Avis : Ninja Turtles 2 - Page 4

Des bonnes vannes bien placées qui n'en font pas pour autant le blockbuster de l'été. Un agréable divertissement tout de même !

Vu en avant première j'ai beaucoup apprécié ce deuxième volet, de nouveaux personnages et une avalanche de nouveaux personnages, un concentré d'action avec toujours autant d'humour, un meilleur volet que le premier !!

Attention, les Tortues Ninjas reviennent! Toujours plus averti, le public veut être ètonnè! Pauvre Ninja Turtles, condamnè à toujours plus d'acrobaties! Au dèbut, ils èpatent leur monde en se jetant d'un building new-yorkais! Puis ça dèroule, de l'action non stop et des F / X qui n'ont pas peur de faire dans la surenchère! Après le carton au box-office US de l'indiffèrent et premier du nom "Ninjas Turtles", il ètait èvident qu'une suite voit le jour! Sortie durant l'ètè 2016, cette nouvelle aventure des Tortues Ninjas dèçoit ègalement dans la mesure où semble èvident le dèsir de faire neuf, d'èchapper aux schèmas trop habituels du genre! Ok, ce blockbuster se laisse gentiment voir avec des pizzas dègoulinantes de fromage et cet humour toujours enfantin mais il est à peine plus regardable que le premier opus avec un Krang assez ridicule par rapport au dessin animè de notre enfance! Megan Fox fait du Megan Fox et l'histoire est sans intèrêt! Le final, bien que spectaculaire, rappelle un peu trop "Transformers". Au fait qui a produit "Ninja Turtles 2" ? Sinon la musique de fin rappellera de beaux souvenirs d'antan...

Moi j'ai apprécié de voir la suite des aventures des tortues, voir Krang (enfin) fait aussi très plaisir. L'origine des mutants de Shredder etc.. Bref, plein de bonnes choses côté adaptation. Par contre le reste est plutôt classique dans sa forme, avec force effets spéciaux, explosions et bagarres. Un bon divertissement mais qui mériterait, en cas de 3ème film, un traitement plus approfondi sur les personnages. Agréable aussi de voir les tortues reconnues et acceptées dans la population.

On trouve dans ce nouvel épisode nombre des syndromes du cinéma américain grand public de ces dernières années. "Ninja turtles 2" se repose trop sur ses CGI (et ils sont moches) et désamorcent en permanence ses enjeux par son humour lourdingue. Le seul écueil qu’il évite, c’est celui des scènes d’action sur-découpées.

De l'humour bon enfant, pour ne pas dire très régressif, de l'action et de la pizza. Moins indigeant que le précédent, la principale qualité du film reste tout de même la mini-jupe portée par Megan Fox...

Meilleur que le premier, ce nouvel épisode de Ninja Turtles n’est cependant toujours pas la grande réussite que l’on était en droit d’attendre de la part de Michael Bay. Guidé par le dieu Dollar, le producteur n’est clairement pas l’homme qui fallait pour donner du sang neuf à la franchise. Si ce reboot doit se poursuivre avec un troisième volet, il sera bon de tout changer à nouveau pour embaucher une équipe d’effets spéciaux qui arrêtera de bâcler les scènes d’action sous la poigne de fer d’un réalisateur imaginatif et expérimenté et de scénaristes plus inspirés. Il y a certainement un excellent film à tirer de personnages aussi cools. (lire la critique complète sur le site)

