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Biertan64
43 abonnés
1 413 critiques
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4,0
Publiée le 26 mai 2018
Un film qu'il est compliqué de comprendre totalement du premier coup (à dégrossir grâce aux explications sur le net car beaucoup de questions restent en suspens) mais qui est un chef d'oeuvre de part sa mise en scène, son scénario reposant sur des symboliques asiatiques (le démon, le protecteur...) et son mélange des genres (policier, horreur, fantastique).
The strangers ou the wailing, n'est pas seulement le meilleur film d'horreur de l'année, mais cela pourrait bien être aussi le meilleur film de l'année toute catégorie confondue. Na Hong-Jin joue ici brillamment avec les genres et parvient même à les reformuler afin de créer une oeuvre exceptionnelle et originale. Tout en jouant avec ces genres , Na Hong-Jin s'amuse à jouer avec les perceptions du spectateur et celui-ci se fera manipuler tout au long du film. Ici, bien que les concepts de bien et de mal sont très bien définis, le spectateur est toujours emmené à remettre en question sa perception des personnages et de leurs motifs. Le film d'horreur le plus captivant depuis l'exorciste!
Soporifique et très frustrant. Surement pas à cause des acteurs qui sont exceptionnels. Encore moins à cause du scénario dont la matière première est captivante et sociologiquement intéressante. La culture, les traditions, les croyances Sud-Coréennes, se discernent en filligrannes. Par contre, les dialogues sont énigmatiques à souhait, de nombreux détails de l’intrigue sont éludés. Du coup, on nage, à l’aveugle, et on comprend à peine les causes et les effets des rebondissements de la fin. Fin qui nous parait non seulement énigmatique, mais complètement saugrenue. La bonne réception des critiques de la croisette pour cet embarras gastrique, est inquiétante et révélatrice de leur médiocrité de jugement, de leur conformisme, et de l’exotisme béat dont ce microcosme cinématographique français, fait preuve pour le cinéma asiatique. Un cinéaste américain, ou français, aurait pondu ce « The Strangers », on l’aurait descendu en flèche. Au lieu de cela, on juge avec une complaisance de benêt, cette œuvre, qui comme les deux précédentes œuvres de Na Hong_Jin, présentent plusieurs éléments scénaristiques archi opaques, quand ce ne sont pas des incongruités pures et simples. Un pensum, autant que ces petites sœurs.
Scénario tellement confus qu'il en devient incompréhensible :( Voilà ce que j'en retiendrai : des hurlements en permanence, des zombies, du "vaudou", des flics débiles (surtout le héros, on dirait même un benêt neuf fois sur dix... le comble de la stupidité à lui seul). Bref, zéro pointé pour moi, alors que le départ laissait espérer une suite pouvant être captivante.
Je suis d'autant plus déçue que j'avais adoré "Le chaser". J'avais beaucoup moins aimé "The murderer" mais avec maintenant "The Strangers", j'aurais peut être intérêt à abandonner le cinéma sud-coréen :( Enfin, il ne faut jamais dire jamais.....
Un chef d'oeuvre. Un des plus grands films que j'ai vu. Le scénario est absolument génial, la réalisation sans aucun temps mort, 2h30 de speed et de peur. Kwak Do-Won (Jong-Goo ) est époustouflant, il sait tout jouer, de l'humour au plus noir des personnages, la réalisation est impressionnante: les scènes des cérémonies d'exorcismes sont grandioses, magnifiques et terrifiantes, avec une bande son rythmique surprenante ! Il y a des scènes vraiment flippantes, le diable m'a fait peur, le chien de l'enfer aussi... La fin est très spéciale... Ce film me restera longtemps en tête...
J'aime les films qui nous tiennent en haleine jusqu'à la fin. Et c'est d'autant plus difficile lorsque le film dure plus de deux heures comme c'est le cas ici. De plus, le réalisateur réussi l'exploit de ne pas avoir de moment "creux" ou "ennuyeux". Une fois de plus, malgré la longueur du film. J'ai découvert le cinéma coréen avec "Dernier train pour Busan" qui a été une magnifique découverte. Ici, avec des moyens financiers qui sont loin des super production hollywoodiennes, le scénario est beaucoup plus léché et on ne se repose pas uniquement sur les images ! Du coup, l'histoire nous prend aux tripes... Bref, je vous laisse juger, bon film !
