Avis : Unfriended - Page 10

Mon avis en quelques mots:

Un slasher 2.0 qui n'a d'intéressant que le concept.

Concept mal exploité, genre mal assumé, incohérent et finalement frustrant dans son final, Unfriended ne répond pas aux questions qu'il pose dans le fond du sujet, et ce contente de conceptualiser sur la forme. L'angoisse et la terreur n'y sont pas, pas plus que la crédibilité finalement. On en sort avec une légère amertume et l'impression d'avoir perdu son temps, sans s'être pourtant totalement ennuyé bizarrement. A éviter malgré tout.

Le concept (TOUT se passe sur le même écran d'ordi) fascine ou agace mais le fait est qu'on ne s’ennuie pas. Dommage que le thème (ou plutôt le prétexte) du film, le harcèlement en ligne ne soit pas plus développé. Dommage aussi toutes ces incohérences qui font qu'au bout d'un moment, on ne cherche plus de réponses, on suit sagement. Reste que j'ai toujours un peu de sympathie pour les bricoleurs qui bouclent un long avec 3 francs 6 sous.

Un film d'horreur pas très choquant donc regardable en fin de soirée, et un propos.

C'est ça la première qualité du métrage : Un propos dans un film d'horreur, et c'est très rare.

Le film est donc ô global réussi et pêche uniquement par le rythme qui n'est pas toujours égal.

L'idée du scénar est excellente et la réalisation est très maline malgré un écran fixe d'ordinateur. Malheureusement, malgré le dynamisme de l'ensemble, ça tourne vite en rond et on se surprend à se ficher complètement des affres et bassesses de ce groupe d'ados. De plus, si la tension est bien présente, peu de frissons pour un film dont c'est le but.

Au lendemain des innombrables films d’épouvantes à petits budgets, on allait voir Unfriended à reculons. Voir des ados se parler sur Skype, une plateforme de vidéo-chat par Internet, allait-il être passionnant ? Si on se doute que ce n’est pas le cas, le pseudo film tient la route. A vrai dire, il ne fait pas peur mais peut surprendre les plus sensibles. Ce qui est original, c’est qu’Unfriended dénonce (malgré lui), les perversions du numérique qui deviennent chaque jour de plus en plus cruelles. On commence enfin à parler et proscrire les agressions virtuelles, mais elles sont bien présentes. Il montre aussi comment notre vie est enregistrée à jamais sur la grande toile et qu’effacer un historique de navigation n’y fera rien. Voici pourquoi Unfriended est intéressant, mais pas pour les petites frayeurs qu’il est censé provoquer.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44

Une bonne idée sur le papier, novateur dans sa forme d'écran fixe d'ordinateur, mais malheureusement vraiment très peu effrayant, pour ne pas dire "aucun sursaut". La tension est parfois bien présente, mais la forme en elle-même est un énorme frein à la sensation de peur : le fait de ressentir l'intrigue à travers deux écrans voire trois pour ceux des amis (la télévision du spectateur montre un écran d'ordinateur qui montre lui-même ce que filme un troisième ordinateur chez les amis en question), les "lags" (bugs ralentissant ou figeant l'image) nous empêchent tout simplement de voir le film et donc d'avoir peur, et les coupures incessantes de l'intrigue pour tchater en privé avec Mitch sort complètement de la terreur (d'ailleurs, que vient faire cette suspicion du petit ami en mauvais plaisantin dans l'histoire ? Si la jeune fille l'aime, pourquoi s'acharner à toujours l'accuser alors que tout le monde voit bien ses mains quand "l'invité indésirable" tape ses messages... Vraiment incompréhensible et inutile). Les acteurs font ce qu'ils peuvent avec un support tel que la webcam, peu destinée à faire passer un talent de jeu d'acteur... Mais jamais, à cause de ce support, on n'aura le grand frisson promis, et la fin est un peu bâclée : spoiler: pourquoi est-ce un fantôme ?
N'aurait-il pas mieux valu, pour la morale du film, que cela soit quelqu'un qui rende un minimum crédible cette histoire ? La morale de faire attention à ce que l'on fait et ce que l'on dit sur les réseaux sociaux s'évapore avec la fin SF car le spectateur peut se dire dans ce cas qu'il ne craint rien, que cela ne le concerne pas... Dommage. Un scénario intéressant, une forme qui ne transmet pas la peur, et une fin qui décrédibilise une morale pourtant pédagogique pour ceux qui s'y connaissent en réseaux sociaux...

Je crois que le cinéma horreur trouve toujours un moyen de se renouveler ! Résultat cela nous donne de très bonnes surprise ! Film très intéressant !

Ps : regardez ce film sur ordinateur ! Pour ne gachez votre experience cinéma

Film d’épouvante qui tire son épingle du jeu de l’utilisation qu’il fait de l’interface d’un ordinateur pour montrer une bande de six adolescents qui se font piéger sur Skype par un inconnu un an après le suicide de leur camarade Laura à cause du partage d’une vidéo compromettante sur YouTube. La narration reste tout du long sur l’écran du Mac de l’héroïne Blaire, interprétée par la jeune Shelley Hennig (déjà vue dans Ouija), avec ses différentes fenêtres dont Spotify et Facebook. On suit la navigation entre les pages et la conversation entre chacun via la webcam et les messages instantanés tandis qu’une personne inconnue et sans photo s’invite avant de devenir inquiétante et de menacer de tuer le premier qui se déconnectera.

