Derniers Avis : The Strangers - Page 5

un merveilleux tour de force pour Na Hong-jin qui signe la un horrifi-policier d'une qualité magistrale et qui joui d'une originalité très maitrisé puisqu'on aura jusqu'alors jamais autant parvenu a injecté une pointe d'humour efficace qui ne sabote a aucun moment les pures moments de mystère et d'épouvante ! Un chef d’œuvre de plus sur le tableau de chasse des Coréens, et ça fait bien longtemps qu'Hollywood n'a pas produit de films a la hauteurs de ces films.

Après l'avoir vu et revu, ce film reste pour moi un chef d'œuvre de réalisation, par son jeu d'acteur, ses ambiances visuelles et sonores et par son histoire qui tient le spectateur en haleine jusqu'à la toute fin du film.

Un ovni tout droit venu de Corée absolument génial, beau, original et puissant !
Un conseil ne lisez pas le syno, laissez vous juste porter sans savoir par cette œuvre déroutante...
Une photo exceptionnelle, des acteurs plus que généreux et une histoire entre épouvante, humour et mythes...
Trop à dire au risque de spolier mais ce film est un pur chef d'œuvre qui ne peut pas laisser indifférent

Strangers est un film qui m'a été conseillé par une vidéo youtube, Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, je savais simplement qu'il s'agissait d'un film d'horreur.
Le regarder à été un véritable calvaire pendant environs 1h20 tellement j'avais en horreur le personnage principal, ses réaction sont inexistante, c'est voulu par le scénariste, mais c'étais extrêmement frustrant j'ai littéralement lutté pour ne pas couper le film.
Et puis après 1h20 le film décolle, plein de petit détails commence à se mettre en place, on commence à se poser des questions, et puis on commence à avoir des certitudes qui sont balayé par le final qui nous met une grosse claque et on comprend tout. Aucun regret donc de l'avoir regardé jusqu'au bout, on est pas loin du chef d'oeuvre mais dommage que le personnage principal ne s'exprime pas suffisamment, j'arrêté pas de me dire qu'un légume a plus de charisme, mais peut-être que sans ça le film n'aurais pas été ce qu'il est, un excellent film.

Le mélange des genres à la coréenne trouve sa limite avec ce thriller policier/horrifique/mystique/fantastique qui donne dans le climax permanent et essore son scénario jusqu’à l’épuisement pendant plus de 2h30. Ça hurle, ça pleure, ça vomit du sang, ça hurle, ça jette des sorts et ça hurle encore. La pluie, le burlesque et les rednecks sont présents, mais la mécanique bien huilée du polar social sud-coréen ne suffit pas à faire passer ces histoires de chamans et de fantômes qui flirtent avec le ridicule.

Il est sérieux ce film?
J'avoue ne pas savoir dans quelle catégorie le classer. Humour? Drame? Horreur? Ridicule?
Si je mets 1 et 1/2 c'est que tout au long du film, malgré le ridicule de certaines scènes et surtout de certains acteurs, on attend des réponses... spoiler: Alors surtout n'allez pas jusqu'à la fin car vous allez être dégoûtés d'avoir gâché 2h30 de votre vie pour ce résultat!

D'abord les policiers ont de loin dépassé le stade du ridicule: trouillards, stupides,... Même si nous sommes loin des séries américaines (que je déteste!), cela frôle le ridicule! Comment de tels énergumènes, dont le personnage principal qui est sergent, peuvent être policiers? Au moindre évènement ils tombent par terre en hurlant!
Bref, passons... Mais la suite devient décousue. D'une simple histoire de crimes sanglants, nous passons toutes les catégories du film d'horreur: possession, esprits, démons, spoiler: zombie (qu'est ce que ça vient faire là?)
... On ne sait plus où l'on va finir.
D'une manière générale, les personnages agissent de manière complètement... déplacée. La raison voudrait qu'ils fassent telle ou telle chose... Eh ben non: ils vont faire le contraire! Ce qui évidemment a le don de vous énerver tout le long du film...
Enfin, la fin se rapproche, et les personnages sont plus "affutés". On s'attend à une fin magistrale qui sauverait le film. Noooooon! spoiler: C'est le contraire. On peut imaginer tout et son contraire!