Ce scénario d’horreur m’a abasourdie, je suis resté hébété jusqu’au dénouement en suspens, ce n’est pas non plus du non sens, la mise en scène cherche à passer un message spirituel. Le film possède une histoire rare, les séquences de rituel chamanisme issue de la culture coréenne sont fascinantes, l’origine par l’invocation des effrayants revenants qui deviennent zombies. L’étranger est un personnage sordide au final neutre dans toute cette irrationalité, le devenir est troublant d’intrigue à questionnement.
Ma découverte de Na Hong-jin est assez récente, son The Chaser m'avait plutôt enthousiasmé, mais j'attendais The Strangers avec une certaine impatiente, fort d'une réputation assez flatteuse, confirmée par mes éclaireurs.
Ce qui me frappe en premier lieu ici, c'est la gestion du scénario, sa construction et l'habile mise en scène pour le sublimer. L'auteur arrive à nous laisser penser que certaines pistes vont aboutir, avant de nous mettre face à l'erreur puis nous surprendre sans jamais tomber dans la surenchère ou la lourdeur. C'est un thriller remarquablement bien ficelé, bénéficiant en plus de protagonistes intéressants et d'une intrigue plutôt solide où l'on va suivre un policier face à une violente série de meurtres.
Le côté un peu mystique est aussi appréciable, Na Hong-jin nous emmène dans une Asie où l'on va rencontrer des chamanes ainsi que diverses croyances, vers une culture plus inconnue. Il garde d'ailleurs un aspect réaliste tout le long de l'oeuvre, et montre une certain savoir-faire dans la gestion du rythme. On peut néanmoins regretter que dans ce mélange des genres, allant du thriller à l'horreur, le côté humour noir soit un peu moins travaillé, tout comme certaines séquences qui ne semblent pas forcément loin de la caricature.
Rien de bien préjudiciable non plus, l'oeuvre reste agréable à suivre malgré sa longueur, elle ne tend jamais vers l'ennuie et on peut apprécier la façon dont l'auteur traite de la chute des repères, la façon de se retrouver face à l'inconnu ou encore sur la foi et la croyance. Il parvient à instaurer quelques forts moments de tensions, notamment dans la dernière partie alors que les comédiens se montrent irréprochables, en particulier la jeune Kim Hwan-Hee, Kwak Do-Won ou un remarquable Jun Kunimura.
Na Hong-jin propose avec The Strangers un thriller particulièrement bien ficelé, sachant lorgner vers divers genres et régulièrement sous tension où nos convictions vont tomber les unes après les autres.
L'image est belle, on sent clairement une maîtrise de la réalisation quant à la musique, la mise en scène et la tension qui augmente jusqu'aux dix dernières minutes qui sont assez prenantes. Pour autant, le tout reste assez simple, le spectateur est baladé pour être mieux perdu et rendre ainsi le climax plus important. Il reste quelques questions sans réponses et le tout est peut-être 30 minutes trop long. Après il s'agit surtout d'adhérer au style de cinéma coréen qui propose des œuvres assez particulières.
Depuis longtemps je n'avais pas vu un film aussi puissant, avec un suspens tel et une intrigue aussi forte. The strangers est le film qu'il faut voir, son intrigue est passionnante, son univers glauque et ses personnages forts en font un chef oeuvre du policier en tout point. un vrai bijou cinématographique.
Film envoutant autant que le sont ces personnages ! Ce que j'apprécie ici : on ne reste pas oisif dans son fauteuil à boire du pré-mâché. L'habileté du réalisateur réside 1/ en ce qu'il sait conduire son histoire 2/ qu'il est assez habile pour nous perdre dans l'intrigue juste au moment où on croyait avoir tout compris : "ça y est ! j'ai compris !", ... pour revenir sur ma position "ah non, en fait c'est plutôt ça, ah là c'est sûr !", et puis en fait non ... C'est vrai, qu'à la fin il faut une clef pour déchiffrer à posteriori la lecture du film. Mais finalement je trouve ça secondaire tant on s'est fait balader avec finesse. Cependant, quand on a réfléchi, que l'on a cherché des clefs sur le Net, on repart avec une bonne leçon de vie que l'on peut transposer à notre quotidien, en dehors du contexte du film qu'il est heureusement fort peu probable de vivre.
Il faut accepter les codes du cinéma sud coréen pour apprécier pleinement ce film de Na Hong-jin (Chaser). La profondeur des champs contre champs sont magnifiques. Là où les américains sont limités par leur formatage, ici on va a l’extrême, pas seulement dans les images chocs, mais dans le propos final sans appel. Comme l' Exorciste... paraît sage c'est pour dire.