Avis : Baby Driver - Page 5

Un film culte avec une fin bâclée... :) :

Le contexte : 

C'est l'histoire de "Baby" un jeune chauffeur, qui doit rembourser sa dette pour le compte d'un braqueur.

Les personnages : 

Baby est un personnage original, les écouteurs toujours sur les oreilles. Il vit dans sa bulle musical, et il impose son propre ryhtme lors des casses qu'il effectue. C'est un chauffeur hors pair, irremplacable. On le comprends tout de suite, avec la scène d'ouverture millimitrée sur le rythme d'une chanson. Le générique en plan séquence également appuie la candeur du personnage et ses échanges avec son beau père marque une fois de plus l'originalité du personnage. Baby est un personnage chanceux en début de film, un peu moins au fil des braquages.

Bats, interprété par Jamie Foxx est un braqueur qui a la gachette facile et peu importe les conséquences que cela cause sur les autres, alliés ou non. Il aime aussi entrer dans la tête des gens. Il perturbra beaucoup la mécanique si bien huilée de Baby. On peut dire que Bats est le méchant du film.

Les personnages secondaires :

Doc, interprété par Kevin Spacey, est le boss qui planifie les braquages. Il a un côté manipulateur et paternel. spoiler: Les parents de Baby étant morts dans un accident de voiture et Joseph (le père adoptif) ne remplit plus ce rôle.


Joseph, le père adoptif de Baby, est noire, en chaise roulante, et il est muet. Il utilise le langage des signes pour s'exprimer. Cela donne lieu à des échanges particuliers entre lui et Baby. Il ne tient pas le rôle de la figure paternel dans le film, mais plutôt d'un compagnon original. Il a comme point commun avec Baby la différence spoiler: (le handicap).


La petite amie de Baby. Et c'est là où le bas blesse. Un personnage sans profondeur, sans caractère, sans historique. Elle minaude, sourit, se pince le lèvres, chantonne. Elle est le pure fantasme de Baby, qui le suivra partout sans le contredire. spoiler: Lorsque Baby s'imagine qu'il est dans les années 60 et que sa belle l'attend pour faire une virée en bagnole. C'est exactement ce qu'il se passe à la fin, à sa sortie de prison.
C'est justement au travers de ses scènes que les premières longueurs du film apparaîssent. Deborah est un personnage prétexte (tellement qu'au début, elle porte un nom sur sa veste de travail où elle s'appelle Jonatan). On sent qu'elle a été écrite juste pour faire évoluer Baby dans une autre direction durant le film.

Le couple Buddy et Darling : un cliché du couple de gangsters qui s'embrassent tous le temps et se remémorent leurs pires actions afin de pimenter leurs relations. Darling est un rôle secondaire. Buddy va avoir un rôle important suite à un mauvais choix scénaristique (opinion perso). J'en parlerais plus bas.

Le petit neveu de doc. Il apparait juste pour rendre Doc plus humain, et cela donne lieu à une scène amusante. (le répérage dans la banque

Les dialogues :

Des dialogues en langage des signes entre Baby et son beau père, qui rendent les échanges burlesques et savoureux. Des échanges très plats entre Baby et sa girlfriend. Ils parlent vaguement musique et puis c'est tout. Il y a parfois des dialogues clichés. spoiler: Baby au téléphone, prêt à en découdre avec les gangsters, lâche un :" je m'appelle Baby", puis il raccroche.
Je ne savais plus à ce moment là si c'était pour nous faire rire ou si on le devait prendre au sérieux.

Les actions :

Les scènes en voiture lors des braquages sont resplendissantes, toujours dans un rythme parfait. On se croirait dans GTA aussi à un moment lorsque la cavale bas son plein.

Le décor et les costumes :

Un film avec des couleurs partout, bagnole rouge, jaune, le costume rouge de Bats,.... On a le droit à une panoplie de différentes caisses extraordinaires, d'époques comme les derniers modèles.

Les Coups de Théâtre et Incohérences :

La fin est tristement bâclée. On a l'impression qu'il fallait rajouter une scène finale pour marquer les esprits et que c'est à partir de ce moment : spoiler: "Bats meurt"
que les excuses pour faire n'importe quoi apparaissent. Spoiler : spoiler: Puisque Bats meurt, et qu'il reste 30 minutes de film, c'est à Buddy de prendre subitement le rôle du grand méchant, lui qui avait l'air presque sympa. Et notre ami Buddy fait des choses incohérentes. Il veut tuer la petite amie de Baby, parce que la sienne est morte par la faute de Baby. Puis au final lorsqu'il a l'opportunité de le faire, il préfère faire dans la démesure (et tirer à côté des oreilles de notre héros pour le priver de son "pouvoir") Aussi, on se retrouve avec un plan carrément digne d'un nanar : Buddy fonce avec sa voiture sur Baby à pied qui l'enjambe par dessus, comme dans un film de Bollywood. Aie, aie, aie. Pourquoi cette idée, ce plan ??? Il y a un autre personnage qui déchante, c'est Doc, qui subitement se sacrifie pour Baby et son amoureuse, sous le prétexte qu'il était amoureux avant lui aussi. Cette dernière information tombe comme un cheveux sur la soupe.
Le triste de cette histoire, c'est que Baby Driver aurait pu être un chef d'oeuvre, si c'est 20 dernières minutes ne gâcher pas le tableau.

