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    Chala, une enfance cubaine
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    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2016
    (« Les quatre cent coups » « Entre les murs »)x Cuba = « Chala ». Soit l’histoire d’un petit Cubain attachant que l’enseignement d’une maîtresse d’école comme on n’en fait plus va sauver.

    « Chala » est noyé dans les bons sentiments. Un jeune garçon, la douzaine, de père inconnu, vit avec sa mère, prostituée et toxicomane. Il occupe ses loisirs avec les animaux : des pitbulls entraînés pour des combats de chiens (vous voyez le symbole : la violence et l’enfer du jeu) et des pigeons voyageurs (vous (re)voyez le symbole : la liberté et le désir d’évasion). Dans cet univers de brutes, le seul espoir est à l’école où Chala est l’élève de Carmela. La soixantaine, celle-ci ne vit que pour ses élèves depuis que sa fille a émigré aux États-Unis. On dirait l’instituteur de « Être et avoir ». Pour couronner le tout, Chala est amoureux de sa camarade de classe, la ravissante Yeni dont le père, qui réside à La Havane sans permis de séjour, est menacé d’expulsion.

    À ce niveau de bien-pensance, on frise l’asphyxie. Mais on en est sauvé par tout le reste : la qualité de la direction d’acteurs, le rythme et la vitalité du récit, les audaces d’un scénario qui ne mâche pas ses critiques contre l’immobilisme du régime, et la lumière de La Havane.
    cyclo86
    cyclo86

    14 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Un excellent film sur le thème de l'enfance livrée à elle-même. Ne souffre pas de la comparaison avec Sciuscia (De Sica), Los Olvidados (Bunuel), Les quatre cents coups (Truffaut), Les coeurs verts (Luntz), Pixote, la loi du plus faible (Brésil) ou Ali Zaoua, prince la rue (Maroc) sur des thèmes voisins.
    Merveilleusement joué par les gamins et le personnage de la vieille institutrice est extraordinaire;;;
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2016
    Quelle leçon de vie!.... Je suis conquis par cet excellent film réalisé avec maestria et sincérité avec des acteurs touchants et émouvants. Un film social qui nous montre dans le Cuba actuel le petit monde de Chala, un gosse qui doit se débrouiller tout seul, ou presque, car sa maîtresse Carmela très attaché à lui fait tout pour l'aider à s'en sortir. Tous les personnages sont riches en nuances, tendresse et vérité, en commençant par les camarades de classe, tous magnifiques, la mère, les profs.... Un film frais, subtil, social, riche en enseignements, avec des touches d'humour attendrissants et malgré les malheurs et les violences qu'arrivent aux personnages est un film optimiste. Je ne sais même pas pourquoi je ne l'ai pas donné les 5 étoiles, il les aurait mérité. Juste un regret: on ne verra plus, hélas, à Alina Rodriguez (Carmela) puisque elle est décédé cet été d'un cancer. Une grosse perte pour le cinéma cubain et même international. Dommage.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Chala vit avec sa mère qui se drogue, il assume le quotidien en s’occupant de chiens de combat et de pigeons, tout en allant à l’école. Le système social cubain, très efficace et présent, va cependant lui faire du mal à force de vouloir appliquer les règles. Mais c’est sans compter l’aide de son institutrice, malade et proche de la retraite qui a une approche plus humaine et plus globale.

    J’ai été étonnée et vraiment séduite par la photographie et la réalisation très belles de ce film cubain. Les acteurs, surtout les 2 enfants qui ont les rôles principaux, sont remarquables par l’intensité, la profondeur et l’émotion qu’ils transmettent par leur jeu.