Après avoir sérieusement dépoussiéré le mythe sur grand écran avec le premier opus (certes imparfait mais, dans l’ensemble, plutôt enthousiasmant), le producteur Michael Bay offre une suite à ces Tortues Ninjas newlook (enfin à ces "Ninja Turtles" pour reprendre le titre "français" un peu bébête). On retrouve, donc, le travail d’individualisation de chacune des quatre tortues (tant sur le plan vestimentaire que comportemental), des effets spéciaux de qualité et une Megan Fox toujours aussi discutable en April O’Neil… mais, surtout, cette suite s’annonçait très prometteuse pour les fans avec, outre le retour de Shredder, les arrivées de Casey Jones, Baxter Stockman (qui s'était offert une apparition furtive précédemment), Beebop, Rocksteady, Krang et du Technodrome ! Les nostalgiques du dessin animé culte des années 80 pouvaient, donc, avoir la bave aux lèvres… et en ont été pour les frais au vu du traitement infligé aux héros de leur jeunesse. Car, "Ninja Turtle 2" est un exemple typique de suite bâclée où les producteurs ont préféré jouer la carte de la surenchère sans âme (quitte à risquer l’overdose par moment) au lieu d’essayer de creuser le sillon initié dans le premier opus. Le scénario s’avère, ainsi, être d’une affligeante pauvreté et se contente de se caler sur l’intrigue de son prédécesseur spoiler: (voir, entre autres, le final sur les toits de New-York !)
en cumulant les énormes ficelles scénaristiques et en flinguant l’amorce de réflexion sur les thèmes "l’union fait la force" et autre "sera-t-on un jour accepté par les Humains ?" (certes, pas très originaux mais qui auraient au moins densifié le récit) au profit d’une orgie de personnages qui ne sont jamais traités correctement ! Si ce problème n’est pas forcément très grave pour Beebop et Rocksteady (qui, en tant qu’hommes de main bas du front, n’ont pas besoin d’être particulièrement développés), il n’en va pas de même concernant Baxter Stockman (privé de sa forme monstrueuse et, surtout, d’une explication sur ses motivations… ce qui n’aide pas quand on n’est campé par le lourdingue Tyler Perry), Krang (qui sort d’on ne sait où et se voit représenter comme un gros chewing-gum aussi grossier que primaire) et Casey Jones (campé par Stephen Amell) qui n’a pas grand intérêt et ne chausse son légendaire masque que lors d’une seule petite scène (on est loin du justicier clandestin de notre enfance). Mais le plus à plaindre reste encore Shredder, sur qui les scénaristes se sont visiblement déchaînés. Tout d’abord, il se voit très fortement handicapé par l’invraisemblable recast du personnage, qui était un géant chauve à la gueule ravagé dans le premier opus (menaçant Tohoru Masamune, dont on ne voyait presque jamais le visage) à un asiatique moyen, chevelu et barbu, à peu près aussi effrayant qu’un part de pizza tiède (Brian Tee, sans intérêt). Et, pour peu qu’on accepte ce changement (qui fait perdre énormément d’aura au personnage), le traitement réservé à ce pauvre Shredder est tout simplement indigne, puisqu’il spoiler: se livre lui-même aux basses besognes (à commencer par le recrutement de main d’œuvre !), ne fait pas peur à grand-monde à New-York et se voit privé d’une scène finale digne de ce nom… qui plus est, juste après avoir enfin récupéré un costume crédible (qui fait oublier la navrante armure géante de l‘opus précédent)
. Le traitement des personnages n’est, donc, définitivement pas le souci principal de cette suite, qui a préféré tout axer sur le spectaculaire à tout prix… quitte à faire risquer la crise d’épilepsie aux spectateurs ! On ne peut, d’ailleurs, pas dire que les scènes d’action brillent par leur lisibilité (problème récurrent des derniers blockbuster hollywoodiens), ou par leur originalité. La surenchère visuelle entame forcément la crédibilité mais, également, le côté d’immersion particulièrement fun qu’on pouvait ressentir lors de la scène de la descente enneigée du premier opus. La mise en scène va, ainsi, de pair avec l’écriture de ce "Ninja Turtle 2" avec laquelle il partage l’artificialité, la paresse et le manque de maitrise. Ces critiques étant formulées, il ne reste plus qu’à prendre cette suite pour ce qu’elle est (et non pour ce qu’elle aurait dû être), à savoir un divertissement explosif qui ravira les plus jeunes. On sent bien que le film compte surtout sur ses acquis avec le duo "décomposé" entre April O’Neil (Megan Fox) et Vernon Fenwick (Will Arnett) dans le rôle de la bombe et du comique… et, bien sûr, les quatre frangins tortues qui restent l’attraction principale du film. On retrouve bien leur caractéristiques respectives (appuyées par leur look) et le film a le mérite de creuser un peu les tensions existant entre eux. On a droit, du reste, à un certain nombre de scènes qui font la blague spoiler: (l’intervention en camion lors de l’évasion de Shredder, le "pas de nom de famille ?" final…)
, à un BO plutôt sympa et à des clins d’œil qui plairont aux fans spoiler: (le cameo de Kevin Eastmann, co-créateur du mythe, la musique du générique final…)
. Et puis, on n’a pas le temps de s’ennuyer, ce qui fait définitivement de "Ninja Turtle 2" un blockbuster décérébré qui se regarde sans trop de difficulté… mais qui s’oublie aussitôt, ce qui, au vu des personnages présents, est forcément une déception. Dommage que Michael Bay n’ait pas davantage de respect pour le matériau de base, il aurait pu produire un petit bijou de nostalgie. Au lieu de ça, il a mixé un mythe d’enfance pour le resservir à la nouvelle génération qui se voit, décidément, bien sous-estimée… Les deux premiers films des années 90 étaient décidément de vraies réussites !

