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    Ce Sentiment De L'Été
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    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Quelle déception ! Un film ennuyeux au possible. Vu le sujet, ce film aurait dû dégager beaucoup d'émotion : ce n'est pas le cas !
    Cine vu
    Cine vu

    123 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Un film qui porte joliment bien son titre
    Les saisons sont aussi des sentiments et ce film nous le rappelle de belle façon.

    Berlin, Sasha décède brusquement, Lawrence son compagnon, fait ce qu’il peut de son chagrin, de sa douleur, de ce vide brutal. Il est interprété par Anders Danielsen Lie, déjà vu dans le très fort « Oslo 31 août ». Il donne à son personnage intériorité, finesse et intensité.

    Il y a aussi la famille : la sœur jouée par la subtile Judith Chemla, les parents Féodor Atkine et Marie Rivière; deux figures Rohmériennes et c’est tout sauf un hasard!

    Voici donc un film sur le deuil et ses douleurs, de prime abord, puis on entre dans un film qui nous parle surtout du lien; des liens en fait que l’on tisse au cours d’une vie. Le lien amoureux, le lien amical ou celui toujours plus compliqué du lien familial. Au gré de nos rencontres quels tisserands sommes-nous, avec l’écheveau de nos vies? Que gardons-nous? que détruisons-nous?
    Qu’oublions-nous?

    Ce film est un tissage de charmes, par ses personnages, par ses comédiens, par sa lumière puisque Michael Hers choisit l’été, quand le soleil ouvre le film, entrant par la fenêtre. Le charme des villes aussi, à travers ses parcs. Et le film a donc le charme de la délicatesse.

    Mikhaël Hers confirme (j’avais déjà beaucoup aimé son moyen métrage « Primerose hill ») un talent particulier avec une petite musique de cinéma bien à lui.
    labellejardinière
    labellejardinière

    71 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    En fait de "sentiment", on a surtout celui d'une magistrale supercherie, quand on visionne ce machin. N'est pas Rohmer qui veut, M Bidule Chose.... Distribuer Marie Rivière ou Féodor Atkine ne suffit pas à accréditer une quelconque filiation ! Cette variation en boboland (avec "héros" fantoches et silhouettes de complément grotesques - à l'image de Kalfon perruqué....) pour 3 métropoles : quel ennui, quel vide...... Consternant !...
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    11 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2016
    Un joli film sur l'absence, tourné en super 16, Mikhäel Hers, pour son deuxième long métrage, réussit à exprimer la tendresse, la nostalgie, l'absence, la mélancolie avec pudeur, silence et finesse. Dans une retranscription aseptisée et douce de Berlin, Paris et New York, l'ensemble, bien que poétique, manque malheureusement de rythme et d'émotion.
    Sandra
    Sandra

    27 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2016
    Je me suis profondément ennuyée ! Tellement ennuyée que je suis partie avant la fin du film ... Au bout d'1 heure, je n'en pouvais plus de lassitude tellement il n'y a pas d'action, tellement tout est lent, tellement tout est dans le non-dit ... Pourtant le sujet du film m'avait plu mais je n'avais pas pensé qu'il serait traité de cette manière.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 février 2016
    Dans le nouveau film de Michael Hers, on retrouve Anders Danielsen Lie. Depuis le début de sa carrière, il n'est pas un simple acteur. Il est un phénomène assez rare dans l'histoire du cinéma. Il incarne un effet de montage. Une partie de la grammaire cinématographique. Avec son visage sage sans aspérités, il est la plaque sensible parfaite de l'effet Koulechov. Son jeu se limite à une seule expression, une mine stoïque, que l'on pense deviner triste. Son visage paraît être né pour ça. Comme celui de Bill Murray est fait pour incarner la dépression. Les énigmatiques yeux d'Anders apportent la part d'abstraction qui fait la modernité du geste. Avant, cet effet de style russe apportait une réponse. On voyait un acteur, puis un poulet rôti, l'acteur avait faim. On voyait un acteur, puis une femme, l'acteur avait faim. Maintenant ce qui se dresse devant ses yeux, ce n'est plus une réponse, mais un doute.

