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    This Is My Land
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    5 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2016
    La documentariste Tamara Erde pose une question simple : comment les systèmes éducatifs israélien et palestinien enseignent-ils à leurs élèves l’histoire de l’autre ? Son enquête y donne une réponse tout aussi simple qui donne froid dans le dos : des générations de jeunes Israéliens et de jeunes Palestiniens sont éduqués au mieux dans l’ignorance de leurs voisins au pire dans leur haine.

    La jeune Franco-Israélienne a mené,non sans mal, son enquête dans une série d’établissements scolaires des plus libéraux (un collège mixte où juifs et non-juifs suivent le cours d’histoire donné à deux voix par deux professeurs, un Juif et une Palestinienne) aux plus intransigeants (l’école rabbinique d’une colonie juive, un collège palestinien où un enseignant pourtant débonnaire laisse sans réaction le témoignage d’un élève qui raconte avoir « craché sur une Juive » la veille). Partout, à quelques détails près, elle dresse le même constat désespérant : les enfants des deux communautés sont élevés dans l’ignorance et la méfiance de l’Autre, présenté côté israélien comme une menace et côté palestinien comme un spoliateur. Un voyage scolaire à Belzec et Treblinka loin d’encourager la réconciliation semble accréditer chez les jeunes Israéliens l’esprit de persécution et le désir subséquent de vengeance.

    Conséquence dramatique : ces enfants n’aspirent qu’à quitter une terre où la réconciliation semble impossible. This is MY land et non this is OUR land.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2016
    Ce conflit, connu par le monde entier, continue avec les nouvelles générations. Et c'est la question que se pose cette jeune réalisatrice israélienne, Tamara Erde, en allant à la rencontre de l'éducation des plus jeunes dans différentes écoles : une israélienne, une israélienne religieuse, deux palestiniennes, une mixte où juifs et arabes sont dans la même classe avec deux professeurs, l'un juif et l'autre arabe. Son point de vue est intéressant car on se rend compte que les deux systèmes éducatifs sont en tous points les mêmes : la volonté de monter son clan contre l'autre au lieu de favoriser le dialogue et la paix. En dehors de l'école, les professeurs se confient, expliquant qu'il faut trouver une solution et qu'ils sont pour le dialogue, du moins en partie, mais en classe, ils favorisent l'action, voire la violence, et la haine du voisin. Ils protestent également contre le système éducatif de leur pays respectif qui encourage la haine mais ils ne font pas grand chose pour l'éviter. Peut-être sont-ils pieds et poings liés? Et lorsque les élèves sont interviewés, ils sont très radicaux et pour eux rien ne passera par le dialogue. Le plus étonnant, c'est cette école mixte qui n'existe que pour les plus jeunes. Ils doivent avoir 10 ans maximum et ils sont tous copains, jouent ensemble, vont en classe ensemble et tout se passe bien. Le seul conflit qui apparait est entre les deux professeurs. Ce documentaire nous fait bien réfléchir sur ce conflit qui ne trouve pas d'issues ou qui ne préfère peut-être pas en trouver.
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Il convient de rendre hommage à cette jeune cinéaste, qui du haut de ses trente-trois ans, questionne une question aussi brûlante et délicate. Comment qualifier un régime autoritaire fondé sur une censure implacable, dont le ministère de l'éducation s'emploie à vérifier que l'idéologie dominante est correctement transmise ? Parmi la liste d'enseignants susceptibles de figurer dans son documentaire, Tamara Erde a essuyé un refus des autorités pour tous ceux marqués à gauche ! La shoah est un cataclysme, dont il faut entretenir la mémoire. Mais, le devoir de mémoire ne doit pas devenir une répétition traumatique, une reduplication de la visée d'anéantissement. Que s'est-il donc passé pour que depuis 1948, les nazis anéantis aient dû être remplacés par un autre ennemi, un voisin, un frère ? L'objectif poursuivi par la cinéaste (dont le patronyme résonne en allemand avec le titre de son film : Erde désignant la terre) serait une possible remise en mouvement de l'appareil à penser. Autrement dit pouvoir se poser des questions, toutes les questions, ailleurs que dans la menace, qui interdit le déroulement de la pensée. Bravo pour ce film courageux, engagé dans l'idée que la paix ne soit pas impensable et que le conflit puisse s'articuler dans la possibilité de vivre ensemble. A condition de proposer une alternative respectueuse de chacun, peut-être la hâche de guerre pourrait-elle être enterrée...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 avril 2016
    Effarant de vérité. Aucun camp ne cherche la paix et chacun réécrit l'histoire en sa faveur. Les discours des enfants à l'école est même inquiétant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 avril 2016
    En apparence une approche lucide et réaliste, en réalité caricaturale et tendancieuse, mais habile.
    Le choix des intervenants, le plus souvent fort sympathiques, laisse transparaître les sympathies de la réalisatrice. Pour le spectateur non averti, il en ressort une vision simpliste d'une réalité bien plus complexe. Le film en perd toute sa force. Dommage.
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