j'avais bien apprécié le 1er épisode donc je me suis laissé tenter pour ce 2ième volet que j'ai trouvé aussi bien que le précédent avec un bon rythme, une bonne dose d'humour , de bonnes scènes d'actions, un assez bon jeu d'acteurs puis bien sûr les 4 tortues toujours parfait dans leur aventures afin de sauver le monde. donc, j'ai passé un agréable moment en salle obscure.

Bon...D'accord le divertissement a le droit d'être léger...mais quand il devient beaucoup trop léger...il en devient tout à fait superficiel. C'est le cas de ce deuxième opus, à peu près aussi vide que le premier dans le sens où il n'y a absolument aucun effort fourni dans le developpement des personnages, au niveau des quêtes personnelles, ou même de l'histoire en elle-même (on reprend les mêmes et on recommence, mais pour faire ça il faut d'abord gagner et le premier opus fut un échec...).
Rien dans les dialogues (en vrai tous les dialogues pourraient être enlevés du film, on en serait au même point !), énormément de paraphrase ou de répliques inutiles...peu de discussions profondes alors que les types sont des ninjas ! (Je rappelle qu'être un "ninja" ne se résume pas à être seulement discret et bon en combat c'est un tout qui est plus lié à un perfectionnement total de toutes ses aptitudes physiques et mentales, tout est perseverance ! Alors oui ils perseverent...mais donnez-nous à manger et à boire !)
Un film pour enfant ne se doit pas forcément d'être superficiel et simple, un film peut avoir plusieurs lectures différentes sur plusieurs niveaux de profondeurs (merci Pixar !).
L'exemple parfait du remplissage du film est cette scène *Spoil* de parachutage sur un autre avion ; on doit y passer depuis le lancement de la mission jusqu'à l'echec à peu près 15 minutes avec des rebondissements a la con (je voulais ecrire avec plus de politesse mais ça n'est pas aussi parlant que cette phrase-ci...xD), et je pense que c'est en ceci que le film ne réussit pas sa mission, remplissage sans profondeur...ce qui fait chuter réellement chuter le film...
Rapporter de l'argent en se servant de l'attachement personnel des spectateurs à une bande-dessinée culte...une belle destruction !
Ah, j'ai oublié de parler de la performance des acteurs et actrices ! Bah voilà j'ai fait le tour maintenant.