Cet inconnu ineffaçable du logiciel semble avoir le contrôle absolu en leur faisant s’envoyer des messages offensants pour les monter les uns contre les autres, et ainsi rappeler les événements d’il y a un an, spoiler: chacun ayant sa part de responsabilité dans le suicide ainsi que
dans le non-respect envers ceux qu’ils appellent leurs amis, notamment à travers un « Je n’ai jamais » très efficace dans les révélations et la panique qu’il provoque. Si le jeu d’acteur est limité par les mini-fenêtres de chacun, il reste très juste dans le comportement entre jeunes et dans les réactions de plus en plus virulentes. Le côté horrifique est par contre assez limité et on regrette presque spoiler: qu’il y ait l’esprit de Laura derrière tout ça
alors qu’un scénario spoiler: pleinement réaliste
aurait été tout à fait possible, amenant davantage de crédibilité. Un film intéressant dans son propos contre le harcèlement sur Internet à la réalisation efficace !

Si vous êtes un grand utilisateur de réseaux sociaux, de conversations en ligne vous ne serez donc pas dépaysés avec Unfriended. Il vaut d'ailleurs mieux être familier avec cet environnement puisque vous allez en fait passer 1h23 devant un écran d'ordinateur à trembler enfin pour ça il faut vraiment être très peureux. Vidéos saccadés, fenêtres de conversations ou encore fichier en attente de téléchargement tout est fait pour qu'on ait l'impression d’être devant son PC et c'est un choix de réalisation qui, il faut le reconnaître, est plutôt malin puisque nécessitant un budget restreint. S'il a toutes les chances de devenir un produit très rentable grâce à ça, on retiendra de ce film que le concept le reste étant pour le moins anecdotique.

J'ai trouvé ce film assez prenant , je n'ai pas décroché une seconde. Bon c'est pas le film du siècle mais c'est un bon film à petit budget très bien pensé ! Mais soyons clairs , si vous n'êtes pas un utilisateur de réseaux sociaux ce film ne vous parlera pas, on s'identifie aux personnages si on est sois même un utilisateur de facebook/skype ... Sans ça je pense que le film glissera sur vous comme un pet sur une plaque de verglas. Le rendu est assez réaliste, on a même le droit aux bugs bien connus de skype. Bref j'adhère. PAR CONTRE spoiler: très déçu par la fin ! Alors on le voit venir à 10 bornes mais bon ça encore ça passe mais surtout, j'aurais trouvé bien plus fort que Blaire survive et soit obligée de vivre avec ce souvenir et la vérité exposée au grand jour, la vengeance aurait été bien plus forte que de nous caller une fin à la paranormal activity.
Ceci étant dit, franchement ça vaut le coup d'oeil.

Désespérant ! dans la catégorie on cherche une idée géniale qui coûte pas cher on va faire un film Skype !!!!! On ne regarde pas des films pour visionner ça...franchement j ai eu du mal à aller jusqu'au bout . Court mais pourtant d une longueur à la limite du supportable. Évitez si vous le pouvez.

Un petit film d'horreur assez novateur, que je qualifierais presque d'expérimental, puisqu'il n'est constitué que d'un seul plan continu : une capture vidéo du Macbook de l’héroïne. Le concept, exploité à son maximum, séduit et amuse pendant un moment, mais les trente dernières minutes sont un condensé de tout ce qui est horripilant dans ce genre de "teenage horror movies". À voir malgré tout, de préférence sur son écran d'ordinateur, pour la prouesse visuelle.

Loin d'être originale, cette histoire a le mérite de plaire grâce à la manière dont elle est racontée. La caméra subjective via les écrans d'ordinateur montre bien comment nos vies sont de plus en plus enfermées dans ces petits écrans. Par ailleurs j'avoue que la caméra subjective tout le long du film pourrait s'avérer fatigant même si c'est cela qui fait l'originalité même du film.Les acteurs sont également excellents ! Ils sont bluffants ! On croirait une télé-réalité.
Ce film est un excellent outil pédagogique pour sensibiliser les jeunes aux dangers d'intérêt.

Le but premier du genre épouvante-horreur,c'est de faire peur.Ici rien de tout ça ! L'idée est assez original d'essayer de "moderniser" un peu le genre mais c'est raté:
-on voit rien à part 5 ado devant leur écran,s'insultant sans arrêt.
-aucune réponse au pourquoi ils font ça ou à cause de quoi.La cause,on pense savoir mais qu'est ce qu'elle est réellement ?
-les acteurs sont pas top et il manque une BO qui fait tant d'effet dans ce type de film.C'est fade,ça n'amène rien hormis un format original.

La mise en forme est plutôt originale, mais finit par lasser après la première demie-heure, et le film d'1h20 parait alors vraiment long. De plus, le script reste fort cliché à mon gout. Au final, le film n'a au final pas grand intérêt. Sur le harcèlement, la série "13 reasons why" est une oeuvre bien plus percutante.