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    La Chanson de l'éléphant
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    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    163 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    Je n'attendais rien de ce film, et je me suis pris une petite claque. Avant de vous lancer dans la lecture de ma critique, je préfère vous prévenir que je vais spoiler, notamment la fin. Cependant je ne peux que vous conseiller d'aller le regarder si vous en avez l'occasion, malgré la faible distribution (91 salles).

    "La Chanson de l'Eléphant" est un long-métrage réalisé par Charles Binamé et porté par Bruce Greenwood ("Captives") ainsi que le talentueux Xavier Dolan ("Lawrence Anyways"). L'alchimie entre les deux acteurs est très efficace et forte, chacun interprète son rôle avec une grande justesse. On éprouve de l'empathie envers ces hommes à problèmes : le Dr Toby Green, qui sort l'une des phrases les plus importantes pour comprendre le film à savoir « Je pense que... » et qui joue sans le vouloir avec son patient et le patient Michael Aleen qui lui, ne cesse de répéter qu'il arrête de jouer tout en manipulant. On peut alors se demander jusqu'où la manipulation se limite ? Catherine Keener et Carrie-Anne Moss ("Memento") sont elles aussi très convaincantes. Mais je ne vais pas m'attarder sur les performances des acteurs. Charles Binamé a su pondre une œuvre triste et profondément humaine avec une histoire de psychiatrie classiquement mise en scène. La mise en scène est très formelle, et nous berne depuis le début. Cela grâce à une histoire très bien écrite et reposant sur une narration décousue. L'histoire nous captive toutefois de bout en bout, grâce à des dialogues percutants et criblés de double-sens. spoiler: Le film brode autour Michael, jeune homme incarné par Xavier Dolan, ainsi qu'autour de la mort de l'enfant de Toby et son ex-femme Susan, ce qui s'avère être le drame principal de cette œuvre. En effet, Toby ne pardonne pas à Susan la mort de leur enfant, est-ce la raison de leur rupture ? Peu importe, car la fin vient tout chambouler. Quand vient le décès de Michael, les rôles s'inversent : cette fois-ci, le Dr Toby, accompagné de Susan, s'en veut à cause de sa faute. La mort de cet homme que l'on croit fou symbolise la mort de l'enfant du couple ainsi qu'une certaine rédemption, celui-ci étant réuni durant cette dernière scène. Le film veut que tout se réitère de manière cyclique, c'est donc dans ce sens que je comprends cette belle fin. Michael s'insert dans la vie du Dr et de l'infirmière, achevant le problème qu'ils avaient (d'où ce dernier plan sur le banc) et réunissant ces deux personnes qui s'aiment, c'est en cela que je trouve le film remarquable.
    J'aime savoir que l'on peut avoir différentes interprétations.

    La réalisation et la photographie sont quant à elles très belles, de même pour la bande sonore. Pour conclure, "La Chanson de l'Eléphant" est un beau film que je recommande qui se distingue pour ma part des autres films sur la folie. Une œuvre intelligente et intéressante portée par un très bon Xavier Dolan.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2016
    Dans un hôpital psychiatrique, la disparition soudaine du docteur Lawrence inquiète tout le monde. Michael Aleen, dernier patient à avoir vu Lawrence, se fait donc interroger par le docteur Green, directeur de l'institution. Manipulateur taquin et parfois sournois, Michael parvient à faire en sorte que le docteur Green ne lise pas son dossier : le patient veut être jugé pour ce qu'il est tel qu'il apparaît au docteur Green. Mais celui-ci a d'autres préoccupations en tête et sait que Michael a des informations au sujet de Lawrence. Un jeu du chat et de la souris commence alors... Si le face à face attendu façon "Garde à vue" ne tient pas ses promesses en matière de suspense, il faut bien avouer que "La Chanson de l'éléphant" distille un certain sentiment de malaise, de part la sensibilité et la fragilité qui s'en dégage, tous les personnages ayant vécu une tragédie personnelle, aussi bien le patient que le médecin. Une affiliation entre les personnages se crée alors, de manière assez touchante même si le final, pas forcément celui qu'on attendait, fera un peu retomber tout ça comme un soufflé. Si l'on peut déplorer les incessants allers et retours de temporalité qui empêchent de vraiment se plonger au cœur de l'intrigue, on ne peut que saluer l'interprétation des deux acteurs principaux, Xavier Dolan révélant une vraie délicatesse face à un impeccable Bruce Greenwood. Un film mélancolique et surprenant distillant un sentiment de tristesse bien singulier...
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    Né en Belgique il y a 67 ans, Charles Binamé est arrivé très jeune au Canada et, après une période anglaise durant laquelle il réalisait des films publicitaires, c’est dans son pays d’adoption qu’il s’est lancé, en 1994, dans la réalisation de longs métrages de fiction. Même si "Eldorado", son deuxième long métrage, a été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs de 1995, sa renommée est faible dans notre pays. Il n’est pas interdit de penser que "La Chanson de l’éléphant", film qui présente Xavier Dolan en tête d’affiche, est susceptible de changer la donne. Grâce à une construction très habile et au jeu des comédiens, grâce aussi à l’utilisation pertinente de gros plans sur le visage de ceux-ci, Charles Binamé réussit une bonne transposition d’une pièce de théâtre sur le grand écran. La reconstitution de la vie dans un hôpital psychiatrique au milieu des années 60 est un autre point fort de "La Chanson de l’éléphant".
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    16 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2016
    Elephant Song, le premier film anglophone de Charles Binamé, est d’un académisme désuet, mais son trio d’acteur principaux vaut le détour. ♥♥♥

