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    Baby Driver
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Baby Driver" et de son tournage !

    Caméo vocal

    Comme bien d'autres réalisateurs - Tarantino ou Nicolas Winding Refn - Edgar Wright cite The Driver comme principale inspiration pour Baby Driver. En effet le réalisateur s'est impregné du polar de Walter Hill dont il a relu le script avant même l'écriture du scénario de Baby Driver. Il s'est par ailleurs offert un vrai plaisir de fan en invitant Walter Hill sur le projet, lui donnant un caméo vocal avec le rôle du traducteur à la fin de son film.

    Faux-semblants

    Pour créer le rôle de Baby, Edgar Wright s’est imaginé une variation sur les personnages ténébreux ou mutiques personnifiés par Clint Eastwood et Steve McQueen, tout en s’attachant à montrer que ce n’est qu’une façade. Il explique : "De prime abord, on rencontre un jeune homme qui assure dans son métier, mais très vite on découvre le vrai Baby. Le fait qu’il soit si doué pour cette profession qu’il ne devrait pas exercer crée une dichotomie très intéressante".

    Tragédie masquée

    La musique choisie par Baby est, selon Edgar Wright, révélatrice de la double-personnalité du héros. Le fait qu’il écoute de la musique à plein volume pendant ses missions a peut-être l’air cool, mais cela masque en réalité une déficience liée à une tragédie. Le cinéaste raconte : "Il souffre d’un acouphène, un sifflement constant dans l'oreille causé par un accident de voiture survenu lorsqu’il était enfant. Cela ne l’incite pas à parler car les gens qui souffrent de troubles de l’audition sont parfois peu à l’aise avec la parole. Pour noyer ce sifflement, il écoute donc de la musique. C’est une sorte de doudou qui tourne à l’obsession. Il doit littéralement mettre toute sa vie en musique parce qu’il est incapable de faire quoi que ce soit sans elle". Selon la productrice Nira Park, "le film n’est pas seulement mis en musique parce qu’Edgar aime la musique, c’est un moyen de placer les spectateurs dans la peau du personnage principal pour leur faire découvrir le monde à travers son regard… et ses oreilles. Pour surmonter son passé traumatique, Baby se distancie du monde qui l’entoure en écoutant constamment de la musique sur des iPods volés".

    Comédie musicale postmoderne

    Bill Pope, le directeur de la photographie du film et collaborateur de longue date d’Edgar Wright, déclare : "Baby Driver est une comédie musicale postmoderne. Il n’y a donc ni chansons, ni numéros dansants, mais le film est rythmé par la musique". Depuis ses 21 ans, âge où il a découvert Bellbottoms de Jon Spencer Blues Explosion, Wright rêvait de filmer une course-poursuite en voiture sur ce morceau.

    Chorégraphies millimétrées

    L’une des séquences les plus impressionnantes du film a été tournée dès le premier jour du tournage. Le chorégraphe Ryan Heffington raconte : "Il s’agit d’une scène tournée en une seule prise dans laquelle Baby parcourt trois pâtés de maison en plein cœur de la ville. Chaque passant, serveur, enfant ou chien qu’il croise suit une chorégraphie millimétrée. C’est une sorte de réalité alternative où tout a l’air vrai mais où tout est en fait chronométré et synchronisé".

    Musique au coeur

    Quatre ans avant le début du tournage principal, Edgar Wright et le monteur Paul Machliss ont en effet rassemblé une playlist de plus de 30 titres qui ont inspiré le scénario du film. Le réalisateur explique : "La musique a toujours fait partie intégrante de mon travail, mais j’ai eu envie d’aller encore plus loin en mettant en scène un personnage qui en écoute constamment". Ansel Elgort a d'emblée pris conscience du caractère singulier du projet. Il raconte : "Le scénario m’a été remis sur un iPad qui contenait de petites émoticônes aux couleurs du film sur lesquelles on pouvait cliquer pour écouter la musique qui accompagnerait les scènes. La musique était le moteur du scénario, comme c’est le cas dans le film. En le lisant, on pouvait déjà se faire une idée du tempo des scènes."

    Des braquages plus vrais que nature

    Pour les scènes de braquage, le réalisateur a fait appel au consultant technique Joe Loya qui, au début des années 90, a été condamné et emprisonné pendant sept ans pour le cambriolage d’une banque. Joe Loya est l’auteur de The Man Who Outgrew His Prison Cell: Confessions of a Bank Robber, qui a poussé Edgar Wright à le rencontrer.

    Le plein de leçons

    Ansel Elgort et Edgar Wright se sont particulièrement bien entendus en raison de leur amour commun pour la musique. Elgort a toutefois dû mobiliser d'autres compétences : "Comme il sert de chauffeur à des braqueurs de banque, il a fallu que je prenne des leçons de pilotage, et comme son père adoptif est sourd, j’ai dû apprendre la langue des signes. Et puisque la musique est le moteur de sa vie, la danse et la chorégraphie ont donc constitué un défi supplémentaire", déclare l'acteur.

    Jon Hamm sinon rien

    Le seul rôle du film écrit avec un acteur en tête était celui de Buddy, qu’Edgar Wright réservait à Jon Hamm. La star de Mad Men a en effet participé à la toute première lecture du film en 2012. Jon Hamm explique : "Je connais Edgar et admire son travail depuis longtemps. Il m’a demandé de participer à la lecture de la première version du scénario et j’ai immédiatement été séduit par le projet. C’était cinq ou six ans avant le tournage. Je suis tout de suite tombé sous le charme du script, j’étais convaincu qu’il s’agissait d’une idée intéressante qui pourrait donner quelque chose d’incroyable [...] Depuis Mad Men, je cherche à incarner des personnages à l’opposé, ou tout du moins différents, de Don qui était très propre sur lui et élégant, même s’il avait aussi un côté sombre. Et Buddy illustre bien le changement auquel j’aspirais".

    Vrais zikos

    Edgar Wright a rassemblé plusieurs stars du rock qui font de brèves apparitions dans le film. On peut reconnaître entre autres Jon Spencer – dont le titre Bellbottoms occupe une place prépondérante dans le film – Big Boi, Killer Mike, Sky Ferreira (qui tient le rôle de la mère de Baby dans un flashback) et Paul Williams. Edgar Wright commente : "J’ai pensé qu’il serait amusant de faire intervenir des musiciens dans le film en raison de la place qu’y tient la musique".

    Appel à un ami

    Baby Driver est un film d’action qui repose entièrement sur la musique ; c’est elle qui est le moteur de l’histoire. Les courses automobiles et les fusillades sont ainsi réglées sur la musique ; il était donc nécessaire de faire appel à un chorégraphe. Plus connu pour son travail sur les clips vidéo de Chandelier de Sia et We Exist d’Arcade Fire, Ryan Heffington a accepté de relever le défi et de participer à son premier film.

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