Alors que le premier volet était médiocre scénaristiquement et trop moderne par rapport à ce que sont les tortues ninja, cette suite montre des signes de progrès, hélas insuffisants. Je vais le dire tout de suite, je suis un grand fan des Tortues Ninja, j'y ai joué pendant toute mon enfance et j'ai encore toutes les figurines, le camion et le technodrome, c'est dire si j'avais certaines attentes et exigences vis-à-vis de ce film. De nombreux éléments m'ont rassuré dès le départ spoiler: (le camion, le technodrome, Bebop, Rocksteady, Krang)
en revenant à la base de l'univers des tortues ninja spoiler: (les plaques d’égouts, les pizzas en regardant le match, les tortues déambulant dans la ville)
, mais par la suite le scénario se vautre dans les défauts du premier volet et l'influence néfaste de Michael Bay. En effet, l'intrigue générale est faible et n'apporte qu'un petit supplément en terme de contenu spoiler: (le débat entre les tortues sur le fait de rester tortues ou de redevenir humains, la question de l'autorité et du passage à l'âge adulte au sein du groupe)
, les scènes d'actions virent au grand n'importe quoi spoiler: (La première lors de l'évasion de Shredder est excellente; les passages au Brésil sont nuls, on ne voit rien dans la flotte; ce qui concerne l'avion est ridicule et absolument pas dans l'esprit; l'affrontement final est banal et Shredder est trop vite mis hors de course)
et il y a trop de pillages sur Transformers spoiler: (celui qui supporte Krang est un robot; quand les tortues se révèlent aux policiers c'est la même scène que quand les autobots se montrent dans Transformers 1; Le technodrome ressemble à la structure métallique du mauvais Transformers 4 croisée avec du Avengers; quand l'un des acolytes de Shredder défonce les voitures, c'est typiquement la même scène que celle de Prime sur l'autoroute dans Transformers 1)
bien que les 2 sagas n'aient absolument rien à voir. Côté humour, les dialogues sont le plus souvent idiots et pour les moins de 12 ans, j'ai juste aimé le regard entre la tortue ninja et une tortue au Brésil. D'un point de vue visuel, les effets sont soignés mais la réalisation rend l'ensemble parfois illisible. Concernant les personnages, April est moins potiche que dans le premier volet, Splinter ne sert quasiment à rien (alors qu'il affronte souvent Shredder dans l'histoire originelle), Vernon est guère moins agaçant et Casey apporte de la nouveauté. Au final, ce film aura tenu ses promesses pendant 30 minutes avant de sombrer petit à petit, à mesure que le scénario s'effritait, manquait de respect à l'univers de ces sympathiques tortues, pompait allégrement les pires ingrédients des productions Michael Bay et gâchait son visuel par des effets dispensables.

Je n'avais pas été complètement emballé par le premier auquel je n'avais mis que la moyenne malgré le fait qu'il était bien rythmé et par moment divertissant, mais il m'avait manqué ce petit truc en plus que j'ai trouvé dans cette suite qui est un bon divertissement. J'ai été agréablement surpris de retrouver Casey Jones, Rocksteady, Bebop et Krang qui sont des personnages qui m'ont un peu fait replonger en enfance puisqu'ils font partie intégrante de l'univers des Tortues Ninjas que j'aimais beaucoup étant plus jeune. L'histoire de ce second opus est simple avec Shredder qui s'échappe de prison et contient beaucoup de raccourcis notamment quand il s'agit de récupérer les pièces de la machine, mais devant un tel spectacle, c'est difficile d'y faire vraiment attention tellement ça défile. "Ninja Turtles 2" est un film spectaculaire avec de bons effets spéciaux, qui sont supérieurs à ceux du précédent, et qui mélange parfaitement action et humour grâce à des scènes impressionnantes, légères et amusantes. Je ne suis pas hyper fan quand on est totalement dans l'animation et plus sur de vraies scènes avec des effets spéciaux, mais à part ça, c'est un bon film puis rien de grave non plus, car tout est vraiment bien fait, c'est plus un goût personnel.

Elles sont vertes, elles sont massives, elles adorent la pizza et elles puent le numérique à plein nez ! Ce sont les Tortues Ninja version 2016 dans un second opus qui n'a juste aucune inspiration. Pur produit commercial, ce "Ninja Turtles 2" est une déferlante d'effets numériques tous plus laids les uns que les autres incrustés au sein d'une mise en scène illisible et très moche. Certes, on s'amuse de voir Bebop, Rocksteady et Krang prendre vie sous nos yeux ébahis (et avouons-le, ils sont plutôt réussis) mais l'exercice relève plus du fan-service qu'autre chose. Tout le film, en plus d'être noyé sous le numérique, est surtout un véritable fourre-tout dans lequel il n'y a pas la moindre once de cohérence ou d'originalité. Les personnages sont sans charisme (Shredder réduit à être un pauvre petit pantin ridicule, Casey Jones et sa mono-expression, April O'Neil, bimbo journaliste) et les tortues ne jouent que sur un seul registre. Alors que le film multiplie les moments que l'on a déjà vu mille fois sans aucun talent, le spectateur se retrouvera vite complètement perdu devant ce produit informe et sans intérêt, même pas capable de nous offrir des scènes d'action dignes de ce nom.

Nombreuses sont les sagas qui, si leurs débuts au cinéma avaient été fructueux, connurent une évolution tournant bon vers la farce ultime. Robocop, Starship Troopers, les Tortues Ninja : passé le premier film, voire le second, si l'on est moins exigeant, les miracles du commencement virent à des débordements de mauvais goût, d'humour stupide et de passages naïfs pour s'attirer les foules de gamins en manque de figures de divertissement.