La B.O :

Le coup de force vient de là. Ce sont des musiques et chansons aussi variés que les émotions du film, et c'est l'image qui s'adapte à la cadence proposée par la musique, comme dans un clip.

Mes scènes préférées :

1) A chaque fois que les braqueurs font leur petite réunion avant le casse, cela donne lieu à des scènes hilarantes. 2)Les remix de Baby sont excellents ;) 3)La scène de la vente d'arme où tout dégénère. spoiler: Les derniers coups de feu Bats s'ajustent à la batterie.


Mon plan préférée :

spoiler: Lorsque Buddy retire le "pouvoir" de Baby. Une superbe idée placé au mauvais endroit dans le film d'après moi et surtout pas avec le bon personnage.


Le petit plus :

La B.O du film. Les courses poursuites. Le jeu de Ansel Ergot, Jamie Foxx, Kevin Spacey. La réalisation.

Le petit moins :

On nous a enlevé le face à face : spoiler: Baby vs Bats
. Les personnages clichés : Buddy, Darling et Deborah.

Conclusion :

Des scènes cultes et millimétrés par le rythme de chansons cool, dans un film qui n’assume pas totalement son originalité et retombe dans des longueurs, parfois même dans des clichés et des facilités de scénario. Une belle idée pourtant ce Baby Driver !

Une playlist en continu avec un film en guise de clip. Une paire d’enceintes aurait suffit (et encore, il faut aimer) parce que ce qu’on voit laisse vraiment à désirer. 0/10 j’ai rien trouvé pour améliorer la note.

Plus de détails sur mon blog --> Critique du dimanche

La musique, la mise en scène, les acteurs, l'ambiance, tout y est !
J'ai passé un excellent moment devant ce petit bijou cinématographique.

Très bon film avec une BO d'enfer ! Les chansons sont excellentes et rythment le film du début à la fin. C'est assez surprenant au début, on se demande si E Wright va réussir à tenir le rythme jusqu'à la fin... Le pari est gagné ! Les acteurs sont très bons également. Seul bémol : le scénario un peu facile. Mais pourquoi bouder son plaisir ? Ce film déménage et on ressort de la salle en fredonnant du Barry White ou du Simon et Garfunkel...

Un film d'action effroyablement prétentieux au scénario débile, aux situations ineptes et dialogues consternants. Je ne comprends pas comment il peut avoir 4,2 comme note spectateurs actuellement, sauf si les commentateurs ont été payés. Fuyez !

Du vrai cinéma comme on n'en faisait plus. Plus qu'un chef-d'œuvre un classique instantané.Des dizaines de séquences cultes. Tous les garçons voudront être B A B Y et toutes les filles Debbie…

Très bon divertissement, malgré des à priori sur l'acteur principal, il est tout bonnement très bon dans ce rôle. Un beau casting et une bo du tonnerre. De l'action un peu d'humour, de la bonne musique, et des cascades en voiture plutôt bluffante on mélange le tout et on passe un très bon moment !

