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    Félix et Meira
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    29 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    7 364 abonnés 8 804 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juin 2015
    L'histoire d'une rencontre entre Felix et Meira. Le réalisateur prend son temps pour développer son histoire et celle de ses deux personnages avant leur rencontre. Ce n'est pas forcément encore une simple histoire d'amour, mais plutôt la construction de tout ceci. Ma note est peut-être sévère, je n'ai pas trouvé le film mauvais, c'est juste que ce n'est pas forcément ce que j'aime et surtout, c'est très très lent et au bout d'un moment quand on ne se passionne pas pour l'histoire on fini par s'ennuyer terriblement, c'est ce qui m'est arrivé. J'ai beaucoup aimé Hadas Yaron qui m'a fait rester jusqu'au bout.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2015
    Leurs mondes sont aux antipodes l'un de l'autre et rien ne devrait autoriser leur rencontre. Félix est un québecois qui revient à Montréal pour accompagner les derniers instants de son père à l'agonie. Mais, très vite, il apparaît comme un être plutôt frivole et ne songeant qu'à profiter de l'existence sans s'encombrer de soucis. Après le décès de son père, rien ne lui importe davantage que de dépenser son compter sa part d'héritage. "J'aime vivre dans le luxe", avoue-t-il à sa soeur.
    Le monde de Meira, c'est tout l'opposé. C'est une jeune femme juive hassidique, mariée et mère d'une fille. Son mari est un juif pieux, rigoriste, portant tous les signes de l'orthodoxie juive la plus intransigeante. A la maison, pas question de transiger avec les préceptes du judaïsme.
    Mais il ne faut pas se fier aux apparences: chez Meira comme chez Félix, il existe des fêlures que le réalisateur de ce film se plaît à révéler. Meira en vérité s'ennuie au point qu'en cachette de son mari elle écoute de la musique interdite; elle renâcle quand il s'agit d'observer les préceptes de sa communauté, elle prend la pilule pour ne pas avoir une ribambelle d'enfants comme les autres femmes de son groupe, etc. Félix, lui, malgré ses airs de ne se soucier de rien, révèle très vite ses questions profondes. Et c'est d'ailleurs à cause de ses inquiétudes mal dissimulées que commence de se nouer un lien entre lui et Meira. Quand il l'aborde la première fois, il le fait parce qu'elle porte les signes d'une femme croyante et que, peut-être, elle sera en mesure de répondre aux questions qui le taraudent depuis la mort de son père.
    spoiler: Et l'improbable se réalise sous nos yeux de spectateurs ébahis: entre Félix et Meira, au fil de rencontres clandestines, naît et grandit un amour interdit. Félix le frivole, lui qui ne voulait que profiter égoïstement des plaisirs de la vie, se trouve contraint de prendre des responsabilités dont il ne voulait pas. Et Meira, qui ne connaissait que les devoirs corsetés d'une épouse et d'une mère sans joie, découvre une autre façon d'aimer. Une superbe scène nous la fait voir, un soir, assistant, interloquée, aux ébats de deux amants qui ont oublié de fermer leurs rideaux, tandis que se fait entendre une chanson de Léonard Cohen.

    C'est un film délicat, beau, émouvant, qu'a réalisé le québecois Maxime Giroux. Il était facile et tentant, avec un tel sujet, de s'autoriser des excès et des caricatures. Ce n'est jamais le cas. Toutes les scènes sonnent juste et tous les personnages sont observés avec douceur et respect. Même le mari juif de Meira, bien qu'il soit le prisonnier de ses préceptes rigides, attire la sympathie: il fait preuve, lors d'une des dernières scènes du film, d'une grandeur d'âme peu commune. "En filmant, explique le cinéaste, (...) je voulais que la caméra aille chercher l'humanité des personnages". Cette quête a été pleinement réalisée. 7,5/10
    Loïck G.
    Loïck G.

