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    La Vallée
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Vallée" et de son tournage !

    Naissance du film

    Alors qu'il se trouvait à Ouyoun El Simane, qui est le sommet d’une des montagnes libanaises, pour y préparer son film précédent (La Montagne), Ghassan Salhab fut frappé d'une sensation de frayeur qui lui a donné l'envie de se lancer dans le film La Vallée. Le réalisateur se rappelle :

    "C’était surtout comme si l’état des choses au Liban, dans cette partie fort chargée du monde, cet invariable état de menace, s’était autrement répandu en haute-montagne en une insaisissable forme. Étrangement, cette menace prenait tout son sens dans ce lieu si détaché, si serein apparemment. Elle flottait lourdement, tel un ciel bien bas, prêt à éclater. La Vallée est né ce jour-là, de cette sensation. Qui est cet homme ? Pourquoi a-t-il emprunté cette route ? D’où vient-il, se rendait-il dans la vallée de la Békaa ? Quel est cet accent qu’il a ? Le saura-t-on jamais ?"

    Thématique récurrente

    Après Beyrouth Fantôme (1998), Terra Incognita (2002) et Le Dernier homme (2006), Ghassan Salhab livre un nouveau film centré sur la thématique de la mémoire libanaise marquée par la guerre, à travers le personnage de cet homme amnésique.

    Annonciateurs de l'apocalypse

    Ghassan Salhab a accordé une telle place aux animaux (un âne, un oiseau, un

    serpent...) dans son film parce qu'ils sont pensés selon lui comme des annonciateurs d'un futur désastre. Il explique : "Je ne parle pas de ladite apocalypse. L'apocalypse a priori, telle qu'elle existe dans les écrits mythiques, c’est la supposée fin des temps qui nous délivrera. Alors que ce que nous vivons ici (au « Proche-Orient » précisément), c'est sans fin. Un enchaînement de désastres."

    Pas de message

    A l'instar de ses précédents films, La Vallée n'est pas pour Ghassan Salhab un film à message même s'il parle de l'actualité mouvementée du Liban. Le metteur en scène développe :

    "Évidemment, comme tout le monde, j'ai des peurs, des espoirs et tout ce qu'on veut. Mais vous savez, je pense très sincèrement que le cinéma, comme tout art, est une tentative de saisir ce qu'on ne voit et n’entend pas. Pour le dire simplement, c'est presque ce que les supposées fabricants d’images, médias et autre, ne seront jamais amenés à voir. Non pas qu’ils soient incapables de voir, mais ils sont trop pressés. Le cinéma, c’est l'anti-empressement. C'est un regard qu'on peut poser, une écoute qu'on peut donner. Et donc le cinéma pourrait me permettre de sentir avant tout, et non pas de croire qu' il suffit de soit disant comprendre. Vous savez, il y a beaucoup de gens qui veulent à tout prix comprendre, alors que le monde, en fait, est beaucoup moins compliqué qu'on ne le croit. Il est complexe, extrêmement parfois, mais pas si compliqué. La complexité ça veut dire qu' il y a plusieurs éléments, plus d’un paradoxe. On peut se laisser à les voir un à un, mais il ne faut pas être pressé, et nous vivons dans un monde pressé. Alors l'art, pour moi, c’est une véritable résistance à l’empressement. C'est : essayer de s'arrêter un peu et de regarder un peu plus."

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