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    Les Filles au Moyen Âge
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Découvert totalement par hasard les filles au Moyen Âge est un film rare, unique en son genre dans la forme, sa beauté et surtout son message qui déplaira à bon nombre de personnes.
    Le film commence en montrant des garçons qui jouent à Skyrim et qui ne veulent pas jouer avec les filles. Les garçons racontent comment se payer une belle épée dans le jeu et parlent de kidnapper les jeunes filles pour en exiger une rançon (si on peut vraiment faire ça dans le jeu je suis prêt à réévaluer mon opinion sur le jeu), mais les filles elles veulent jouer aux princesses sans pouvoir qui se font délivrer par un chevalier dehors, jouer en vrai.

    Et c'est là qu'intervient Lonsdale, grand-père d'une des filles qui veut raconter que le Moyen Âge ce n'était pas ce que l'on croit, que c'était très différent et d'une certaine manière bien mieux que la Rome Antique et que la Renaissance, notamment en ce qui concerne le traitement des femmes. Et là j'ai eu peur d'un film féministe totalement bateau qui enchaîne les clichés et lieux communs "ouin ouin on a oublié untel qui était une femme importante vilain patriarcat". Mais c'est tellement différent, tellement plus intéressant que ça.
    Et je pense que c'est parce qu'il est plus intelligent que ça, qu'il est exactement sur la ligne que je défends politiquement, peut-être naïvement, qui doit être détesté par les féministes.
    Alors je ne connais la rigueur historique du film, mais bon lorsqu'on parle de l'an de grâce 17 à la fin de l'Empire Romain, bon on se doute que ça ne va pas être très factuel...

    Le film plonge donc ses enfants dans le Moyen Âge où ils sont vaguement déguisés en chevaliers, en gente dame et on leur fait jouer des histoires où l'on apprendre que la lapidation est démocratique car tout le peut participer (c'est une boutade qui m'a fait rire dans le film), mais surtout que contrairement à ce que les féministes et le gens en général croient le christianisme n'a pas été une plaie pour les femmes. On évoque le passage de la lapidation de la femme adultère dans la Bible, mais aussi le fait que si les hommes tiennent de Jésus, les femmes elles doivent tenir de Marie, donc de la mère de Dieu, ce qui les conduit à être plus respectée que durant l'Antiquité romaine.

    Le film enchaîne donc les exemples où les femmes inventent des choses, découvrent des choses et ne sont pas les petites choses éplorées que les féministes voudraient bien nous faire croire, où elles ont été dominées jusqu'à nos jours. Chaque scène est à la fois drôle et touchante, parce qu'à chaque fois il y a une idée de mise en scène, la caméra qui suit Clovis qui tabasse ses ennemis, la fausse interview de Charles VII, mais aussi sur la fin le retour à la modernité qui se fait par un retour à la couleur totalement mortifère.

    Le film montre quand même les dérives des femmes, notamment celles qui abusent de leurs pouvoirs sur les hommes : "je t'accepte dans ma couche si tu me ramènes le Graal", le tout pendant qu'elles avaient plusieurs amants. Une manière très polie d'éconduire un amoureux trop embêtant et bien gentil (les femmes actuelles ne font pas autre chose, c'était le shit test de l'époque).

    Mais là où le film devient réellement sublime c'est avec la mélancolie de la fin, à partir de la capture de Jeanne d'Arc. Parce que Hubert Viel, le réalisateur ne semble pas être un grand amateur d'un pouvoir centralisé, au contraire, il aime les petites communautés autonomes, respectueuses et pieuses. Et il voit donc d'un très mauvais œil le pouvoir central qui conduit à imposer des règles au détriment du local... et il fait le lien fatalement avec la monoculture, la finance, le béton, les zones commerciales etc.

    C'est certes très naïf, mais il n'empêche qu'une cathédrale c'est plus beau, plus important qu'une tour dans le quartier de la Défense.

    Pour s'éviter d'être totalement déprimant, le film s'autorise un espoir, que quelque chose survive et que tout ne soit qu'un éternel recommencement et qu'un jour viendra peut-être où la tradition resurgira et l'on créera à nouveau des choses belles...