    Déjà, dans Oslo 31 août il engageait sa mono expression pour incarner un junky qui rentrait de cure de désintoxication. Dans les vapeurs des nuits nordiques, il était confronté aux fantômes de sa vie antérieure, les tentations lui tendaient les bras. À chaque fois, un plan avec au centre ses yeux comme deux billes de doute, auquel s'ajoutait un plan sur tout ce qui lui a manqué en cure. Une fille trop blonde, un alcool trop fort, un pote trop camé. Mais impossible de savoir si pénétrer ce contrechamp c'est reprendre goût à la vie ou en éviter les pièges.
    Dans Ce sentiment de l'été, il doit faire face à la perte de sa compagne. On voit l'évolution du deuil durant les trois étés qui suivent la mort. Du sien évidemment, mais aussi celui de la soeur de la jeune femme, Zoé et de leurs parents. Sa vie éparpillée géographiquement entre New York sa ville natale, Paris ou il a rencontré sa femme et Berlin ou il vit. Avec le minimum de mots, des larmes retenues impossibles de dire s'il se remet ou pas. Avec son visage impassible auquel se collent les villes comme des tableaux abstraits, il reste une énigme. Qu'en pense-t-il de ces cités qui s'étendent sous ses yeux ? À force l'effet Koulechov se dispense du contre champ. Il est compris dans le paysage urbain qui défile au second plan. La question et son absence de réponse sont réunies.
    La suite...
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    277 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juin 2020
    Comment peut-on avoir envie de faire (ou de produire) et aussi de voir un film aussi VIDE ? Seul évènement en tout et pour tout : une jeune femme qui n'aurait pas dû mourir (parce qu'elle est jeune, qu'elle n'est pas malade, qu'elle semble même être heureuse) tombe dans un parc, à BERLIN, puis quelques heures de comas après : hop ! Donc elle meurt. À partir de là, plus RIEN ne se passe sauf une observation complaisante de la "douleur" de ses proches : son petit ami (Anders DANIELSEN LIE, insupportable avec sa même tête figée bouche ouverte, du début à la fin), sa sœur (Judith CHEMLA, qui serait bonne si on ne lui faisait pas dire des dialogues sans intérêt), sa mère (Marie RIVIÈRE, égale à elle-même, version pudique). Et je mets "douleur" entre guillemet, car en réalité, ces gens-là ne souffrent pas, non. Ils pleurnichent, ils blablatent (donc un film sans action, mais aussi sans aucune parole touchante ou un peu nourrissante : belle prouesse !). Ils regardent surtout leur dite-douleur comme autant de narcisses qui se regardent le nombril. Moralité, ils font du surplace, tous ces proches, et nous avec ! // Par-dessus ça, le côté cosmopolite & snob du film est particulièrement irritant. Car BERLIN, donc, au début (le 1e été), puis PARIS (le 2e) et enfin NY (le 3e et dernier été, celui où — miracle d'événement — le petit ami est apte à commencer une nouvelle histoire amoureuse, sans que l'acteur se départisse pour autant de sa mine figée, tel un poisson mort d'amour dans un marais desséché). // En conclusion, nul doute : ce film est bien un film de bobos qui n'ont strictement rien à dire. Merci beaucoup ! 1,5 étoile pour l'effort des acteurs, la lumière. C'est tout.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2016