Après la trilogie Cornetto et sa mésaventure Ant-man, Edgar Wright souhaitait enfin réaliser son bébé, LE film dont il avait toujours rêvé. Et bordel, qu’est-ce-que c’est bon ! FOND : 4,2 – L’intrigue originale et intéressante de ce film est servie par des personnages travaillés avec des relations recherchées (notamment la relation Baby-Joseph qui est très touchante). Les acteurs ont été particulièrement bien choisis. Ils sont tous très crédibles dans leur rôle, notamment Ansel Elgort (Baby) en parfaite tête à claque bizarre. Michael Douglas avait été pressenti pour le rôle de Doc, heureusement que cela ne s’est pas fait tant Kevin Spacey colle à la perfection à ce personnage froid, intelligent et flippant. Le film est rapide, rythmé, bref Wrightien. On n’a clairement pas le temps de s’ennuyer. Parlons musiques puisqu’il s’agit d’une comédie musicale d’action. Elles s’enchainent mais ne font pas succession de vidéo-clips de titres mainstream à la Suicide Squad. Tout est contrôlé, et choisi avec intelligence par Wright. On pourrait même dire choisi avec le cœur car on ressent bien qu’en réalité, ces musiques sont SA « playlist qui tue » à lui et qu’il a souhaité sublimer chacune d’entre elles. La musique n’est pas dans le film, la musique EST le film. Et c’est jouissif ! FORME : 4,7 – Ok, là, on se rapproche des étoiles. Le film est tellement propre techniquement. Tout est millimétré, précis comme sur une partition. Il y a un tel travail de coordination, assez incroyable pour un tournage qui a duré 3 mois ! Certaines scènes sont très travaillées comme le plan séquence d’ouverture ou les scènes de gunfight. Et tout est parfaitement dosé : l’humour, l’action, la violence. Edgar Wright a vraiment réussi à casser les codes du film de braquage en les mariant (contre nature) à ceux de la comédie musicale. La musique sert le film, et inversement. Et il y a toujours une bonne raison pour que la musique s’entende dans le film, par les personnages (l’Ipod de Baby, un vinyle qui tourne au fond de la pièce, les haut-parleurs d’une voiture de police…). Bref, tout a été réfléchi, et c’est logique puisque ce film est dans la tête d’Edgar Wright depuis plus de 20 ans ! Assurément le film de l’été qui se regarde en tapant du pied ! Bonus acteur : non - Malus acteur : non - TOTAL : 4,5

J'attendais rien de ce film avant d'aller le voir mais c'etait vraiment excellent , la réalisation est super ( surtout les premieres scènes ) . L'histoire est vraiment prenante est intéressante .
Chaque personnage est très bien ecrit , dont le personnage principal , qui souffre d'un handicap , un accouphène permanent qu'il couvre avec de la musique .
Ce qui m'amene a ce qu'il fait l'originalité du film et son gros point fort , c'est l'utilisation de la musique qui est un réel personnage du film , vivant pour le spectateur mais aussi pour le heros .
Bref un très bon film , très intéressant , des bonnes scènes , une réalisation vraiment cool et une super histoire
Seul la fin m'a quelque pas laissé sur ma faim

E. Wright est un génie moderne, à la fois coutumier de la référence méta mais aussi vrai innovateur formel. Là, il signe une comédie musicale pur jus, hybridée avec la rom-com ado et le heist movie pour un résultat renversant. Pourtant, son héros est campé par le minet A. Elgort mais bien dirigé, le bonhomme se montre à son avantage, bien qu'usant et abusant de son sourire qui fait fondre les jeunes filles. Entouré par quelques pointures, l'acteur soutient la comparaison grâce à un rôle bien fouillé et assez complexe. Le scénario est une petite merveille de précision et parfois de surprises, se montrant un poil trop mou dans son 2ème acte mais c'est pour mieux repartir vers un final flamboyant. Porté par une bande-son incroyable et qui ne s'arrête jamais, le film file pied au plancher, dépeint des persos amoraux, marginaux et cool, mettant de la noirceur dans des scènes presque anodines tandis que Wright signe plusieurs scènes d'action ébouriffantes, inventant en permanence des raccords ou bien des façons d'inclure sa musique de façon intra et extra diégétique. Une petite bombe rafraîchissante, qui installe son auteur au sommet des auteurs cool et pop mais aussi en tant que cinéaste important. Un film brillant, euphorisant, grisant, impeccable dans sa maîtrise visuelle et surtout fun sans être putassier ou en cherchant à tout prix le coup de coude complice. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Le personnage principal de ce film c’est sa bande sonore qui est vraiment jouissive. Tout le long-métrage se déroule à son rythme et crée une intrigue non dénuée de moments légers dans une histoire de braqueurs. Ansel Elgort, nouveau petit prodige du cinéma américain, promène sa coolitude durant ces presque deux heures, évoquant le personnage de « Driver » dans son mutisme et son habileté au volant, mais en offrant des chorégraphies très funs entre chaque braquage. On reste quand même dans le film de braqueurs, donc, dès le départ on sait que les choses vont finir par se gâter, mais les poursuites en voiture sont si incroyables qu’on en redemande. Franchement, les trois se déroulant dans le film sont d’une rare virtuosité tout en n’en faisant pas des tonnes à la « Fast & Furious ». Les acteurs sont aussi pour pas mal dans la réussite de ce film policier mêlé d’action et de comédie, tant il portraiture une galerie de personnages très bien troussés comme dans un comic : le chauffeur, le couple fusionnel, le fou de la gâchette, le patron… Bref, un petit plaisir sans réelle ambition, mais qui se laisse regarder et ne méprise pas son spectateur pour une heure cinquante-trois de pur divertissement sur de la bonne musique. Un vrai bonheur.