    Ce qui pose problème pour beaucoup dans le film c'est l'importance de la religion, les féministes n'ont pas envie de savoir que la condition des femmes s'améliore avec le christianisme, les marxistes, les anarchistes n'ont pas envie d'une société où l'autosuffisance alimentaire est atteinte par des groupes d’individus pieux. et c'est ça qui est dommage, c'est qu'ils n'ont pas compris que cette piété, que cette tradition permettait de créer une culture, un respect, qui s'oppose au capitalisme, à l'uniformisation totale de toute chose sous la forme de parking, de centres commerciaux et de lotissements sans âme où tout se ressemble.

    On a un grand film, naïf certes, mais qui conserve un charme fou, une vitalité et surtout un regard très critique sur le monde d'aujourd'hui... où l'éloignement de la piété est le début de la consommation et de la superficialité... où les capacités individuelles à être des gens épanouis ne sont pas mise en avant et ces gens qui sauraient tout faire, toucher à tout, être capable de plein de choses sont justes broyés par des emplois précaires...
    Quiouchon
    Quiouchon

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2016
    C est intelligent, drôle, très original, le jeu des enfants très " deuxième degré " mais tout à fait convaincant . L aspect historique très bien traité. On passe un excellent moment, chaque scène nous étonne et nous ravi. Un vrai régal.
    Merci pour ce joli film.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    "Deux étoiles" (d'encouragement). Pour le fond du propos, qui apprend sans doute à beaucoup, victimes de la non-instruction scolaire (phénomène en développement exponentiel - en "histoire de France", surtout : pensez donc, enseigner que notre pays et sa civilisation sont nés avec le baptême de Clovis...), sur le statut et le rôle (enviable) de la femme aux temps médiévaux (très largement sous l'influence du catholicisme, et donc du culte marial). La Révolution de 1789, entre autres méfaits, marquera ainsi une forte régression pour la femme, au global (que l'on songe, par exemple, que les commerçantes et artisanes d'Ancien régime participaient à la vie de la cité, et votaient dans ses instances représentatives.... le retour de la citoyenne, ce sera, en France, pour... 1944..). Mais si la forme, en soi, n'était pas une mauvaise idée (sous la houlette d'un aïeul débonnaire et cultivé, des pré-ados comprennent, et apprécient, la vie des "Filles au Moyen-Âge", en jouant des saynètes ad hoc), le procédé (pour cinéaste fauché) touche très vite à ses limites, surtout défendu par des gamins qui (à une exception près), ânonnent lamentablement des répliques (même "adaptées" avec un langage "contemporain"), qu'ils ne comprennent visiblement que fort approximativement.... L'indulgence du spectateur a ses limites. Lisez plutôt Régine Pernoud...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2016
    Quel drôle d’objet que ce film d’Hubert Viel. Sous ses airs amateurs, Les filles au Moyen Âge est un film pour enfant tourné par des enfants. Mais en vérité, ce long-métrage en noir et blanc est un pamphlet sur l’Histoire des femmes. En effet, l’image qu’on leur donne aujourd’hui dans les jeux vidéo médiévaux ou tout simplement ce qui se dit, n’est pas tout à fait vrai. Les femmes n’étaient pas toutes des esclaves. Bien au contraire, nombreuses sont celles qui ont construites la France. Jeanne d’Arc qu’on connait tous, mais aussi Héloïse d’Argenteuil, Aliénor d’Aquitaine ou encore Hildegarde de Bingen, sont des femmes qui ont exercé un pouvoir. Mais la guerre de Cent ans opéra comme une marche arrière pour leur condition. Les filles au Moyen Âge est donc un petit bijou qui nous raconte ce passé oublié avec poésie et humour.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Luc H.
    Luc H.

    20 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    Un très beau film majoritairement en noir et blanc, tourné en 16mm, et dont le casting est presque entièrement composé d'enfants. En nous replongeant dans le temps moyenâgeux, le film nous révèle des choses encore inconnues jusqu'à aujourd'hui concernant les conditions de la femme. A même en faire douter le producteur qui, en lisant le scénario, ne pensait que ce qui est conté est vrai. Un plaisir pour les yeux et pour les oreilles. A voir absolument lors de sa sortie officielle.
    Film présenté en Compétition Longs-métrage au Fifib 2015 (Festival International du Film Indépendant de Bordeaux)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 octobre 2016
    Ce film sort du tout venant du cinéma français. Il s'appuie sur un esprit original et propose un vrai point de vue. C'est suffisamment rare pour être souligné. Cela dit, une fois qu'on est entré dans cet univers et ce fameux point de vue original, on s'ennuie un peu. Reste que je préfère voir ce genre de film plutôt que d'autres productions hyper attendues.
    Spe64
    Spe64