    Le sujet du film : le travail de deuil autour du décès d’une sœur, d’une fille et surtout d’une amoureuse en trois actes… sur trois étés. J’aurais aimé adorer ce film. Délicat, truffé de silence qui en disent long ; plus qu’un film, c’est un voyage sensoriel et mélancolique. La mise en scène est fluide, les ellipses claires ; tout pour nous accompagner durant 1h45 durant l’été du décès de Sasha et dans les deux suivants. Intimiste, mais surtout d’une gentille langueur mais finissant par être monotone. Trop long pour éviter l’ennui, mais paradoxalement trop court pour entrer en relation avec les personnages et développer l’empathie chez le spectateur. L’enthousiasme de la première demi-heure se délite gentiment et doucement durant une heure à l’image d’un récit trop pauvre. Au final, un goût d’inachevé. Et en aparté, la présence de certains personnages dans le récit reste une énigme : qui est Anouk par rapport à Sasha ? Et qu’apporte JP Kalfon en travesti ?
    Dommage, l’intention était bonne.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    62 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Ça commence à Berlin, par une belle soirée d'été… Alors qu'elle rentre retrouver son compagnon après une journée de travail, Sasha s'écroule dans un parc. Son décès foudroyant et inattendu va bien sûr provoquer un violent séisme dans le cœur et la vie de ceux qui l'aimaient. Le récit s'attache plus particulièrement à Lawrence (l'amoureux meurtri) et Zoé (la sœur) qui vont, par la force des choses et l'amour qui les liait à la disparue, se rapprocher, se souvenir et se soutenir, de loin en loin, de Paris à New York. Porté par la grâce inouïe de ses deux acteurs principaux (Anders Danielsen Lie -vu dans "Oslo 31 Août"-, intense et touchant et Judith Chemla, lumineuse), le film explore avec une délicatesse infinie les tourments de l'âme, le deuil, la détresse insondable face à la perte, la douleur de l'absence et le long chemin qu'il faut parcourir pour revenir à la vie. La première partie, située chronologiquement un an après le drame, décrit cet état de demi-conscience où la plaie toujours à vif revient par à-coups vous tirer les larmes et où le chagrin entrave encore les vies bouleversées. Le rythme du film s'en ressent un peu et la lassitude pointe parfois, comme celle qui étreint les personnages. La deuxième se déploie à New York deux ans plus tard où Lawrence reprend un peu d'élan et sourit à nouveau. Tout est enfin envisageable, même le bonheur. Le tempo s'accélère, la musique revient, les rencontres et les rires s'immiscent pour de bon. Ce retour progressif à la lumière est finement dépeint, par petites touches sensibles, sans cris et sans pathos, comme cette mélancolie paradoxale du temps qui passe où chaque seconde éloigne de l'époque où la vie était légère tout en vous rapprochant de celle où la peine ne sera plus. J'ai aussi beaucoup aimé le grain si particulier de l'image qui donne aux villes et aux visages un relief inédit, un charme indéfinissable.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2016
    "Ce sentiment de l’été", c’est d’abord la nostalgie de ce qui était et qui n’est plus. "Ce sentiment de l’été" est un très beau film lacanien sur le "travail de deuil". Sur le chemin de son bureau, Sasha, trente ans à peine, tombe, terrassée par un mal dont on ne saura rien (AVC ? crise cardiaque ?). Son décès subit laisse en miettes un compagnon et une sœur cadette qui doivent lentement réapprendre à vivre. Le film annonce leur inéluctable rapprochement mais son épilogue nous évitera cette conclusion cousue de fil blanc.

