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    Waste Land
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    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    75 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2015
    À ne pas confondre avec le documentaire brésilien nominé en 2011 à l’Oscar du Meilleur film documentaire, ou encore le jeu vidéo qui, d’ailleurs, s’écrit plutôt Wasteland et non Waste Land. Ici, il s’agit d’un thriller belge mettant en scène Jérémie Renier, celui dont beaucoup de Français imaginent encore en tant que Claude François (dans le film Cloclo), réalisé par Pieter Van Hees qui clôture avec ce nouveau long-métrage sa trilogie intitulée Anatomie de l’amour et de la douleur. Une saga composée d’un film d’horreur (Left Bank), d’un drame (Dirty Mind) et qui se termine donc avec ce Waste Land, un polar ténébreux récompensé du Prix Cineuropa lors du Festival de Cinéma Européen des Arcs en 2014.

    Pour son nouveau et douloureux portrait d’un couple, le réalisateur focalise cette fois-ci son intrigue sur un policier sur le point de devenir père et dont l’enquête qu’il doit mener va menacer le bien-être de sa famille. D’autant plus que cette dernière n’est pas des plus stables, spoiler: le personnage étant marié à une femme ayant déjà un enfant et ne parlant pas la même langue que lui, sans compter qu’elle n’est pas une adepte de son métier (peur de le perdre, de le voir vivre dans la violence, d’être moins importante à ses yeux…) et qu’elle ne désire pas spécialement garder l’enfant qui grandit dans son ventre. Avec cela, il fallait bien que ça arrive : le héros va se retrouver dans les bras d’une autre, la sœur de la victime
    . Une relation qui va lui faire perdre pied et le plonger dans une obsession (celle de coincer le coupable du meurtre) l’amenant à sa perte. Une longue descente aux enfers qui permet au réalisateur Pieter Van Hees de parler du colonialisme (la Belgique « gouvernant » à une époque le Congo) mais aussi de critiquer une Europe actuelle ayant peur du multiculturalisme au point de laisser la parole à des partis séparatistes ou d’extrême-droite. Et quelle meilleure ville que Bruxelles, siège de l’Europe même, pour symboliser ce dernier sujet ? Vous l’aurez compris, Waste Land se présente comme un thriller engagé et psychologique, riche en thématiques, qui malheureusement peine à convaincre totalement.

    Dès les premières minutes, Pieter Van Hees plonge le spectateur dans une Bruxelles des plus glaciales par le biais de plans de la ville peu avantageux, certains mettant en avant des décors guère rassurants, d’autres des personnes endormis sur un banc donnant l’impression d’être mortes. Une rapide introduction qui permet au cinéaste d’installer une ambiance pesante exprimée par des jeux de lumière travaillés et une musique pour le moins étrange dans le seul but de mettre mal à l’aise, afin de s’attacher avec facilité au personnage principal et de vivre sa descente aux enfers avec autant de douleurs que lui. Et l’interprétation des différents comédiens n’est pas étrangère à ce constat, notamment celle de Jérémie Renier, très bon dans la peau de ce policier tourmenté dont on a envie qu’il se sorte de ce mauvais pas sans fracas. Il est le centre d’une mise en scène plutôt ingénieuse, à partir de laquelle le réalisateur peut raconter son histoire par moment sans dialogues ni détails explicites pour prouver quelque chose : filmer la réaction des comédiens pour dire que la femme est enceinte, insister sur le toucher de deux personnages pour montrer qu’ils ont une relation intime… Jusque-là, Waste Land fait preuve d’une maîtrise incontestable. Alors d’où vient cette sensation de frustration quand le générique de fin pointe le bout de son nez ?

    Il faut voir du côté du scénario pour se rendre compte que Waste Land a été bâclé. La faute principalement au réalisateur lui-même qui s’est montré un peu trop gourmand niveau thématiques. En effet, Pieter Van Hees s’intéresse tellement à la descente aux enfers de son protagoniste, à sa vie familiale, qu’il en oublie de placer correctement ses sujets paraissant sur le coup survolés (le colonialisme) ou carrément invisibles aux yeux du spectateur (la critique de la Belgique européenne). Il est même impossible de comprendre l’utilité de certaines séquences ( spoiler: le combat de catch, le père du héros, les démons jamais révélés de ce dernier…
    ) ou bien de ne pas rire devant certaines métaphores aussi grosses qu’un paquebot ( spoiler: le bébé se faisant appeler Adam, vu les circonstances du scénario…
    ). Et comme si cela ne suffisait pas, le réalisateur gâche le potentiel captivant de son scénario en faisant plonger celui-ci dans un mysticisme inattendu et bizarroïde (une histoire de rituels, de visions et de sorcellerie) qui prend le pas sur le film, le rendant pour le moins étrange pour ne pas dire guignolesque. Après une première partie captivante, le film perd toute notre attention dans la seconde à cause de cela, et c’est fort dommage…