    24 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2015
    Vu au FIFIB 2015, lors d'un anniversaire d'une fillette d' une dizaine d'années, les garçons préférant jouer à la console plutôt qu'avec les filles, elles se laissent conter une histoire par le grand père et s’imaginent à la place des personnages racontés par celui ci, la couleur laissant la place au noir et blanc...
    Les filles au moyen âge est un jolie conte touchant et drôle remontant le temps et déroulant les époques par chapitres jusqu’à nos jours, principalement axé sur la condition de la femme comme un ode au féminisme, c'est très réussi.
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Quelle jolie idée que de faire de l'Histoire un jeu. Des enfants jouent, ils jouent des rôles, dans lesquels ils donnent vie à la narration d'un vieil homme. Un grand-père raconte le moyen-âge, il décrit la société d'alors, les liens de pouvoirs et la place, qu'y occupent les femmes. Michaël Lonsdale est magnifique. Avec légèreté et humour, Hubert Viel nous promène dans l'univers médiéval avec talent.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2016
    « Les Filles au moyen âge », le second long métrage de Hubert Viel, nous fait revisiter – ou mieux découvrir - l’importance des femmes au cours de l’histoire de France de la période gallo-romaine à nos jours et ce à différents niveaux : émancipation des femmes ; rôle dans l’éducation et la santé... et aussi rôle économique avec un saisissant raccourci de Jacques Cœur, le Grand Argentier de Charles VII, à notre monde actuel. Malgré son nom, ce premier ministre des finances avait créé l’impôt et le commerce « libéral », et convaincu le roi à prendre comme maitresse, Agnès Sorel. C’est pour Hubert Viel, le début du déclin des femmes désireuses de continuer de vivre en autarcie dans leur potager.
    La forme du film est singulière puisque les acteurs sont des enfants à qui Michael Lonsdale, raconte avec sa voix envoutante, l’histoire de ces femmes. Le début du film mime une série télévisée filmée en 16 mm en format presque carré et en noir et blanc, avec des scénettes presque simplistes. Il atteint ensuite une autre dimension pour aboutir au monde moderne où apparait la couleur, avec in fine la nostalgie d’une époque révolue voire une critique de notre société sous l’emprise du libéralisme et devenue sans « charité ».
    Le film est fortement baigné par le christianisme que la personnalité de Michael Lonsdale depuis « Des hommes et des Dieux » (2010) vient renforcer. Ceci m’a un peu gêné au début mais il est clair que la chrétienté puis l’alliance entre le pouvoir et l’église via la royauté de droit divin, ont profondément marqué notre histoire … ce que nous avons parfois du mal à intégrer de nos jours. Le film va bien au-delà de la simple charité chrétienne et véhicule un besoin d’humanisme et de partage.
    Le message est très pertinent et le fait d’avoir pris comme acteurs des enfants apporte de la fraicheur et une note de naïveté, voire d’espérance (l’avenir est aux jeunes ?) au message. La gravité des dialogues est souvent désamorcée par les propos des enfants ou des expressions contemporaines.
    Bref un film dont la forme (imposée par le petit budget) peut dérouter mais dont la lecture véhicule des réflexions pertinentes sur les femmes et sur notre société … un film à voir comme très souvent les films produits par Potemkine !
    Hortense H
    Hortense H

    11 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juin 2017
    Dommage d'avoir choisi le noir et blanc pour exhorter le spectateur à la croyance en sa diégèse. La couleur des plans de l'époque contemporaine est très réussie avec des tonalités rompues contrecarrant l'aspect élitaire du noir et blanc. Hubert Viel s'inspire d'un ouvrage historique de Régine Pernoud et compose une sorte de medley en choisissant des personnages imaginaires et réels (Hildegarde de Bingen, Jeanne d'arc), incarnées par des fillettes. L'âge d'or du Moyen-Age se révèle être féministe et la démonstration pédagogique escomptée manque d'approfondissement. On se demande quel est le public visé, écoliers, souverainistes bobos...Le film ne manque pas de charme, mais peut-être de finitude.
    Mc Fred Prod
    Mc Fred Prod