    "Ce sentiment de l’été", c’est aussi, comme Conte d’été de Rohmer, au pied de la lettre, un film de saison. Son histoire se déroule l’été, à trois ans d’intervalle, dans trois villes différentes : Berlin où Sasha travaillait, Paris où sa sœur habite et New York d’où son compagnon est originaire.

    L’originalité assumée du scénario tient dans cette tension : comment filmer la mort dans la torpeur estivale ? comment filmer le deuil dans la liesse vacancière ? Avec une grande subtilité, Mikhaël Hers parvient à maintenir son film sur un fil. Le fil paradoxal d’un chagrin lumineux et d’un retour à la vie nostalgique.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2018
    J'avoue que ce genre de tragédie bobo me passe un peu au dessus de la tête, moi qui pensais qu'à la base le film serait dans la lignée de Rohmer (surtout qu'il y a Marie Rivière) mais on est plus dans du Linklater, nous abreuvant de musique extradiégétique avec cette tendance à délaisser la sincérité de cette histoire d'étapes de deuil. Du coup les personnages ne m'ont pas vraiment touché, sauf peut être durant la dernière partie où il y a une belle scène entre Lawrence et Zoé après leur sorte de jeu de paume, j'aime les actes manqués dans les romances, et là ça marche bien, surtout pour ensuite laisser le destin tracer sa route. Disons que j'en sors mieux que je n'y suis entré, mais globalement je suis resté sur le bas côté.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    217 abonnés 2 856 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    Prendre un somnifère ou regarder ça c'est du kif kif ! Déjà il faut attendre 10 minutes pour entendre le son d'une voix puis cela s'arrange un peu mais rien de bien palpitant.pour autant. La fin est tout aussi inintéressante que le début et voulà comment perdre 1h40 ! Un film bobo et insipide !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 février 2016
    Film tout en retenue, Ce sentiment de l'été a le mérite de sortir du lot. Seulement, sortir du lot ne fait pas forcément un bon film. Pas ici, en tout cas... Mikhaël Hers, avec une approche très contemplative, lasse très vite.
    PLR
    PLR

    406 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2016
    Un deuil qui au rythme de trois été successifs s'éloigne peu à peu, tout en restant en arrière plan. Voilà pour le fil conducteur de cet étrange scénario. Absence d'action, de rebondissements, d'intrigues, de conflits... au risque de voir le spectateur se lasser ou s'endormir. Et pourtant il se dégage quelque chose. Difficile à exprimer, mais le spectateur se sent associé au clan des personnages, vit avec eux, à leur rythme. De manière discrète, réservée... comme un ami de la famille craignant d'être maladroit. Cela dit ce n'est pas un film grand public. Pour citadin bourgeois de la classe moyenne bien payé et au mode de vie décontracté (bobo quoi !). Ou pour cinéphile averti.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2016
    Deuxième long-métrage de Mikhaël Hers, "Ce sentiment de l'été" est l'histoire d'un deuil. Quand Sasha, 30 ans, décède brutalement au beau milieu de l'été dans un parc à Berlin, son petit ami Lawrence et sa sœur Zoé doivent faire face au deuil. Ces deux êtres se rapprochent à la faveur de trois étés, à Berlin, Paris et New York. Trois étés qui permettent à la narration de faire des bonds dans le temps afin de nous montrer les protagonistes gèrent leur chagrin et mènent leur vie face à cette absence laissée par Sasha. A travers ces ellipses, le film nous montre le temps qui passe et la vie qui finit toujours pas reprendre le dessus. La force du film, c'est dans la façon dont il dépeint à la fois le deuil et la vie, sans jamais de lourdeurs. Se déroulant uniquement l'été, "Ce sentiment de l'été" a des allures de ballade mélancolique à travers des fragments de vie. Comme les personnages, on se laisse porter par des sentiments ténus mais bel et bien présents, palpables sans jamais qu'ils aient besoin d'être nommés. A travers ces fragments, le film semble aérien et léger malgré la lourdeur du chagrin qui empêche ses protagonistes d'avancer pendant un moment. Très joli dans son image au grain particulier, "Ce sentiment de l'été" parvient à mettre la main sur des émotions difficiles à exprimer, le tout en suivant de près ses personnages, interprétés par deux acteurs discrets mais à la composition pleine de fragilités. Presque trop poétique pour sembler réaliste, le film dépeint à merveille le sentiment qui peut nous envahir suivant l'arrivée de telle ou telle saison et des souvenirs que celles-ci ravivent. L'été, période estivale joyeuse, se retrouve ici marquée par le chagrin mais c'est aussi par l'été que les personnages réapprendront à vivre dans des scènes anodines mais touchantes. Si "Ce sentiment de l'été" semble parfois aussi impalpable que les sentiments qu'il exprime et qu'il n'échappe pas à la démonstration parfois illustrative, il va chercher en nous une tristesse infinie qui bouleverse et nous ramène à notre condition si simple, mais si précieuse, d'êtres vivants avec une justesse rarement vue au cinéma.
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