    Au cours des derniers années, depuis Le Piège Américain sorti en 2008, M. Binamé a mené une carrière anglophone, tournant plusieurs épisodes de diverses séries-télé et quelques téléfilms. Elephant Song est son retour sur le grand écran et pour la première fois dans la langue de Shakespeare. A mes yeux, Binamé n’a jamais été un grand réalisateur; ces films sont, la plus part du temps, assez ennuyeux au niveau la mise en scène et de la direction photo. Elephant Song ne déroge pas à cette règle. Binamé fait du Binamé, mais en anglais. La mise en scène est peu inventive, son image (avec filtre pour faire «vintage») est d’une mièvrerie constante.

    S’il faut rendre à césar ce qui est à César, Binamé est un grand directeur d’acteur. Chacun de ses longs métrages est indissociable d’une remarquable performance d’acteur : Lucie Laurier dans C’était le 12 du 12, Pascale Bussière dans Eldorado, Pascale Montpetit dans Le Cœur au point, Pierre Lebeau dans Séraphin, Roy Dupuis dans Maurice Richard et Rémi Girard dans Le Piège Américain. Et à cette liste, nous pouvons ajouter l’entièreté du trio d’acteur d’Elephant Song, Bruce Greenwood, toujours excellent, Catherine Keener et la surprise du film, Xavier Dolan, qui se révèle être un formidable comédien.

    Le film est adapté de la pièce de Nicolas Billon par l’auteur lui-même, Binamé réussit mal à faire oublier l’origine théâtrale de son matériel de base. Nous suivons le Dr Toby Green (Bruce Greenwood) qui cherche à élucider le mystère entourant la disparition de son collègue, le Dr Lawrence. Son principal témoin est Michael (Xavier Dolan), un patient de l’hôpital psychiatrique où il travaille. Michael est un enfant «dérangé» qui vécut avec sa mère suicidaire et son père chasseur d’éléphant. Les troubles de Michael ont pour point d’origine le safari à lequel son père l’a convié enfant, voir son père tuer un éléphant fut un événement traumatisant pour le jeune Michael, depuis la ligne entre le bien et le mal et la vie et la mort est plus que flou, lorsqu’il voit sa mère se suicider, il la regarde mourir froidement.

    Michael amène le Dr Green sur différentes pistes: parfois fausses, parfois vraies. Pour lui, tout cela ne semble qu’un jeu. Dolan réussit à nous exposer le coté maladif du personnage, toujours en finesse et sans jamais tomber dans l’excès. Face à lui, Greenwood est en tout point formidable, à la fois empathique et contrarié; cet habitué des secondes places trouve ici l’un de ces plus beau premier rôle. Gravitent autour d’eux l’infirmière en charge de Michael et ex-femme de Dr Green, interprétée par la talentueuse Catherine Keener.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2016
    Tiré d'une pièce de théâtre, La chanson de l'éléphant tente par tous les moyens de nous sortir de son huis-clos à deux personnages en incluant des sous-intrigues ou des informations relatives au passé des deux protagonistes qui ne font que surcharger une histoire déjà suffisamment lourde de traumatismes. La crédibilité de la description du fonctionnement de l'hôpital est aussi en cause. Quant à l'affrontement psychologique entre le psychiatre et le patient, il fonctionne par à-coups, mis en scène assez maladroitement et laissant échapper la tension comme si le réalisateur se rendait compte de la faiblesse de son argument principal. Il y a lieu d'être mitigé sur la performance de Xavier Dolan qui est surtout assez mal dirigé voire pas du tout. Elephant Song charrie vraiment trop de scories pour être considéré comme une réussite.
    Henri M
    Henri M