    281 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2015
    Dans le cercle très fermé, voire sectaire d’une communauté de juifs hassidiques, où les interdits sont nombreux, (jusqu’à la lumière que l’on économise) une jeune femme, en marge du clan, tente de s’exclure. Elle y réussira au prix d’une patience « religieuse » liée à la méfiance de son entourage, dont l’époux rigide et sans état d’âme, ne facilite pas la compréhension. De ces amours impossibles, le jeune réalisateur retient le portrait d’une femme qui va se découvrir dans le regard de son amant. Sans esbroufe, ni éclat de voix, dans la discrétion d’une mise en scène qui privilégie l’ellipse à la surenchère de scènes trop explicites. Le ton ainsi donné, discret, retenu, joue sur la couleur des sentiments que porte avec une élégance parfaite Hadas Yaron, sublime dans sa tranquille mutation de femme en femme, rayonnante et merveilleuse dans l’affirmation totale de sa personne. Un très, très beau film.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 février 2015
    Avec Félix et Meira, le réalisateur Maxime Giroux rafle le prix du meilleur film Canadien de l'année 2014, devant Mommy, de Xavier Dolan. Une histoire d'amour hors normes, loin des clichés romantiques, qui nous plonge dans l'univers très fermé des Juifs hassidiques. Félix et Meira vivent dans le même quartier mais il y a une frontière invisible entre eux, subtilement dessinée par Maxime Giroux. Un amour impossible a priori entre ces deux rebelles, le solitaire qui dilapide son héritage et la mère de famille qui voudrait plus de couleurs et de rires dans son monde. On sent d'ailleurs son émotion lorsqu'elle observe un couple d'amoureux passionnés. Leur comportement est aux antipodes de la vie de Meira, carrée, silencieuse, comme décidée à l'avance. Montréal n'est pas Hollywood. La liberté n'ouvre pas sa porte directement sur le bonheur, mais sur les sacrifices et la difficulté. Malgré les gondoles à Venise, stéréotype ô combien érodé, il n'y a pas de jolie musique de happy end. Le film ne s'embourbe pas dans le rose bonbon et nous laisse même un petit goût amer au moment du générique. Rien ne coule coule de source dans Félix et Meira. Des trottoirs gelés de Montréal aux lumières de Time Square, laissez-vous emporter par Félix et Meira, des amoureux bien réels.

    En Bref : 16/20 pour cet anti conte de fées signé Maxime Giroux
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    122 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2015
    Une des caractéristiques du film est cet habit élégant du silence. Représentatif de la vie de la jeune fille rythmée par les rituels de sa communauté, il illustre cette austérité que l’on retrouve à la fois dans les dialogues et dans l’image. Les prises de parole courtes et lentes posent une atmosphère particulière.

    Meira est touchante et enfantine. Le personnage de Félix quant à lui, ne brille pas particulièrement aux yeux du spectateur : amoureux mais peu responsable, il apparaît comme un adolescent qui se voit gérer son premier coup de foudre…

    Plus qu’une réelle histoire d’amour, et c’est en ce sens que le film montre son originalité, Félix représente simplement le déclic dont celle-ci avait besoin pour réussir à s’extirper d’un monde qui ne lui correspond pas. A ses côtés, elle ose.

    Le mari de Meira apparaît comme l’un des personnages les plus forts et les mieux interprétés du film. Derrière sa froideur et sa sévérité, il nous touche et apparaît comme un homme d’honneur, profondément humain, courageux et finalement bienveillant à sa manière.

    D’une esthétique sobre et délicate, sans être austère, la lumière et les plans très travaillés nous donnent l’impression d’être à un coin de porte, témoin de tout ce qui se passe…

    L’atmosphère enveloppant des acteurs et un sujet traité de façon peu commune, donne à ce film une aura particulièrement surprenante et très agréable.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2015
    Le propos est intéressant mais que de silences, que de longueurs ! On a perdu l'habitude de cette lenteur au cinéma et j'ai dû lutter à plusieurs reprises contre l'envie de dormir.
    avisdupublic.net
    avisdupublic.net

    6 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2015
    Il est dommage que Félix et Meira souffre d'un problème de rythme, en étant parfois trop contemplatif, car ce conte de fées désabusé nous marque, tant par son casting que par le destins de ses personnages.
    cylon86
    cylon86

    2 246 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2015
    Félix est un homme sans attaches qui vient de perdre son père. Meira est une femme mariée, mère de famille appartenant à la communauté juive hassidique. C'est donc une histoire d'amour classique que nous raconte Maxime Giroux, celle de deux êtres que tout oppose. Mais loin des clichés, son film est écrit avec une telle subtilité qu'il touche parfois à la grâce. Lent, sans beaucoup de dialogues, "Félix et Meira" repose énormément sur les gestes et les regards des personnages, que ce soit Félix, Meira ou même le mari de celle-ci que l'on en vient à comprendre. Grâce au charme fou des acteurs (Hadas Yaron est superbe) et à une bande-originale très bien choisie (qui va de Wendy Rene à Leonard Cohen), le film s'avère être magnifique et loin d'être ce qu'on attendait de lui, s'éloignant du registre de la romance pour adopter un ton plus grave et plus mélancolique qui ne fait pas tenir le bonheur à grand chose.
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2015
    Le film traite de l'intolérance dans un couple très ancré dans leur religion. Mais le film est l'histoire d'une mère avec enfant et d'un célibataire presque endurci qui, contre toute première apparence, tombent amoureux. C'est assez réussi, original et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 janvier 2015
    "présenté en première au Festival international du film de Toronto en septembre dernier, Félix & Meira y a remporté le prix du meilleur long métrage canadien au nez et à la barbe du favori Mommy. Puis, quelques semaines plus tard, au Festival du nouveau cinéma à Montréal, il a décroché la Louve d’or du meilleur film de la compétition internationale…