    Il partait pourtant sur d’excellentes bases, Pieter Van Hees ne restera malheureusement pas dans les mémoires avec son Waste Land. S’il arrive à s’en sortir avec ses atouts techniques (mise en scène, photographie, bande originale…) et un casting de bonne facture, le long-métrage laissera pourtant un léger goût amer à ceux qui s’attendaient à une véritable descente aux enfers et non à un film dont le scénario s’apparente presque à un épisode de The X-Files (la science-fiction et le paranormal en moins). Vu le savoir-faire de ce réalisateur plutôt prometteur, il est vraiment malheureux d’arriver à une telle conclusion…
    ocelot
    ocelot

    19 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2015
    Excellent film belge noir. L'histoire est très intéressante et on en ressort déboussolée. Très bonne performance de Jérémy Renier. Attention, gardons au coin de l’œil la jeune Babétida.
    Bref, un bon moment de cinéma. A voir !
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mai 2015
    C'est vraiment un film étrange, je ne sais pas trop quoi en penser. Le réalisateur ne se concentre pas uniquement sur l'aspect thriller de son film, il met beaucoup d'autres choses comme par exemple la vie personnelle de son héros qui prend de plus en plus de place dans l'histoire ce qui dessert réellement l'intrigue puisqu'elle passe souvent au second plan. De plus, l'enquête policière bien qu'intrigante lors des premières minutes n'est pas suffisamment bien menée pour réussir à nous captiver surtout qu'elle devient prévisible au fil des minutes. Il reste alors une sorte de drame psychologique sur un flic tourmenté, ce n'est pas mauvais, mais j'attendais beaucoup mieux de film qui avait un certain potentiel surtout au niveau de l'ambiance qui est assez bien maîtrisée tout au long du film.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2015
    A mesure que le flic de Waste Land perd pied avec la réalité, c'est l'ensemble du film de Pieter Van Hees qui semble plonger dans la confusion. Pourtant, le réalisateur est loin d'être dénué de talent qu'il exprime notamment dans une description poisseuse de Bruxelles, nous faisant découvrir le quartier africain de la ville. C'est du côté du scénario que le bât blesse. L'argument policier est vite balayé pour faire place au portrait d'un homme confronté à la grossesse inattendue de sa compagne. La paternité est l'un des nombreux thèmes abordés ou plutôt survolés par Waste Land. Le lourd passé colonial de le Belgique est aussi prégnant avant que le film, traversé d'ellipses abruptes, ne dérive vers des contrées de plus en plus noires et malsaines, du moins à l'intérieur de la tête du héros. Jérémie Renier porte la plus grande partie du film sur ses épaules. Tâche qu'il met tout son coeur à remplir mais son rôle comporte trop d'opacité pour qu'il parvienne à le rendre vibrant. Reste cette atmosphère particulière de désolation mise en scène de façon viscérale par le cinéaste.
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    21 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2015
    Une intrigue policière qui passe au troisième plan, une atmosphère qui se voudrait mystérieuse qui occupe le deuxième plan, et le quotidien familial et psychologique d'un flic un peu dérangé qui trône au premier plan, et nous avons là une oeuvre dont on ne sait pas où elle veut emmener le spectateur. La lenteur du rythme n'arrange rien et le poncif non plus du genre selon lequel la femme de flic n'a qu'une hâte, quitter son égoïste de mari "qui en pense qu'à lui" qui a un métier trop dangereux, qui n'est jamais là etc.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2015
    Si Waste Land est un polar de qualité avec une intrigue ficelée et inattendue, le manque d’originalité du genre essouffle. Jérémie Renier pourtant très bon, n’a plus de carapace à dévoiler. On attend aujourd’hui de lui de la jovialité et des bons sentiments plutôt qu’un inspecteur raté et toujours promis au pire. L’histoire est peut-être trop compliquée pour s’y laisser emporter. Pieter Van Hees joue sur beaucoup trop de terrains en même temps pour nous laisser le temps d’analyser en profondeur un scénario qui virevolte entre les secrets de familles, les agressions sexuelles et les scènes de crimes. Waste Land se regarde à la rigueur la tête posée et prête à inspecter une dimension tarabiscornue.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Marieb C
    Marieb C