On reste donc sur sa faim et le sentiment bien affirmé d'avoir gâché 2h30...
Vus les critiques extraordinaires qui accompagnent ce film... Je n'ai pas du voir le même!
Ou alors c'est que je suis le Roi des .....? Suspens...

Le cinéma coréen prend de plus en plus d ampleur sur la scène internationale avec des films d actions, des policiers ou de thrillers originaux , recherchés et réalisés avec une maîtrise impressionnante .

"The Strangers" fut présenté au festival de cannes hors compétition et avait été applaudi suite à la projection.

Inspire de Roman Polanski (Rosmary Baby) ou encore de William Friedkin (l exorciste ), le réalisateur tient en haleine le spectateur pendant ses 2h36 de films .

L ambiance est poisseuse , à la manière de Seven, afin de rentrer les personnages dans la tourmente .
L intrigue se met doucement en place avec des meurtres sauvages et inexpliqués
L’horreur monte progressivement et crescendo . L envoûtement des enfants , des adultes et du village progresse pour donner des frissons .
Le réalisateur sait jouer avec nos peurs bien qu ayant une culture différente .

Le jeu des acteurs est parfois de piètre qualité et stéréotypé.

La fin est un peu alambiquée et perturbe le reste du film .

Globalement "The Stranger" sort des films d’horreur américains fait dans le même moule, en étant original dans sa mise en scène et dans son scénario . Ça manque parfois de liant entre les personnages ou les scènes mais le tout est cohérent sans être extraordinaire.

Je l'ai vu il y a quelques temps. Bizarrement, je ne m'en rappelais plus. Je retiens surtout qu'il était assez compliqué, avec un certain côté "WTF ?!" irréel qui le détachait des autres thrillers du genre. Il était plutôt bien, mais insuffisamment pour que ma mémoire le range durablement quelque part.

Un chouille long, ça part un peu trop dans plusieurs direction aussi, j'ai un peu buggé sur la fin pour savoir qui est qui et pourquoi mais c'est bien écrit rien à dire !!
C'est super bien joué, la petite fille et son père, juste chapeau bas ! Bon film, 4\5 !

Seigneur, mais quelle horreur ! Je n'ai pas envie de donner l'impression d'avoir une aversion personnelle pour le cinéma Coréen, bien que je suis prêt à déclarer que le public Occidental a pris la sale habitude de le louer à l'excès, mais The Strangers m'a rappelé exactement pourquoi je l'ai en horreur. Une prétention gerbante et une absence totale de recul dans ce qu'il raconte. En fait, le début commençait plutôt bien. La personnalisation du flic père de famille imparfait dont les décès soudain passent au-dessus de la tête pour progressivement faire les frais de sa panique et de son incompréhension pour se rabaisser aux pires extrémités est engageante. Plus les phénomènes s'accumulent, plus ils deviennent insaisissables jusqu'à ne laisser l'intolérance envers le seul étranger du village comme seule et unique explication rationnelle à ce qui se passe. Le réalisateur trouve même une bonne excuse pour mixer les différents sous-genres de l'épouvante. Ça ne prend qu'à moitié à cause du mélange beaucoup trop hétérogène entre humour et sérieux, c'est très balourd, ça use de procédés artificiellement bizarroïdes pour faire monter la tension (la femme à poil sous la pluie, les cauchemars, les jets de cailloux) mais au moins il y a (semble-t-il) une intention et un propos honnête, quelque chose qui m'aurait laissé sur une impression pas trop négative si il s'était contenté d'être un délire d'auteur assez mature pour assumer son souhait de simplement faire mumuse avec le gore. Car une fois passé ce qui semble être le calme avant une énième tempête, le film va s'effondrer dans l'une des demi-heure finales les plus catastrophiques qu'il m'ait été donné de voir. Dialogues pitoyablement écrits et montés (arrêtez de tourner autour du pot, venez-en aux faits !), situations grotesques en contradiction avec ce qu'on a vu précédemment (le comportement de l'étranger tout au long du film, la dernière apparition du chaman), explications incohérentes qui n'éclaircissent aucune zone d'ombre (quels sont les raisons de tout ça ? Comment fonctionne le piège ?) et une conclusion tire-larme pour donner une fausse complexité macabre à tout le bordel auquel on a assisté alors que rien n'a été développé pour en arriver là et que le peu de sous-texte creusé depuis le début n'aboutit qu'à une confirmation qui entérine The Strangers comme un film d'une puanteur idéologique absolument détestable. Crétin, prétentieux et racoleur.