    Maxime Giroux qui s’était imposé avec son précédent long métrage, Jo pour Jonathan, confirme cette fois avec une réalisation empreint de pudeur quant au traitement de sa problématique, de l’exutoire de la communauté juive. Fidèle à sa sensibilité, il retraite du mal-être de personnage en imposant uniquement sa curiosité et sans jamais sembler prendre parti envers l’un ou l’autre de ses personnages..."
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 février 2015
    Le metteur en scène crée une atmosphère, mais par intermittence seulement, le fil du récit dérive, ce film ne m'a pas suffisamment emporté pour me plaire .
    benneflo
    benneflo

    11 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2015
    Film plein de délicatesse
    A difficile à voir pour tout le monde
    Mais quel tendresse une scène d'amour qui se résume à caresser un visage. Magnifique
    La scène entre les 2 hommes qui se termine par le mari lisant la lettre du père écrite à son fils ,
    Je suis sorti enchante
    HT29
    HT29

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2015
    Une histoire et des acteurs justes et touchants. Une de ces petites pépites qu'on est heureux d'avoir dénichées et qui mériterait d'être plus largement diffusées
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Pour le canadien Maxime Giroux, réaliser un film, c’est s’intéresser à un domaine qu’il ne connaît pas et, in fine, arriver à « comprendre les choses ». Après de très nombreux clips, quelques courts-métrages et deux long métrages, il a décidé de s’intéresser aux juifs hassidiques. Ayant longtemps vécu dans le quartier de Mile End à Montréal, il a souvent croisé des membres de cette communauté de juifs orthodoxes, très difficile à approcher. De temps en temps, il arrive que des hommes ou des femmes sortent de cette communauté. Cela a permis à Maxime Giroux d’enrichir petit à petit sa connaissance sur la façon de vivre à l’intérieur de la communauté et d’engager d’anciens hassidiques pour jouer dans son film. C’est avec beaucoup de pudeur et de sensibilité que Maxime Giroux nous fait suivre l’histoire qui se tisse entre Félix et Meira. Aucun racolage à grands coups de violon. Concernant la communauté des juifs hassidiques, aux mœurs si différents des siens, des nôtres, il la décrit sans jugement à l’emporte pièce, avec, en particulier, son sens de la fête lorsqu’elle se met en communion avec Dieu (Rappelons nous la fameuse danse hassidique de Rabbi Jacob!). Il montre combien Shulem, si strict avec sa femme, en est, en même temps, profondément épris. En fait, on a l’impression que, pour le réalisateur, Meira et Félix sont les représentants de deux « mondes » qu’il renvoie dos à dos, deux « mondes » que tout oppose, sauf que l’un et l’autre vont trop dans l’excès : d’un côté, un « monde » avec trop de règles et d’interdits, de l’autre côté, un « monde » trop libre, trop gâté, en manque de repères.
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2015
    On était un peu curieux - et même plutôt narquois - de voir quel film avait pu battre Mommy au festival du film de Toronto, et on découvre une pépite de délicatesse, un film classique sur un sujet classique, l'amour entre deux êtres a priori très éloignés. Bien sûr, on campera sur notre idée que Dolan, le réalisateur de Mommy, est un génie comme on en découvre rarement et que la nouveauté de son cinéma peut prendre un peu de temps à être appréciée. Mais il faut tout de même aller voir la rencontre improbable de ce Félix, quadra athée, plutôt glandeur, et de cette Meira, jeune épouse enfermée dans une communauté hassidique qui l'étouffe. Ce film, plein de générosité et d'intelligence, comme le dit l'affiche, nous rend heureux. On a un peu de mal certes, à croire à cette rencontre et à cet amour, mais l'interprétation lumineuse - des rôles titres notamment, mais aussi de celui du mari de Meira - nous donne envie de rêver qu'une telle histoire pourrait vraiment se passer. Photo magnifique, dialogues intelligents, un très bon moment de cinéma. On suivra désormais le travail de Maxime Giroux avec attention.
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