    Encore un coup de coeur pour 2016, pour cette fresque sociale digne de Ken Loach, avec en plus une approche de l'enfance dure mais belle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 août 2018
    Chala ne tient pas ses promesses. Pendant le visionnage, on a l'impression de voir la même scène qui tourne en boucle, Chala s'énerve, Chala se bagarre, Chala pleure, c'en est énervant ! De plus, que l'on soit au début ou à la fin du film, les personnages sont les mêmes, c'est à dire qu'ils n'évoluent pas, ils n'ont rien appris et font tout le temps les mêmes erreurs stupides ! Le décor cubain n'est pas aussi développé qu'on l'espérer, on se cantonne à l'école et à deux familles pauvres celle de Yeni et Chala. Je regrette des scènes où l'on voit des chiens se battre pour de vrai... c'est même honteux. Le tout est beaucoup trop maigre. Juste deux étoiles pour la prestation d'Alina Rodriguez qui compense à elle seul, tous les mauvais acteurs qui l'entourent. Je ne recommande pas !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Un film poignant, criant de réalité et très bien tourné.
    Beaucoup d amour et d humanité à l image de ce peuple cubain.
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    10 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Chala une enfance cubaine, film cubain, ce n'est pas fréquent dans nos salles, nous fait vivre la détresse de la grande pauvreté et le dévouement jusqu'à l'héroïsme d'une institutrice pour ses élèves. On est loin des clichés habituels d'une débauche de luxe dans des palaces pour des privilégiés, souvent des touristes étrangers ou des réseaux de voyous. Chala c'est le prénom d'un petit garçon d'une dizaine d'années, dont la mère abandonnée réduite à la prostitution, toxicomane est souvent prise en charge par Chala son jeune fils. Ce petit garçon est tenu de trouver l'argent pour la nourriture et même payer les factures, par des combines, notamment par des soins à un élevage de chiens de combats, et par sa passion, un élevage de pigeons. Le film aurait pu aussi s'appeler Carmela, du nom de cette institutrice, tant son rôle est essentiel aussi bien dans sa classe, dans ses relations avec les services sociaux et la police que même auprès des familles. Car comme suite à un déséquilibre qui occasionne une chute, tout s'écroule autour de cet enfant : la représentante des services sociaux, sorte d'assistante sociale, souhaite l'envoyer dans un pensionnat, pour l'éloigner de sa mère et des mauvaises fréquentations. Carmela au contraire pense que priver cet enfant de ses camarades, de sa responsabilité, lui briser son affection, est un risque vers la délinquance. C'est le cœur du film, faut-il suivre les règles administratives du régime politique ou au contraire faire confiance à cette institutrice qui connait ses élèves et les familles mieux que quiconque. Le film est une sorte de misérables, version cubaines. On y trouve tout le panel des comportements humains: d'abord la fuite de la misère de cette maman, par la drogue et l'alcool, les fonctionnaires pris par les consignes, préoccupés de ne pas avoir d'ennuis, la solidarité, l'isolement dans la détresse, les jeux et les dangers de ces enfants déjà organisés en clans, mais aussi les plus hautes valeurs éthiques et morales de cette maîtresse d'école. Les enfants ne s'y trompent pas dans leurs références : tous ils l'admirent, la respectent et même l'aiment comme Chala pour une mère de substitution.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 avril 2016
    "Une enfance cubaine respecte le schéma habituel des films sociales. Les mille et une tortures que le protagoniste ne mérite pas et qui nous mènent vers une lumière au bout du tunnel. Malgré qu'on ne peut pas dire que Chala soit un film avant-garde, la particularité de ses origines déchaînent le pouvoir de l'oeuvre.

    Dans Chala on voit cette structure chez le système éducatif cubain et comment le réalisateur critique les normatives ridicules et les fonctionnaires qui travaillent comme des automates. Mais au même temps, le film rend hommage aux professeurs passionnés par leur travaille.

    Ceci est précisément ce qui rend le film universel. Le rejet aux travailleurs qui ne font qu’exécuter des ordres sans aucun critère, sans aucune résistance et sans donner le moindre avis. Ici on louange la figure des enseignants qui font des sacrifices pour former leurs élèves. Cette figure est personnifié par Carmela, qui devient un sort de grand-mère du protagoniste est reste la seule personne qui semble se préoccuper pour l'enfant."

    Lisez la critique en entier, avec encore plus de fautes et d'erreurs, sur le lien.
    Max V.
    Max V.

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2017
    Très belle histoire assez émouvante avec de bons acteurs. C'est dommage que le film se termine en queue de poisson.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2016
    Très beau film. Plein de rires d'enfant mais aussi de colère et de tristesse. Qui montre un Cuba plein de vie et de joie mais aussi sa difficulté et sa dureté.
    Il n'est pas dans beaucoup de salles. Mais si vous avez l'occasion foncez.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2016
    Cuba dans toute sa splendeur. On y aime les gens qui s'adapte et supporte un système ! Des gamins multi facettes comme un diamant brut. Rage de vivre et de subsister grâce à l'amour bienveillant d'une maîtresse et d'une camarade de classe. Une histoire universelle sur une île singulière...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Ce film est un vrai petit bijou ! A la fois tour à tour dur, émouvant et drôle. Des personnages attachants, remarquablement interprétés, en particulier les deux enfants et la vieille institutrice. On aurait envie que ce film dure encore plus longtemps ! Qu'un tel film n'ait pas été censuré à Cuba est aussi porteur d'espoir. Alors foncez-y , vous ne le regretterez pas !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2016
    Chala: une enfance cubaine, est un très bon film. Il est réalisé par Danaras qui livre une copie de qualité. Le film est cubain.

    "Chala, jeune cubain, malin et débrouillard, est livré à lui-même. Elevé par une mère défaillante qui lui témoigne peu d’amour,il prend soin d’elle et assume le foyer. Il rapporte de l’argent en élevant des chiens de combat. Ce serait un voyou des rues sans la protection de Carmela, son institutrice, et ses sentiments naissants pour sa camarade Yeni..." (source Allociné

    Les acteurs sont convaincants dans leurs rôles dont les deux rôle majeurs camper par Armando Valdes Freire (Chala) et Alina Rodriguez (Carmela). On sent la complicité entre l'enseignante protectrice et consciente des difficultés de son jeune élève qui lutte pour survivre (et aider sa mère).