    24 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2015
    Ce film me donne envie vraiment de le voir,surtout avec l'exellent acteur ,Jérémie Renier !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 avril 2015
    Tous les films de cette partie là de la Belgique ne sortent pas en France, loin de là, malgré la bonne santé du cinéma flamand, et l'on peut aisément imaginer que c'est la notoriété en France de celui qui fut notre Cloclo national qui a influé sur cette sortie hexagonale, même si celle ci devrait -hélas- rester assez confidentielle ( Cendrillon et le retour de Will Smith devraient lui faire pas mal d'ombre).

    L'ambiguité et l'apparente faicheur qui en même temps cache de profonde félures de Jérémie Renier lui sied à merveille. Il faut dire qu'il excelle totalement dans la peau de cet inspecteur de la brigade criminelle bruxelloise qui s’investi totalement dans son travail et qui va perdre peu à peu pied, et va se retrouver confronté à ses démons intérieurs tandis qu’il doit enquêter sur l’étrange meurtre rituel d’un jeune Congolais....
    Pieter Van Hees plonge le spectateur dans une Bruxelles des plus sombres et inquiétantes par le biais de plans de la ville et d'un quartier de Matongé, le quartier africain de Bruxelles, particulièrement phtogénique et envoutant, et les trois premiers quart d'heure du film laissent entrevoir un polar d'ambiance qui dit aussi pas mal de choses interessantes en toile de fond.

    Le décor original du film permet au réalisateur Pieter Van Hees de parler du colonialisme (le Congo est une ancienne colonie de la Belgique) mais aussi de critiquer une Europe actuelle ayant peur du multiculturalisme au point de laisser la parole à des partis séparatistes ou d’extrême-droite.
    Waste Land, thriller psychologique, à l'atmosphère inquiétante, et riche en thématiques, est cependant bien plus réussi dans sa première partie que dans sa seconde, où la descente aux enfers de son anti héros prend trop le pas sur l'intrigue criminelle, sur ses relations avec l'extérieur et sur cette dimension géopolitique, trois volets abandonnés au fur et à mesure que Waste Land se concentre uniquement sur le déclin physique et morale de son personnage principal.
    Même si Jérémie Renier est excellent également dans la partie la plus obscure du film, on a un peu de mal à saisir ses motivations et les attitudes d'un homme qui va jusqu'à s'automutiler pour tenter de combattre ses souffrances intimes.
    On pense un peu à un film comme "Angel Heart" d'Alan Parker dans ce combat entre son propre monstre auréolé d'un certain mysticisme, et si on ne peut que louer cette ambition du film d'aller sur ces terres pas forcément très évidentes, le cinéaste ne maitrise pas totalement cet objectif, faute de lisibilité dans le scénario et de parti pris clairement identifiable.
    Dommage, car la première partie très réussie laissait augurer d'un très bon film qu'il n'est hélas qu'à moitié .
    LBDC
    LBDC

    85 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2015
    (...) Cette pagaille paraît pourtant volontaire, Pieter Van Hees tente de créer un puzzle pour tenir les spectateurs en haleine. Mais les pièces s’emboîtent mal et on peine à trouver une cohérence au scénario. Malgré ce désordre, l’histoire devient prévisible et la fin s’impose rapidement comme une évidence. Sans suspense pour donner envie de continuer, il est difficile de rester intéressé par le film jusqu’au générique. Ces faiblesses scénaristiques auraient pu être comblées par un héros attachant, qui nous aurait donné envie de le suivre, mais Léo ne l’est pas du tout, malgré les efforts de Jérémie Reiner. On éprouve au mieux de la sympathie au pire de l’agacement devant son comportement.
    La mise en scène n’améliore pas ce ressenti. Le film est structuré comme un livre, avec des chapitres correspondants à l’évolution de la grossesse de Kathleen. Si ce parti pris est attrayant, il est maladroitement exécuté. Même au sein des chapitres, on passe d’une scène à l’autre, d’un moment à un autre, sans vraiment de cohésion. Ces coupures ralentissent le rythme du film. La dichotomie entre le fond, une histoire et la forme diminue l’intensité des moments clés du film et au bout d’un moment… on s’ennuie (...

