de psychologie et s'est documenté sur l'état de total isolement : "C'est intéressant de voir en quoi des détenus, se retrouvant à l'isolement pendant six mois, sont impactés psychologiquement, poursuit-il. J'ai tourné un documentaire sur un chimpanzé qui est devenu fou au bout de trois jours. Nous sommes foncièrement des animaux sociaux."

    Ordre de tournage

    Les séquences familiales ont été tournées avant les scènes en mer de telle sorte à ce que Colin Firth puisse nouer une vraie relation avec les acteurs qui campent les proches de Donald Crowhurst.

    Apprendre à naviguer

    Colin Firth n'avait jamais navigué avant le tournage du film. Le comédien a dû apprendre les rudiments de ce sport très physique qu'est la voile. Il est ainsi parti en mer à bord du bateau qui avait été construit pour le film et a navigué, seul, à bord d’un petit catamaran pendant ses vacances sur une île au large du Cambodge : c’est à ce moment-là qu'il a commencé à adorer cette activité. "C’était un bateau tout simple et il n’avait ni foc, ni bôme. Mais il réagissait au vent. Et je comprenais comment il réagissait, particulièrement dans le cas de ce petit bateau multicoques qui luttait face au vent", se rappelle Firth.

    Le personnage de Clare

    Pour se préparer au rôle de Clare Crowhurst, la femme de Donald, Rachel Weisz a visionné le documentaire Deep Water et lu ce qui avait été écrit sur son personnage. La comédienne a alors eu l’impression que cette femme "n’était pas vraiment séduite par l’idée d’être l’épouse de quelqu’un de célèbre. Je pense qu’elle l’aimait vraiment profondément et qu’elle ne voulait pas l’empêcher de vivre ses rêves. À cette époque, des hommes quittaient leur foyer et franchissaient de nouvelles frontières, que ce soit dans l’espace ou en faisant le tour du monde, rappelle l’actrice. Clare était donc heureuse de l’imaginer réussir, car ça l’aurait rendu heureux. Si Don était heureux, elle était heureuse."

    Références de prestique

    Pour concevoir Le Jour de mon retourJames Marsh s’est référé à la nouvelle de Joseph Conrad, "Au coeur des ténèbres", ainsi qu'aux films Apocalypse NowAguirre, la colère de Dieu de Werner Herzog (où des gens deviennent fous sur un bateau) et Couteau dans l'eau de Roman Polanski (qui traite de psychologie de l’espace dans un bateau). Le réalisateur explique au sujet de ces références :

    "On essaie de grappiller des indices sur la façon dont d’autres grands réalisateurs ont pu filmer ce genre d’espace confiné. Par exemple, Coppola et Polanski n’ont pas du tout la même manière de l’appréhender. “Au coeur des ténèbres” est un texte essentiel pour ce film, ou pour n’importe quel film qui traite du départ en mer et de la façon dont les gens perdent le vernis de la civilisation lorsqu’ils sont complètement isolés."

    Des bleus très naturels

    La palette de couleurs du Jour de mon retour a été très rapidement définie. Le chef décorateur Jon Henson explique ainsi qu'ils ont utilisé beaucoup de bleus très naturels et les couleurs de la mer. "Ça peut paraître assez évident comme choix, mais comme c’était notre couleur de fond, on a pu également ajouter des notes de couleur très vives. Eric, notre chef opérateur, a trouvé des photographies en couleur de Frank Capa ; ce sont des photographies assez inhabituelles, mais elles étaient de très bonne qualité, et ça a vraiment donné le ton pour les nuances colorées du film. On s’en est beaucoup inspirés, et on a adopté les couleurs de cette palette pour la maison et le bateau."

    360 degrés

    Pour que Le Jour de mon retour possède un aspect proche du documentaire, James Marsh et le directeur de la photographie Eric Gautier ont créé des décors à 360 degrés, même sur le bateau. "On a donc monté tout le décor de la maison et le jardin, afin de pouvoir y circuler sans aucune gêne pendant deux semaines. Pouvoir filmer les pièces de la maison et s’y déplacer a conféré au film une énergie toute particulière", raconte le premier.

    De père en fils

    L'acteur qui joue le maire dans le film est le fils du vrai maire de Teignmouth qui était en fonction lorsque Donald Crowhurst a participé à la première course à la voile en solitaire en 1968. Il a même été deux fois maire de cette petite ville du sud de l'Angleterre après son père.

    La construction du bateau

    La réplique du Teignmouth Electron a été construite sous la supervision de Jim Dines, un architecte naval britannique qui est l’un des seuls constructeurs du Royaume-Uni à s’être spécialisé dans la conception de bateaux pour l’industrie du cinéma. Lui et son équipe ont construit le bateau en douze semaines, avec un budget relativement réduit. Dines devait aussi faire en sorte que le navire soit transportable. La réplique du Teignmouth Electron a été conçue pour naviguer, bien qu’il "soit relativement limité", explique Dines, qui poursuit : "Parce qu’on pouvait déboulonner chaque coque, et le diviser en trois morceaux. On peut enlever les deux coques extérieures et les transporter par camion. Il fallait que le bateau fasse moins de 2 mètres de long sur 15 centimètres d’épaisseur pour qu’on puisse l’acheminer par camion jusqu’à Malte". Le bateau a été conçu dans la cour de l’atelier de construction de Dines à Maldon, dans l’Essex à l'est de l'Angleterre.

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Dune : Deuxième Partie (2024)
    • Une vie (2023)
    • Anatomie d’une chute (2023)
    • Bolero (2024)
    • Il reste encore demain (2023)
    • Heureux gagnants (2024)
    • Dune (2021)
    • La Salle des profs (2023)
    • Une famille (2023)
    • 14 jours pour aller mieux (2024)
    • La Nouvelle femme (2023)
    • Hors-saison (2024)
    • La Vie de ma mère (2024)
    • Scandaleusement vôtre (2023)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Bob Marley: One Love (2024)
    • Cocorico (2024)
    • La Zone d'intérêt (2023)
    • La Promesse verte (2024)
    • Immaculée (2024)
    Back to Top