    Le film dépeint de belle façon la vie à La Havane dans sa dureté ... Notamment, le cas de la petite Yemi spoiler: (l'élément sentimental du film) dont le père étant un "provincial" risque d'être expulser de La Havane.
    Les "provinciaux" ne peuvent pas vivres sur le territoire de la capitale. De plus, les difficultés pour vivre sont montrés par le biais de Chala et sa mère. Elle est absente et prend des petites pilules qui semble faire plus de dégats qu'autre chose. Sans père, juste un père supposé. Chala s'occupe de chiens qui combattent et capture des pigeons vendus 25 pesos. Au sujet des chiens, un lien assez léger est fait avec croc blanc.Le portrait de l'enseignante est aussi très beau. Elle se bat pour faire bouger les choses. Surtout les cas de Yémi et de CHala. Ce dernier, risque le foyer pour toutes les difficultés qu'il connaît.
    On peut signaler une pointe d'humour, par moment concernant le régime. Le régime cubain accepte d'être critiqué par le cinéma (d'autres médias sont censurés). Il vend l'idée que les critiques venant du cinéma peuvent aider à l'amélioration ou au moins à la consultation des intellectuels. On parle aussi des proches de l'enseignante partant vivre aux Etats-Unis.
    Une réalisation simple, mais bien travaillé de la part du réalisateur. Hormis un plan au début du film qui assez sympa.
    Le film montre un lien entre la maîtresse et les élèves. Elle prend des risques pour eux, ce qui rend le lien très touchant. spoiler: Surtout quand elle est mise à mal et remplacé par une collègue plus jeune suite à un soucis de santé.


    Je vais pas m'étendre sur ce film outre mesure, tout simplement c'est un bon film qui'il faut voir
    Jorge Carlos
    Jorge Carlos

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2019
    Cubain d’origine, j’habite en France depuis 1980.
    C’est tout à fait par hasard que j’ai regardé le film « Chala ».
    Je m’étonne que ce film n’ait pas été censuré par le gouvernement (c’est-à-dire, le Parti Communiste) cubain.
    La plupart des critiques que j’ai pu lire, se limitent à l’histoire -poignante- de ces enfants cubains, complètement abandonnés et perdus dans la jungle du Cuba actuel.
    Je comprends que ceux qui n’ont pas vécu à Cuba, ne sachent pas aller au-delà du sujet traité au premier plan.
    Mais la vraie force du film, réside dans la description réaliste (mais exposée en arrière- plan), de la triste situation des Cubains, depuis que la dynastie des Castro les a soumis dans l’une des pires misères humaines qu’on puisse trouver dans le continent américain.
    Où sont les « triomphes » de la « révolution castriste » tant adulée par ceux qui en parlent par pure idéologie, sans jamais se remettre en question ?
    Ce film permet de s’en poser les bonnes.
    Pour quoi la mère de Chala doit se prostituer pour essayer de faire vivre le foyer familial ? Pour quoi, humiliée et désespérée, elle tombe dans l’alcool et la drogue ?
    Pour quoi Ignacio -l’éventuel- père de Chala, qui n’est pas au fond un mauvais bougre, doit organiser des combats des chiens comme seul moyen pour survivre ?
    Pour quoi le père de Yeni doit se cacher de peur d’être renvoyé dans sa province d’origine, à moins qu’il ne « grasse les pattes » des policiers ?
    Pour quoi le père d’un des copains de Chala était-il en prison ?
    Pour quoi Carmela doit se battre contre tout un système formaté qui n’admet d’autres points de vue que ceux dictés par le gouvernement ?
    Pour quoi, après 60 années de « révolution », la misère est omniprésente, partout dans l’île ?
    Pour quoi ces enfants -déjà mûrs à 12 ans- vivent démunis et deviennent des antisociaux ?
    Je pourrais vous ennuyer à l’infini en posant ce type de questions.
    Les réponses sont assez « simples ».
    Parce qu’à Cuba il n’y a pas de futur. Il n’y a pas de rêves d’une vie meilleure. Il n’y a qu’une lutte effrénée, jour après jour, année après année, pour simplement survivre avec les seuls moyens disponibles : prostitution, corruption, marché noir, métiers interdits, vols institutionnalisés et mensonges.
    Et toujours la peur au ventre d’aller en prison ou en « foyer de réinsertion » (pour les enfants), ou d’être expulsé de son centre de travail (Carmela et sa « retraite » obligée), si les Cubains ne suivent pas les directives du gouvernement, ou osent se plaindre, ou ne soudoient pas comme il faut les fonctionnaires.
    Quel être humain peut s'en sortir dans ces conditions?
    Voilà la vrai force et le vrai message du film !
    Thib_Thib
    Thib_Thib

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2021
    Film d'une très grande sensibilité, qui dresse les difficultés que rencontrent certains enfants face à la pauvreté pour rentrer dans le moule. Alina Rodriguez, une actrice dotée d’un très grand talent, qui excelle dans ce film. Cette maîtresse d’école d’une bienveillance indomptable au très grand caractère. On aurait envie de se plonger dans une grande filmographie, dommage! "Chala", cet enfant volatile, intègre à merveille ce partage entre "voyoucratie" et sens des responsabilités.
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