    L'intégralité de notre critique, sur Le Blog du Cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 avril 2015
    Je n'ai pas été convaincu par la qualité dit d'un bon polar.
    Le rythme est lent et le fond du film manque d'intérêt: entre la vie du couple de Jérémy Rénier où règne l'ennui et son enquête mal menée, on prie le ciel qu'il va avoir un dénouement rapide, qui n'arrive pas.
    Je regrette d'avoir payé 11 euros dans un film qui ne restera pas dans mes souvenirs de cinéphile.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 novembre 2015
    À ne pas confondre avec le documentaire brésilien nominé en 2011 à l’Oscar du Meilleur film documentaire, ou encore le jeu vidéo qui, d’ailleurs, s’écrit plutôt Wasteland et non Waste Land. Ici, il s’agit d’un thriller belge mettant en scène Jérémie Renier, celui dont beaucoup de Français imaginent encore en tant que Claude François (dans le film Cloclo), réalisé par Pieter Van Hees qui clôture avec ce nouveau long-métrage sa trilogie intitulée Anatomie de l’amour et de la douleur. Une saga composée d’un film d’horreur (Left Bank), d’un drame (Dirty Mind) et qui se termine donc avec ce Waste Land, un polar ténébreux récompensé du Prix Cineuropa lors du Festival de Cinéma Européen des Arcs en 2014.

    Pour son nouveau et douloureux portrait d’un couple, le réalisateur focalise cette fois-ci son intrigue sur un policier sur le point de devenir père et dont l’enquête qu’il doit mener va menacer le bien-être de sa famille. D’autant plus que cette dernière n’est pas des plus stables, le personnage étant marié à une femme ayant déjà un enfant et ne parlant pas la même langue que lui, sans compter qu’elle n’est pas une adepte de son métier (peur de le perdre, de le voir vivre dans la violence, d’être moins importante à ses yeux…) et qu’elle ne désire pas spécialement garder l’enfant qui grandit dans son ventre. Avec cela, il fallait bien que ça arrive : le héros va se retrouver dans les bras d’une autre, la sœur de la victime. Une relation qui va lui faire perdre pied et le plonger dans une obsession (celle de coincer le coupable du meurtre) l’amenant à sa perte. Une longue descente aux enfers qui permet au réalisateur Pieter Van Hees de parler du colonialisme (la Belgique « gouvernant » à une époque le Congo) mais aussi de critiquer une Europe actuelle ayant peur du multiculturalisme au point de laisser la parole à des partis séparatistes ou d’extrême-droite. Et quelle meilleure ville que Bruxelles, siège de l’Europe même, pour symboliser ce dernier sujet ? Vous l’aurez compris, Waste Land se présente comme un thriller engagé et psychologique, riche en thématiques, qui malheureusement peine à convaincre totalement.

    Dès les premières minutes, Pieter Van Hees plonge le spectateur dans une Bruxelles des plus glaciales par le biais de plans de la ville peu avantageux, certains mettant en avant des décors guère rassurants, d’autres des personnes endormis sur un banc donnant l’impression d’être mortes. Une rapide introduction qui permet au cinéaste d’installer une ambiance pesante exprimée par des jeux de lumière travaillés et une musique pour le moins étrange dans le seul but de mettre mal à l’aise, afin de s’attacher avec facilité au personnage principal et de vivre sa descente aux enfers avec autant de douleurs que lui. Et l’interprétation des différents comédiens n’est pas étrangère à ce constat, notamment celle de Jérémie Renier, très bon dans la peau de ce policier tourmenté dont on a envie qu’il se sorte de ce mauvais pas sans fracas. Il est le centre d’une mise en scène plutôt ingénieuse, à partir de laquelle le réalisateur peut raconter son histoire par moment sans dialogues ni détails explicites pour prouver quelque chose : filmer la réaction des comédiens pour dire que la femme est enceinte, insister sur le toucher de deux personnages pour montrer qu’ils ont une relation intime… Jusque-là, Waste Land fait preuve d’une maîtrise incontestable. Alors d’où vient cette sensation de frustration quand le générique de fin pointe le bout de son nez ?