    5 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    En noir et blanc, d’un non-conformisme jubilatoire, ce second film d’Hubert Viel, nous emmène au Moyen-Âge, en ces temps où la femme était Reine.
    Raconté par Mickaël Lonsdale et Joué par des enfants, ce film est un régal, bien écrit et joué avec un naturel espiègle, il nous amène un grand bol d’air.
    Très doctement documenté, notamment apuprès d'historiens reconnus comme Jacques Heers ou de Régine Pernoud : "la femme au temps des cathédrales", ce film nous plonge comme en un bain de jouvence, dans ces temps ou la femme, héritière de "Marie, mère de Dieu" était au minimum l'égal de l'homme, et bien souvent supérieure.
    Petits regrets esthétiques :
    - le réalisateur a choisi le format 4 x 3, (vous savez, celui des premiers camescopes ou de la télévision de papa) cela donne un petit côté viellot parfaitement inutile.
    - le choix du noir et blanc est une excellente idée. Ce format permet des images qui peuvent être intemporelles et sublimes, si on attache un peu de soin à la photo et aux cadrages. On reste sur sa faim, car visiblement Huebert Viel ne s'est pas soucié de cet aspect.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2018
    Ce n'est pas vraiment une comédie, c'est un conte où les acteurs sont des enfants, le narrateur est Michael Lonsdale sur un décors moyenâgeux et sur fond d'histoire de France. Un beau film pour un retour à l'enfance, sympathique.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    C'est une mauvaise fable mêlant histoire et enfance que nous propose Hubert Viel dans son curieux long métrage Les Filles au Moyen Âge. Le film s'ouvre dans un salon où trois petites filles tentent désespérément de convaincre trois petits garçons de venir jouer avec elles. Mais ces derniers les ignorent leur préférant un jeu vidéo dans lequel ils incarnent des chevaliers. Leur but enlever les femmes de paysans afin de leur demander des rançons. Désabusées les fillettes vont alors trouver leur grand-père (Michael Lonsdale) qui se propose de leur raconter le parcours des femmes au Moyen-Age dont le rôle a été bien plus important que celui rapporté dans ce film. Alors l'histoire bascule et les enfants se retrouvent à incarner les personnages historiques tout au long du récit du vieil homme. De la fin de l'Empire romain à Jeanne d'Arc en passant par Jesus Christ ils se glissent avec une candeur enfantine dans la peau de ces héros ce qui offre au spectateur un décalage humoristique aussi mauvais que dans les films des Monty Python et qui n'a rien a voir avec la réalité historique...
    guillermo_go
    guillermo_go

    37 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2016
    On rit beaucoup, on apprend encore plus, un conte subversif et fun qui donne un écho très actuel aux impasses sociales de notre époque soit-disant humaniste
    Le film, composé de nombreux tableaux, multiplie les personnages au fil des siècles, on traverse des décors naturels lumineux en compagnie de théologiens et des rois complètement à l'ouest, un Clovis barbare représenté façon FPS, un Charles X couard et coureur, et même un DRH de la grande distribution pas moins à côté de la plaque
    En face d'eux, on croise la polémique astronome Hildegarde de Bingen qui esquisse du Newton avant l'heure, la guerrière déterminée Jeanne d'Arc (attention révélation choc), des nonnes enseignant la poésie dans les écoles publiques ou des pharmaciennes en charge de leur coopérative bio indépendante...
    On pense au ton imaginatif du DA 'Il était une fois La Vie', à la délicatesse de Rohmer, à l'énergie impertinente des kids de 'Génial, mes parents divorcent', et aux héroïnes libertaires de Hayao Miyazaki
    En l'an de grâce 2016 désapprenez ce qu'on vous a dit à l'école et redécouvrez l'Histoire racontée par la voix de miel unique de Michael Lonsdale
    Le tout porté par une BO orchestrale/électro magique
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Beau concept: une manière ludique de conter l'histoire comme une matière vivante en la laissant ouverte sur un présent mélancolique et un futur plein d'espoir. Si le film hésite entre théâtre d'enfants et dialogues plus écrits, enlevant un moment à l'un sa spontanéité et à l'autre sa finesse, il trouve sa force dans l'élan finale, fuite hors des époques, des âges, des genres et des vérités.
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