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    Féminin plurielles
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Féminin plurielles" et de son tournage !

    Sébastien Bailly

    Sébastien Bailly est un réalisateur de courts métrages de fiction : on lui doit ainsi La Fille du hasard (1998), Si les étoiles exaucent nos voeux (2000), Villa Corpus (2005), Douce (2012), Où je mets ma pudeur (2013) et Une Histoire de France (2015). Il est également co-fondateur en 2004 des Rencontres européennes du moyen métrage de Brive, dont il a été délégué général jusqu’en 2014. Parmi ses projets : Comme une actrice, un long métrage en financement, Singulière, un long métrage en cours d'écriture autour d’un hermaphrodite et un documentaire sur les jeunes cinéphiles à l’heure d’internet.

    Un triptyque

    Premier long métrage de Sébastien Bailly, Féminin plurielles est un triptyque qui rassemble trois courts métrages qu'il a réalisés entre 2011 et 2015 (Douce, Où je mets ma pudeur et Une Histoire de France) et qui constituent les trois chapitres du film, comme "trois fenêtres ouvertes par des femmes", d'après ses propres mots. "Pour autant, elles ne veulent pas se passer des hommes, mais s’en affranchir dès que possible. Elles n’hésitent pas à les remettre à leur place ou à les désirer à leur façon", précise le metteur en scène.

    Le scénario de Douce

    Le scénario de Douce s’est construit à travers la rencontre de Sébastien Bailly avec Lise Bellynck qu'il a découverte dans Les Anges exterminateurs de Jean-Claude Brisseau. Le cinéaste se rappelle : "Je me souviens encore de la séquence au café où elle parle avec le réalisateur, elle porte un pull bleu qui rehausse le bleu de ses yeux : je l’avais trouvée extraordinaire. (...). Le personnage de ce premier chapitre s’inspire également d’une jeune femme que je connais, qui s’appelle aussi Douce. J’ai eu envie de mettre en scène un personnage qui se construit aussi en opposition à son prénom. Lise peut être très belle puis subitement paraître étrange : sa démarche et ses gestes sont singuliers, cette beauté qui s’échappe, comment elle varie, je trouve ça intéressant. Elle est unique physiquement, et insaisissable comme l’est son personnage, on apprend un peu à la connaître mais elle demeure insaisissable…" 

    Un second segment plus direct

    Le récit du second chapitre, Où je mets ma pudeur, est incarné par Hafsia (Hafsia Herzi), une jeune fille qui porte le hijab. Sébastien Bailly voit ce deuxième segment comme étant plus direct, s’élaborant sur une ligne droite puisque Hafsia est à quelques semaines d’un examen. Il explique : "Le film raconte cette période hantée par l’examen, le délai imposé, et la peur qui en découle. Je voulais qu’on demeure dans l’intériorité du personnage : elle parle assez peu, ne sourit presque pas. J’avais envie de proposer à Hafsia un jeu dans un registre différent de ce qu’elle fait habituellement. J’aime l’intensité qu’elle dégage dans un jeu plus intérieur."

    La 3ème partie

    La troisième partie du film est ancrée dans un réel beaucoup plus âpre, tout en convoquant là aussi la sensualité. Ce troisième récit porte en lui les événements de l’actualité (le film a été tourné au moment des attentats de Charlie Hebdo) et de l’Histoire. Sébastien Bailly précise :

    "Le 9 juin 1944, est un peu moins connu que le massacre d’Oradour qui eut lieu le lendemain, commis par la même division SS Das Reich qui remontait du Lot, sensée apporter en urgence des renforts en Normandie, et se livrant quotidiennement à des expéditions punitives, dans l’idée d’éradiquer tout foyer de résistance... De cette histoire, les Tullistes ont encore beaucoup de mal à parler. Contrairement à Oradour, leur ville n’a pas été abimée, ce sont les hommes qui furent assassinés, pendus aux balcons et aux réverbères. Cette ville fait partie de ma géographie intime, j’ai grandi à proximité, et j’ai eu envie de mettre en scène ce territoire. Delphine (Anne Steffens) veut quitter la ville, aller à Paris, travailler à l’Elysée... elle étouffe."

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