    Il faut voir du côté du scénario pour se rendre compte que Waste Land a été bâclé. La faute principalement au réalisateur lui-même qui s’est montré un peu trop gourmand niveau thématiques. En effet, Pieter Van Hees s’intéresse tellement à la descente aux enfers de son protagoniste, à sa vie familiale, qu’il en oublie de placer correctement ses sujets paraissant sur le coup survolés (le colonialisme) ou carrément invisibles aux yeux du spectateur (la critique de la Belgique européenne). Il est même impossible de comprendre l’utilité de certaines séquences (le combat de catch, le père du héros, les démons jamais révélés de ce dernier…) ou bien de ne pas rire devant certaines métaphores aussi grosses qu’un paquebot (le bébé se faisant appeler Adam, vu les circonstances du scénario…). Et comme si cela ne suffisait pas, le réalisateur gâche le potentiel captivant de son scénario en faisant plonger celui-ci dans un mysticisme inattendu et bizarroïde (une histoire de rituels, de visions et de sorcellerie) qui prend le pas sur le film, le rendant pour le moins étrange pour ne pas dire guignolesque. Après une première partie captivante, le film perd toute notre attention dans la seconde à cause de cela, et c’est fort dommage…

    Il partait pourtant sur d’excellentes bases, Pieter Van Hees ne restera malheureusement pas dans les mémoires avec son Waste Land. S’il arrive à s’en sortir avec ses atouts techniques (mise en scène, photographie, bande originale…) et un casting de bonne facture, le long-métrage laissera pourtant un léger goût amer à ceux qui s’attendaient à une véritable descente aux enfers et non à un film dont le scénario s’apparente presque à un épisode de The X-Files (la science-fiction et le paranormal en moins). Vu le savoir-faire de ce réalisateur plutôt prometteur, il est vraiment malheureux d’arriver à une telle conclusion…
    pierrre s.
    pierrre s.

    350 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    Il n'est pas rare que le cinéma belge nous sorte des films sombre et ambiguë comme celui-ci. On y suit un flic perturbé qui va peu à peu basculer vers la folie.
    Fabien S.
    Fabien S.

    456 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2018
    Un très bon thriller belge avec Jérémie Renier. Un polar très noir , très sombre. Une ambiance très policière.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Lorsqu'une œuvre d'art est une collection de nombreuses inspirations différentes le résultat dépend largement de la qualité du matériel source et de la nature interprétative globale de l'artiste. Le film de Pieter Van Hees Waste Land peut facilement être reconnu comme une anthologie d'œuvres inspirantes de la filmographie de David Fincher (notamment de Fight Club), au Cœur des ténèbres de Joseph Conrad en passant par les courts métrages de T.S. Elliot et Cliff Martinez. Avec cette pléthore de matériel source on pourrait penser que Waste Land serait un chef-d'œuvre époustouflant. Au lieu de cela le film ne fait qu'un piètre travail de répétition et de copie des autres films. Avec une durée de moins de cent minutes il se déroule comme une longue saga de confusion de répétition et de sujets sinistres qui rendent le contenu plus sombre qu'il ne devrait l'être. Au cœur du film se trouve Leo Woeste (Jérémie Renier) un inspecteur de la criminelle qui se retrouve englouti dans une affaire de meurtre non résolue qui le conduit dans un monde souterrain mystérieux d'anciens artefacts et de divinités africaines. Tout au long de Waste Land la descente lente et régulière vers la peur auto-induite de l'humanité et du genre humain est déprimante et sombre malgré la rédemption stylistique et le potentiel énorme des acteurs et de l'équipe. Waste Land de Van Hees fait tout son possible pour être une ode à tant de films et d'inspirations avant lui mais il n'est rien de plus qu'un mélange d'idées et d'images mieux faites auparavant malgré les meilleurs efforts de toutes les personnes impliquées...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 mars 2015
    Thème classique d'un inspecteur de police trop impliqué dans ses enquêtes au détriment de sa famille.
    Intrigue plutôt originale. Film vivant. Quelques dispersions qui peuvent rendre difficile à suivre.
    Les meilleurs films de tous les temps
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