    40 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2016
    On s''attends à un casse-tête psychologique, un film à twist où on allait encore nous sortir du placard une histoire de dédoublement de personnalité (parce que hôpital psychiatrique une disparition)....et puis en fait pas du tout !
    Il faut plutôt de se laisser porter par par ce déroutant et singulier huis-clos dont le scénario tient, il faut bien l'avouer, sur un timbre-poste : dans un HP, le Dr Lawrence, un psychiatre, disparaît sans laisser de traces. Il se murmure que Michael/Dolan, l'un de ses patients, aurait des informations sur cet événement, seulement il ne veut rien raconter et va passer son temps à inventer des fausses pistes qui, bientôt, esquisseront sa propre histoire.

    Il s'agit donc en grande partie d'un huit clos entre un psy et un patient.
    Sans être un film exceptionnel, La chanson de l'éléphant vaut essentiellement pour la prestation de Dolan dont le personnage insolent, infantile, bravache, agaçant mais aussi très émouvant, est assez incroyable. On retrouve étonnamment - alors que ce n'est pas son film - les problématiques de l'homosexualité et du rapport (compliqué) à la mère, qui filent toutes ses œuvres, à commencer par l'excellent J'ai tué ma mère (qui fera totalement écho à ce film, d'ailleurs).
    Un film assez surprenant autour de la question de la manipulation, qui se suit sans déplaisir.
    Stelle C.
    Stelle C.

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2016
    Un XAVIER Dolan époustouflant remarquable exactitude parfaire dans son personnage !
    Très bon scénario !
    Un film qui mérite amplement d'être visionné dans toutes les salles de cinéma
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2016
    Le film a mis longtemps à sortir chez nous. C'est un huis-clos, avec peu d'acteurs, mais des dialogues nourris d'une psychiatrie, parfois un peu primaire, mais qui est accessible et facile à intégrer. Le film vaut essentiellement pour la prestation des protagonistes, bien dirigés et particulièrement pour celle de Xavier Dolan, qui excelle à jouer un rôle de tireur de ficelles, ambigu, détestable, mais bien savoureux. Le rôle semble être taillé pour lui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 août 2016
    C’est l’occasion de voir le talentueux réalisateur Xavier Dolan devant la caméra dans le rôle de Michael Aleen, un interné psychiatrique, interrogé par le docteur Toby Green (interprété par Bruce Greenwood avec un faux-air de Sam Neil), directeur et psychiatre sur la disparition du docteur lawrence. On sent bien qu’il s’agit d’une adaptation d’une pièce de théâtre, l’action se déroulant principalement en huis-clos, à savoir le bureau du docteur Lawrence. On suit alors l’entretien entre le patient Aleen et le docteur Green, et ceux du docteur Green et la nurse avec le sergent de police. Le film est donc avant tout verbeux où se dévoile progressivement toute une intrigue sur une affaire de disparition, c’est aussi une histoire de manipulation un peu trop élaborée pour être crédible. Malgré quelques longueurs et incohérences, le film reste intéressant avec quelques scènes très fortes (comme celle avec l’éléphant en Afrique).
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 août 2016
    J'ai en fait hésité à aller voir ce film. C'est Xavier Dolan acteur qui me retenait un peu. Je n'aime pas trop l'individu, et avec le recul, pas vraiment ses films non plus. Souvent enthousiasmé sur le coup, mais aucun ne m'a vraiment marqué. Cependant, le reste du casting était très alléchant et l'histoire m'attirait. Contre toute attente, j'ai trouvé le jeune metteur en scène québécois époustouflant dans ce rôle. Même s'il est souvent à la limite d'en faire trop. Il tient tout le film sur ses épaules, il est particulièrement émouvant. Il est bien secondé par le toujours impeccable Bruce Greenwood et la trop rare Catherine Keener. On retrouve aussi Carrie-Anne Moss qui complète donc une distribution de haut-vol parfaitement dirigée. Certes, le film est réalisé de manière très classique par Charles Binamé, un peu du théâtre filmé (c'est tiré d'une célèbre pièce) mais la mise en scène et la direction artistique sont particulièrement soignées. C'est aussi particulièrement bien écrit et dialogué (adapté par Nicolas Billon l'auteur de la pièce). Une histoire à tiroirs un peu sinueuse, où passé et présent, fantasmes et réalité, histoire du patient et du médecin, se mêlent avec une habileté particulière. Un jeu de manipulation qui nous tient en haleine jusqu'à un dénouement particulièrement troublant et surprenant. La chanson de l'éléphant est donc un très beau film, une belle réussite sur tous les plans, qui reste en mémoire longtemps après l'avoir vu. Un vrai thriller psychologique, tendu, prenant et au final passionnant, comme on en avait pas vu depuis longtemps. Il est passé malheureusement totalement inaperçu entre les comédies françaises insipides et les blockbusters hollywoodiens de l'été...Dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 novembre 2015
    Un assez bon film dramatique qui se traduit par beaucoup de psychologie, les indices fournis sont porteurs de révélations qui changent complètement le fil de l'histoire. Les interprétations sont bonnes. Dommage que la lenteur et le manque d'action nous perdent à plusieurs endroits.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Le film possède une belle photographie et une bande originale plutôt bien mais il a quand même pas mal de défauts je trouve. Déjà, je m'attendais à un huit clos, donc j'ai été un peu déçu. La mise en scène aurait également méritée à être plus travaillée car le tout reste vraiment très lent et parfois un peu ennuyeux. La direction d'acteurs n'est pas aussi très bien faite, Xavier Dolan peut jouer justement ou être un peu en roue libre et surjouer. Sinon, les personnages secondaires sont parfois un peu absents du film, c'est un peu dommage.
    kenone
    kenone