inutile de regarder ce film, il est long, long mais long et sans interet on n'en sait pas plus à la fin qu'au debut sur l(histoire de ce village coreen. Fuyez y a rien à voir

Il s'agit plus d'un film d'horreur que d'un thriller... Absurde, dérangeant, de nombreuses scènes sont grotesques tout comme le jeu de certains acteurs qui tournent au ridicule. Critiques dithyrambiques incompréhensibles...

Une fin majestueuse ! Les enquêteurs comme les spectateurs sont menés en bateau pendant tout le film par un scénario malicieusement élaboré. Qui est le méchant ? Qui est le gentil ? Notre vision binaire du monde est mise à mal tout au long du film et nous oblige à réfléchir, à voir, à interpréter autrement. Un régal pour les yeux, un régal pour l'esprit !

Sous une pluie torrentielle, dans la boue et le sang, un père se heurte aux spectres qui peuplent sa culture et hantent sa famille jusqu’alors effacés par la bedonnante routine ; bientôt se posera le choix entre le bien – blanc – et le mal – noir – si souvent emmêlés, versants antinomiques pourtant constitutifs d’une même médaille symbolique. The Strangers plonge le spectateur dans une lente descente aux Enfers dont il ne reviendra pas indemne, mariant pour cela les registres avec maestria pour mieux masquer le diable qui peu à peu dévoile son vrai visage terriblement polymorphe. L’effet de surprise, constant, désarçonne : toute grille de lecture préalablement établie s’annihile à mesure que le film avance en empruntant des chemins insoupçonnés, rappelant sans cesse cet appât initial auquel nous mordons avec un plaisir coupable. Perdus, nous voyons se créer devant nous un village dont nous respirons l’atmosphère oppressante et poisseuse, dont nous ingérons les croyances, les rituels et les visions cauchemardesques ; le portail familial, si souvent franchi, met en place une familiarité un temps réconfortante pour, par la suite, le transformer en interface, point de passage entre l’au-delà et l’en deçà où se rencontrent les préoccupations terrestres et les fantômes en quête d’âmes à prendre, de corps à habiter. La maison glisse, se mue en lieu non plus de gloutonnerie codifiée – accentuée par les nombreux plans de nourriture – mais en autel sacrificiel sur lequel gisent les membres aimés : l’appétit s’inverse, passe du goinfre initial avide de femmes et de mets à la petite fille innocente. The Strangers relate une initiation terriblement perverse, récit d’apprentissage d’une impuissance fondamentale devant des forces qui nous dépasse, d’une vacuité dans le réconfort à grand renfort de « ça ira mieux tu verras » et « papa va tout arranger » ; histoire également d’une inertie existentielle convertie en charge héréditaire, passant du père à la fille comme la transition d’un vide à l’autre. La mise en scène insiste d’ailleurs sur cet aspect, jouant du rythme lancinant puis brutalement accéléré, de sa musique souvent absente destinée à mettre en valeur des actions qui, à terme, n’auront aucun impact (les plans aériens sur la route), des accessoires telle la barrette rose, symbole de la fausseté à l’œuvre dans cette enfance en voie vers l’adolescence qui consacre un soin à son apparence, en vain. Le grotesque est utilisé comme un ressort horrifique, ce qui s’avère être une arme cinématographique des plus audacieuses puisqu’elle fait cohabiter un sourire et une hantise, l’un n’étant que la façade de l’autre dans cette farce généralisée pleine de bruit et de fureur, de gestes lancés en défi avec le divin pour finalement échouer. The Strangers, œuvre mémorable et forte, déconcertante et diabolique, géniale.

très bon film envoutant. Le réalisateur joue avec le rythme et cela donne un final d'exception dans la lignée de ses thriller