Une dynamique inhabituelle mais rafraîchissante avec une intrigue haute en couleur. On apprécie ce style avec un casting efficace et convaincant. Ce n'est pas du grand cinéma mais c'est très bien quand même.

Voilà un film intéressant. C'est un mix entre le film drive d'un côté et de l'autre Kingsman pour son état d'esprit. La mise en scène est réussi et efficace. Sans oublier les passages avec de l'humour. Le casting n'est pas en reste avec en priorité la temps principal qui sera amené à revenir de nombreuses fois sur les prochaines années dans d'autres films.

"Wouah ! Complètement envoutant, ce film, non seulement par les scènes de courses poursuites qui sont à couper le souffle, mais aussi surtout par l'omniprésence des rythmes visuellement bluffants ... Baby joué par l'étonnant Ansel Elgort, est un jeune et excellent chauffeur pour des braqueurs de banques. Il ne parle pas, toujours impassible à ce qui l'entoure, il est à première vue, mystérieux ... Très vite, on découvre qu'il est tellement concentré par la musique qu'il écoute grâce à l'Ipode, qui l'aide surtout à bien accomplir sa mission et à ne pas céder à l'angoisse ... Ce qui est intéressant dans le film, c'est que la musique nous permet de cerner sa personnalité en lien avec son passé dont un évènement tragique l'a beaucoup marqué, mais aussi ce qu'il vit. Baby se renferme complètement dans sa bulle : la musique. Il tombe amoureux de la serveuse et décide de se mettre dans le droit chemin et d'abandonner ses activités criminelles. Hélas, les choses ne vont pas se passer comme prévu ... Et, le braquage va mal tourner ! Que va-t-il alors arriver à Baby ? La progression du scénario pourtant simple, est bien dosée tout au long du film pour mieux cerner la personnalité de Baby. On s'étonne de l'opposition entre l'univers musical qui apaise beaucoup Baby et les situations stressantes de braquage ! Bon, revenons au rythme du film ! Le plan séquence dans la scène d'introduction est fascinant, il m'a fait penser à la fin du film "Beaucoup de bruits " de Kenneth Branagh, où on voit des personnages marcher en dansant ... Il m' avait aussi comprendre qu'il y aura beaucoup de rythmes dans le film "Baby driver ", ce qui est bien le cas. Moi suis sourd donc qui n'entend pas du tout la musique, j'ai été surpris par le rythme des expressions corporelles surement orchestré par la musique ... On a l'impression de voir des marches, des gestes, des tapotements des doigts, des danses se répéter avec une belle cadence bien maitrisée ! C'est tellement visuelle ! Non, ce n'est même pas une comédie musicale comme dans "Chantons sous la pluie" ou "West Side Story " où on voit des personnages chanter en dansant ! Baby ne chante même, ne danse même pas dans le premier sens ... Le rythme des expressions corporelles dans le film "Baby me donnent l'impression léger et euphorique ... il est alterné avec des bruits de moteurs, des coups de frein et des coups de feu. Il est très sonore grâce aux vibrations ressenties dans la salle du cinema ! Quand Baby conduit, on est accroché dans le siège ! Eh, non, ce n'est même pas comme la saga "Fast and Furious " avec les fous de volant qui friment leurs Ferraris en faisant pétarader les moteurs ! Rien à voir avec des films avec des voitures ! Dans le film "Baby", on a même l'impression de voir la voiture "danser", si ... si ! Une magnifique danse mécanique ! C'est vraiment TOP ! Enfin, encore une bonne surprise face à la présence d'un personnage, le père adoptif sourd bienveillant de Baby, joué avec perfection par C.J. Jones, lui même acteur sourd ! La langue des signes est bien mise en scène ... C'est très astucieux de la part du réalisateur Edgar Wright d'inclure ce personnage sourd dans ce film tant qu'on voit bien le lien entre la vie privée de Baby qui communique en langue des signes à son père adoptif, qui connait forcément le monde des sourds, et ses gestes bien maitrisés face aux braqueurs pour être perçu comme un jeune homme silencieux, lent et débile par les braqueurs ! Il fait la sourde oreille pour se protéger, il lit même sur les lèvres ... Hé hé ! Pas mal comme idée ! Une petite reproche : la fin, juste les dernières minutes est à mon gout un peu précipitée, à la limite brouillon. Sinon, j'ai beaucoup aimé ce film très rythmé ! A la sortie du cinéma, je pensais encore aux pas, aux gestes, aux tapotements des doigts bien cadencés ... A voir ! Vraiment "COOL ", ce film ! "

Très bon moment passé...le bruitage, mm les coups de feux axés en rythme avec la musique ! balaise !!!! courses poursuites, humour, action, tout d un bon film !