    22 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2016
    Le patient n'est pas fou inutile d'aller chercher dans son enfance l'origine de ses troubles. Je ne vais pas vous divulgâcher le film comme un critique Telerama mais j'invite le spectateur à prendre une autre voie.
    La prestation de Xavier Dolan est jouissive et les acteurs qui l’'accompagnent sont très juste et tout en modération (pour compenser un peu).
    On évite pas un moment d'ennui le petit jeu de manipulation finissant par tourner court. De plus la réalisation est aussi imaginative que celle d'au théâtre ce soir ...
    Heureusement la fin emporte l’'adhésion mais s’éternise à nouveau.
    TchoSensei97
    TchoSensei97

    36 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2016
    Prenant et très intriguant. C'est le genre de thriller qui ne prend sens qu'à la fin, car au début, impossible de savoir où ce film veut nous emmener. Un mystère est installé, et on a immédiatement envie de connaître le fin mot de l'affaire. Et notre curiosité est encore plus attisée lorsque l'on assiste aux échanges entre les deux personnages principaux. C'est le patient, Michael (Xavier Dolan), qui mène la danse car il a l'avantage de détenir la vérité. On assiste donc au désarroi d'un docteur en position de faiblesse, qui se fait manipuler par son patient. Et c'est alors intriguant dans le sens où le spectateur n'en sache pas plus que le docteur, et qu'il essaie également de comprendre. Mais le plus bluffant reste la performance d'acteur de Xavier Dolan, qui offre à son personnage un charisme saisissant et une troublante personnalité marquée. L'intrigue nous entraîne alors facilement, et nous conduit jusqu'à la surprise finale, qui ne surgit pas de là où on l'attendait, et qui nous oblige à repenser le film autrement.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2016
    "La Chanson de l'Eléphant" (qui donne son titre au film), c'est une "counting song", soit une comptine, en français - et c'est d'ailleurs une comptine bien de chez nous, que "Michael" (Xavier Dolan) chantonne dans le texte : "Un éléphant, ça trompe, ça trompe, un éléphant, ça trompe énormément". Le scénario est l'adaptation d'une pièce (montée en France il y a quelques années) du Canadien Nicolas Billon - et le parti pris du réalisateur (belgo-canadien) est très... théâtral. 1 h 50 durant (à quelques scènes explicatives extérieures, et dans le temps, et dans l'espace), on assiste donc à une analyse accélérée, entre un psychiatre (le Dr Green) et un jeune patient interné depuis une dizaine d'années (on est en 1966), qu'il rencontre pour la première fois. Il cherche en effet à savoir ce qu'est devenu l'analyste traitant du garçon, le Dr Lawrence, qui a disparu depuis la veille, et pour cela il doit comprendre comment "fonctionne" celui-ci. L'exercice tourne, cinématographiquement, à un plutôt long pensum... Pourtant, cette "Chanson" (désespérée) donne quelques moments de grande émotion - surtout vers la fin - mais l'ensemble souffre de trop de pesanteurs, voire de sous-intrigues (autour de la conjugalité du Dr Green, en particulier) amenées avec une dommageable légèreté..... d'éléphant. XD offre une interprétation sans grandes nuances, mais Bruce Greenwood (le Dr Green) et Catherine Keener (l'infirmière-chef) sont excellents.
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