En cela, Ninja Turtles, aussi médiocre qu'il soit, marquait une évolution intéressante dans la dynamique instaurée par les TMNT 2, 3 ainsi que par ce sombre reboot en images de synthèse dégueulasses et puant le manque de moyens à plein nez : loin d'être profondément stupide, le film tentait d'instaurer une atmosphère particulière, et de mêler action spectaculaire avec quelques petites touches.

On pouvait lui reprocher qu'il se prenne trop au sérieux, que ses acteurs surjouent quelque peu, et que le tout manque d'âme; certes, c'était profondément imparfait, mais l'on y passait un bon moment. Cette suite, presque directe, s'inscrit dans cette même dynamique de divertissement, avec cette différence notable qu'il gomme quelques défauts de son prédécesseur pour s'en trouver d'autres ailleurs.

Bien plus drôle, léger, Out of the shadows ne se prend pas au sérieux, quitte à tomber trop souvent dans un humour primaire clairement destiné aux enfants. C'est parfois gênant, mais comme on sait pertinemment que le film ne fera pas dans la finesse, ayant pour principale raison de nous détendre, c'est au final un détail qui ne gêne pas vraiment le visionnage.

Ce qui se montrera plus handicapant, par contre, résidera dans l'écriture : lisse, superficielle, elle n'approfondit rien; ni l'intrigue, ni les personnages, pas même les situations ou les dilemmes. C'est alors que l'on s'autorisera à trouver le film sans âme ni profondeur, sorte de coquille de tortue vide recouverte de belles paillettes.

Il y aura certes de jolis moments moments de bravoures agrémentés de combats toujours plus jouissifs les uns que les autres; on se trouvera en effet face à un terrible manège qui vous filera des vertiges et des sensations fortes (la 3D étant des plus réussies), et même si les effets spéciaux sont des mieux détaillés, animés et des plus fluides dans le genre, ne partira jamais le ressenti de se trouver face à un divertissement vide, fade et sans piquant, qui même s'il travaille sa technique n'approfondit tellement jamais sa profondeur qu'il reste constamment en surface, que ce soit au niveau de son histoire ou des sentiments qu'il procurera à son spectateur.

C'est sympa sans casser des briques, amusant sans être passionnant. On y passe un agréable moment si l'on ne cherche pas un film à pop corn trop élaboré, conscient de ses défauts et regorgeant de passages courageux et explosifs. On notera cependant son côté très enfantin qui se retrouve dans la personnalité effacée de nos tortues, pauvres amas de cgi dénués de tout semblant de charme.

Le reboot des Tortues Ninja façon Michael Bay avait fait couler beaucoup d'encre : look des tortues effrayant, scénario très bof et séquences peu mémorables. Malgré tout, le film a engendré plus de 350 millions de dollars au box office et a naturellement conduit à une suite cette fois-ci réalisée par Dave Green (Écho). Assumant désormais pleinement son statut de cartoon-live décapant, cette séquelle se rapproche encore plus du dessin animé des 80s en rajoutant non seulement à l'intrigue le personnage culte de Casey Jones mais aussi Baxter Stockman, les mutants Bebop et Rocksteady et même Krang. Délaissant complètement une quelconque logique, le film place ses personnages de manière foutraque en pondant un scénario facile voire débile où mutants idiots, savant fou et extraterrestres belliqueux viennent tourmenter nos héros le cul entre deux chaises lorsqu'ils découvrent un moyen de devenir humains. Affrontements bateaux, humour au ras des pâquerettes et personnages cartoonesques feront le bonheur des gosses tandis que les plus grands se diront que Ninja Turtles 2 est tout au plus un blockbuster sympathique bourré d'effets spéciaux de plus en plus convaincants (il faut admettre que les Tortues sont plus vraies que nature, à contrario de Bebop et Rocksteady, numériquement fadasses). Ainsi, ce deuxième opus reste un produit agréable si l'on est pas difficile, bien qu'il nous laisse mitigé : d'un côté les plus jeunes ne verront pas les références évidents au dessin animé de l'époque tandis que les nostalgiques se diront que le film a bien 20 ans de retard.